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Le Podcast de Sylvia Hansel
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Le Podcast de Sylvia Hansel

Author: Sylvia Hansel

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Description

Je suis Sylvia Hansel, aussi connue sous le nom de Sylvia Hanschneckenbühl. Toutes les semaines je sélectionne une de mes compositions ou une chanson que j'aime particulièrement, et je vous en parle avant de l'interpréter. Posez-vous sur le canapé avec un thé ou un gin tonic.
99 Episodes
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Le podcast fait sa rentrée avec la merveilleuse pianiste new-yorkaise d'origine russe, injustement sous-estimée dans la presse "rock" française selon moi, et une chanson extraite de son nouvel album sorti cet été, Home, Before and After, pleine d'une poésie étrange.
"Une chanson qui parle de passer la serpillère en écoutant les Rolling Stones." Quand j'annonce "Mopping" sur scène, j'entends généralement des gens ricaner dans le public. Pourtant, je ne rigolais pas du tout quand je devais faire le ménage par 38 °C, en août 1995 – j'avais alors 14 ans, j'écoutais Exile on Main St. et rêvais de la villa Nellcôte, ou de n'importe où ailleurs du moment que ce n'était pas chez mes parents (et qu'on ne m'obligeait pas à passer l'aspirateur). C'est de tout cela dont il est question dans ma chanson à la mélodie fortement inspirée d'une démo des Stones nommée "Dancing in the Light".
"Quoi ? Un morceau lent de 7 minutes où tu parles des vacances de Pâques quand t'avais 14 ans, t'es sûre que tu veux mettre ça sur ton album ? Tu ne veux pas au moins enlever un ou deux couplets ?" C'est ce que m'ont demandé plusieurs personnes après avoir écouté la démo. Et oui, j'étais sûre que mon disque avait besoin de se terminer par ce morceau de 7 minutes avec piano et violon, et je vous explique pourquoi.
Une semaine après la sortie de mon album nommé Moselle Hillbillie en hommage aux Kinks, je vous explique le pourquoi du comment du jeu de mots et vous parle de la chanson presque éponyme. Le songwriter Ray Davies était, depuis les films de Hollywood qu'il voyait gamin, fasciné par l'Amérique. Manque de bol, après une première tournée américaine désastreuse en 1965, son groupe a été banni des USA par l'American Federation of Musicians. Résultats, les Kinks ne firent pas partie de la British Invasion initiée par les Beatles. Grosse frustration pour Davies, dont le rêve américain n'a fait que croître, au point qu'il s'imagine en Hillbilly londonien…
95. Long Black Veil

95. Long Black Veil

2022-02-1113:17

Cette murder ballad écrite par Marijohn Wilkin et chantée par Lefty Frizzel est un peu la chanson country par excellence : il y est question d'un meurtre, d'un adultère, d'une condamnation à mort, d'une femme éplorée et d'un fantôme. La série documentaire que je mentionne s'appelle "Country Music", de Ken Burns.
94. Banks of the Ohio

94. Banks of the Ohio

2022-01-2818:17

Retour sur l'une des murder ballads les plus anciennes et les plus célèbres, sur ses différentes interprétations et quelques autres chansons qu'elle a inspirées.
93. I Never Will Marry

93. I Never Will Marry

2022-01-1414:03

Retour sur un traditionnel du folk américain, initialement enregistré par la Carter Family et repris par de très nombreux artistes, avec des interprétations variées. Mention spéciale à Kristin Hersh (Throwing Muses, 50 Foot Wave) qui m'a donné l'idée de cette émission. Erratum : j'affirme (deux fois, tout de même) que la "fair damsel" se noie dans la rivière alors que pas du tout, c'est dans l'océan, comme le proclament les paroles, "The shells in the ocean shall be my deathbed". Mille excuses pour ce bug de connexion de mes neurones.
Joachim, réalisateur et initiateur de ce podcast, prend le micro pour détailler l'album “Songs of Our Native Daughters”, projet porté par les musiciennes Rhiannon Giddens, Amythyst Kiah, Leyla McCalla et Allison Russell. Un très beau disque folk ayant pour thème les souffrances et les espoirs des femmes esclaves en Amérique.
À la veille de notre premier concert, le 27 novembre à la Pointe Lafayette, Paris, revenons sur la genèse du groupe et de notre chanson dédiée à la haute gastronomie, avec des vrais morceaux de féminisme, salade, tomate, oignons dedans. Pour écouter le podcast Heavystériques, c'est ici.
Pour ce 90e épisode, retour sur un groupe emblématique des 90's, avec leur reprise d'un standard country de Willie Nelson : une chanson sur un mec qui écrit une chanson où il daube sur son ex.
En avant-première, découvrez la chanson qui ouvre mon nouvel album Moselle Hillbillie, à paraître en janvier prochain chez Acoustic Kitty. J'en profite pour vous raconter comment m'est venu en rêve ce morceau "de la maturité" parlant des relations foireuses des quadragénaires, et comment je l'ai enregistré en freestyle dans le salon. Quelques liens : Pour écouter Pollyanna : https://pollyanna.bandcamp.com/ Pour écouter Wonderflu : https://music.wonderflu.com/ Pour écouter Olivier Rocabois : https://allif.bandcamp.com/ Pour écouter Blue Tampax : https://bluetampax.bandcamp.com/releases
Retour dans les 90's de mon adolescence avec cette très belle chanson nichée dans le MTV Unplugged d'Alanis Morissette, cette "grande sœur" canadienne certes mainstream, mais pas pour autant insipide – bien au contraire. Une singer-songwriter à redécouvrir une fois la mode passée – j'ai d'ailleurs oublié de signaler dans l'émission qu'elle a sorti un album l'année dernière, Such Pretty Forks in the Road, elle devrait d'ailleurs être en tournée en Europe cet automne.
Retour sur l'histoire de cette très belle chanson chantée par l'égérie d'Andy Warhol et du Velvet Underground, à l'origine composée par Jackson Browne à l'âge de 16 ans, alors qu'il venait de déménager. Amoureux transi de la chanteuse allemande, le songwriter la lui a offerte, avant de l'enregistrer à son tour quelques années plus tard. P.-S. J'ai totalement oublié d'en parler dans l'émission mais, pour plus de précisions sur la carrière solo de Nico, voir absolument le film Nico, 1988 de Susanna Nicchiarelli (lire mon article à ce sujet dans Gonzaï ).
Dans la cave sombre et étouffante de la villa Nellcôte où les Stones enregistrent Exile on Main St. durant l'été 1971, la seule belle chose, aux dires de Mick Jagger, est un portrait de la militante Angela Davis. Il lui a consacré une chanson, et on lui consacre cette émission.
Eh non, c'est une feinte ! En vrai c'est une chanson de Joni Mitchell, extraite de l'album "Ladies of the Canyon" (1970), et reprise par Lana Del Rey sur son nouveau disque, "Chemtrails Over the Country Club". L'occasion de parler de la star californienne et d'un clarinettiste anonyme qui jouait vachement bien, gratuitement, au coin d'une rue new-yorkaise, et que personne n'écoutait.
Retour en 2009, époque où l'on pouvait encore prendre des murges et filer torgnoles et coups de bottes aux relous qui essayaient de tripoter les filles dans les bars. Je vous raconte dans quelles circonstances j'ai composé la chanson ô combien tragique qui conclut mon premier album, et pour laquelle je conserve une certaine tendresse. Retrouvez le groupe Eldia sur Spotify ou Deezer (je vous recommande leur album And all the people on the ship say land ho !, ils étaient un peu nos Kinks parisiens en 2006).
Il y a 27 ans, peu après le décès de Kurt Cobain, sortait "Live Through This", l'album de sa veuve Courtney Love et, accessoirement, l'un des meilleurs de la mouvance dite "grunge". Retour sur une chanson que j'ai écoutée en boucle quelques milliers de fois, parlant d'une Miss Monde victime de son succès.
Retour sur une chanson tout en délicatesse et en poésie, au double sens subtil, que j'ai souvent reprise sur scène car elle mettait en valeur ma féminité. Je regrette d'ailleurs de n'avoir jamais pu dire à Bon Scott à quel point j'aimais son univers… Le podcast Listen Up And Bleed s'écoute ici.
La ronde des saisons, le cycle de la vie, les peurs de l'enfance, les espoirs de l'adolescence et les désillusions de l'âge adulte… Le tout raconté en quelques arpèges folk par une jeune et blonde Canadienne, en réponse à la chanson "Sugar Mountain" de Neil Young. Histoire d'une comptine toute simple et belle, qui compte beaucoup pour nombre d'entre nous.
Retour sur le supergroupe le plus populaire de Laurel Canyon en 1969-70, leurs moustaches, leurs harmonies vocales, leurs amours, leur maison.
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