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Une gestion de la pandémie biaiséeLes pandémies sont identifiées et donc prévues dans les livres blancs sur la défense et la sécurité nationale de 2008 et 2013.  Malgré cela la pandémie de COVID-19 n’a pas été anticipée. Pire une série de biais dans sa gestion a conduit à une perte de confiance des citoyens dans leurs dirigeants.Rien n’indique qu’à l’issue de cette crise nous serons plus aptes à faire face un futur événement improbable, cygne noir ou non.

La démocratie a prouvé son efficacité pour les niveaux local, régional et national. Alors que nous sommes de plus en plus confrontés à des problèmes d’ordre européen ou planétaire, la démocratie s’avère inopérante à ces niveaux.Nous allons donc devoir imaginer une nouvelle forme de gouvernance qui transcende la démocratie et qui soit compatible avec ces niveaux.

Le communiqué de presse du ministre des solidarités et de la santé du 11 mars annonce la création d ‘un comité scientifique pour « éclairer la décision publique »La réunion de onze personnalités scientifiques, fussent-elles de hauts niveaux, ne suffit pas à constituer un comité scientifique. C’est toute la nuance entre comité scientifique et comité de scientifiques.Le choix est tentant pour le pouvoir de créer un comité composé de telle manière qu’il aurait plus pour fonction de valider une politique que de l’influencer.

Le traçage des personnes au moyen d’une application installée sur les téléphones portables personnels n’est pas sans présenter des problèmes d’ordre technologique, méthodologique et éthique. La monétisation des données de santé est parmi les plus fortes dans le monde des big datas et risque donc d’attirer nombre d’acteurs pas forcément bien intentionnés. L’atteinte à la protection de ces données personnelles d’une telle application pose un réel problème d’ordre éthique.

Le choix du confinement massif pour étaler dans le temps l’arrivée de nouveaux malades en réanimation retarde la survenue de l’immunité globale et donc le top départ du déconfinement.

Notre société n’aime pas les vieux et elle fait payer le prix fort à nos aînés qu’elle laisse mourir dans nos EHPAD.