La Collec' de L'Escamoteur

Rassurez-vous, pas (ou très peu) d'humour pipi caca ici. Les toilettes, cette pièce qui occupe une place si infime dans la maison mais si importante dans le foyer. Un endroit pour se retrouver avec soi-même, rire, pleurer, se détendre et parfois disparaître. Comment les artistes en parlent-ils, qu'y font-il de plus que nous ? C'est ce que nous essayons de comprendre dans cet épisode. La playlist : http://bit.ly/2RCkWxJ 1. Tyler the Creator (ft. Frank Ocean & Steve Lacy) - 911 [2017, Flower Boy chez Columbia Records] 2. Brian Enp - Deep Blue Day [1983, Apollo: Atmospheres and Soundtracks chez EG Records] 3. Screamin' Jay Hawkins - Constipation Blues [1969, What that is ! chez Philips] 4. Freeze Corleone - Toilettes [2016, F.D.T chez M.M.S Records] 5. King Prawn and Lobster Boy - The King against court [2019, Toilettes Publiques n°4 chez Spielzeug Muzak] 6. Nico - Eulogy to Lenny Bruce [1967, Chelsea Girl chez Verve Records] 7. The Rolling Stones - Prodigal Son [1968, Beggars Banquet chez Decca et ABKCO] 8. Sleaford Mods - Armitage Shanks [2008, The Mekon chez A52 Sounds] 9. Modeselektor - Kill Bill Vol.4 [2005, Hello Mom ! chez BPitch Control] 10. Nils Frahm - Toilet Brushes - More [2013, Spaces chez Erased Tapes Records]

Le papier au travers de dix titres et de leurs histoires respectives, ou plutôt la réponse à ces dix questions - et plein d'autres : De quand date la plus vieille partition encore disponible aujourd'hui ? Quel rappeur chante avec style sa phobie administrative ? Quel instrument fait fonctionner ses tuyaux grâce au papier ? Dans quel papier cache-t-on son alcool pour boire dans la rue aux Etats-Unis ? Qu'est-ce qu'on écoute à La Réunion ? Que représente le papier mâché selon Dionne Warwick ? Dans quel film de Dario Argento les personnages sont-ils en plein dans leurs papiers à chaque fois qu'on les assassine ? Quel était le premier métier de celui qu'on appelle le bluesologist ? Quel poème chante une triste affiche publiée dans la France occupée ? Comment est né le papier à rouler ? Dix réponses en musique avec 13 Block, Dionne Warwick, Euripide, Michou, Afroman, Serge Reggiani, Gil Scott Heron,  Une émission proposée par Antoine de Nardi et Nils Savoye qui remercient Cannelle Mekki pour ce nouveau visuel.

Avec ce nouvel épisode, on explore plusieurs magies. La poudre d'escampette à la David Copperfield que certains rappeurs utilisent pour fuire les problèmes, le vaudou de Mary Laveau chanté par des rockeurs natifs américains, l'intrigant Alejandro Jodorowsky et son non moins intrigant concept de psychomagie, la musique du dessin-animé Fantasia... Comme d'habitude, 10 titres avec 10 histoires

Bonjour et bienvenue dans cette deuxième saison de La Collec. Vous avez le bonjour d'Antoine De Nardi et de Nils Savoye. Aujourd'hui, on a choisi le thème des oiseaux. Les pioupious. Et on démarre par un gros dilemme. Alors que nous choisissons chacun 5 titres, nous en avons aujourd'hui un en commun : Bird's Lament de Moondog.  Venez découvrir l'histoire de ce titre et des huit qui suivent : 1. Moondog - Bird's Lament 2. Chassol - Pipornithology Pt. II 3. Sergio Mendes & Brasil 77 - Voce Abuso 4. Joao Gilberto - O Pato 5. Count Five - Psychotic Reaction 6. Booba - De mauvais augure 7. Guy Cuevas - Gallo Negro 8. Talk Talk - Eden 9. 808 State - Pacific State Sélection non exhaustive, n'hésitez pas à nous envoyer vos titres et histoires liés aux oiseaux à contact@lescamoteur.fr

Pour ce huitième épisode, nous vous parlons de : Film à chier - Herbe mal servie - Grain de beauté poilu - Flouze - Mignon - Pastis grenadine - Mensonges - Coup de poing... Vous l'aurez compris : ce sera les légumes, avec toujours la même formule : 5 titres choisis par Antoine de Nardi, 5 autres par Nils Savoye. 

Vous avez le bonjour de Nils Savoye et d’Antoine de Nardi. C’est le septième épisode de La Collec’. On a fait un petit historique pour regarder ce dont on a parlé dans les derniers : on a fait les grands-mères, les fleurs, les lumières, les planètes, les poissons et, le dernier, Dieu. On ne dépend pas des annonceurs mais on aurait peut-être tendance à renvoyer une image de nous un peu faiblarde peut-être. Des hommes pas très viriles, un peu poètes. Du coup, après de longues heures de concertation, on s’est dit qu’il fallait marquer le coup. C’est pour ça qu’on va vous parler du porno. Le porno, on va essayer de retracer ce que musicalement a été le porno. Ce que la musique a apporté au porno, ce que le porno apporte à la musique, l’industrie du porno, la culture porno. On ne va pas vous parler de ce qu’il vous apporte personnellement parce que ça c’est l’intimité de tout un chacun. On démarre tout de suite avec Dennis Parker, Like An Eagle, acteur de télé et également de films pornos américains des années 70. Un article sur le voguing au cinéma et où l'on parle de Pose, série de Ryan Murphy. Clarence Reid qui fait des parodies, dans un cadre plus classieux ça nous fait penser au J’aime tes genoux de Henri Salvador (parodie du Shame On You de Shirley & Company). Toujours plus de séries avec The Deuce, par d'ailleurs le réalisateur de The Wire et le mythique Treme. Conférence Ted avec Erika Lust qui nous explique la place du porno dans l'éducation sexuelle aujourd'hui. Incroyable de bon sens. Article introductif sur les musiques de films pornographiques pour les anglophones. C'est sur le site de Red Bull Music Academy. Enfin, une interview de Judy Minx dans Le Tag Parfait où elle parle de la place de la pornographie dans la vie de tous les jours. On tient à ajouter une dimension alors oubliée : le porno comme objet de culture contemporaine dans le monde contemporain. C'est le sujet de Cat's Eyes dans l'album Ex-Libris de Max D. Carter, où maintes actrices et images sont évoquées, le tout sur une prod nébuleuse. "Leur charme embellit ma vie".

Au détour de nos paroles se mêlant, vous trouverez des références à la revue J’y va-t-y J’y Vatican ou encore au film Tout Le Monde Il Est Beau Tout Le Monde Il Est Gentil. On y parle – tiens, comme par hasard – de Michel Magne, le propriétaire du château d’Hérouville dont on vous parlait pour sa collaboration avec Pink Floyd dans notre troisième épisode sur les lumières. On a aussi évoqué la naissance du reggae autour d’un très bon article lu dans le numéro 9 de la Revue Audimat. Il y a d’ailleurs un bien beau livre à ce sujet paru aux éditions Allia, Bass Culture de Lloyd Bradley. Il y a également le petit Tim Maia, patron de la soul brésilienne, qui a pété un câble dans les années 70 et s’est converti à une secte. On vous en parle un peu mais il y a d’afriollants détails dans cet article dispo sur le site La Musique Brésilienne. Dieu ne serait pas sans la Vierge Marie. Voici donc le compte YouTube d’une bien étrange variante du vingt-et-unième siècle (suspense). Enfin, une polémique sur l’origine d’une pochette de vinyle d’une compilation de disco gospel à lire sur Discogs. Le reste est à venir…

 L’idée est de faire découvrir certains pans de la musique et donc de nourrir ces tergiversations de liens vers d’autres océans de connaissance. Voici un petit éclairage sur certaines références : King Creole, intitulé Bagarres au King Créole en français, est sorti en 1958. Pour l’avoir en France, il a fallu attendre 1960. Ce n’est pas le premier mais en fait le dernier film dans lequel Elvis Presley a joué. Le zoot suit est une tenue des années 30-40. Plus ou moins en parallèle de la sape, il y a l’idée, cette fois-ci par la communauté latine, de moquer les tenues blanches en les exagérant. Il suffit de regarder la pochette de l’album de Kid Creole pour se rendre compte de la chose. Concernant l’aspect sirène sur la pochette du Watch Out de Barrabas, on vous laisse constater de vous-même : Concernant la série d’Arte sur les enchères, voici un aperçu avec un court extrait de 3 minutes sur la robe du soir Balenciaga. NB : En fin de playlist, vous trouverez tous les sons/interviews que nous évoquons au cours du podcast (le featuring de Alkpote avec Katerine et Lomepal, le son d’An.Art…). N’hésitez pas à nous contacter si une information est passée à la trappe.

  L’idée est de faire découvrir certains pans de la musique et donc de nourrir ces tergiversations de liens vers d’autres océans de connaissance. Ainsi, vous trouverez ici la pochette du Natural Elements de Shankti dont la musique Get down And Sruti ouvre ce podcast. Cette pochette est d’ailleurs l’oeuvre de John Alcorn qui a fait plein d’autres belles pochettes. Aussi, on vous parle d’un son de Chinese Man qui sample tout ça, vous le trouverez ici. Le fameux Planète Sauvage est dispo en film ici (lien VOD) et c’est d’ailleurs un livre à l’origine. Le livre dont Antoine vous parle. Le générique de Gym Tonic, autre oeuvre d’Alain Goraguer. Et pour l’album de Madlib dont on parlait c’est le premier qu’il a sorti sous l’alias Quasimoto en 2000, aka The Unseen. Mais, surtout, écoutez le mix incroyable dispo sur la chaîne Magical Mystery Mix, 45 minutes de milliers de rappeurs différents avec pour seul lien commun des instrus tirées du film. Concernant le Flaming Volcano, voici un tuto terriblement gênant si vous voulez en faire un chez vous. Le clip de PNL qui entre temps est sorti. Une présentation de la fameuse BD d’Ed Piksor pour les anglophones. LE SON dont s’inspire Afrika Bambaataa. Le Retour du Jedi raconté par notre très cher Dominique Paturel – pour être sûr de bien rester dans le thème des planètes. Vous découvrirez d’ailleurs d’autres voix samplées par IAM. Son voyage interstellaire en entier. Enfin, les graphes de O’Clock sur Instagram. Encore enfin, le morceau dont Antoine vous parle, le Lento de Howard Skempton, repris par Pantha du Prince pour clore notre rendez-vous mensuel.

Aujourd’hui, on vous propose un tour d’horizon de la musique à travers les lumières. Que ce soit dans les titres, les pochettes d’album ou les paroles, on vous a trouvé dix chansons pour voyager et mieux connaître la musique que vous entendrez. Le sample original d’un son évoquant les lumières de la police, un mystérieux château reconverti en studio d’enregistrement, un groupe de rock dur qui fait un tube mignon pour adolescents, une diva qui chante dans un des premiers clubs hipsters identifié comme tel… De 1942 à 2015, Antoine et Nils vous racontent donc des histoires en buvant quelques godets, le tout dans une joie et une bonne humeur communicatives on l’espère. 

  Cette fois-ci on prend deux points de vue. On commencera avec les musiques qui mettent les fleurs à l’honneur. Ensuite, on partira sur les pochettes qui font de même. Les fleurs donc, les sons, les images et les conneries qu’elles nous inspirent. Tracklist des fleurs : Minnie Riperton – Les Fleurs Jimmy Page & Sonny Boy Williamson & Brian Auger – Don’t Send Me Flowers Fabrizio De Andrè – Bocca di rosa JJ Cale – Magnolia BICEP & HAMMER | DAHLIA Talking Heads – [Nothing But] Flowers Flying Lotus – Parisian Goldfish The Normalmen – The liquid side of plants Simon Diaz – La Flor De Apamate Andrew Ashong – Flowers Ärsenik – Chrysanthèmes Townes Van Zandt – Dead Flowers New Order – Age Of Consent Niagara – Je Dois M’En Aller The Zombies – A Rose For Emily Demis Roussos – I Dig You Girls – Lust For Life Rochenoire – A Lil’ Fun Todd Rundgren – Wolfman Jack Sam Weston – Never Been In Love (Part II) Pour toutes les infos complémentaires présentes dans le podcast, on commente en vous mettant les liens. Si elles sont absentes, n’hésitez pas à commenter le podcast avec votre gentille requête et on vous répondra avec notre bonté légendaire. Puis si vous avez des idées de musiques, des anecdotes ou autres qui vous semblent manquer dans les 2h30 de diatribes ici présentes, même combat.

Avec La Collec’, L’Escamoteur fait table ronde du passé et fouille dans ses collections de vinyles et autres moteurs de recherche des internets. Le principe ? Pour chaque podcast, nous prenons un sujet sorti de nulle part et le mettons en musique. Entre mauvaise foi délibérée afin de parler de titres que nous aimons et petites histoires qui mettent en lumière notre culture extravagante, venez donc nous écouter parler aujourd’hui des… (roulement de tambours) grands-mères ! Après une courte chronique d’Antoine qui définira gaiement l’objet de l’émission – les mamans de vos parents, si vous suivez – vous découvrirez la jeunesse musicale de ses grands-mères dans le Sud-Ouest de la France. Ensuite, Nils vous brossera en musique le portrait des grands-mères : qui sont-elles ? Que font-elles ? Qu’inspirent-elles ? Des questions suivies d’une mise à l’honneur des grands-mères de la musique : du saudade de Cesaria Evora au blues d’Elizabeth Cotton en passant par notre bonne vieille Brigitte Fontaine.