DiscoverMa vie avec ...
Ma vie avec ...

Ma vie avec ...

Author: Prisma Media

Subscribed: 410Played: 4,694
Share

Description

Saison 1 : Ma vie avec la mort

Dans ce podcast audio en 5 épisodes, "Ma vie avec la mort" nous avons rencontré des personnes qui côtoient la mort au quotidien. Ils nous expliquent leur métier, la raison de leur choix et ce que leur profession a changé dans leur rapport à la vie.

Saison 2 : Ma vie avec l'histoire

A bord d’une frégate du XVIIIe siècle, dans le secret d’une abbaye, dans les sous-sols d’un musée... ils ont vécu une expérience inoubliable. Chercheur, commandant de bord, collectionneur, ils nous racontent, dans ce podcast en 5 épisodes, une aventure de notre patrimoine.

26 Episodes
Reverse
Philippe Zarka est astrophysicien à l'observatoire de Paris-Meudon. Ses objets d'études sont les signaux radios en provenance de l'espace. Bruts, ils dévoilent aux spécialistes des secrets des planètes et des étoiles qui nous entourent, leur composition, leur atmosphère, la possibilité d'y trouver de la vie... Convertis en sons audibles, ils nous invitent aux premières loges d'une éruption solaire ou d'une rotation de Jupiter.
Vincent Mignerot est synesthète. Ses 5 sens font d'étranges associations. Il voit systématiquement les lettres en couleurs, perçoit la musique en 3 dimensions, et ses idées prennent des formes architecturales. Guidé par la voix de Freddy Mercury ou de David Bowie, il nous fait découvrir sa vision du monde, pleine de couleurs et d'émotions.
Nicolas Fraisse ne s'ennuie jamais. Ou plutôt quand il commence à s'ennuyer, il sort de son corps. Dès l'âge de 6 ans, il se souvient d'avoir fait ces expériences d'apparence surnaturelle où son esprit se détache de son enveloppe corporelle et se déplace pour se promener dans un monde bien réel. Sans bouger de son petit appartement lyonnais, il nous entraîne loin dans un état de conscience modifiée, où ses visions n'ont rien d'oniriques.
Jean-Marc Meyrat a perdu la vue à l'âge de 8 ans. Parallèlement à l'apprentissage de la locomotion avec une canne blanche, il découvre très vite que l'écho provoqué par le claquement de ses doigts lui indique la présence d'obstacles, comme le font les chauves-souris ou les cétacés. Il nous emmène dans les rues de Genève tester notre capacité d'écholocation.
A 31 ans, Alixe Bornon a déjà 18 ans de diabète derrière elle. Lassée de devoir se priver de gâteaux et de chocolat, elle a créé il y a 3 ans la pâtisserie Les belles envies. Pas question de se mettre en danger, chaque recette est élaborée avec un nutritionniste pour avoir un index glycémique faible. Le sucre blanc est remplacé par de la fleur de coco, la farine de blé par du lupin ou du son d’avoine … ou comment conserver le goût sans le sucre et ne pas priver les diabétiques de gourmandises.
Rencontre avec François Adamski, meilleur ouvrier de France et corporate chef de Servair, le prestataire des plateaux repas Air France. La conception des plats est extrêmement contrainte (aliments interdits pour cause de flatulences ou de mauvaise odeur, abondance d’épices pour compenser le fait l’altitude affadit les goûts…) et leur cuisson demande une maîtrise parfaite de la cuisson sous vide car les plats pourront seulement être réchauffés en vol.
Ali et Shayan sont réfugiés d’Afghanistan. Ils ont traversé l’Europe, sont passés par les camps de migrants à Calais notamment et viennent d’ouvrir un restaurant à Paris, le Kabul Kitchen. Dans leur pays, la cuisine était le domaine réservé des femmes mais aujourd’hui, ils ont appris à réaliser les plats de leur enfance avec les ingrédients qu’ils trouvent ici pour faire découvrir leur culture aux Français et donner une image plus réjouissante de leur pays.
Adeline Grattard, chef étoilée, est un pur produit de la gastronomie française, mariée à un Chinois, sommelier du thé. Sa cuisine témoigne de cette biculturalité en mélangeant des saveurs de son enfance comme la volaille de Bresse avec des cuissons asiatiques au wok et ses plats sont mis en valeur par des accords mets-thés inattendus pour les palais occidentaux.
Depuis 20 ans, Fabian Müllers se passionne pour la cuisine médiévale. Entouré d’historiens et d’archéologues, il cherche à retrouver les denrées, les ustensiles et les modes de cuisson d’autrefois pour restituer à nos papilles les saveurs des banquets de l’an mil.
Bernard Vaussion est entré dans les cuisines de l’Elysée sous Georges Pompidou, il a été nommé chef par Jacques Chirac et c’est François Hollande qui a prononcé son discours de départ en retraite en 2013. Pendant 40 ans, il a reçu tous les grands de ce monde à la table de la République Française. Un honneur et un enjeu majeur car dans un pays si emblématique de la gastronomie, la politique commence dans l’assiette. Pour satisfaire ses hôtes, Bernard Vaussion se devait donc de tout savoir du penchant d’Angela Merkel pour les fromages français à celui prétendu de Jacques Chirac pour la tête de veau.
Jeune doctorante du Muséum national d’histoire naturelle, Chloé Couturier vient de passer plusieurs mois dans l’Ouest de l’Ouganda avec 80 chimpanzés dans leur milieu naturel. Rien à voir avec la primatologie façon Jane Goodall : “Je ne passe pas mon temps assise dans la forêt à faire des câlins aux singes, démystifie-t-elle d’emblée. Je les observe plutôt aux jumelles, à 5 mètres de distance minimum pour les perturber le moins possible ». L’expérience n’en est pas moins fascinante et les similitudes entre les humains et leurs plus proches cousins surprenantes : comme la première fois où Chloé a vu un chimpanzé regarder à droite et à gauche avant de traverser la route qui longe la forêt…
D’origine suisse, Kim Pasche vit six mois de l’année dans le Yukon (Canada), complètement coupé du monde. Il y possède une vaste concession sans aucune route d’accès et n’y croise que des animaux. Comme les trappeurs traditionnels, il a réappris les gestes des premiers hommes : tailler un arc, manger des plantes sauvages, faire jaillir le feu à partir de deux morceaux de bois. Apprendre à se débrouiller sans les autres et sans le confort matériel de nos sociétés contemporaines lui a appris à reprendre du pouvoir sur lui-même et sur sa vie.
« Je suis une jeune fille comme les autres ». A 18 ans, Valentina Mennesson revendique cette normalité. Pourtant, aux yeux de l’Etat, la jeune fille et sa soeur jumelle n’ont pas de parents parce qu’elles sont nées d’une mère porteuse aux Etats-Unis. Dans le débat actuel sur la légalisation de la gestation pour autrui, Valentina a pris la plume pour dire sa vérité et tordre le cou aux idées reçues. Souffre-t-on d’un trouble de l’identité quand on est né par GPA ? Quelle relation entretient-on avec sa mère porteuse ? « Qui mieux qu’une enfant née par GPA pour en parler ? », estime Valentina.
Pascal Sacleux est photographe. Et roux. Une particularité qui lui a valu quelques moqueries de cour d’école et lui a donné l’envie de s’engager contre cette discrimination. Depuis 2014, il photographie des roux et des rousses, de tous âges et de tous horizons pour démontrer qu’ils ne sont pas moins beaux que les autres. Une forme de thérapie par le portrait qu’il a, depuis, offerte à 937 personnes. Et pour rompre l’isolement dans lequel trop de roux s’enferment, en 2018, il a organisé le festival Red Love dont la 2e édition est prévue cet été.
En octobre 2018, 123 skippers s'élançaient pour la 40e édition de la Route du Rhum. Parmi eux, Fabrice Payen avait un double objectif : boucler cette course mythique en solitaire entre Saint Malo et Pointe-à-Pitre, mais aussi mettre en lumière les capacités des handicapés. Amputé de la jambe droite suite à un accident de la route, il est équipé d’une prothèse en carbone. Contraint d’abandonner après un démâtage, il repartira en 2022 pour aller au bout de son rêve d’enfant et parce que l’espoir qu’il a suscité chez les personnes handicapés « vaut tous les podiums du monde » !
Le 7 septembre 2014, la réplique du fameux trois mâts qui a conduit La Fayette en Amérique, l’Hermione, s’élançait dans les eaux de l’Atlantique. Il a fallu quinze années de chantier à une poignée de passionnés pour reconstruire à l’identique le vaisseau de 47m de haut, selon les techniques et avec les matériaux de l’époque. Yann Cariou, le commandant du navire, s’est vu confier la mission de conduire l’Hermione aux Etats-Unis, pour son voyage inaugural sur les traces du Marquis.
Dans les sous-sol du Louvre, à l'abri des regards, le C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France) est l’un des laboratoires les plus secrets du ministère de la Culture. C’est là qu’un soir d’hiver 2005, Michel Menu chef du département Recherche, a reçu la visite de la Joconde. Lui et son équipe ont eu 48h pour tenter de percer quelques uns des secrets de l’oeuvre la plus célèbre de Léonard de Vinci.
On le surnomme “l'Indiana Jones en costume de plongée”. En 2003, Michel L’Hour, pionnier de l’archéologie des abysses, arrive à Vanikoro, dans l'archipel des Salomons. C’est au large de cette île du bout du monde qu’on a perdu la trace, en 1788, du Comte de La Pérouse et de ses deux frégates, La Boussole et l’Astrolabe, chargées par Louis XVI d’explorer le Pacifique. Michel L’Hour se souvient du jour où, au milieu des restes d’une épave (la Boussole mais on ne le sait pas encore), les plongeurs tombent sur un squelette parfaitement conservé. La trouvaille est rarissime.
Olivier Manaud est chercheur acousticien. Il a étudié les phénomènes acoustiques à l’œuvre dans l’abbaye du Mont Saint Michel, considérés comme surnaturels à l’époque médiévale. Formidable écrin, l’abbaye a été conçue pour entrer en résonance avec la voix des interprètes de chants grégoriens et les sublimer. Ses dimensions donnent une amplitude incroyable au son, qui résonne comme un chœur d’anges. Notre journaliste, Afsané Sabouhi, en a fait l’expérience.
Comme l'impératrice Joséphine, il est né un 23 juin, à Rueil-Malmaison, à deux pas du château qu'elle partageait avec Napoléon. A 7 ans, il visite le domaine avec ses parents : c’est un véritable coup de coeur. Depuis, Pierre-Jean Chalençon voue une véritable passion pour l’empereur. Il détient à ce jour l’une des plus grandes collections au monde d’objets ayant appartenu à Bonaparte. Notre journaliste, Cécile Coumau, l’a rencontré dans son “Palais Vivienne” à Paris.
loading
Comments 
Download from Google Play
Download from App Store