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Vision(s)

Author: Noyau.studio

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Description

Vision(s) est parti d’un grand défi : parler d’un monde visuel dans un format audio. Nous confrontons différentes générations et avis afin de pouvoir traiter au mieux de tous les aspects de la photographie. 
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
84 Episodes
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J’ai rendez-vous dans un studio photo du 18ème arrondissement, situé sur les hauteurs de Montmartre. Grand, cheveux bruns presque rasés, Remi Besse m’accueille avec un grand sourire. D’une voix calme, il me propose d’enregistrer le podcast dans l’une des pièces situées au fond du studio. Son regard reste paradoxalement alerte et les yeux sont rivés en permanence sur son téléphone portable. Il semble toujours attendre un appel, un message, un projet… Remi me donne l’impression d’un passionné et d’un vrai boulimique de travail.Réalisateur et photographe basé à Paris, l’artiste signe depuis plusieurs années des images pour l’industrie de la mode et plusieurs figures majeures du champ musical. C’est d’ailleurs en regardant un clip pour IDK et Kaytranada — dans lequel des livreurs en vélo survolent les routes et les toits de Paris — que je redécouvre récemment son travail. Sa photographie est souvent mélangée à la peinture, qu’il découvre d’ailleurs très tôt lors de sa formation aux Arts Décoratifs de Paris.Dans ce podcast, nous parcourons le fil conducteur de son travail, ses premières influences (d’une fameuse pochette des Strokes aux clips de Jonathan Glazer) et nous parlons de l’importance du collectif. Remi nous décrit certaines photographies et rencontres importantes et évoque également sans tabou la « concurrence » dans son milieu.🤝 PartenaireMPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 CréditsUn podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.✨ Liens  Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le premier Live autour de la thématique de la photographie plasticienne, j’avais envie de prolonger en podcast avec le travail très intéressant de Manon Lanjouère.Plongé dans des espaces intimes, physiques, ou métaphysiques, le travail pluridisciplinaire de Manon Lanjouère interroge nos imaginaires et révèle un séduisant alliage de sciences et de poésie. Ces deux disciplines disposées sur un même plan dégagent une inquiétante étrangeté plastiquement attractive. La recherche scientifique, dans les domaines de l’astronomie, de la météorologie ou encore de l’océanographie, est souvent le point de départ et la source de ses projets. En s’inspirant de la littérature et textes de vulgarisation scientifique et en empruntant les codes liés au monde scientifique tels que le systématisme protocolaire, les expériences, la collecte d’échantillons ou encore le matériel de laboratoire, bien qu’il ne s’agisse le plus souvent que de transpositions, de conversions ou de ré-interprétations, les productions de l’artiste nous plongent alors au centre d’événements naturels qui ne pourraient avoir lieu qu’en rêve. Des phénomènes naturels qui bien qu’expliqués scientifiquement gardent pourtant sur nous un pouvoir de fascination important.Derrière chaque histoire, la tentative de comprendre l’interaction entre le paysage et l’humain reste centrale. Manon Lanjouère est dans une constante interrogation sur notre rapport à la Terre, au vivant, à l’Univers et questionne la frontière entre artificiel et naturel à l’ère de l’anthropocène. 🤝 PartenaireMPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 CréditsUn podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.✨ Liens  Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
VISION #58 — LOUIS LEPRON

VISION #58 — LOUIS LEPRON

2024-03-1701:05:151

Après avoir publié un podcast avec Yan Morvan, un photographe en activité depuis plus de 50 ans, j’ai voulu questionner Louis Lepron, journaliste et photographe récent. Il ne s’agissait en aucun cas de les comparer mais il est intéressant, dans le fil chronologique des podcasts publiés, de constater, malgré une différence d’expérience notable, que les photographes se posent toujours autant de questions. Certes, ce ne sont pas toujours les mêmes, mais la photographie, comme tout art, appelle au questionnement, interpelle et fait douter.Louis est resté pendant plus de 10 ans au sein du même média, Konbini, dans lequel il réalisait d’ailleurs déjà beaucoup de photos, la plupart du temps après les interviews. Il y a un peu plus d’un an au moment où l'on enregistre ce podcast, il décide de tout quitter pour devenir indépendant et tenter sa chance dans la photographie, passion quasi viscérale depuis de nombreuses années. Les questionnements et le parcours qui en découlent depuis sont très intéressants et peuvent toucher un grand nombre de personnes.🤝 PartenaireMPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 CréditsUn podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.✨ Liens  Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En préparant l’entretien, Yan Morvan, photographe depuis plus de 50 ans, me glisse au téléphone qu’il s’intéresse à « la comédie humaine ». Un concept intéressant vu son parcours. Photojournaliste, artiste, enquêteur, écrivain..., Yan n’aime pas qu’on le range dans une case, ça tombe bien. Je comprends au fur et à mesure de l’entretien qu’il est un vrai passionné, collectionneur d’images et d’histoires.Dans ce podcast riche en contenu et anecdotes, Yan Morvan évoque ses débuts à Libération et ses premiers projets, notamment sur les Blousons Noirs à Paris. Il revient sur certains moments charnières de sa carrière : la photographie de Lady Di, la guerre au Liban et la période Newsweek, sa rencontre avec Guy Georges, sérial killer, autrefois indic pour la police. Nous parlons de son rapport à la photographie, notamment de son intérêt pour la chambre photographique 20x25, utilisée pour la série au long cours Champs de Bataille.Pendant toute sa vie de photographe, Yan Morvan s’est intéressé aux obsessionnels et aux personnes « à la marge ». Il continue aujourd’hui en traitant le sujet du crack à Paris, entre deux commandes de presse en Ukraine ou en Palestine. Derrière son côté provoc, le photographe est finalement un grand sensible. Je pense qu’on le comprend dans ce podcast. Du moins, je l’espère.🤝 PartenaireMPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 CréditsUn podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.✨ Liens  Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Edouard Jacquinet fait partie de ces gens qui se posent énormément de questions. Comme je suis dans le même cas, j’arrive à le comprendre très rapidement. Au départ, sa sensibilité, son regard et la profondeur de ses séries m’interpellent tout de suite. Son dernier projet, Charly Martins, l’histoire de sa rencontre avec un crooner singulier, que j’ai découvert sous la forme de livre à Arles l’été dernier, me touche aussi beaucoup. J’avais envie d’en savoir plus. Dans ce podcast, Edouard creuse son parcours non linéaire, protéiforme. Il évoque ses deux projets principaux, son envie presque viscérale de photographier, son rapport au temps… Il traite aussi de sujets plus globaux, par exemple, son questionnement autour du rapport égoïste dans la création ou du lien qu’il tisse avec la solitude — thématique récurrente dans son travail. Quand la chanson de Charly Martins, Nous Allons Nous Revoir, retentit au milieu du podcast, j’en ai des frissons. J’espère que ce podcast vous touchera aussi.🤝 PartenaireMPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion.🎙 CréditsUn podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut.✨ Liens  Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un bob bien ancré sur la tête, un short et une paire de Converse colorée. Il faisait chaud ce jour-là. Quand je vois Jonathan LLense monter sa rue du 20ème arrondissement avec un grand sourire — quoiqu’un peu essoufflé — je comprends rapidement l’ironie et l'impression de fugacité qui émanent de ses photographies. J’ai découvert son travail il y a quelques années pendant PhotoSaintGermain, où il présentait Uncertain Life & Sure Death à la Galerie du Crous. Sorti d’ailleurs également en livre aux Éditions FP&CF, il présentait son ressenti à l’égard d’un pays qu’il ne connaissait pas du tout : l’Inde. J’ai ici volontairement omis d’utiliser le mot « série » ou « projet », qu’il abhorre absolument. Parlons plutôt d’un « regroupement d’images » ou de « moments ».  Jonathan LLense joue avec le quotidien et l’ordinaire et impose toujours un pas de côté. Lors de ses différents voyages, par exemple en Inde ou à Tahiti (résultat d’un livre sorti en 2023 dans la collection de Louis Vuitton Fashion Eye), l’artiste joue avec les représentations et les clichés et les détournent à sa façon. Ses photographies ne sont jamais littérales, elles titillent le spectateur et appellent au questionnement. Conscient des codes de l’art contemporain et de la photographie dite « amateure », il utilise la plupart du temps un flash direct et écrasant. Comme le dit Patrick Remy, directeur artistique de son nouveau livre, « ses images dressent le catalogue de ses obsessions (…) il aime triturer, façonner les éléments, pour mieux arranger le réel à l’envi ». Ce podcast, accompagné par l’habillage sonore du dernier projet de Pierre Rousseau, Mémoire de Forme, est, comme son travail, intriguant et sans concession. 🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un podcast réalisé et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Pierre Rousseau.  ✨ Liens   Instagram - Vision(s)   Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’est un samedi après-midi de début d’été. J’arpente une ruelle du 20e arrondissement où la photographe et réalisatrice Nolwenn Brod habite.   Tout ici est particulièrement silencieux et calme, à l’image du temps suspendu que l’on retrouve dans ses séries. Je me souviens de la délicatesse et de la pudeur du projet Le temps de l’immaturité, que j’avais vu à la Galerie du jour en 2021 ; du ton discret et de la sobriété presque religieuse de la série Les Hautes solitudes, exposée aux Champs libres à Rennes en 2023.    « Obsédée par les signes », comme elle-même se définit, Nolwenn Brod tisse ses récits photographiques en suivant la puissance des détails et des formes, à la recherche d’un rythme qui place au centre la rencontre — ce qui se passe entre elle et l’autre. Elle l’appelle « interstice ». 🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé par Nando Gizzi, produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Gaspar Claus et son projet Adrienne, disponible ici.  ✨ Liens   Instagram - Vision(s)   Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un photographe sur les traces du loup de l’Aubrac. C’est le titre intrigant d’un article de M le magazine du Monde dans lequel j’ai découvert le travail de Julien Coquentin. Photographe depuis plusieurs années en parallèle de son travail d’infirmier, qu’il a aujourd’hui quitté, Julien consacre sa photographie à des réalisations à mi-chemin entre le documentaire et une certaine forme d’intimité.  Habitant dans l’Aveyron et moi à Paris, nos chemins se croisent finalement lors de la première semaine des Rencontres d’Arles. Il est environ 15h, les cigales chantent à tue-tête et la chaleur bat son plein. Je suis très heureux de rencontrer un homme humble et généreux. Nous discutons pendant plus de deux heures de son parcours, de sa double vie, de ses différentes séries photographiques (Tôt un dimanche matin, Saisons noires, Tropiques et la dernière, Oreille Coupée), de sa relation quasi-fusionnelle avec son éditeur David Fourré et de ses différents livres… Son timbre de voix, doux et posé, nous accompagne pas à pas. Un podcast qui s’écoute comme un conte, au récit bien construit et touchant.  🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé, écrit et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Adam Badí Donoval et son projet Sometimes Life Is Hard And So We Should Help Each Other, disponible ici.  ✨ Liens   Instagram - Vision(s)   Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Charles Thiefaine est un photographe que j'ai découvert récemment grâce à son livre auto-édité, Tahrir — un travail sur un moment-clé de l’histoire irakienne, l’occupation de la place Tahrir à Bagdad par les manifestants, pendant de longs mois. Dans ce projet et d’autres encore, il y a quelque chose qui me frappe : Charles photographie principalement des lieux et des pays « sous tension », que l’on retrouve souvent à la une des journaux télévisés ou en couverture de quotidiens français, mais il ne va pas chercher clairement les images qui choquent ou qui font vendre.  Pour Tahrir, par exemple, Charles Thiefaine ne s’intéresse pas frontalement à la violence, pourtant bien présente, mais plutôt aux postures physiques ambivalentes qu’adoptent les jeunes Irakiens face à celle-ci. Nous avions déjà évoqué le sujet avec Emeric Lhuisset, il y a quelque temps : nous assistons aujourd’hui à une obsolescence de la photographie de guerre « traditionnelle » et des photographes comme Charles, au regard documentaire et plasticien, participent à ce renouveau. Le rendez-vous est donné chez moi, à Paris. Le jeune photographe prend son temps pour appuyer son propos. Un podcast court mais néanmoins très intéressant. Bonne écoute. 🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé, écrit et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Party Escort Bot et son projet Bodycam, disponible ici.  ✨ Liens   Instagram - Vision(s)   Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rencontrer la photographe Dolorès Marat a été pour moi un véritable voyage. Nous ne sommes restées ensemble que quelques heures, assises dans sa cuisine, et ce fut un moment d’une grande douceur. Sa voix, son sourire. L’odeur des oranges posées sur la table. Le poil de Zoom, son chat, que je sentais se faufiler entre mes jambes. Cette lumière dorée qui irradiait la pièce. Un léger courant d’air qui passait par la fenêtre entrouverte. Sa manière de raconter les histoires. Résiliente, joyeuse, fragile.  En cet après-midi de mars, au commencement du printemps, le temps s’arrête. Même le son du vieux coucou semble surgir d’une autre dimension. J’éprouve cette sensation que Dolorès décrit au moment de déclencher l’appareil photo : une émotion intime, aussi vive qu’instinctive, que la photographie lui permet de cristalliser.  Au fil de notre discussion, je comprends très vite la chance que j’ai de la rencontrer et d’écouter son histoire. Et surtout, je mesure l’importance de faire entendre sa voix de femme et de photographe.  🤝 Partenaires Nous avons la chance d'avoir deux partenaires pour ce podcast : L'UPP, l'Union des Photographes Professionnels, organisation historique qui défend, représente et informe les photographes tout au long de l’année.  🤝 Participez au Prix UPP 2023  MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé et écrit par Lily Lajeunesse, produit par Aliocha Boi/Noyau.studio , monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Gaspar Claus et son projet Tancade. Merci au label Infiné. ✨ Liens                Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
J’avais déjà réalisé en 2020 un premier podcast avec Marguerite Bornhauser, sous le format « Épisode », aux côtés de Julie Vallon. Son travail et son approche d’artiste plasticienne — utilisant principalement le médium photographique — me fascinaient déjà beaucoup. Depuis, son travail a encore évolué.  Marguerite joue toujours avec certaines couleurs et textures mais expérimente aussi la matière, les médiums. Elle utilise par exemple la peinture sur verre, le microscope, le télescope ou même des photogrammes pour le Grand Palais. L'artiste déploie également une manière de faire vivre ses photographies, sous forme d’installations diverses, de sculptures, de collaborations avec d’autres artistes…  Tout comme j’aime parcourir les pages de ce livre immuable, posé là depuis quelques années sur ma table de chevet, j’ai parfois envie de me replonger dans le travail d’artistes avec lesquels je me suis déjà entretenu. Ce podcast a lieu dans son atelier, à Montreuil, lors d’une journée ensoleillée. Bonne écoute.  🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé, écrit et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Antonin et son projet En silence, disponible ici. ✨ Liens                Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Les failles ordinaires » : un titre étonnant, celui d’une série photographique réalisée par Géraldine Lay, il y a quelques années. Je m’arrête sur celui-ci car je le trouve très représentatif de son travail global. La photographe s’intéresse aux interstices, aux « petits accidents » de la vie ordinaire, aux failles, sans aucun doute. Son approche, qui s’éloigne complètement du photoreportage ou de la photographie documentaire, m’a tout de suite intéressé. Je connaissais son travail depuis quelques années et j’ai saisi l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Far East, pour réaliser cet entretien.  De ses études à Arles à son parcours en tant que productrice et éditrice chez Actes Sud, en passant par le développement de son regard photographique : Géraldine Lay nous livre ici un podcast passionnant. Elle nous parle de la genèse et du contexte de ses différentes séries réalisées ces dernières années, qu’elle qualifierait de « coupures » ou de « temps de pause/pose ». La projet Anecdote de Motohiko Hamase, un musicien japonais de jazz et de musique ambient, accompagne sa voix. 🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé, écrit et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Motohiko Hamase et son projet Anecdote, disponible ici. ✨ Liens                Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une barbe de quelques jours, les cheveux mi-longs, le teint hâlé et le regard vif et alerte. J’ai découvert le travail de Mathieu Richer Mamousse l’année dernière, à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz à Arles, lors de l’exposition collective Dress Code. À cette occasion, 40 artistes étaient invités pour évoquer les liens entre vêtement et identité. Le vêtement, qui peut en effet être un instrument d’affranchissement, de revendication ou être porteur de désir mais qui peut aussi être codifié et vecteur de normes plus restrictives.  Mathieu avait choisi de montrer un corpus de photographies réalisées durant des manifestations de foi religieuses dans différents pays, qu’il avait également publié dans son livre autoédité Anima. Plongé tout de suite dans son univers, j’ai été frappé par ses images, très colorées, contrastées - très esthétiques finalement. Un esthétisme assumé par son auteur, qui s’en sert pour traiter ensuite en profondeur les différents sujets qui le passionnent.  🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé, écrit et produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Limousine et le projet L'été suivant... (musiques : Colombus, Oiseau du matin et Pluie), du label Ekleroshock. ✨ Liens                Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Installé au Brésil depuis près de dix ans, Vincent Catala rentre peu en France, son pays natal. C’est l’achèvement récent du projet Íle de la Saudade, qu’il mène là-bas depuis 2014, qui le fait revenir plus souvent ces derniers temps. En effet, le moment est venu pour le photographe de restituer ce travail immersif au long cours, et de lui faire traverser l’Atlantique. Un ensemble désormais conséquent, qui dresse un portrait étonnant du Brésil, loin des représentations habituelles attachées à ce pays. C’est donc à l’occasion de son dernier passage à Paris que j’ai eu le plaisir d’échanger longuement avec lui. Vincent a une voix posée, douce. Il prend le temps de contextualiser son parcours et son travail. À l’oral comme derrière l’objectif, il analyse et plante minutieusement le décor. Ce temps de l’observation et de la captation d’un environnement, puis de sa transcription sensible en image, il a appris à le prendre librement au Brésil, territoire où le rapport au temps et à l’espace est particulier. 🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte et podcast réalisé et écrit par Lily Lajeunesse, un podcast produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Nathan Melja (unreleased). ✨ Liens                Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La peau lisse. Le teint olive. Méditerranéen presque. Les pommettes tachetées. Le regard camouflé. Elle vous observe sans que vous ne vous en doutiez. Tapis derrière sa curiosité. Elle entend ce que vous ne dites pas. Devine les mouvements que vous vous refusez. Par pudeur. Timidité. Peut-être même par lâcheté. Elle les voit pourtant. Vos élans. Elle les capture. Sur un miroir. Elle vous tend votre reflet. Tel qu’il fut. L’instant d’avant. Un clic. Et le tour est joué. À tout jamais.  Benjamin Cazeaux-Entremont, écrivain et co-fondateur de la résidence d’artiste La Chapelle Saint-Antoine, a écrit ces quelques lignes pour dresser le portrait de notre invitée. Photographe de l’intime, de la mémoire, jonglant avec la lumière (naturelle) et les couleurs, souvent très vives, poussées à leur paroxysme par le tirage argentique, le travail de Sarah Balhadère retenait notre attention depuis quelque temps déjà. Dans ce podcast, brillamment accompagné par la musique de Broshuda, la photographe évoque son parcours et de nombreux sujets passionnants : son rapport singulier à la couleur et au tirage et les émotions et sensations qui en découlent, le lien très fort à la musique dans son travail et cette recherche de « l’état de flow », l’importance de la collaboration et de l’exercice de la résidence. 🤝 Partenaire MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un texte écrit par Benjamin Cazeaux-Entremont, un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Broshuda.  ✨ Liens                Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Basé dans le sud de la France, Clément Chapillon, photographe documentaire que je suis depuis de nombreuses années, fait généralement une halte d’une semaine par mois à Paris. Il passe la plupart de son temps au Carré Bisson, espace situé au coeur de Belleville, où il peut préparer dans les meilleures conditions ses prochaines expositions, livres et projets. Je saisis l'occasion pour enregistrer ce podcast début février. L’oeil vif mais un peu fatigué, Clément m’accueille généreusement. J’en ai aucun doute : c’est un orateur éloquent.  Après une carrière de plus de 10 ans dans les métiers du digital et de la communication, Clément Chapillon est rattrapé par une forme de « nécessité » de photographier. Fin 2015, il décide donc de tout quitter et de commencer une autre vie, celle qui le hantait depuis de nombreuses années. Son travail explore les territoires, leurs habitants et les liens qui les unissent à travers un style personnel emprunté au « réalisme poétique ». Ses récits, à la frontière entre le réel et l'imaginaire, s'inspirent de témoignages actuels ou d'écrits anciens pour documenter l'espace géographique et mental des lieux. 🤝 Partenaires Nous avons la chance d'avoir deux partenaires pour ce podcast : L'UPP, l'Union des Photographes Professionnels, organisation historique qui défend, représente et informe les photographes tout au long de l’année.  MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Pierre Rousseau (et son très beau projet Mode Par Défaut). ✨ Liens                Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après avoir grimpé en vélo l’une des routes les plus pentues de Paris, j’arrive tout en haut du 20e arrondissement, dans l’atelier d’Emeric Lhuisset. Dans cette pièce située au rez-de-chaussée, on retrouve entre autres de grands tirages, notamment les séries Théâtre de guerre et L'autre rive, évoquées ensuite dans le podcast. On voit aussi plusieurs livres, un gilet pare-balles griffé du mot PRESS, un casque de protection… On ne peut pas se tromper, Emeric Lhuisset travaille bien dans des pays en guerre. Le regard alerte, quasi hypnotique, l’artiste prend le temps – à l’instar de ses nombreux projets engagés réalisés au long cours – de réaliser avec moi cet entretien de plus d’une heure. 🤝 Ce podcast a été réalisé en partenariat avec MPB, la plus grande plateforme en ligne au monde pour acheter, vendre et échanger du matériel photo et vidéo d’occasion. 🎙 Crédits Un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Charlie Janiaut et Akhira Sano (avec son projet Particle Dialogue - Observation and Recording).  ✨ Liens  Instagram - Emeric Lhuisset Site - Emeric Lhuisset               Instagram - Vision(s)   Site - Vision(s)  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le rendez-vous est donné chez moi, un samedi après-midi d’un mois d’octobre particulièrement gris, même pour Paris. J’avais déjà vu et entendu Camille Gharbi quelques mois auparavant sous le ciel bien plus lumineux d’Arles, lors d’une table ronde sur la dimension militante de l’édition photo à laquelle elle participait. À cette occasion, j’avais déjà pressenti une photographe à la personnalité et aux idées fortes, poussée au geste photographique par un engagement profond et sincère, mais assez pudique, voire timide, avec des fragilités qu’elle n’a pas peur de montrer.   Je retrouve ces mêmes traits de caractère lors de notre rencontre pour le podcast. Camille arrive un peu stressée et elle ne le cache pas ; elle est inquiète de ne pas réussir à tout exprimer, ou plutôt de ne pas réussir à l’exprimer de la meilleure façon. Pourtant, dès qu’elle s’installe sur le canapé devant la grande baie vitrée et que sa silhouette se dessine devant nos yeux par effet du contre-jour, Camille Gharbi dégage une vraie force, celle d’une femme déterminée qui croit fermement à la puissance et à l’importance des images. 🤝 Nous soutenir  https://www.visions.photo/nous-soutenir  🎙 Crédits Un podcast réalisé et écrit par Nando Gizzi, produit par Aliocha Boi et Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Mondkopf et son projet Spring Stories. ✨ Liens  Instagram - Camille Gharbi Site - Camille Gharbi   Livre - Faire Face            Instagram - Vision(s)   Site - Vision(s)  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je rejoins William Keo dans les bureaux et la galerie de l’agence Magnum, rue Léon Frot, dans le 11ème arrondissement.. Le photographe me propose rapidement d’en faire un tour. Le lieu est malheureusement vide — j’enregistre le podcast en plein moment de creux, entre deux expositions, celle d’Alex Webb, The Suffering of Light, et Deja View, une collaboration entre Martin Parr et le collectionneur de photos Lee Shulman. Tout juste nominé aux côtés de Myriam Boulos en 2021, William navigue dans cet espace qui lui semble bien familier. « Je passe mes journées ici, j’arrive tôt le matin et je repars tard le soir. Je considère la photographie comme un travail à plein temps. »  🤝 Nous soutenir  https://www.visions.photo/nous-soutenir  🎙 Crédits Un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Hajj et Modern Collapse du label Dawn.   ✨ Liens  Instagram - William Keo Site - Yann Stofer         Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a ce mot japonais, « nagori », qui se traduit littéralement par le « reste des vagues », une sorte nostalgie de la séparation, et surtout la saison qui vient de nous quitter. C’est souvent ce que l’on ressent face aux derniers jours des vacances d’été. Après un temps de pause, on s’apprête à reprendre le cours de nos vies, avec, pourtant, toujours cette envie d’être ailleurs, loin de la frénésie des villes et du temps qui passe, inexorablement. La frénésie, l’agitation, je la ressens bien chez Yann Stofer, ancien batteur, désormais photographe, que je rencontre une soirée de fin d’été, dans le 11ème arrondissement, à Paris. C’est Julien Magre - interviewé lors de la troisième saison du podcast - qui m’avait parlé de son fascinant travail. Après une bière bien fraîche, Yann, crâne rasé, tatouages répartis sur tout le corps, débit de parole bouillonnant, m’invite dans son petit bureau. Il s’ensuit un entretien généreux, parfois décousu, à l’instar de son parcours de vie, mais drôlement intéressant et riche en informations et expériences.    Le nouveau livre de Yann Stofer est disponible ici. Vernissage de l'exposition vendredi 16 décembre 2022 à partir de 18 heures, 25 rue Chanzy 75011 Paris.   🤝 Nous soutenir  https://www.visions.photo/nous-soutenir  🎙 Crédits Un podcast réalisé et écrit par Aliocha Boi, produit par Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Perez. ✨ Liens  Instagram - Yann Stofer Site - Yann Stofer       Instagram - Vision(s)  Site - Vision(s) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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