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Author: France Télévisions

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.


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C dans l'air du 4 mai 2024 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO Verra-t-on les rues de Paris remplies d’ordures pendant les JO ? Après les préavis de grève déposés par la Fédération services publics, c’est au tour des éboueurs municipaux d’agiter la menace durant la grande fête sportive. La CGT a en effet déposé un préavis de grève du 1ᵉʳ juillet au 8 septembre, soit pendant toute la période des Jeux. Le syndicat réclame une prime olympique de 1.900 euros pour tous, mais aussi une augmentation de 400 euros par mois. Une facture qui pourrait s’élever à 38 millions d’euros si la capitale cède à ces revendications. Les éboueurs ne sont pas les seuls à brandir le spectre d'un débrayage. Un appel à la grève a été lancé à la SNCF Île-de-France pour la journée du 21 mai. Les cheminots souhaitent de meilleures compensations liées aux jours travaillés pendant les JO. Des préavis ont également été déposés pour les trois branches de la fonction publique: Etat, collectivités territoriales et hôpital. "Il faut que les Jeux soient préparés d'un point de vue social", estime Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. De leur côté, les policiers du syndicat Alliance menacent de perturber le parcours de la flamme olympique si les compensations financières promises aux agents mobilisés pour les Jeux ne sont pas débloquées rapidement. Autre question qui se pose : celle des retombées réelles des JO pour la Seine-Saint-Denis. Car si les autorités vantent les bénéfices sociaux et les legs en équipements et infrastructures au-delà des Jeux, le président du conseil départemental, Stéphane Troussel, s’inquiète de la réelle pérennité de ces investissements. Piscines, quartiers, gares : la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de l’Hexagone, se métamorphose certes mais attend surtout de fortes retombées économiques pendant l’événement et ensuite. En attendant, à Paris et dans plusieurs villes, c'est le mouvement des étudiants pour un cessez-le-feu à Gaza qui agite la France. Et si, selon Matignon, « la fermeté est et restera totale », la question d'une étendue de ce mouvement et de sa durée se pose. À moins de trois mois des Jeux olympiques, celui-ci pourrait continuer à faire parler de lui en marge de l'événement sportif. Alors, l'Etat peut-il céder à toutes les revendications syndicales ? Quelles seront les retombées réelles des JO en Seine-Saint-Denis ? Le pouvement pro-palestinien peut-il se faire entendre pendant l'événement ? LES EXPERTS : - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société à L’Express - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - SOPHIE FAY - Journaliste au Monde, spécialiste des questions de transports - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr
C dans l'air l'invité du 3 mai 2024 -  Marc Lhermitte, associé chez EY Le cabinet EY a publié hier son premier épisode du Baromètre 2024 de l’Attractivité de la France. Chaque année, EY observe les flux et mécanismes d’implantations internationales, et interroge plusieurs milliers de dirigeants d’entreprises étrangères pour mettre en lumière les marqueurs clés d’attractivité des pays européens.  Alors que les mauvais chiffres économiques s’enchaînent pour la France notamment sur la dette publique, le cabinet EY révèle que pour la cinquième année consécutive, la France reste championne d’Europe de l’attractivité pour les projets d’investissements étrangers. Avec 1.194 projets d’implantation ou d’extension de sites annoncés l’an dernier, les entreprises étrangères ont davantage plébiscité la France que le Royaume-Uni et l’Allemagne qui ont respectivement concentré 985 et 733 annonces. Marc Lhermitte, associé chez EY, reviendra sur le baromètre 2024 de l’Attractivité de la France.
C dans l'air du 3 mai 2024 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend - François BEAUDONNET, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévisions - Frédéric ENCEL - docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - Isabelle LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro
C dans l'air du 3 mai 2024 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe Macron persiste et signe. Interviewé par le journal britannique The Economist, le président français confirme « ne rien exclure concernant l'envoi de troupes au sol en Ukraine ». Des propos qui avaient fait réagir il y a quelques semaines : en désaccord, ses homologues européens avaient désavoué cette déclaration. Mais Emmanuel Macron maintient aujourd'hui sa position, et précise même que la question se poserait si « les Russes devaient percer des lignes de front ». « Si la Russie gagne en Ukraine, nous n’aurons plus de sécurité en Europe » argumente aussi le président de la République, quelques jours après son discours à la Sorbonne sur l'Europe qui ouvrait un débat sur une défense européenne. Pendant ce temps, en Géorgie, des scènes d’une violence rare ont eu lieu ce mercredi dans la capitale du pays, Tbilissi. Des manifestations géantes ont eu lieu contre une loi signifiant que « toutes ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger s’enregistre en tant qu’organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Une mesure destinée à obliger les organisations à faire preuve de « transparence » sur leur financement selon le gouvernement. Pour ses opposants, le texte s’inspire surtout d’une législation russe utilisée par Moscou pour réprimer les voix dissidentes. Cette loi arrive dans un contexte compliqué : près de 80 % des Géorgiens veulent intégrer l’Union européenne et sortir du règne d’influence du Kremlin. Enfin, aux Etats-Unis, Donald Trump a expliqué de son côté au journal le Time ce qu'il souhaitait mettre en place s'il était élu le 5 novembre prochain. Il en a profité pour ré-exprimer son hostilité vis-à-vis de l'OTAN, jusqu’à remettre en cause son principe de solidarité. Un point de crispation pour l'Europe car ces déclarations vont dans le sens de la Russie. Assurer la non-intervention américaine ouvrirait la porte au Kremlin pour de nouvelles agressions en Europe. Alors, Emmanuel Macron pourrait-il envoyer des troupes en Ukraine contre l'avis de ses alliés ? Comment analyser le situation en Géorgie ? L'arrivée de Trump au pouvoir pourrait-elle remettre en cause l'OTAN ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend - François BEAUDONNET, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévisions - Frédéric ENCEL - docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - Isabelle LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro  DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 2 mai 2024 - Stéphane Faure, journaliste, auteur de 4000 km, chez Grasset.  Le scrutin ne semble pas mobiliser les jeunes. Moins d'un tiers des jeunes de 18 à 24 ans (32%) se disent certains d'aller voter à ce scrutin, d'après un sondage Ipsos publié lundi 29 avril. À titre de comparaison, ils sont deux fois plus nombreux chez les plus de 70 ans. La majorité des jeunes n'est donc toujours pas très intéressée par cette élection. Stéphane Faure est journaliste, passionné de questions européennes. Il publie 4000km, chez Grasset, fruit de son périple à vélo à travers toute l’Europe. Il y livre des témoignages recueillis aux 4 coins du continent, grâce auxquels il essaie de comprendre à quoi aspire la jeunesse européenne alors que la guerre est revenue sur le sol ukrainien, et dresse une sorte de société idéale rêvée par un certain nombre de ses témoins. Le périple commence par Kiev, comme une évidence pour Stéphane Faure. "L’avenir de l’Europe se joue sur le champ de bataille ukrainien et je voulais que ça imprègne tout le livre". Pour lui, "en cet instant et pour la première fois de ma vie, j’entre dans un pays en guerre. Sur ma terre d’Europe. En une nuit, je change et de monde et de siècle". S’en suit ensuite près de 3 mois de voyage et 4000km. Stéphane Faure, journaliste et auteur de 4000km, chez Grasset, reviendra sur sa rencontre avec la jeunesse européenne, à quelques semaines des élections européennes.
C dans l'air du 2 mai 2024 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV spécialiste des questions internationales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traitre (Éditions de L'Observatoire) - GILLES FINCHELSTEIN - Secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès et directeur des études chez Havas - SONIA DRIDDI - Journaliste correspondante aux États-Unis, auteure de Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump (Éditions du Rocher)
C dans l'air du 2 mai 2024 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas Aux États-Unis, la mobilisation pro-palestinienne qui avait commencé à l'université Columbia de New York s'est désormais propagée à environ 85 campus dans le pays, tandis que près de 800 étudiants ont déjà été arrêtés. Le campus de UCLA, à Los Angeles, a notamment été le théâtre de violentes émeutes dans la nuit de mardi à mercredi entre manifestants pro-palestiniens, contre-manifestants venus en découdre et policiers anti-émeutes. Si Joe Biden se tient pour l'instant à l'écart du débat, la Maison Blanche a condamné hier "le petit pourcentage d'étudiants qui provoquent du désordre". En France, après Sciences Po et La Sorbonne, c'est désormais dans les Instituts d'étude politique que certains étudiants réclament des comptes à leur administration. À Paris, les étudiants de Sciences Po participaient aujourd'hui à une réunion publique avec l'administration pour tenter de trouver une manière de résoudre la crise. Au cœur des revendications étudiantes, les partenariats de Sciences-Po avec quatre universités israéliennes. Certains estiment que l'école française finance indirectement la guerre à Gaza, tandis que d'autres considèrent que ces partenariats n'ont rien à faire dans le débat. De son côté, l'école a coupé court aux négociations sur ce point : "Les partenariats avec les universités sont les derniers ponts à couper. Nous devons respecter la pluralité comme nous respectons tous ces gens avec qui nous travaillons", a déclaré Arancha Gonzalez, directrice de l’école d’affaires internationales de Sciences Po. Ces derniers jours, plusieurs élus de La France insoumise se sont affichés avec les étudiants manifestant devant Sciences Po. Hier, c'est une nouvelle polémique qui a visé le groupe d'élus. Alors que des milliers de Français manifestaient pour la traditionnelle fête du Travail du 1er mai, à Lille, le candidat socialiste aux élections européennes Raphaël Glucksmann a dû être exfiltré de la manifestation après avoir été visé par des jets de peinture. Immédiatement, le candidat de gauche a accusé les Insoumis d'être à la manœuvre : "Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les Insoumis et d’autres". De leur côté, La France insoumise réfute : "Respectez vos adversaires en apprenant à les reconnaître", a tweeté sur X Jean-Luc Mélenchon. Une chose est sûre, à deux mois des élections européennes, ce nouvel incident entre deux gauches irréconciliables fait le jeu du RN qui creuse l'écart dans les sondages. Jordan Bardella est désormais crédité de 32% des suffrages contre 15,5% pour Renaissance et 12% pour Raphaël Glucksmann. Et l'extrême droite n'inquiète pas seulement en France. Lundi, en Italie, quelque 1 500 manifestants ont été aperçus faisant le salut fasciste, proche du salut nazi, dans les rues de Milan lors d’une commémoration de la mort du militant néofasciste Sergio Ramelli. Une semaine plus tôt, une autre mobilisation dans un cimetière de Milan célébrait l'héritage du dictateur Benito Mussolini, tandis que des centaines de personnes avaient été filmées en train de faire des saluts fascistes en janvier, lors d'un rassemblement d'extrême droite à Rome. Si la justice italienne a annoncé l'ouverture de plusieurs enquêtes concernant ces faits, la recrudescence d'actions de groupuscules fascistes italiens interroge depuis que la dirigeante d'extrême droite Georgia Meloni est arrivée au pouvoir en 2022. Les mouvements pro-palestiniens peuvent ils bloquer les universités françaises ? Après un nouvel incident lors du 1er mai, les socialistes et La France insoumise sont-ils irréconciliables ? Et faut-il s'inquiéter de la banalisation des rassemblements d'extrême droite en Italie ? LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV spécialiste des questions internationales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traitre (Éditions de L'Observatoire) - GILLES FINCHELSTEIN - Secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès et directeur des études chez Havas - SONIA DRIDDI - Journaliste correspondante aux États-Unis, auteure de Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump (Éditions du Rocher) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 1er mai 2024 - Amine Benyamina, psychiatre et co-président de la Commission écrans Ce mardi, les experts de la Commission écrans ont rendu un rapport à Macron sur l'exposition des enfants aux écrans et aux réseaux sociaux. Ils préconisent d'interdire l'usage des écrans aux enfants de moins de 3 ans et des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Ils parlent d'une "hyper connexion subie des enfants". Le rapport alerte sur "les stratégies de captation de l'attention des enfants" et les risques d'une surexposition des enfants aux écrans "pour leur santé, leur développement, leur avenir", mais aussi pour l'avenir "de notre société, notre civilisation". Les experts s’attardent sur le rôle des réseaux sociaux sur l'équilibre psychique des jeunes, notamment les risques de dépression ou d'anxiété. Pr Amine Benyamina, psychiatre et co-président de la Commission écrans mise en place par Emmanuel Macron en janvier nous détaillera le rapport. Selon lui, "c'est une économie de la captation. Les parents sont quasiment hors-jeu, face à un marché qui s'est imposé à la société".
C dans l'air du 1er mai 2024 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, spécialiste de la Russie - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont)
C dans l'air du 1er mai 2024 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? Les avancées sont subtiles mais réelles. Deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine, Moscou continue sa progression dans l'est du pays. Samedi, Kiev a confirmé avoir perdu "un tiers" du village d'Ocheretyne, au nord-ouest d'Avdiivka dans la région de Donetsk, à la suite de la dernière opération offensive russe. Non seulement les soldats au front manquent de munition depuis plusieurs mois, à cause de la lenteur des livraisons européennes, mais désormais l'Ukraine manque d'hommes. L'ancien commandant de l'armée Valerii Zaluzhny, estime notamment que le pays aurait besoin de 500 000 militaires pour tenir ses positions et assurer une rotation avec les soldats en première ligne. Début avril, Kiev a d'ailleurs fait voter une loi controversée sur la conscription militaire qui facilite le processus de recrutement des autorités et impose des sanctions contre les réfractaires, notamment ceux se trouvant à l'étranger. Rare bonne nouvelle pour le front ukrainien, Joe Biden a validé mercredi dernier l'envoi d'un premier paquet d’aide militaire d’un milliard de dollars (parmi les 61 milliards d'aide militaire adoptés par le Congrès), qui inclut notamment des projectiles capables d’atteindre des cibles situées à 300 kilomètres avec une rare précision. En matière de défense, Emmanuel Macron espère bousculer l'Union européenne. Dans un discours sur l'Europe à la Sorbonne, le président a dit vouloir créer une "Europe puissance" qui "se fait respecter", "assure sa sécurité" et reprend "son autonomie stratégique". Dans un entretien au groupe de presse régionale Ebra ce samedi, Emmanuel Macron est allé plus loin en soumettant l'idée d'inclure "l'arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine." Une déclaration qui n'a pas manqué de provoquer l'ire de ses opposants politiques. "Sous couvert de défense du sol européen, Macron veut liquider l’autonomie stratégique française", a critiqué sur X le député LFI de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud. "Macron [était] en train de devenir un danger national." "Après l’arme nucléaire, suivra le siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU qui sera lui aussi bradé à l’Union européenne", s'est alarmé l’eurodéputé RN Thierry Mariani. Depuis le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, la France est le seul État membre de l'UE à disposer de l'arme nucléaire. En France, la loi de programmation militaire de 2024-2030 promulguée en août dernier a donné l'exemple avec un budget, qualifié d'historique, de 413 milliards d'euros. Parmi ses mesures, le doublement de la réserve opérationnelle qui compte actuellement 40 000 soldats, au même titre que les engagés, mais à temps partiel. En temps normal, les réservistes soulagent les personnels d'active pour leurs missions dédiées, par exemple l'opération Sentinelle. Mais avec le début de la guerre en Ukraine, leur rôle pourrait prendre une autre mesure. Combien de temps l'Ukraine peut-elle encore tenir le front ? La France peut-elle partager l'arme nucléaire avec d'autres pays européens ? Et qui sont les milliers de militaires français de la réserve opérationnelle ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, spécialiste de la Russie - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont)  DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 30 avril 2024 - Gilles Keppel, politologue, spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur de “Holocaustes” aux éditions Plon. Gilles Kepel analyse le Proche-Orient depuis quarante ans. Il publie "Holocaustes" aux éditions Plon, dans lequel il livre des pistes de réflexion pour mieux comprendre le conflit qui oppose Israël et la Palestine, mais aussi les conséquences géopolitiques contre l'Occident depuis les attaques du Hamas le 7 octobre 2023.
C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.
C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion Alors que les négociations se poursuivent pour obtenir une trêve durable dans l’enclave palestinienne, en France la mobilisation des étudiants de Sciences Po continue de faire des vagues. Impulsé à Sciences Po Paris la semaine dernière par une cinquantaine d’étudiants, le mouvement de blocage, appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a gagné hier la Sorbonne. Une vingtaine d’étudiants ont été délogés par la police alors qu’ils installaient un campement dans la cours de l’établissement. Aujourd’hui des actions ont été menées par des étudiants dans plusieurs campus de Sciences Po notamment à Saint-Etienne, Strasbourg et Rennes mais aussi à l'université Tolbiac à Paris. A Sciences Po Paris, où le blocage a pris fin vendredi dernier après un accord avec la direction de l'établissement sur l’organisation d’un débat ce jeudi visant à discuter de la guerre à Gaza, la polémique se poursuit dans la  classe politique. Les Républicains accusent la direction d'avoir "plié" face aux exigences de quelques centaines de militants et la région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse a annoncé "suspendre" ses financements à destination de l’école "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies". "L’État ne coupera pas la subvention à Sciences Po, l’État discute d’un contrat comme tous les établissements avec Sciences Po et on a un levier", a indiqué de son côté ce matin la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. "La communication interne a laissé croire qu’il y avait abandon de sanctions, c’est faux". D’autre part "il n’y aura aucun positionnement de l’institution, aucun boycott des relations avec les académies d’Israël. La direction de Sciences Po est alignée sur cette position", a également assuré Sylvie Retailleau. Le Premier ministre Gabriel Attal avait déploré, ce samedi, "un spectacle navrant, choquant, d'une minorité agitée effectivement par des forces politiques, notamment La France Insoumise". La patronne du groupe LFI à l'Assemblée nationale lui avait répondu : "Nous n'avons en aucun cas instrumentalisé les gens. La jeunesse a un cerveau, elle sait pourquoi elle fait ça". Elle avait justifié la présence de certains de ses collègues pour "éviter que le blocage se déroule mal", alors que la préfecture avait ordonné l'évacuation de l'école. Mathilde Panot avait également appelé à un rassemblement ce mardi matin pour "pour la liberté d’opinion" et pour protester contre la "censure" du gouvernement à l’encontre des insoumis au moment où elle et la candidate aux européennes Rima Hassan étaient entendues par la police pour "apologie du terrorisme". Une convocation qui ne préjuge pas du lancement de poursuites à leur encontre. Du côté de l’extrême droite, le vice-président RN de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu a vivement critiqué l'accord trouvé. "La direction de Sciences Po et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce sont des gens qui ont peur. Ils ont peur de La France insoumise, de la violence de l'extrême gauche. Donc ils préfèrent laisser faire" (…) C’est un braquage que fait la LFI de nos établissements d’enseignement et le gouvernement est totalement passif", a affirmé l’élu RN, estimant que "se laissez-faire fabrique de l’antisémitisme" et que l’école "a perdu totalement son âme". Aux Etats-Unis, le conflit au Proche-Orient occupe également le devant de la scène politique avec la mobilisation massive d’étudiants pro-palestiniens dans les campus. Le mouvement est parti de l’université new-yorkaise de Columbia où 100 personnes ont été interpellées le 18 avril dernier. Depuis, la vague de protestation s’est étendue dans de nombreuses universités du pays et des centaines d’étudiants, enseignants et militants ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice. L’ONU s’est dit "inquiète" ce mardi de "l’impact disproportionné" des interventions de la police sur des campus d’universités aux États-Unis, pour y déloger des manifestants pro-palestiniens. LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.
C dans l'air l'invité du 29 avril 2024 - Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, auteur de "La Guerre des mondes" et "Pax atomica". A la Sorbonne le 25 avril, Emmanuel Macron a plaidé pour bâtir un "concept stratégique" de "défense européenne crédible". Il estime que la puissance de dissuasion nucléaire française ne doit pas être exclue. "Être crédible, c’est avoir aussi des missiles de longue portée qui dissuaderaient les Russes. Et il y a l’arme nucléaire : la doctrine française est qu’on peut l’utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J’ai déjà dit qu’il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux, sans les détailler car cette dissuasion concourrait à la crédibilité de la défense européenne", a-t-il précisé dans un entretien avec les journaux du groupe Ebra. Il souhaite donc "ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d’armes de longue portée, l’arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine". C’est le cas de l’Italie et de la Belgique. Bruno Tertrais, directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne, reviendra sur les récentes déclarations du président de la République qui s’est dit prêt "ouvrir le débat" d’une défense européenne qui comprendrait aussi l’arme nucléaire - que la France est la seule à posséder dans l’UE depuis le Brexit.
C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts. La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé. A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris. Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose. Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé… Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022. Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ? LES EXPERTS : - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LAURE HEINICH - avocate pénaliste - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE
C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts. La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé. A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris. Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose. Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé… Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022. Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ? LES EXPERTS : - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LAURE HEINICH - avocate pénaliste - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE
C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés"
C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? Bercy peut souffler un grand coup. L'agence de notation Moody's a annoncé hier qu'elle ne dégradait pas la note souveraine française, "Aa2". Elle juge la perspective stable, et le risque de défaut très faible malgré la récente dégradation des finances publiques du pays. Pour l'exécutif, c'est le soulagement, d'autant que les élections européennes approchent à grand pas : "Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la république : être sous les 3% de déficit en 2027", a réagi le ministre de l'économie Bruno Le Maire. Pourtant ce résultat est inattendu : avec 5,5 % de déficit public en 2023 contre 4,9 espéré, l'économie française va mal. La France affiche même le troisième plus fort ratio de dette (110,6% du PIB) de l'UE après la Grèce et l'Italie. Et le déficit pourrait bien se creuser. À trois mois de l'ouverture des JO de Paris, médecins, policiers et gendarmes, ou encore conducteurs de la RATP, ont obtenu des primes. Le gouvernement a cédé à la pression des syndicats qui avaient déposé des préavis de grève pour la période des Jeux. Alors que Bercy tremble à chaque nouvelle notation, au Portugal, la sérénité est de mise. Le pays collectionne les A depuis quelques années chez Moody's, Fitch et tout récemment Standard & Poor's. Huit ans après l'intervention de la Troïka pour sauver le Portugal de la faillite, et un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros, le pays n'a plus le même visage. Le taux de chômage est de 6,5%, la croissance de 2,3% sur l'année 2023 tandis que la dette publique a énormément diminué à 98,7% du PIB. Le pays profite énormément de son attractivité touristique, qui rapporte environ 15% du PIB. En 2023, le Portugal a accueilli 30 millions de touristes pour 25 milliards d'euros de recettes. Un tourisme effréné qui n'est pas sans conséquence sur le quotidien des Portugais. Ces dernières années, le prix des logements a explosé, et les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Le miracle économique portugais a donc sa part d'ombre. En France, certaines catégories de la population sont plus touchées que d'autres par la crise économique. C'est le cas des mères célibataires, mises en difficulté par l’inflation et l’absence de politique d’aide spécifique. Selon Libération, elles représentent 20% des dossiers de surendettement traités à la Banque de France en 2023 alors qu'elles ne représentent que 10% des ménages. Et quand elles sont payées au smic, elles sont deux fois plus exposées à la pauvreté monétaire que les autres salariés avec la même rémunération. Début avril, une proposition de loi transpartisane a été déposée à l'Assemblée nationale pour établir de nouveaux droits spécifiques pour les parents isolés et "lutter contre la précarité des familles monoparentales. Certaines de ses mesures devraient être examinées en mai. Les Jeux olympiques vont-ils aggraver la situation économiques de la France ? Doit-on redouter des grèves pendant la compétition ? Comment le Portugal a-t-il réussi à assainir ses finances publiques depuis la crise de 2011 ? Et pourquoi les mères célibataires subissent elles davantage la crise que les autres catégories de la population française ? LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés"  DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 26 avril 2024 - Antoine Flahault, épidémiologiste, professeur de santé publique, auteur de "Prévenez-moi !", publié aux éditions Robert Laffont. Sa parole durant l'épidémie de Covid était bienvenue, scientifique et posée. Le professeur Antoine Flahault expose dans un essai original, écrit sous forme de roman, les bienfaits d'une politique de santé qui serait davantage fondée sur la prévention des maladies. Dans cet ouvrage, il passe en revue les principales stratégies en matière de santé, et livre quelques pistes. Pour l'épidémiologiste, l'enjeu n'est pas seulement de vivre plus longtemps mais de rester plus longtemps en bonne santé.
C dans l'air du 26 avril 2024 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité LES EXPERTS : - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche  - Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express  - Marie-Estelle PECH - Rédactrice en chef – Marianne, journaliste éducation et société  - Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
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Comments (26)

Emmanuel jauneau

Putain actualisez

Jun 30th
Reply (1)

Christophe G

Pourquoi cette mauvaise surprise ? Le podcast de l'intégrale (et annoncé comme tel) est en réalité coupé des questions de fin d'émission. Ce n'était pas le cas avant. Serait ce pour passer un spot de pub supplémentaire ? En tout cas, ce n'est pas une modification faite pour le confort des utilisateurs, et pour tout dire c'est désagréable.

May 25th
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Rétro Games

de pire en pire les gauchiasses merdique de c'est dans l air, le déni totale

Sep 24th
Reply

Rétro Games

niva la meuf d'un violeur et bien vous invité vraiment n'importe qui !!! en plus elle n'y connais pas grand chose... en matériel militaire. ... une arriviste de première

Sep 12th
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Larbi AIT ABDERRAHIM

Ridicule ! Vraiment ! J'écoute votre émission chaque jour et certaines fois, vous avez une vision très partisane, et cet épisode en particulier. Manque d'objectivité clair.

Dec 14th
Reply

Yannick Brianchon

c'est quoi ce plateau de bobo parisien islamo gauchiasse merdique💩💩💩

Dec 12th
Reply (1)

Yannick Brianchon

une fois de plus la vision des bobo islamo gauchiste merdique parisien qui ne comprends la société...... des vrais merde.

Jul 19th
Reply (1)

Yannick Brianchon

quelqu'un peut pas lui tordre le cou avec son écharpe rouge à cette fiotte de Barbier

Mar 23rd
Reply

Yannick Brianchon

la blague en fait poutine il rigole.. devant les caniches de l'Europe...... Merkel compris d'ailleurs Elle se couche....

Feb 11th
Reply

Yannick Brianchon

Sanofi pasteur le fiasco français un jour il faudra se demander comment c'est arrivé... comme l'EPR de Flamanville d'ailleurs..''

Jan 28th
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Less Sita Mana

je suis étonné par des commentaires de certains de vos invités. Depuis des années, l'élection américaine est serrée. pour exemple, Hilary Clinton a gagné le vote populaire, est ce pour autant ceux qui l'ont votée n'ont ils pas reconnus Trump comme président? De même pour l'élection de Georges Bush.. alors pourquoi dire que la moitié des américains ne reconnaissent pas Biden comme président ? Deuxièmement, Biden n'as pas eu peur de certains émeutiers mais il aurait été irresponsable de ne pas avoir une investiture de haute sécurité au vu des menaces extrémistes et je me vois pas en quoi Biden apparaît comme un president faible. Au contraire la présence de l'armée et de tous les pouvoirs représentés au Capitole montre sa force et sa légitimité. je regrette que les journalistes n'aient pas soulevés ces points.

Jan 21st
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Yannick Brianchon

même Bernard ???? lol

Jan 15th
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Yannick Brianchon

qu'ils se cassent les rosbifs et qu'ils nous rendent les 80 milliards d'euros d'aides de l'Europe perçu depuis 50ans et Fuck off !!!

Dec 30th
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caroline peter

.

Sep 7th
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ThePaulohubert

j'ai regardé il y a 15 minutes si un épisode sur les évènements aux etats unis était sorti sur C dans l'air. il n'y avais rien. puis 5 minutes après l'épisode sort.

May 30th
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Lyse Marley

infernal ce médecin de Bichat qui veut absolument poursuivre son essai à double aveugle, avec des patients témoins qui recevrons des placébos alors que les décès s'emplifient. En fait il veut avoir son nom sur le protocole

Mar 29th
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David Fork

ce sont les 15 même minutes qui tournent en boucle

Mar 6th
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Bruno Niwa

n b'

Feb 15th
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viddada is me

Bonjour. Je crois que votre premier intervenant essayé de nous vendre quelque chose et j'ai trop peur de savoir quoi. Et nous dire que Macron et Sarko soient l'opposé l'un de l'autre c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles. de toutes façons (j'imagine comme votre ami )ils travaillent pour les même personnes et j'peux vous dire qu'on le serais si c'était pour le peuple

Aug 19th
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Thierry Bernard

Bonsoir

May 27th
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