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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Author: Choses à Savoir

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Voilà un peu plus de 20 ans que les radars automatiques ont été installés au bord de nos routes. Le premier, en effet, a été mis en place en octobre 2003.Leur efficacité n'est plus vraiment remise en cause. En effet, ils auraient contribué à faire baisser la mortalité routière de 45 % entre 2003 et 2023. Durant cette période, ils auraient sanctionné plus de 200 millions d'infractions. De quoi inciter les automobilistes à la prudence.Comme chaque infraction correspond à une amende, ces radars ont donc aussi permis de récolter de l'argent. Sur ces deux décennies, en effet, ils ont rapporté environ 12,5 milliards d'euros à l'État.Certaines années sont cependant plus fructueuses que d'autres en termes de recettes. En 2023, en effet, les amendes liées aux infractions routières se sont montées à plus de 2 milliards d'euros. Une somme sans précédent, en hausse de 7 % par rapport à 2022.Et les radars automatiques ont contribué à ces recettes à hauteur de 747 millions d'euros. Une somme en progression, qui s'explique en partie par l'augmentation du nombre de radars. De fait, 4.661 ont été placés sur les routes en 2023, contre 4.530 l'année précédente.À quoi sert l'argent récolté grâce aux radars ?On peut se demander comment est utilisé l'argent récolté grâce à ces radars automatiques. D'après les chiffres donnés par le site de la Sécurité routière, pour 2021, 11,5 % des 859 millions recueillis ont d'abord été affectés au remboursement de la dette de l'État.Par ailleurs, 273 millions d'euros ont été consacrés à l'amélioration du réseau routier et de la sécurité des usagers. 145 millions d'euros ont été alloués aux projets des collectivités territoriales destinés à la sécurité routière.Une part importante, 316 millions d'euros, a servi à assurer le bon fonctionnement des radars, mais aussi une meilleure gestion du dispositif du permis à points. Enfin, 26 millions d'euros ont permis d'améliorer la prise en charge, dans des établissements de soins et de réadaptation, des personnes victimes d'accidents de la route. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le gouvernement entend lutter contre la pratique de la "shrinkflation". Ce terme peu gracieux vient d'une contraction entre le verbe anglais "to shrink", qui signifie "rétrécir", et le mot "inflation".Cette pratique consiste, pour un industriel, à réduire la quantité d'un produit sans en diminuer le prix, voire, dans de rares cas, en l'augmentant. Ainsi, le prix de la boîte de petits pois ou du paquet de riz achetés d'habitude ne varie pas, mais le poids de la marchandise a diminué.Cette pratique, qualifiée d'"arnaque" par le ministre de l'Économie, est considérée comme une forme d'inflation cachée, d'autant plus inopportune qu'elle intervient dans un contexte de hausse des prix. Et elle préoccupe d'autant plus les autorités que les consommateurs n'en sont pas forcément conscients.C'est précisément pour les en avertir qu'à compter du 1er juillet 2024, une nouvelle affichette devrait être apposée sur les produits concernés. Son but est d'informer les consommateurs que le prix du produit n'a pas bougé mais que son poids, en revanche, a baissé.Cette affichette, dont les termes devraient être clairs et concrets, devrait rester deux mois dans les rayons des supermarchés.On ne s'étonnera pas que les associations de consommateurs aient accueilli favorablement une telle mesure. Certains font cependant remarquer que les fabricants sont libres de fixer leurs prix.Ils rappellent aussi que la réduction du grammage s'accompagne souvent d'une nouvelle manière de préparer le produit. Si bien qu'il s'agit en fait d'un nouveau produit, et pas seulement du même produit réduit en quantité.De leur côté, les acteurs de la grande distribution déplorent que cette nouvelle obligation d'information des consommateurs leur incombe. Ils considèrent, en effet, que c'est aux industriels de s'en occuper.C'est aussi l'avis de la ministre déléguée au Commerce, pour qui cet affichage dans les grandes surfaces n'est qu'une mesure provisoire. Elle a en effet décidé de porter l'affaire au niveau européen, espérant que la Commission demandera aux industriels pratiquant la "shrinkflation" d'en informer les consommateurs. Elle devrait faire cette proposition l'année prochaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La qualité du réseau routier français ne cesse de se dégrader. En témoigne notamment la récente fermeture de l'autoroute A13, où d'inquiétantes fissures sont apparues sur la chaussée.Mais bien d'autres artères sont concernées. L'automobiliste doit en effet souvent compter avec les nids de poules et autres déformations de la chaussée qui gênent la circulation et la rendent parfois dangereuse.Selon l'Observatoire national de la route (ONR), 10 % des routes départementales et près de 20 % des routes nationales seraient ainsi en "mauvais état".Cette détérioration du réseau routier français explique la place médiocre qu'occupe désormais notre pays dans le classement publié par le Forum économique mondial.Les différents pays sont classés dans ce palmarès en fonction de la qualité de leurs routes. Or, la France y occupait la première place jusqu'en 2012. Puis, elle a rétrogradé à la 7e place en 2015, avant de reculer à la 18e place en 2019.Cette dégradation s'explique à la fois par la croissance continue du trafic routier, avec déjà 623 milliards de véhicules/heure en 2019, et la baisse relative des investissements destinés à l'entretien du réseau routier.Si l'on en croit un audit, réalisé en 2018, la France n'aurait investi, entre 2007 et 2017, que 50.000 euros par kilomètre pour entretenir ses routes alors que, sur la même période, le Royaume-Uni aurait investi 80.000 euros.En 2022, selon les chiffres donnés par l'ONR, l'État et les collectivités territoriales n'auraient consacré que 9 milliards d'euros à l'entretien de la voirie.Et plus on laisse se dégrader une route, plus sa réfection coûtera cher dans l'avenir. Un constat inquiétant quand on sait que la France possède plus d'un million de kilomètres de routes et que l'entretien d'un kilomètre de route nationale, par exemple, coûte environ 120.000 euros.Les communes et les départements, qui doivent entretenir la majorité des routes, se plaignent d'un manque de moyens, en provenance de l'État notamment. Et ce d'autant plus que le coût des travaux de réfection des routes ne cesse d'augmenter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certaines villes ou régions prennent des mesures pour limiter les conséquences, jugées néfastes, d'un tourisme de masse en constante progression. C'est ainsi que Venise a décidé d'imposer un droit d'entrée aux visiteurs du centre ville.C'est au tour des îles Canaries de s'opposer à ce surtourisme. En effet, des milliers d'habitants sont descendus dans les rues, en ce mois d'avril, pour protester contre cet afflux de visiteurs. Entre 20.000 et 50.000 personnes auraient ainsi manifesté leur mécontentement.Elles ont répondu à l'appel d'une association dont le nom, "Les Canaries n'en peuvent plus", exprime assez la lassitude des habitants. Certains de ses membres ont même décidé d'entamer une grève de la faim.On peut comprendre les raisons de cette colère en rappelant que l'année dernière, pas moins de 14 millions de touristes ont envahi cet archipel de l'Atlantique, alors que la population ne dépasse pas les 2 millions d'habitants.Pour ces manifestants, le tourisme de masse menace leur environnement. En effet, des hôtels toujours plus nombreux bétonnent et enlaidissent les rivages des îles de l'archipel.Par ailleurs, la fréquentation excessive des espaces naturels perturbe l'équilibre d'écosystèmes souvent fragiles.Les habitants critiquent aussi le nombre excessif de logements saisonniers, loués par l'intermédiaire de plateformes en ligne très utilisées. Comme en bien d'autres lieux, le grand nombre de ces appartements destinés à la location de courte durée entraîne une forte augmentation des loyers.De ce fait, les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Dans leur ensemble, les Canariens ne s'opposent pas au tourisme en tant que tel. D'autant moins qu'environ 40 % d'entre eux en vivent.Mais ils demandent que des mesures soient prises pour limiter le nombre de ces visiteurs. Certains n'hésitent pas, à cet égard, à pointer du doigt les compagnies low cost et les gigantesques navires de croisière qui déversent, à longueur de temps, des milliers de touristes sur les rivages ensoleillés de ces îles. Et à réclamer une politique tarifaire moins favorable au surtourisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il n'est pas rare que des sportifs de haut niveau se reconvertissent dans les affaires. C'est ce qu'a choisi de faire l'ex champion de tennis Roger Federer, qui a pris sa retraite en 2022.En effet, il est devenu l'actionnaire majoritaire d'une entreprise suisse, "On Running" qui, comme son nom l'indique, s'est spécialisée dans les articles destinés à la course à pied.La société y a vu le moyen de renforcer son image de marque, notamment auprès des sportifs professionnels. Placées sous l'égide de Federer, les baskets qu'elle a conçues remportent un grand succès, qui stimule la croissance de l'entreprise.Le chiffre d'affaires de "On Running", qui doit inaugurer une seconde boutique à Paris, sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées, se montait en effet à près de 1,80 milliard de francs suisses en décembre 2023.Et l'entreprise compte doubler ce résultat d'ici 2026, avec l'ambition de devenir, dans un avenir proche, le leader mondial des articles de sport haut de gamme.Il semble donc que Roger Federer ne puisse que se féliciter d'avoir investi dans cette entreprise. Mais la médaille a cependant son revers. En effet, "On Running" est, depuis quelque temps, l'objet d'une controverse qui pourrait nuire à son image et, par contrecoup, à celle de son actionnaire principal.En effet, certains médias se sont étonnés de l'ampleur des marges bénéficiaires réalisées par l'entreprise. En étudiant certaines données, douanières notamment, ils ont constaté que la société vendait une paire de baskets 190 francs suisses, alors qu'elle ne payait aux fabricants vietnamiens qu'un peu moins de 18 francs suisses, soit près de 19 euros.Autrement dit, ces chaussures, patronnées par l'ex star du tennis mondial, seraient vendues dix fois fois plus cher que ce qu'elles ont coûté à l'entreprise.Sur certains modèles de prestige, l'écart serait encore plus grand. Les médias soulignent d'ailleurs que ces marges sont, dans l'ensemble, plus élevées que celles pratiquées par d'autres marques connues.De son côté, la société se défend d'avoir voulu exploiter les travailleurs vietnamiens qui fabriquent ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En vigueur dans certaines grandes villes, comme Paris, Lille ou Lyon, l'encadrement des loyers semble avoir contenu leur progression. C'est notamment le constat fait à Paris, où cette mesure est appliquée depuis juillet 2019.Si l'on en croit une étude demandée par la mairie de la capitale, cette mesure d'encadrement a permis d'éviter, entre juillet 2019 et juin 2023, une hausse supplémentaire des loyers parisiens de plus de 4 %.Une augmentation qui, sans cette mesure, aurait même atteint plus de 6 % pour les petits logements.La mise en place de cette mesure d'encadrement a donc permis aux locataires parisiens de payer leur loyer moins cher. D'après l'étude déjà citée, ils auraient ainsi économisé, en moyenne, 64 euros par mois. Ce qui représente une économie moyenne de 768 euros par an.Mais la mesure aurait encore été plus efficace si tous les propriétaires concernées l'avaient respectée. D'après la mairie de Paris, ce n'est manifestement pas le cas.En effet, près de 40 % des annonces de location parues entre juillet 2022 et juin 2023 n'auraient pas respecté le loyer de référence, que le bailleur est normalement tenu de ne pas dépasser. Si tout le monde avait joué le jeu, les locataires parisiens auraient pu faire deux fois plus d'économies.Toujours selon cette étude, l'encadrement des loyers est moins respecté par les propriétaires de logements meublés. Près de la moitié d'entre eux, en effet, fixent des loyers dépassant le seuil légal. En comparaison, seuls 29 % de propriétaires de logements vides en font autant.Dans ces conditions, la mairie de Paris invite les locataires concernés à signaler ces dépassements illégaux. Ainsi, entre janvier et septembre 2023, près de 1.200 signalements ont été recensés.Sur cette base, environ 800 mises en demeure ont été adressées aux bailleurs récalcitrants. Si le propriétaire est une personne physique, il risque, en cas de dépassement du loyer de référence, une amende de 5.000 euros.Cet encadrement des loyers demeure critiquée par certains, qui l'accusent de restreindre l'offre de logements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec le retour de la belle saison, vous avez envie de réunir vos amis autour d'un barbecue. Si vous avez la chance de posséder un jardin, rien n'est plus facile que d'organiser ce moment convivial.Mais si vous vivez en appartement, pouvez-vous faire un barbecue sur votre balcon ? D'un point de vue légal, vous en avez le droit. En effet, aucune loi n'interdit cette pratique.Malgré tout, les choses ne sont pas aussi simples. En effet, le règlement de copropriété, dont le respect est assuré par le syndic, peut vous interdire de faire un barbecue sur votre balcon.Vous devez donc consulter ce document avant de faire griller vos saucisses !Le règlement de copropriété n'énonce pas toujours une interdiction absolue. Certains documents limitent cette prohibition à certaines heures. D'autres ne proscrivent que certains types de barbecue, comme les appareils fonctionnant au charbon de bois.En effet, les braises générées par ces barbecues peuvent s'envoler s'il y a du vent et provoquer des départs de feu. En outre, ils produisent une épaisse fumée, qui peut salir les murs et même la façade de l'immeuble. De quoi gêner vos voisins et vous valoir un avertissement du syndic de copropriété.De ce fait, d'autres appareils, comme les barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz, peuvent être autorisés.Une éventuelle interdiction ne provient pas seulement du syndic. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi interdire les barbecues sur le balcon. Dans ce cas, l'interdiction peut être générale, ou s'appliquer à certaines heures ou à certaines périodes de l'année.En effet, l'utilisation du barbecue peut présenter plus de danger dans les régions chaudes du sud de la France, et notamment en été.Même si cette pratique est permise, pensez à prévenir vos voisins. Et utilisez plutôt un barbecue électrique, qui produit très peu de fumée, qu'un appareil fonctionnant au charbon.Certains modèles sont équipés d'un couvercle, ce qui limite les émanations de fumée mais aussi la propagation des odeurs. Ainsi, vous êtes sûr de ne pas importuner vos voisins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant que certains ne veulent considérer que le côté festif des Jeux olympiques à venir, d'autres insistent sur une facture qui ne cesse de s'alourdir.En effet, le coût de ces Jeux de Paris a été estimé, au départ, à 3,8 milliards d'euros. Or, la note s'élève déjà à près de 9 milliards d'euros. Selon de nombreuses prévisions, le seuil des 10 milliards devrait même être franchi.Si cette manifestation sportive coûte aussi cher, c'et qu'il faut construire le village olympique, édifier de nouvelles infrastructures, comme le centre aquatique olympique de Saint-Denis, ou encore louer le Stade de France pendant la durée de la compétition.C'est au Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) qu'il appartient de prévoir ce financement. Une partie de l'argent nécessaire au déroulement de ces Jeux provient de sources privées ou de structures internationales.Ainsi, la vente de billets devrait rapporter environ 1,4 milliards d'euros, les divers sponsors fournissant, de leur côté, un peu plus de 1,2 milliard d'euros. Le Comité international olympique (CIO) met lui aussi la main à la poche, pour une somme comparable.Mais l'État participe également au financement des Jeux olympiques. Il a confié cette mission à la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), un établissement public chargé de financer mais aussi de livrer certains ouvrages olympiques.Le budget global de cet organisme est estimé à 4,4 milliards d'euros. Il doit notamment permettre de financer de nouvelles piscines, la passerelle reliant le Stade de France au nouveau centre aquatique olympique ou encore le village olympique.Environ 110 millions d'argent public doivent encore contribuer au financement des Jeux paralympiques. En fin d'année 2022, le budget d'ensemble a été augmenté de 10 %, afin de tenir compte de l'inflation.Ces Jeux de Paris, qui devraient donc compter plus de 10 milliards d'euros, ne sont pourtant pas considérés comme une compétition très onéreuse. À titre de comparaison, les JO de Londres, en 2012, auraient coûté entre 12 et 15 milliards d'euros, alors que ceux de Tokyo, en 2021, auraient mobilisé un budget d'environ 12 milliards d'euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le bruit, la pollution, le manque de verdure figurent parmi les raisons qui peuvent inciter certains citadins à s'échapper des villes. Une envie qui s'est faite plus pressante durant les confinements liés à l'épidémie de Covid.On aurait pu penser que la plupart de ces habitants, fatigués par le mode de vie urbain, avaient quitté les villes pour les campagnes. Or il n'en est rien. C'est du moins ce que révèle une récente enquête, publiée par la Fondation Jean Jaurès.Elle s'appuie sur une analyse de la population des cantons français entre 2017 et 2021.Les zones connaissant un excédent de population entre ces deux dates sont avant tout les littoraux. Ceux de l'Atlantique d'abord, depuis la Bretagne jusqu'à l'Aquitaine. Ceux de la Méditerranée ensuite, depuis la côte du Languedoc jusqu'au département des Alpes-Maritimes et à la Corse.La mer exerce donc toujours un puissant appel sur des citadins lassés de l'environnement urbain. En effet, toutes ces régions maritimes ont vu leur population augmenter de 2 à 5 % entre 2017 et 2021.Beaucoup parmi ces nouveaux résidents étaient venus dans ces régions au moment de l'épidémie de Covid. Et une partie d'entre eux a finalement décidé de rester. Ils ont ainsi l'impression de vivre à l'année dans des lieux associés d'habitude aux vacances.Les citadins ont aussi tendance à délaisser le cœur des grandes villes pour gagner les périphéries. De nombreuses cités, comme Lyon, Montpellier, Strasbourg ou Metz, ont connu une telle évolution.Enfin, certaines régions frontalières, come celle bordant la Suisse, attirent également de nouveaux habitants. Les auteurs de l'étude nomment ces trois régions capables de capter une nouvelle population le "nouveau croissant fertile".En revanche, ils soulignent l'attrait modéré exercé par de nombreuses régions rurales, dont la population a baissé entre les deux dates considérées. Si certaines personnes s'installent tout de même à la campagne, elles choisissent plutôt des lieux proches des villes.On le voit, l'idée couramment exprimée, selon laquelle les Français fuiraient les villes pour les campagnes, relève largement du mythe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris cet été devraient attirer près de 16 millions de visiteurs. Des Français bien sûr, mais aussi des amateurs de sport venus du monde entier. On estime leur nombre entre 1,2 et 2,3 millions.Il faudra bien sûr les loger. Et une telle augmentation de la demande ne peut qu'influer sur des prix qui, de fait, ont beaucoup augmenté.Selon certains analystes, le prix d'une nuitée aurait atteint à la fin mars 2024, 700 à 800 euros, soit 3,5 fois de plus que le prix normal.Une telle hausse des tarifs d'hébergement ne concerne pas seulement la capitale. En Île-de-France aussi, où ont d'ailleurs lieu certaines épreuves, les prix ont également bondi. Il faudrait compter, en moyenne, plus de 530 euros la nuit, soit une augmentation de près de 200 %.Mais cette analyse n'est pas partagée par tous les observateurs. Ainsi, une étude publiée, le 18 avril, par le comparateur d'assurances "Réassurez-moi", insiste plutôt sur la baisse du prix de ces logements loués pour les Jeux olympiques.Selon ce document, en effet, le prix moyen d'une location, en juillet 2023, était de plus de 1.000 euros. En février 2024, ce prix avait déjà beaucoup fléchi, pour se situer à un peu plus de 680 euros.Des prix certes plus élevés que d'habitude, mais qui ne correspondent pas aux attentes des propriétaires. Le comparateur d'assurances explique cette baisse par la nécessité, pour les propriétaires et les plateformes de location, de refléter la demande réelle.En effet, ils ont dû tenir compte du pouvoir d'achat moyen des visiteurs. Compte tenu des autres dépenses nécessitées par leur séjour à Paris, dont le prix des billets, des transports et de la nourriture, ils ne pouvaient pas se permettre, dans l'ensemble, de payer autant pour se loger.Aussi les propriétaires devront-ils sans doute réviser leurs ambitions à la baisse. En effet, ils pouvaient espérer toucher, en 2023, environ 16.000 euros pour une location de 16 jours. Ils devront peut-être se contenter de 7.000 euros aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On le sait, l'imagination des escrocs est sans limite. Ils parviennent toujours à élaborer de nouveaux stratagèmes pour tromper leurs victimes. Ainsi, une nouvelle arnaque a été signalée, le mois dernier, dans certaines communes du nord de la France, comme Wimereux ou Équihen-Plage. On l'appelle "l'arnaque à la poubelle". La presse régionale s'en est d'ailleurs fait l'écho.Des individus se sont en effet présentés aux habitants de certains quartiers de ces villes. Ils se sont dits mandatés par la commune pour procéder au remplacement des bacs de collecte des déchets, autrement dit des poubelles collectives utilisées par les résidents.Ces prétendus agents municipaux ont alors indiqué que ce remplacement n'était pas gratuit. L'un de ces escrocs a ainsi réclamé 10 euros pour changer les poubelles. Il semble établi que, dans certains cas, à Équihen-Plage par exemple, ces malfrats aient agi seuls.Comme toujours en pareil cas, les escrocs s'adressent de préférence aux personnes âgées, qui ne se méfient pas toujours et qu'il semble plus facile d'abuser.Il va de soi qu'une fois l'argent encaissé, les escrocs s'empressent de disparaître de la circulation, sans se soucier des poubelles des habitants qu'ils viennent de gruger.Avertis, les services municipaux concernés ont aussitôt mis en garde les habitants contre ce démarchage abusif. Ce message d'avertissement a notamment été diffusé sur les réseaux sociaux. Ils rappellent que les agents municipaux n'ont pas pour habitude de faire du porte-à-porte. En effet, les informations à connaître ne sont jamais communiquées de cette façon.Par ailleurs, les mairies ont profité de l'occasion pour signaler que le remplacement de ces bacs était gratuit et pris en charge par les collectivités territoriales. Un appel à la vigilance qui, en l'occurrence, semble inutile.En effet, malgré l'insistance des escrocs, il semble que les habitants soient restés sceptiques. D'après la presse locale personne ne se serait laissé abuser. Ce qui n'empêche pas les services de gendarmerie de poursuivre activement ces arnaqueurs.En effet, une opération de recherche a été lancée, mais elle n'a pour l'instant donné aucun résultat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous avez construit un abri de jardin pour ranger vos outils ou vos vélos, il vous faudra peut-être le déclarer au fisc. Quelles sont les règles en la matière ?Pour savoir si la construction doit être déclarée, il faut calculer sa surface de plancher, qui correspond à la somme des surfaces closes et couvertes, ou son emprise au sol, qui rend compte de la surface totale de la construction, avec les murs extérieurs.Les bâtiments dont la surface de plancher ou l'emprise au sol est supérieure à 5 m2, et dont la hauteur de plafond dépasse 1,80 mètre, sont en principe imposés.Ils entrent alors dans la catégorie des constructions requérant une autorisation d'urbanisme. Il peut s'agir, selon les dimensions de l'abri de jardin, d'une déclaration préalable de travaux ou d'un permis de construire.Si votre abri de jardin dépasse certaines dimensions, et qu'il vous faut solliciter une autorisation d'urbanisme pour pouvoir le construire, il sera assujetti à la taxe d'aménagement, aussi appelée taxe "abri de jardin".Le montant de cette taxe est fixé chaque année, au début janvier. En 2023, elle a augmenté de 8 % par rapport à 2022. Ce qui représente 1004 euros par m2 pour l'Île-de-France, et 886 euros le m2 en dehors de cette région. Et la taxe a encore bondi de plus de 3 % en 2024.Vous avez donc tout intérêt à déclarer votre abri de jardin s'il entre dans la catégorie des biens imposables. D'autant que l'administration fiscale s'est dotée des moyens nécessaires à la détection de ces constructions extérieures.Avec la collaboration de certains organismes, le fisc pourra en effet examiner des images aériennes pour y repérer des abris de jardin ou des vérandas qui n'auraient pas été déclarés.Les contrevenants s'exposent au paiement d'amendes. Ils devront d'abord s'acquitter d'une amende de 150 euros pour n'avoir pas déclaré leur abri de jardin. À quoi peut s'ajouter une amende supplémentaire, qui peut varier de 1.200 à 6.000 euros par m2, si vous avez omis de demander l'autorisation d'urbanisme nécessaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Beaucoup de Français estiment n'avoir pas assez de ressources financières pour pouvoir vivre confortablement. Selon une récente enquête, menée pour le compte d'une banque en ligne, seuls 39 % d'entre eux éprouvent ce que les auteurs du sondage appellent un "bien-être financier".Interrogés sur ce qu'elles entendent par là, 18 % des personnes interrogées évoquent l'impossibilité de s'offrir de "petits plaisirs" et 27 % la difficulté à satisfaire des besoins essentiels.Et l'enquête révèle que, pour se sentir à l'aise financièrement, les Français auraient besoin, en moyenne, de 897 euros supplémentaires par mois. Pour près de 20 % des sondés, plus de 1.000 euros devraient même s'ajouter à leurs revenus pour atteindre un véritable bien-être financier.Il s'agit notamment des personnes plus âgées, entre 55 et 64 ans, ou encore des familles avec enfants.On le voit, il faudrait à la majorité des Français plus d'un demi Smic net en plus, chaque mois, pour vivre à leur aise. Ce qui n'est pas une somme négligeable.Ce relatif désenchantement des Français illustre bien l'importance qu'ont les questions financières à leurs yeux. La même enquête montre en effet que plus de 65 % des personnes interrogées pensent régulièrement à l'argent, 20 % d'entre elles y pensant même tous les jours.Sans surprise, les personnes aux revenus moyens souvent plus faibles, comme les membres des familles monoparentales ou les jeunes, sont encore plus sensibles à ce sujet. Pour elles, l'argent est donc surtout une cause d'angoisse.Et cette situation est d'autant plus mal ressentie que beaucoup de sondés estiment difficile de parler des problèmes d'argent à leurs proches.Cette étude nous montre donc des français qui, dans l'ensemble, s'accommodent mal de leur situation financière. Un constat d'autant plus inquiétant que, pour plus des trois quarts des personnes interrogées, l'argent serait essentiel à leur bien-être.Pourtant, plus de la moitié des sondés disent se sentir satisfaits de leur vie actuelle. Ce qui peut sembler un peu contradictoire, mais manifeste aussi le rapport assez complexe qu'ont les Français à l'argent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis près d'un siècle, le guide Michelin décerne des étoiles aux restaurants qui lui paraissent mériter cette distinction. Mais le célèbre livre rouge a décidé d'élargir le champ de ses récompenses.En effet, certaines sont désormais réservées aux hôtels. Ils ne recevront pas des étoiles, mais des clefs. Les établissements censés faire passer à leurs clients un "séjour singulier" sont récompensés d'une clef.Si le guide juge le séjour "exceptionnel", l'hôtel qui l'organise se voit octroyer deux clefs. Et les trois clefs sont, comme les trois étoiles pour les restaurants, la distinction suprême. Elle promet en effet aux clients des hôtels retenus un séjour "extraordinaire".189 établissements ont été sélectionnés pour ce premier palmarès. Ce sont des hôtels variés, qui vont des petits établissements familiaux de trois chambres à de grands complexes hôteliers comprenant plus de 200 chambres.Parmi tous les hôtels examinés par les inspecteurs du guide Michelin, qui, bien entendu, ne révèlent pas leur identité, 127 ont reçu une clef, 38 deux clefs et seuls 24 hôtels ont obtenu le premier prix, autrement dit les trois clefs.On ne sera guère étonné de trouver, parmi ces derniers hôtels, des palaces de la capitale, de la Côte d'Azur ou d'une station de ski huppée. Avec 22 hôtels distingués, dans toutes les catégories, Paris se taille la part du lion.Pour le reste, toutes les régions sont représentées dans ce palmarès, certaines, comme la Corse ou la Bretagne, plus que d'autres.Ces récompenses ont été attribuées sur la base de certains critères. L'accueil des clients et la tenue générale de l'hôtel sont l'un des éléments retenus. Les inspecteurs chargés d'une petite enquête sur l'établissement vérifient aussi l'adéquation entre les tarifs et les prestations servies aux clients.Le cadre, aussi bien intérieur qu'extérieur, compte également. Quant à la qualité du service, elle influe aussi sur la note donnée à l'établissement.Le guide Michelin ne décerne pas des récompenses aux seuls hôtels de l'hexagone. Entre avril et juillet 2024, il dévoilera son classement pour les établissements américains, espagnols ou encore japonais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), qui régule la communication audiovisuelle en France, plus de 2 millions de mineurs fréquenteraient régulièrement des sites pornographiques. Plus de la moitié des garçons, dès l'âge de 12 ans, s'y rendraient en effet chaque mois.En attendant de mettre au point un dispositif plus complet, pour leur en interdire l'usage, l'Arcom va prendre des mesures provisoires. La principale consiste à contrôler l'âge des utilisateurs en leur demandant de donner les références de leur carte bancaire. Ce dispositif provisoire devrait mis en place durant une période de six mois.L'Arcom part en effet du principe que ces cartes ne sont pas délivrées à des mineurs et que quasiment tous les Français en possèdent. L'existence et la validité de ces cartes seront vérifiées, ainsi que leur système d'authentification, par un organisme indépendant des sites concernés.Le but n'est pas de faire payer un abonnement à ces sites. Il peut être question, dans certains cas, du paiement d'une somme très modique, mais qui devrait être aussitôt remboursée.Par ailleurs, l'Arcom accorde une attention particulière à la protection des données personnelles contenues dans les cartes bancaires. Leur confidentialité serait respectée par des services de vérification qui, on l'a vu, ne dépendent pas des sites pornographiques. En outre, ils devraient utiliser un mécanisme de contrôle permettant de ne pas divulguer l'identité des possesseurs de cartes bancaires.Pour l'instant, les sites concernés par cette mesure sont situés en France ou sont hébergés hors d'Europe. Les sites provenant de pays membres de L'UE ne sont pas tenus d'appliquer ce mécanisme de surveillance. Du moins jusqu'à la conclusion d'un accord dans ce sens avec chacun d'entre eux.Ce projet s'ajoute à d'autres dispositions, comme la loi SREN, visant à sécuriser et réguler l'espace numérique. Adoptée en octobre 2023, mais pas encore promulguée, cette loi, qui transpose dans le droit français des directives européennes, permet à l'Arcom de retirer du web les sites pornographiques ne contrôlant pas suffisamment l'accès des mineurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous souhaitez acheter ou louer un appartement, ou une maison, vous allez fonder votre décision sur certains éléments. Les photos mises en vitrine par les agences immobilières, ou publiées sur leurs sites, sont l'un d'entre eux.Et non des moindres. En effet, d'après un récent sondage, la quasi totalité des personnes interrogées, soit 98 % d'entre elles, considèrent les photos comme un critère de choix essentiel. Et près de 60 % les estiment même indispensables.Ces photos sont en effet, du moins dans un premier temps, la seule manière de se projeter dans le logement. Et plus elles sont nombreuses, plus les clients sont satisfaits.En effet, 6 Français sur 10 pensent inutile de visiter un logement dont toutes les pièces n'ont pas été photographiées.Un vendeur ou un loueur ont donc tout intérêt à disposer d'un dossier photographique fourni. Même si toutes les pièces doivent faire l'objet de photos, certaines d'entre elles doivent se retrouver plus souvent sur ces clichés.C'est notamment le cas de la cuisine, du salon ou de la salle de bains, que bien des clients considèrent comme des pièces essentielles. Il ne faut donc pas hésiter à les photographier sous tous les angles. Il faut aussi penser à prendre des photos du balcon, s'il y en a un, et de l'environnement extérieur immédiat.Mais la quantité ne suffit pas. Il faut aussi soigner ces images. Leur qualité peut inciter de nombreux clients, jusque-là hésitants, à franchir le pas. Mais l'inverse est également vrai.Selon une autre enquête, près de 65 % des personnes interrogées se seraient dites moins intéressées par un logement dont les photos étaient de mauvaise qualité.Sans aller jusqu'au "home staging", une technique consistant à mettre en valeur un logement, dans le seul but de le vendre plus cher, on peut du moins soigner la décoration avant de prendre les photos.Il est à noter, enfin, que les vidéos et même les visites virtuelles remplacent ou du moins s'ajoutent souvent aux photos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La fin de la guerre froide, marquée notamment, au début des années 1990, par la disparition de l'URSS et de ses États satellites, a semblé faire reculer la menace de guerre en Europe.Aussi certains pays, comme la France, ont-ils décidé de réduire leur effort militaire. Une telle décision s'est notamment traduite par une moindre production de poudre propulsive, nécessaire à la fabrication des obus.En 2007, en effet, il a été décidé de ne plus fabriquer cette poudre en France, mais d'en relocaliser la production sur un site suédois. Cette décision explique en partie la diminution de la production d'obus, passée de 5.000 unités de 2007 à 2012, à environ 500 entre 2012 et 2017.Mais le conflit avec l'Ukraine, déclenché par Moscou en 2022, a profondément changé la donne. En effet, la guerre est à nouveau aux portes de l'Europe.Dans ce contexte international beaucoup plus tendu, la France a décidé de relancer sa production de poudre propulsive. Et de la rapatrier sur le territoire national. De fait, le site de Bergerac, qui abritait une usine de fabrication de poudre, a été reconstitué en un délai très bref.En effet, d'après le responsable de ce site, il aura fallu deux ans pour le réactiver alors qu'il en faut d'ordinaire quatre à cinq pour mener à bien ce type d'opérations. Cette performance a été rendue possible grâce à un investissement de 50 millions d'euros, auxquels s'est ajoutée une aide publique de 10 millions d'euros.L'usine devrait être en mesure, dès l'année prochaine, de produire environ 1.200 tonnes de poudre, ce qui permettrait de fabriquer 100.000 obus par an. Une production qui devrait monter en puissance dès 2026 grâce à l'automatisation d'une ligne de production fonctionnant en permanence.Une nouvelle qui ne pourra que réjouir les autorités ukrainiennes. En effet, la plus grande partie de cet armement, environ 80 %, leur est en principe destinée. Une livraison d'autant plus attendue que ces obus de 155 mm équipent les très efficaces canons Caesar fournis par la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'or est souvent considéré comme un placement très avantageux. Mais est-ce encore le cas aujourd'hui ? À cette question, il faut répondre par l'affirmative.En effet, le cours de l'or ne cesse de grimper. Après avoir atteint la valeur record de 2.210 dollars l'once, le 21 mars dernier, soit environ 2025 euros, le cours du métal jaune s'est ensuite maintenu au-dessus des 2.000 dollars, avant d'arriver à un nouveau palier, encore jamais franchi, le cours s'établissant à plus de 2.265 dollars le 1er avril.Les raisons de cette envolée ne manquent pas. En cette période où, à la guerre en Ukraine, qui se poursuit, s'est ajouté le conflit dans la bande de Gaza, l'or remplit parfaitement son rôle de valeur refuge.Par ailleurs, le métal jaune est aussi sensible à l'inflation que tout autre produit. Ce facteur explique lui aussi la montée des cours. Des achats massifs d'or par certaines banques centrales vont dans le même sens.Il faut aussi rappeler qu'une possible baisse des taux, évoquée par des banques centrales comme la BCE ou la FED a également orienté le cours de l'or à la hausse. En effet, des taux directeurs trop élevés sont considérés comme un signal négatif par les investisseurs intéressés par l'or.Il semble donc que l'or représente un excellent placement pour le moment. Mais cette ascension des cours va-t-elle se poursuivre ? Bien malin qui pourrait le dire.Le léger repli de l'inflation pourrait provoquer une légère baisse, mais l'or pourrait aussi réagir, par une hausse des cours, à des événements graves qui, dans le contexte international tendu que nous connaissons aujourd'hui, peuvent toujours se produire.Dans cette perspective, les relations entre les États-Unis et la Chine et la prochaine élection présidentielle américaine sont également scrutées avec attention par les investisseurs.Aussi certains spécialistes envisagent-ils la possibilité d'une once d'or à 2.500 euros pour l'année 2024, d'autres prévoyant plutôt une stabilisation du cours.Ceci étant, le métal jaune étant un placement à long terme, il ne faut sans doute pas focaliser son attention sur des baisses ponctuelles toujours possibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les sushis sont très appréciés des Français, qui en sont les plus gros consommateurs en Europe. Ce mets japonais, composé notamment de poisson cru, de fruits de mer et de riz, est très populaire dans l'hexagone depuis une vingtaine d'années.Et sa consommation s'est encore accrue durant l'épidémie de Covid. En effet, le chiffre d'affaires des restaurants de sushis augmente de 20 % entre 2019 et 2022. Mais, en réalité, il marque le pas dès 2021, la progression n'étant que de 2 % entre 2021 et 2022.Depuis quelques années, par conséquent, les Français semblent se détourner de ce plat. À tel point qu'une enseigne de restauration, spécialisée dans les sushis, a dû mettre la clef sous la porte.Un sondage, réalisé au début de cette année, montre que les Français préfèrent les pizzas, les burgers ou les kebabs aux sushis. D'après cette enquête, seules 15 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mangé des sushis.Mais comment expliquer ce désamour ? La première raison en est le coût. Parmi les produits de la restauration rapide, le sushi était déjà l'un des plus chers. Il fallait en effet dépenser une vingtaine d'euros, en moyenne, pour s'en régaler.Alors que, dans certains fast-foods, on pouvait, avec la moitié de cette somme, s'offrir un menu avec un burger. Et du fait de l'enchérissement de certains de ses ingrédients, comme le saumon, le prix des sushis a encore augmenté.Par ailleurs, les consommateurs ressentent peut-être une certaine lassitude. En effet, le sushi peine à se réinventer, contrairement à d'autres spécialités de la restauration rapide. C'est donc devenu un plat un peu trop banal.Certains mets profitent en plus d'une offre plus large, les burgers, par exemple, étant aussi bien servis aujourd'hui dans des restaurants traditionnels que dans des enseignes de restauration rapide. Ce qui n'est pas forcément le cas des sushis.Enfin, d'autres spécialités culinaires japonaises, comme les ramens, un plat à base de pâtes et de bouillon de poisson, concurrencent de plus en plus les sushis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (2)

Chris

Th u

Aug 25th
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Natoo De Sousa

Bonjour, il semble y avoir une duplication de contenu sur les derniers podcasts, les enregistrements sont tous les mêmes :/

Dec 30th
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