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Dessine-moi un corps

Author: Maurine Roy

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Description

Dans ce podcast, il est question de représentation du corps et de sexualité en histoire de l'art toutes périodes confondues.
Toutes les œuvres d'art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et sur instagram @dessinemoipodcast.
Ce podcast a été écrit et réalisé par Maurine Roy, l'illustration logo réalisée par Lucie C.
Toutes les musiques sont libres de droit.

Tous droits réservés.
64 Episodes
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À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le musée Marmottan Monet s’est aligné comme beaucoup d’autres musées en France et présentera du 4 avril au 1er septembre 2024, l’exposition intitulée « En jeu ! Les artistes et le sport (1870-1930) ». À cette occasion, le musée retracera l’histoire visuelle du sport entre 1870 à 1930 à travers plus d’une centaine œuvres assez incroyables provenant de collections publiques et privées d’Europe, des États-Unis et du Japon…L’occasion parfaite pour moi d’aborder quelque chose que je n’ai jamais fait, le corps sportif. J’avais déjà réalisé un épisode sur le corps en mouvement en 2021 mais là on passe à l’étape d’au-dessus. Le corps SPORTIF. Bon je n’ai jamais été très sportive. La vérité c’est que j’étais plutôt bonne dernière aux courses et la dernière qu’on choisissait dans son équipe de basket par exemple… En revanche j’ai un corps comme tout le monde et du coup bizarrement le corps sportif, ça m’intéresse de comprendre la mécanique. Cette exposition du musée Marmottan Monet nous montre comment le sport, les sports et les sportifs furent érigés en sujets de la modernité puis des avant-gardes. A la flexion des XIXe et XXe siècles, alors que Pierre de Courbertin inventait une version contemporaine des olympiades antiques, le sport connaissait une série de mutations dont les artistes prenaient la pleine mesure et s’en inspirent en tant que sujet d’art. Enjeux éthiques, modalités esthétiques du regard porté sur les sports, pratiques élitaires (équitation, voile, escrime) et pratiques plutôt archaïques (lutte, boxe, jeux de balle), significations de la figure héroïque de l’artiste en sportif, sacré programme ! A vos muscles, épisode n°62, prêt partez ! Je vous souhaite une bonne écoute !Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
On peut-être à la fois artiste et chercheur. Celui qui combine les deux pour ainsi dire à la perfection, c’est Floryan Varennes. Je me suis intéressé à son travail peu après sa sortie de l'Ecole Supérieure d'Art de Toulon et en tombant sur sa page Instagram, j’ai eu tort de ne pas m’y intéresser avant. Le fruit de ses réflexions et recherches balaient tour à tour l’histoire médiévale à la sauce fantasy et l’univers pourtant assez peu chatoyant au premier abord du médical. Il s’intéresse également à la sociologie de la mode et celle du genre. Il n’en fallait pas plus pour moi, j’ai donc décidé de lui consacrer un épisode spécial vision du corps. C’est parti, épisode n°61, bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Je n’attendais qu’un prétexte pour vous reparler de Giacometti et il m’a été servi sur un plateau. En plus avec un guest de choix avec qui l’Institut Giacometti a eu l’idée géniale de collaborer Ali Cherri, plasticien et vidéaste libanais, lauréat d’un Lion d’argent à la Biennale de Venise en 2022. En-visage-ment Le titre déjà me plaît et nous confronte tout de suite à cet intérêt particulier pour la représentation de la tête humaine. L’artiste explore la notion d’« envisagement », terme faisant à la fois référence à l’action d’envisager quelque chose, mais également à l’évocation du visage, si on déconstruit le titre. Ce double sens choisi par Ali Cherri trouve un écho particulièrement marquant dans les sculptures et les peintures de Giacometti où la face humaine est au centre même de son travail. Ce dialogue entre l’ancien et le contemporain mettra en lumière des nouvelles créations d’Ali Cherri conçues spécialement pour l’exposition, pour la plupart d’entre elles. Ces oeuvres inédites ont été choisies tout exprès en relation avec la très riche collection de peintures, sculptures et dessins de l’Institut Giacometti, C’est parti pour une incursion au sein de la vision du corps de deux artistes qui se ressemblent beaucoup plus qu’ils n’en ont l’air ! Cet épisode n°60 est en collaboration avec l’Institut Giacometti. Merci encore à eux. Je vous souhaite une très bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Enfer et carnation(s)

Enfer et carnation(s)

2024-01-0835:29

Emprunté de l’italien incarnato, mot dérivé de carne (« chair »). Couleur de la chair, rouge rose clair. Couleur intermédiaire entre la couleur de cerise et celle de la rose. Le problème dans toute représentation réaliste humaine est la facture de l’incarnat, de cette couleur aux mille nuances qui recrée la vie dans l’espace de l’oeuvre. Problème soulevé également car comme tout un chacun le sait, nous ne sommes pas tous de la même couleur de peau. L’histoire des arts a subi bon nombre de tentatives et de techniques afin de peindre la vie et de la rendre la plus réelle et palpable possible. Et ce n’est pas chose facile. Comment rendre possible TOUTES les nuances de représentations de la chair ? Certains s’y sont essayé avec un glacis, la technique du sfumato ou du clair-obscur, d’autres en insufflant du bleu et du vert pour faire apparaître les circuits veineux sous la peau. D’autres ont radicalement pris un contre-pied en adoptant une couleur opposée comme les fauvistes. C’est un sujet finalement universel je trouve que nous abordons en cette nouvelle année 2024. Un sujet dans lequel j’espère chacun se reconnaîtra. En plus, vous verrez je ne suis pas toute seule dans cet épisode, j’ai une invitée de choix. Je n’en dis pas plus. Je vous souhaite une bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Couleurs. Contrastes. Lumière. Politique. Identitaire. Corporel. Viviane Sassen réunit tous ces mots et bien d’autres encore. Artiste néerlandaise, j’avoue l’avoir croisée pour la première fois à la page 194 exactement d’un de mes livres favoris Corps en photographie aux éditions Mercator. Reconnue internationalement tant pour sa pratique artistique qui fait dialoguer la photographie, la peinture, le collage et l’installation, que pour ses travaux de mode, je suis tombée très vite amoureuse de son travail. Amoureuse oui oui. J’avais déjà envisagé de dédier un de mes épisodes à l’oeuvre de Viviane Sassen mais quand j’ai vu que la MEP lui consacrait une grande rétrospective cet automne, je me suis dis que c’était un signe donc je me suis lancé. Trente années de création : de ses photographies de jeunesse, montrées ici pour la première fois, à ses travaux les plus récents. C’était à ne pas louper. Cet épisode en collaboration avec la Maison européenne de la photographie pour la deuxième fois va vous régaler. Merci encore à la MEP. Episode n°58, bonne écoute !  Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Fluides à tout va !

Fluides à tout va !

2023-11-0614:23

« La barbe au ciel, et la mémoire sur mon dos, le pinceau toujours devant les yeux, gouttant, fait de moi un riche pavement. Les reins me sont restés dans la panse, et le cul par contrepoids s’est fait croupe, et les pieds sans les yeux avancent en vain. » Extrait du poème de Michel-Ange consacré à son travail sur le chantier de la voûte de la chapelle Sixtine, décrivant comment la peinture lui coule sur le visage… Comme le dit très bien Frédéric Cousinié, auteur de l’ouvrage Esthétique des fluides sur lequel je me suis appuyé pour écrire cet épisode, il faut distinguer les fluides que l’on utilise comme matériaux à part entière. Et la représentation de ces « faux » fluides que l’on utilise comme subterfuges pour donner l’illusion de ces fameux fluides… Est-ce que vous me suivez toujours ? La nuance est à bien prendre en compte. En écrivant cet épisode, je ne m’étais pas rendue compte de l’océan dans lequel je foutais les pieds. L’histoire des fluides est tout simplement passionnante et nécessite plus d’une heure d’épisode, voir un séminaire ou colloque entier. C’est pour ça que je vais uniquement comme d’habitude vous entrouvrir une fenêtre afin de vous donner envie d’en savoir plus, une sorte de vulgarisation scientifique comme un très bon ami m’a dit récemment. Et je suis plutôt d’accord avec cette définition. Maintenant pour planter le décor, on va parler de trucs très ragoûtants mais diablement intéressants : sang, urine, larme, lait maternel, sueur, sperme… allez c’est parti, épisode n°57, bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
La photographie fait partie de ces arts qui nous parlent plus que d’autres. Plus accessibles sûrement. Comme si la photographie était capable de traverser notre âme et montrer intimement notre rapport à l’autre. Ce n’est pas la première fois que je dédie un épisode au médium de la photo et sûrement pas la dernière, non plus. Mais celui-ci a de spécial qu’il rassemble deux collections photographiques assez exceptionnelles. Celle du musée national d’art moderne - Centre Pompidou et celle du collectionneur français Marin Karmitz. En plus, elle a un chouette nom qui ne pouvait que me parler « Corps à corps ». Un regard inédit entre quelques cent vingts photographes qui donnent à voir des interprétations de la figure humaine aux XXème et XXIème siècle. Je précise que cet épisode n’est pas en collaboration ni partenariat avec le centre Pompidou mais résulte de mon simple enthousiasme après avoir visité cette exposition il y a quelques semaines. Pardon pour la prononciation de certains noms, j’ai fait de mon mieux. C’est parti pour parler photographie… Bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Dessinons nos corps...

Dessinons nos corps...

2023-09-0438:33

Bonjour à tous.tes, ça fait longtemps.... Je suis trop contente de vous retrouver après cette pause estivale. Aujourd’hui un épisode un petit peu spécial puisque je ne suis pas toute seule… Je suis entourée de deux auditrices. Andréa et Léna. C’était super chouette de pouvoir échanger autour du corps et de l’histoire des arts. Si je devais qualifier cet épisode, je dirais qu’il est à la fois doux et drôle. C’était important pour moi de questionner deux voix anonymes sur leur vision du corps, sur mon podcast, de se mouiller un peu quoi. Je suis vraiment super contente de cette expérience, et j’espère que vous le serez aussi en écoutant cet épisode plus long que d’habitude, peut être un peu plus décousu aussi mais c’est le jeu. Bonne écoute ! Et ah je précise que pour une raison qui n’est pas de mon fait, cet épisode ne mentionne quasiment aucune oeuvre ou artiste masculin. Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
J’ai découvert cette artiste lors des rencontres d’Arles en 2022. Et ça détonnait. Elle détonnait. On est très souvent habitué à voir de la photographie, vous me direz normal, c’est le thème des rencontres d’Arles oui mais Frida c’est plus que ça. C’est de la photo, mais aussi du découpage, du collage, de l’assemblage, du numérique c’est tout ça à la fois. En plus de tout ce package impressionnant, Frida est aussi sociologue. Rien que ça.  Le corps en toile de fond et rien qu’avec tout ça, j’étais obligée de vous parler d’elle dans ce court épisode spécial vision du corps. C’est parti, bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
La bonne chair

La bonne chair

2023-06-0508:57

Vous allez vous dire que je vais un peu loin, que parfois je sèche sur les sujets d’épisode et que décidément vous ne voyez pas le lien. Et pourtant. La nourriture est ce que j’aime presque le plus au monde après mes proches et mon chat. C’est dire. On ne se rends pas compte mais la nourriture est onmiprésente de notre quotidien et elle inonde les siècles en histoire de l’art. On la retrouve dans les scènes de banquets, de cuisines, les natures mortes en tous genres. La nourriture est politique comme le corps est politique. Raccourci pour vous annoncer que cet épisode sera consacré aux rapports entre le corps et la nourriture en histoire de l’art. Entre injonction, sexualisation des corps et consumérisme, c’est parti pour un tout nouvel épisode ! Bon appétit ! Ou pas. Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Elle est Belge. Née à Namur en 1935 dans une famille plutôt très bourgeoise et plutôt très catho. Formée à la céramique à l’Ecole des Beaux-Arts de Namur puis à la comédie au Conservatoire d’Art Dramatique de Bruxelles. Une carrière de comédienne, une expérience comme speakerine à la télévision. En 1963, BAM ! Elle plaque tout pour se consacrer à la peinture. Je vais vous parler de Evelyne Axell. Une personnalité haute en couleurs et en convictions qu’il me tardait de vous faire découvrir ou redécouvrir je ne sais pas. Episode spécial vision du corps c’est parti, bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Je sais, je sais… vous allez vous dire que je radote. Mais comment ne pas faire un épisode sur cette thématique qui me passionne ? Qu’on se le dise, je ne suis pas la seule, et si le musée des arts décoratifs a décidé de consacrer sa nouvelle exposition sur le cheveu et le poil, c’est bien parce que le sujet est DIABLEMENT intéressant ! Au tout début de ce podcast, j’ai réalisé un épisode sur le poil, la pilosité dans la culture occidentale principalement. J’avais eu beaucoup de retour positifs sur cette thématique « Du poil au pinceau ! » et puis j’avais continué avec un épisode focus sur la symbolique du cheveu en histoire de l’art. Cette exposition au musée des arts décoratifs est vraiment une réussite tant sur le propos que sur le rendu car elle balaie des siècles de constructions des apparences. À la frontière entre la mode et la représentation du corps, le sujet ne laisse personne indifférent. C’est parti, bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Le ventre

Le ventre

2023-03-2005:41

Nombril, je t’aime, astre du ventre. Œil blanc dans le marbre sculpté, Et que l’Amour a mis au centre Du sanctuaire où seul il entre, Comme un cachet de volupté. Théophile Gautier, Poésies libertines Le nombril donc le ventre. Dans la mythologie chinoise et indienne, le ventre est considéré comme le siège de l'âme. C'est aussi là où naît la vie. Comme l'a écrit Victor Hugo, "le cerveau a la pensée, le coeur a l'amour, le ventre a la paternité et la maternité". Même dans la Bible, son rôle est très symbolique. Jonas n'est-il pas resté prisonnier dans le ventre d'une baleine pendant trois jours avant d'être relâché et pardonné par Dieu? A notre époque, la société en est même complètement obsédée. Obsession aussi en histoire de l’art liée à la représentation de la grossesse par exemple ou bien le statut social défini par le nombre de bourrelets. Nous verrons dans cet épisode que le corps humain et ses métamorphoses nous donne à voir bien plus d’un simple bedon. Episode n°50, c’est parti, bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Le pénis

Le pénis

2023-03-1307:36

« Pourquoi les statues antiques ont-elles un petit zizi ? » On a TOUS.TES posé cette question. Je vous vois tous.tes là. Vous riez sous cape. N’empêche que, la réponse à cette question n’a pas toujours été évidente. De même que la représentation du sexe masculin à travers les siècles en histoire de l’art. Allez c’est parti, focus sur peut être la partie du corps la plus controversée… c’est parti, épisode n°49 bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Le dos

Le dos

2023-03-0607:12

Dos au mur / Faire le dos rond / En avoir plein le dos / Se mettre quelqu’un à dos / Ne rien avoir sur le dos / Froid dans le dos / Avoir bon dos / Renvoyer dos à dos. Aaaaaah le dos… Surface plane sans organe sexuel, le dos joue de ses lignes, dans les courbes de sa féminité, de la cambrure des reins au déhanché d’un corps. On le dit sensuel, presque érotique, partie du corps qui suggère sans montrer.
Tout le monde se souvient (du moins les anciens) du film Le grand Blond avec une chaussure noire et cette scène culte du dos dénudé de Mireille D’arc vêtue d’une robe noire s’arrêtant juste au-dessus des fesses. La plus belle chute de reins du cinéma français entre autres. En littérature, chez Balzac, on trouve cette citation célèbre dans « le Lys dans la vallée « Je fus pétrifié par un regard animé d’une sainte colère, par une tête sublime couronnée d’un diadème de cheveux cendrés, en harmonie avec ce dos d’amour. » Dos d’amour, c’est beau non ? Evidemment le dos fait partie des postures favorites en histoire des arts, toutes disciplines confondues. Vous serez même surpris je pense. Allez c’est parti pour ce tout premier épisode la série spéciale parties du corps qui entame sa troisième session (ohlalala déjà), bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
L’apparition implique une disparition. C’est vraiment comme ça que j’aimerai débuter cet épisode. Par cette phrase prononcée par l’artiste sculptrice plasticienne invitée à la fondation Pernod Ricard, Katinka Bock, du 14 février au 29 avril prochain. L’apparition des corps mais aussi la disparition de ces mêmes corps. On est plutôt habitué à la voir oeuvrer dans le domaine de la sculpture. Et pourtant c’est dommage de s’en priver car son travail dans la photographie est vraiment essentiel. Merci à la fondation Pernod Ricard d’avoir permis la collaboration de cet épisode. En avant pour en apprendre un peu plus sur la vision si particulière du corps en photo chez Katinka Bock… Bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Si je vous dis art brut… ça vous évoque quoi vous ? Si vous avez suivi des études d’histoire de l’art, sans doute vaguement quelque chose. C’est vrai que ça sonne drôle comme appellation. Et pourtant rien de plus touchant et universel que l’art brut quand on y réfléchit. On doit ce terme à Jean Dubuffet, inventeur du concept d’art brut en 1945. Par cette appellation, il désigne des artistes autodidactes n’ayant aucune éducation intellectuelle ou artistique. Ce sont en général des patients suivis en psychiatrie,, des marginaux, des laissés pour comptes. Les œuvres illustrent leur état mental, souvent fragile et leurs manières uniques de percevoir le monde. Mais à vrai dire, y-a-t-il vraiment un concept « art brut » à proprement parler ? Dubuffet choisissait l’art brut pour provoquer, bousculer voire déranger autrui, mais aussi pour réfléchir. Il a questionné ainsi la notion d’œuvre d’art : faut-il nécessairement qu’elle soit faite par un artiste qui a suivi une formation ou qui vient d’un milieu académique et artistique ? Je vous laisse trouver la réponse.  « L’art des fous » ou « art psychopathologique », mais aussi « l’art médiumnique » tant prisé par les surréalistes, et enfin « l’art de marginaux ». Tant d’appellations pour qualifier au final ceux qui ont des histoires à raconter, des obsessions intimes à assouvir ou bien encore des choses à régler avec eux-mêmes. Ce sont surtout des gens libres qui ne créent pas pour les autres donc sans souci de produire, des artistes universels qui parlent au monde et c’est pourquoi il me tenait à coeur d’en parler dans le podcast parce qu’au final je ne me suis jamais vraiment penché sur eux, à tort. Ces œuvres d’artistes d’art brut constituent des « luttes » que le créateur mène avec sa propre image et son vécu propre. Pour certains d’entre eux, le corps est le refuge d’une intimité plus que complexe ; pour d’autres, une prison à fuir, un carcan à briser, ou encore le terreau d’énergies à libérer et à transformer. Bref le corps est central et c’est ce que nous allons tenter de voir à travers quelques exemples. TW : Je ne compte pas aborder l’aspect médical ou pathologique dans cet épisode car je ne suis pas assez qualifiée pour en parler mais vous pourrez vous renseigner par vous-même via la bibliographie toujours utile que je vous concocte en fin d’épisode. Allez c’est parti, épisode n°46, bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Réaliste et radical, c’est ainsi qu’il est connu. Philip Pearlstein né en 1924 à Pittsburgh en Pennsylvanie est de ceux dont on entend peu parler. Je l’ai découvert dans le l’ouvrage quasiment biblique pour moi de Frances Borzello "The Naked Nude". Et croyez-moi, cela vaut le détour. Philip est l’un de ceux qui font du figuratif dans le mouvement montant de l’abstraction dans les années 70 à New York. A contre courant de tout le monde quasiment, depuis le début des années 1960, il entreprend un travail figuratif singulier dédié à la peinture de nus monumentaux. Sa vision du corps est importante car elle rejoint celle d’Alice Neel par exemple ou Alex Katz. C’est un artiste disparu il y a peu dont j’aimerai vous parler et aussi rendre hommage à son travail. Go dans l’univers de Philip Pearlstein, épisode n°45, c’est parti, je vous souhaite une bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Body Language

Body Language

2022-12-0628:12

Cet épisode est un complément à celui sur les émotions que vous pouvez réécouter à tout moment sur les plateformes d’écoutes habituelles. Chaque fois qu'un artiste représente un sujet humain, une décision doit être prise sur la posture de la figure. Le sujet sera-t-il debout, assis ou allongé ? Sera t-il en train de sourire, crier ou au contraire, sera t-il de marbre ? Est-ce qu’il fera un câlin à un autre personnage ou au contraire courir dans tous les sens ? Y-aura-il un signe symbolique quelconque ? L’étude minutieuse du langage corporel affiché dans les œuvres d'art révèle des traditions et des conventions inhabituelles et nous en dit long sur l'évolution des attitudes et des coutumes sociales à travers l’histoire et l’histoire des arts. Il offre une nouvelle façon passionnante de voir l’art, d’analyser les oeuvres. Même les oeuvres les plus familières sont soudainement vues sous un jour nouveau. Je vais d’ailleurs choisir des exemples spécifiques pour cela à travers l’épisode. En bonus, j’aurai le plaisir d’avoir pour invitée Fiona Marty. Fiona est comédienne et elle a pratiqué l’effeuillage burlesque. Son corps est son outil de travail et sa manière de communiquer. Je suis très fière de l’avoir avec elle dans cet épisode. Bonne écoute ! Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
Si le corps humain (à vrai dire le corps masculin) est vu comme référence et modèle dans le De Architectura de Vitruve, ce n’est pas pour rien. Vitruve avant le Corbusier ont compris l’importance du corps en architecture et les liens forts existants entre eux. Je ne savais pas vraiment si faire un épisode sur ce sujet allait me plaire surtout vous plaire. Et puis, j’ai réfléchi et je me suis dis que oui, sans doute poussé par mes copains archi, c’était la parfaite occasion de vous en parler. Je me souviens de mes cours d’histoire de l’architecture à ma fac d’histoire de l’art. A aucun moment, mes professeurs ont questionné cette question du corps. Le premier geste de l’espace architectural est pourtant d’accueillir nos corps humains. En leur offrant un espace à habiter, il leur permet de s’abriter, de se mouvoir et de se rencontrer. Si on pénètre dans une pièce, on en modifie l’atmosphère, l’espace architectural provoque en retour des sensations corporelles : les murs qui nous entourent, nous orientent ou nous frôlent, résonnent avec nos mouvements. Les êtres humains et l’architecture s’affectent l’un et l’autre. Nombreux sont les architectes qui interrogent ce dialogue car, renouveler et penser l’espace nécessite de reconsidérer le corps humain autrement. L’étude des relations entre le corps et l’espace est très intéressante. Je vais donc essayer très modestement de vous en parler à travers plusieurs exemples. Ne vous inquiétez pas, on va parler de corps tout de même.. Bonne écoute !Écriture et réalisation : Maurine Roy. Illustration : Lucie C. Toutes les œuvres d’art et bibliographiques sont à retrouver sur la page fb du podcast et Instagram @dessinemoipodcast Tous droits réservés.
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