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Vie au Carré

Vie au Carré

Author: Vie² Podcast

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Description

Clotilde & Julie reçoivent à tour de rôle chaque semaine un témoin qui livre son histoire, ses méthodes et ses astuces pour mener pleinement sa vie au carré.

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54 Episodes
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Cette semaine, Vie au Carré a échangé avec Clément Joly, 36 ans. Il est sapeur-pompier et a le grade de capitaine. Il est depuis peu responsable du centre de secours de Lisieux dans le Calvados. Côté famille, Clément est marié et a trois garçons.9/10, c’est la note que se donne Clément pour son équilibre vie pro vie perso. Plutôt pas mal pour un sapeur-pompier ! La raison tient d’abord à son poste : Clément est en effet capitaine, il n’effectue donc pas des gardes de 12 ou 24 heures, comme ses collègues qui partent en intervention. Lui est dans l’encadrement, il a donc vocation à accompagner les quelques 30 pompiers professionnels ainsi que les bénévoles qui peuplent sa caserne. De plus, Clément a fait le choix d’avoir un métier qui lui permet « de rentrer tous les soirs, pour être auprès de sa famille ». Ses études chez les militaires l’ont d’ailleurs vite refroidies, avec ces missions longues qui supposent d’être éloignées des siens longtemps…Héritage familialPourquoi avoir choisi ce métier ? Contrairement aux idées reçues, Clément n’a jamais rêvé de conduire un camion rouge. Mais en même temps, il évolue dans ce métier depuis tout petit. Son père et son grand-père ont tous les deux été pompiers « Comme mes enfants aujourd’hui, je ne rêvais pas franchement de devenir pompier et mes études ne me portaient pas forcément vers ce métier. Puis c’est devenu une évidence », se souvient-il.Un bon équilibreCôté vie pro et perso, Clément estime avoir trouvé un bon équilibre. Son statut de cadre lui permet quand même d’avoir ses week-ends, moments de prédilection pour être auprès de sa famille. Clément a en outre un nourrisson de quelques mois. Mais il l’admet « ma femme s’occupe beaucoup de la logistique des enfants. Elle fait beaucoup et avec le sourire, j’ai de la chance ». Pour l’instant, pas d’activité supplémentaire dans la vie de Clément. « Avec un troisième enfant, on est rôdé. Mais ça reste quand même assez intense » confesse-t-il. Pour le sport, Clément peut se reposer sur son métier pour se maintenir en forme « Le sport est une activité importante du métier de pompier. Les équipes qui partent en intervention ont deux sessions à chaque garde, j’essaie de les faire avec eux » explique-t-il.Deux sphères distinctesIl a enfin à cœur de séparer sa vie professionnelle et personnelle. Il ne parle d’ailleurs pas du tout de son métier à la maison « Je crois que ma femme ne sait pas vraiment ce que je fais ! » nous glisse-t-il même. Ses enfants, encore petits, ne rêvent donc pas de « sauver des vies » ou « combattre le feu » comme beaucoup de petits garçons. Mais les vocations peuvent se réveiller plus tard…******************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup. Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré reçoit au micro Laura Tarantola, 27 ans, sportive de haut niveau dans l’aviron qui a décroché une médaille d’argent lors des derniers JO de Tokyo. Elle travaille également à la SNCF sur les sujets de la qualité de vie au travail, dans le cadre du dispositif athlète SNCF.8/10 c’est la note que se donne notre championne. « J’ai toujours mis un point d’honneur à concilier vie pro et vie perso et à bien séparer les domaines, nous indique-t-elle. C’est important pour me sentir épanouie. Le sport, la SNCF et le perso, si l’un de ses domaines flanchent, je peux m’appuyer sur les deux autres. »L’agenda de Laura n’est pourtant pas simple et ce, depuis son adolescence. Laura Tarantola a débuté l’aviron par hasard à 14 ans. Elle s’est ensuite prise de passion pour ce sport, les compétitions se sont enchaînées avec un niveau toujours plus haut. Autrement dit, devenir sportive de haut niveau, voire même participer aux jeux olympiques, n’ont jamais été un objectif de vie.D’ailleurs pour ses parents, le contrat a toujours été clair : les études doivent suivre ! La sportive a donc dû très tôt savoir gérer un emploi du temps complexe. Elle a ainsi décroché son diplôme de l’école de commerce de Grenoble via un cursus réservé aux sportifs de haut niveau. Les trois années d’études se sont étalées sur quatre ans avec des cours dispensés en e-learning. Tout le monde aujourd’hui a bien conscience de la limite de travailler en distanciel et par écran interposé… Cela rajoute donc du mérite à ces athlètes qui mènent de front les deux ! Laura Tarantola a, elle, apprécié ce format qui lui permettait d’étudier quand elle n’était pas à l'entraînement. « C’était indispensable pour apprendre un métier », juge-t-elle.En 2019, son diplôme en poche, elle décroche un contrat à la SNCF, à Lyon, sous le statut d’athlète. « Nous sommes une trentaine en France à en bénéficier, explique la championne olympique. Je bénéficie ainsi d’horaires aménagés et je travaille ainsi deux jours sur les sujets de la qualité de vie au travail, sauf quand j’ai des stages de fédé », précise-t-elle.Ce dispositif lui permet de mettre un pied dans la vie active en complément de ses entraînements. Laura Tarantola s'entraîne 11 fois par semaine, le matin sur l’eau, le soir sur des exercices de musculation et de renforcement « C’est parfois compliqué d’enchaîner les deux, témoigne-t-elle, mais le sport nous apprend à millimétrer les choses. »Bonne écoute.ClotildePS : Un grand merci à Gaëlle Million et à Caroline Angelini pour leur aide sur cet épisode! ************************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde      Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, dans Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, on voyage par procuration avec Samira, 42 ans, en couple et maman d’un petit garçon de 5 ans. Son métier ? Hôtesse de l’air chez Air France et aussi coach en développement personnel et coach sportif !Malgré toutes ses casquettes, notre invitée se donne une super note pour évaluer son équilibre vie pro et vie perso : 9/10 ! La raison ? Depuis toute jeune, Samira est une grande sportive et la discipline qu’elle s’impose dans le sport infuse toute sa vie. Elle se pose des objectifs finaux et des objectifs intermédiaires et avance sans se poser de question. Ainsi, depuis toute jeune elle veut être hôtesse de l’air. Et en plus de vouloir être hôtesse de l’air, Samira voulait aussi en plus exercer chez Air France « pour représenter les couleurs de la France ! ». Elle a donc défini un plan d’action qu’elle a suivi : travailler pour financer sa formation, suivre une préparation et passer le concours Air France.Son travail impose pourtant un style de vie pas si simple à gérer d’un point de vue social ou avec son conjoint. « On apprend à faire le tri dans son entourage en ne gardant que les relations capables d’accepter qu’on reprenne contact après quelques mois d’absence », explique-t-elle. Pour la vie de couple, cela demande aussi de l’organisation, d’autant que son conjoint a lui-même un métier avec des horaires atypiques puisqu’il est commentateur sportif. L’actualité le conduit souvent à travailler le soir et le week-end. « Il peut arriver qu’on ne se voit pas pendant 10 jours », indique Samira.Depuis 5 ans, Samira est maman d’un petit garçon. Une nouvelle aventure dans laquelle elle s’est lancée, non sans avoir sondé ses collègues de travail ! « Je leur ai demandé comment ils s’organisaient et il a aussi fallu rassurer mon conjoint, précise notre invitée. Faire un enfant avec une hôtesse de l’air ce n’est pas simple car je voyage souvent. Le papa se retrouve à devoir tout gérer ! je l'ai rassuré. »Du côté de son employeur, pas de souci. Il existe une procédure pour travailler uniquement au sol le temps de la grossesse et Samira a ensuite repris à temps partiel pour profiter de son fils ; Et aussi faire sa formation d’abord en coach développement personnel puis coach sportif. Hôtesse de l’air reste sa casquette principale mais ces deux nouvelles activités viennent la nourrir intellectuellement. Elles l'aident également quand elle est en vol. D’ailleurs Samira nous livre dans l’épisode trois conseils pour un bon équilibre de vie : avoir une attitude positive, faire du sport et se lever tôt !Bonne écoute,Clotilde************************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, dans Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro - vie perso, on a échangé avec Aton, alias Philippe B. Aton est un ancien membre du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et il est aujourd’hui acteur. Il a 43 ans, est marié et a deux fils de 15 et 17 ans. Il vit aujourd'hui à Montargis (45).Un rêve de gaminÇa peut paraitre un peu fou, mais Aton avait déjà en tête cette carrière professionnelle en deux temps. Depuis tout petit, il veut être acteur. A 16 ans, il voit à la télé la prise d’otage de Marignane. Il se dit alors « Si je veux être utile, je vais enter au GIGN , et comme ces hommes-là sont souvent rapidement cassés par le métier. Je serai dans acteur dans un second temps. » Il a respecté son pacte : après être entré major de sa promo au GIGN, il en est parti après 20 ans de bons et loyaux services.Le métier avant toutQuel que soit son métier, Aton assume d’être ambitieux et se donne les moyens d’y parvenir : « Quand j’ai rencontré ma femme à 21 ans, j’attendais mes résultats pour entrer au GIGN. Je lui ai dit que mon métier passerait toujours avant tout. Nous avons donc fait un pacte ». Il admet que « tout n’a pas toujours été rose », mais le couple tient. « J’ai choisi la meilleure femme possible vu mon métier. Une femme qui sait prendre des décisions, gérer mes absences et me laisser une place dans l’éducation de nos enfants quand je suis là », explique-t-il.« Savoir quand s’inquiéter »C'est une évidence, les missions au GIGN sont dangereuses: « Ma femme ne voulait pas être inquiète à chaque fois, raconte Aton. Je ne pouvais rien dire de mes missions mais on avait un deal, je lui disais simplement si j’étais plus ou moins exposé au danger en lui envoyant un texto quelques minutes avant l’intervention. Je sentais aussi quand elle était capable de recevoir cette information, ou quand il fallait mieux ne rien dire. »Nouer des liens avec ses enfantsAujourd’hui, Aton est acteur, en plus de délivrer plein de conférences. Pour percer dans le monde du cinéma, il se donne toujours à fond : « Je veux tout faire pour parvenir à un haut niveau, donc j’y consacre aussi l’essentiel de mon temps, mais j’essaie d’inclure ma famille dans ce projet. J’emmène par exemple ma femme sur des tournages et des émissions par exemple.», avance Aton.Si vous souhaitez en savoir plus sur Aton, voici son livre autobiographique qu'il mentionne dans l'épisode, GIGN, confession d'un ops ainsi que sa technique d'entrainement mental et physique Feral. Et enfin, voici ici son compte Instagram sur lequel il poste très régulièrement et délivre de nombreux conseils.************************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup :)Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré a rencontré Justine Muzik Piquemal. Elle travaille dans l’humanitaire pour Solidarités international où elle est desk manager. Elle pilote 5 pays depuis le siège de l’organisation, et elle part aussi en mission dans ces pays. En plus, Justine est mariée, elle a 4 garçons dont deux encore assez petits et elle donne des cours à l’Institut d’études politique de Lille. Mais malgré cette vie bien remplie, Justine se donne la note de 9/10 pour évaluer son équilibre vie pro – vie perso. Sa botte secrète ? Son mari et son ex mari s’entendent à merveille. Ces trois humanitaires gèrent les enfants ensemble et s’organisent au mieux selon les missions de chacun, ce qui permet à Justine de mener pleinement sa vie au carré !Des plannings à un anLa journée débute vers 5 heures du matin pour Justine. Elle traite les mails avant de partir déposer les enfants à l’école. Le travail se termine vers 17h30 pour les devoirs…. Mais reprend vers 21heures ! « Pour m’organiser au mieux, au boulot, j’ai des plannings sur trois à quatre mois pour savoir quand je pars en mission. Et pour mes vacances j’ai des plannings à un an. Je sais déjà où je serai au mois de juillet ! », assure-t-elle. Pour autant, son métier recèle aussi d’urgences à traiter : « Je peux les traiter facilement car mon mari et mes enfants comprennent mon métier-passion », avance-t-elle.« La société change de regard »« La société a changé de regard sur mon métier. Pour mon premier fils, j’avais des reproches de la maitresse parce que j’avais raté une réunion parents prof. Elle s’imaginait que je n’étais pas au courant de la scolarité de mon fils. Aujourd’hui, je trouve qu’il y a une très grande compréhension. Pour mon dernier en CP, j’ai encore raté la réunion de rentrée mais j’envoie un mail à la maitresse et elle me répond très facilement ». Justine l’assure, elle mène de front et en même temps, sa vie de mère et d’humanitaire « aucun de ces deux rôles ne s’arrête jamais, je ne peux pas prioriser, donc je veille à y faire attention sans cesse » raconte-t-elle.Impossible de se déconnecterJustine a essayé à deux reprises, impossible de quitter le monde de l’humanitaire. « Au quotidien, impossible de se déconnecter. Ecouter les infos nous transportent directement dans le drame qui se joue sur place et dans la logistique à opérer quand des milliers de personnes doivent être déplacés à cause d’une catastrophe comme l’éruption d’un volcan par exemple ». Même sa vie sociale est constituée de personnes oeuvrant dans l’humanitaire ! Une passionnée qui espère avoir transmis l’importance de ce virus à ses enfants…******************************Si vous avez aimé notre épisode, n’hésitez pas à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément ! Et si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré mène l’enquête pour savoir quelle note Ludovic Humbert, 38 ans, marié et détective privé se donne pour évaluer son équilibre vie pro et vie perso.Le dirigeant de l’entreprise H.A.R.P annonce la médiane positive : 7,5 ! Une note qu’il ne se serait pas forcément donné il y a plus de 10 ans. En effet, Ludovic a fait des études dans le but de devenir huissier de justice. Mais ce job ne lui plaisait pas et il a entamé une reconversion. Son bagage et son expérience dans le contentieux l’ont amené à s’intéresser au métier d’agent de recherche privé selon la formule officielle. Soit détective privé dans le langage du commun des mortels.Une semaine qui change selon les dossiers à traiterEt si au départ, ce changement de carrière n’a été qu’un choix « logique », notre enquêteur s’est pris au je : « c’est devenu une passion ». Une passion un peu dévorante ! En tant qu’indépendant et particulièrement avec son métier, Ludovic assure avoir du mal à séparer vie pro et vie perso. D’ailleurs ses semaines sont rythmées en fonction des missions et des urgences, ce qui peut l’amener à des horaires décalés.Mais depuis 8 ans qu’il exerce cette profession, notre détective privé a appris à mettre des barrières. Ainsi, s’il acceptait tous les contrats à ses débuts, il se montre désormais plus sélectif. Déjà pour suivre son éthique et aussi pour ne pas exploser en plein vol puisqu’il est seul dans son entreprise. « Avant d’accepter un dossier, je regarde si la demande est bien légale et légitime », précise l’enquêteur. Rien d’illégal donc et la demande de recherches d’informations ne doit pas juste être une envie de savoir, il faut un motif solide pour s’offrir les services de H.A.R.P !Un recentrage sur les compagnies d'assurance pour un job plus épanouissantDans sa recherche d’un meilleur équilibre, Ludovic est en train de se spécialiser pour travailler uniquement avec des compagnies d’assurance et délaisser les demandes de particuliers. « Intellectuellement, ce n’est pas du tout le même cheminement, précise-t-il. Pour une fraude à l’assurance, il faut se creuser les méninges et mener une enquête pour trouver les morceaux, petit bout par petit bout. Et on voit le résultat. Dans les dossiers de particuliers, on ne sait déjà pas si on est du bon côté et si notre démarche aura eu un effet. »Il a également appris à ne plus systématiquement décrocher son téléphone. C’est d’ailleurs l’outil qui le relie le plus à son travail et qu’il a du mal à lâcher, même en vacances. Il faut qu’il parte loin pour faire une vraie coupure. Il peut compter d’ailleurs sur sa compagne pour lui rappeler qu’un break s’impose dans leur emploi du temps. « Si je m’écoutais, je ne prendrais pas de vacances, assure-t-il. C’est pourtant nécessaire pour continuer à bien effectuer son travail. J'essaie d'avoir moins la tête dans le guidon au quotidien et je me surprends même à proposer des week-ends. »******************************Si vous avez aimé notre épisode, n’hésitez pas à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément ! Et si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour débuter la saison 4 de Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, nous avons échangé avec Delphine Minoui, 46 ans, mariée et mère d’une fille. Delphine est une grande reporter, spécialiste du Moyen Orient. Elle est correspondante pour le Figaro en Turquie et a écrit de nombreux ouvrages, notamment sur l’Iran. Pour évaluer son équilibre vie pro - vie perso, Delphine Minoui s’octroie une note de 7/10 : « Je rééquilibre en permanence pour que mon métier ne prenne pas toute la place dans ma vie. Je pense être parvenue à une vie équilibrée », estime-t-elle.Changement radical à la naissance de sa filleEn mars 2012, Delphine Minoui accouche d’une petite fille. Pour la grande reporter qui adore le reportage de terrain et flirte souvent avec les zones de guerre, c’est un changement radical « Avant, quand je partais, je ne prenais jamais de billet de retour pour être pleinement impliquée dans mon enquête. Je ne rentrais pas de chez moi pendant plusieurs mois, parfois. Aujourd’hui, quand je pars, j’ai toujours avec moi un aller et un retour » compare-t-elle.Vivre à IstanbulDelphine Minoui a vécu en Iran, en Irak, au Liban et en Egypte. Depuis 5 ans, elle vit à Istanbul, en Turquie. A chaque fois, elle a à cœur de ne pas se rapprocher des milieux d’expatriés pour être au plus près des gens. En apprenant notamment leur langue. Depuis son emménagement, Istanbul a été la scène d’attentats. Delphine Minoui s’est retrouvée au plus près de celui qui s’est déroulé dans l’avenue Istiklal à Istanbul:« mon instinct de journaliste aurait été d’aller au plus près du conflit mais j’étais avec ma fille, on s’est donc réfugiées à la l'Institut français », relate-t-elle.Entre Inquiétudes et fiertésDelphine Minoui l’assure, elle aime toujours autant son métier. Le revers de la médaille, c’est de voir moins ses proches : « j’ai passé autant de temps dans ma vie en France qu’à l’étranger. Je sais que mes parents se sont beaucoup inquiétés», se souvient-elle, à propos d’un reportage au cœur de l’Afghanistan. Tout comme ses proches, Delphine Minoui éprouve beaucoup de fierté à l’égard de sa profession : « j’ai conscience d’avoir franchi les obstacles. C’est un monde machiste, les reporters de guerre. Beaucoup de rédacteurs en chef sont des hommes, et ils ne nous font pas de cadeaux », assure-t-elle.Mieux se connaitre « Le stress du métier, des voyages, ont influé sur le corps. Il y a quelques années j’ai eu de gros souci de santé. Aujourd’hui, j’ai mis en place un rituel de trois séances de pilates par semaine. Si je suis en déplacement je les fais à distance via Zoom. C’est capital pour mon corps » affirme Delphine Minoui. Qui estime être parvenue à une vie plus équilibrée : « Je me connais plus, je fais attention à mon sommeil. J’ai appris à annuler un dîner ou à décaler un reportage si cela influe sur l’équilibre de ma fille, avance-t-elle, comme disent les Américains, we can’t have it all ! »******************************Si vous avez aimé notre épisode, n’hésitez pas à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément ! Et si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bonjour à tous,Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l'équilibre vie pro et vie perso, revient pour une 4e saison avec un fil rouge : les métiers qui font rêver. Le sujet est très subjectif alors on a fait quelques recherches en ligne pour aboutir à une short list de 10 métiers fascinants... ou intriguants!A mardi prochain pour le début de cette saison haute en couleurs.Clotilde et Julie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
 Cette semaine, dans Vie au carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, nous avons échangé avec Christine Castelain-Meunier, sociologue au CNRS, spécialisée entre autres sur les affaires familiales. Elle a publié de nombreux ouvrages dont L’instinct paternel, les hommes aussi viennent de Vénus ainsi que Et si on réinventait l'éducation des garçons ?. Elle a aussi participé, en 2000, à l’allongement du congé paternité, passant de 3 à 11 jours.Vous l’avez compris, notre experte est intarissable sur le sujet de la famille qui a profondément évolué depuis 50 ans. « Elle est multifacette, il n’y a plus une seule famille qui se constitue avec le mariage religieux, on peut en fonder une sans passer par le mariage et désormais en étant du même sexe, analyse-t-elle. On est sortis des représentations institutionnelles de la famille avec des rôles et des genres très définis. »La famille polyculture trouve ses racines au XIXème siècleLa transformation a débuté en 1870, quand les femmes ont eu des droits suite aux mouvements civiques et sociaux. « Elles ont pu exister comme un sujet social alors qu’avant elles n’existaient qu’au travers de leur mari », pointe Christine Castelain-Meunier. L’évolution a ensuite été rapide, avec en 1875 le divorce par consentement mutuel ou encore en 1993 la création de la co-parentalité, etc.Toutes ces évolutions sociétales et juridiques ont entrainé de grandes transformations, avec l’abolition de l’idée que la femme c’est la famille et que l’homme c’est le travail. Ce sont d’ailleurs ces bouleversements qui ont amené la notion de conciliation de vie pro et vie perso. "Comme les femmes se sont mises massivement à travailler, l’équilibre familial a dû changer, explique la sociologue. Les hommes ont eu, eux, à se libérer du carcan qui les poussait à s’affirmer au travers des codes de la virilité."Concernant le congé paternité, la France est en retard par rapport à certains pays comme l’Espagne ou les pays nordiques. Elle est en revanche plutôt en avance concernant tout ce qui relève du mariage pour tous, de la PMA et de la révolution des genres.Le tsunami de la parentalitéDans l’épisode, Christine Castelain-Meunier revient également sur le passage du conjugal au parental “qui génère des transformations profondes chez l’individu, la mère comme le père. C’est un tremblement de terre. L’enfant occupe une place centrale et les parents essayent de se répartir les rôles. Chacun a d’ailleurs des représentations sur ce que doit faire l’autre, ce qui crée des conflits." En effet, on vit tous avec un héritage familial mélangé avec des pratiques contemporaines.Ainsi, « la femme cherche à concilier travail et famille, répondre aux impératifs de la bonne mère et à l’excellence de l’éducation… Tandis que l’homme est entré dans une paternité relationnelle, opposé à la paternité institutionnelle, où il ne donne plus forcément la primeur à son travail », décortique la sociologue.L’allongement du congé paternité, un marqueur important pour l’égalité homme-femmeCe changement dans les rôles parentaux, les entreprises commencent à la prendre en compte. Elle commence par exemple à considérer que le travailleur est aussi un père « et c’est nouveau à l’échelle de l’Histoire », indique notre experte. Avant, quand on embauchait une femme, on savait qu’elle pouvait devenir mère et cela pouvait poser problème. Désormais, le père aussi joue un rôle actif et peut s’absenter pour des raisons familiales.Le nouvel allongement du congé paternité de 14 à 28 jours devrait encore renforcer l’idée que le travailleur est aussi un père. "C’est une avancée mais c’est un petit pas", conclut Christine Castelain-Meunier. Il faudrait encore l’allonger pour permettre un mettre égalité homme-femme, une meilleure égalité dans la famille et une meilleure acceptation que le travailleur est un père."******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 30 sont déjà disponibles avec des profils très variés ! Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook. C'est la fin de la saison 3. Rendez-vous à la rentrée.A très vite !Clotilde & Julie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, dans Vie au carré, le podcast qui interroge sur l'équilibre vie pro et vie perso, nous avons échangé avec Antoine D. Antoine est parisien, il a 50 ans. Il est réalisateur et a deux filles de 13 et 17 ans. Autre mention à sa fiche d’identité, Antoine est polyamoureux. Il nous explique comment il conjugue sa vie avec « ses aimées » comme il les appelle, et comment il segmente son temps pour être père tout en préservant sa vie intime.10/10 ! C’est la note que s’attribue Antoine pour évaluer son équilibre vie pro et perso. Une vie de rêve ? « Je n’ai pas fait tout ce que j’ai voulu mais j’ai voulu tout ce que j’ai fait » résume le réalisateur. Il travaille surtout la création de scenarios et n’a pas de patron, « ce qui m’octroie une grande liberté », confie-t-il. Il adore tourner mais ne le fait pas assez à son goût « J’ai 100 projets et parfois, un petit miracle arrive et je tourne », résume-t-il.Pas de hiérarchie« Dans les années 1990 quand j’ai commencé à être non monogame éthique, il n’y avait quasiment pas de littérature sur le sujet. Et, en gros, j’étais juste perçu comme un pervers. Jusqu’à mes 30 ans je n’avais que des relations comme ça, fidèles et non exclusives ». Antoine se définit comme un anarchiste relationnel car il refuse « de hiérarchiser les relations les unes par rapport aux autres, et cela quel que soit leur nature. Dans mon idéal, les relations sont dépendantes les unes des autres, ce n’est pas parce qu’on se rapproche de quelqu’un qu’on s'éloigne de quelqu’un d’autre. », estime-t-il.Deux logementsA 30 ans, Antoine rencontre une femme avec qui il veut des enfants. Pour rester fidèle à son identité et fonder une famille, Antoine garde son appartement d’adolescent, où nous l’avons rencontré, et emménage dans un logement avec sa compagne et les deux filles qu’ils auront. « Cette période correspond à des temps segmentés, où les gens ne se rencontrent pas forcément tous », relate-t-il. Aujourd'hui, il vit entre ses deux logements à dix minutes l'un de l'autre. Pratique en cas d'urgence, ou lorsque ses filles ont besoin de lui!Un polycule très actifAmie, amante, amoureuse ? « Je n’aime pas les étiquettes car on se conforme alors aux codes d’une relation au lieu d’inventer la relation qu’on est en train de vivre. Ces étiquettes sont sans doute pratiques car elles donnent un mode d’emploi. Mais pour moi, chaque relation est singulière », indique-t-il. Avec d’autres personnes, Antoine a constitué un polycule, c’est-à-dire un groupe qu’il fréquente régulièrement pour des soirées et des week-ends libertins. C'est à la fois un hobby et pan de son identité, nous dit-il. Pour conjuguer toutes ses activités, ses nuits sont souvent courtes, mais Antoine sait dormir peu. Idem du côté de la mère de ses enfants qui partage les mêmes valeurs qu’Antoine : « Mes filles sont témoins que ses parents qui ne dorment pas souvent à la maison, elles connaissent certaines personnes que je vois, d’autres non. Elles ne posent pas vraiment de questions et sont très libres », assure-t-il.Un groupe "polycommunautaire"Si Antoine multiplie les relations, beaucoup d’entre elles durent : « Quand j’aime, c’est pour la vie. Un des grands mystères qui atteint mon moral c’est le "dédésir" et le désamour » admet-il. Aujourd’hui il essaie de construire une autre phase de sa vie et rêve d’un groupe polycommunautaire : « Ce serait un groupe d’adultes qui élève des enfants, peu importe la génétique d’ailleurs. C’est une utopie et c'est peut-être casse gueule mais j’aimerais beaucoup, et je sens que ça soulage pas mal de personnes quand j’en parle. Car c’est une question pour beaucoup de jeunes d’être « poly » et de vouloir des enfants », explique-t-il.******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 25 sont déjà disponibles avec des profils très variés ! Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite :)Julie & Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, dans Vie au carré, le podcast qui interroge sur l'équilibre vie pro et vie perso, nous avons échangé avec Baptiste Mulliez, 30 ans, ex alcoolique qui est devenu patient expert. Il a coécrit le livre D'avoir trop trinqué ma vie s'est arrêtée avec la thérapeute Judith Lossmann.7/10, c'est a note que s'attribue Baptiste pour juger ses équilibres "Il y a six ans, je n'avais aucun projet. Aujourd'hui, j'ai encore des marges de progression mais ma vie a radicalement changé", précise-t-il. De ses 15 à 24 ans, Baptiste a été alcoolique. Un mot pas facile à s'approprier pour un jeune : "j'avais besoin d'alcool tout le temps. pour me motiver, quand j'étais triste, avant de rejoindre des potes pour être cool... ". Il ment, trahit, est dans le déni le plus total. Un jour, sa mère lui parle des alcooliques anonymes "Je me rendais compte que je buvais trop mais je voulais pouvoir contrôler ma consommation. A partir de ce moment, j'ai compris que je devrais faire sans pour m'en sortir". Les premières semaines sont difficiles et synonyme de dépression. Avant une remontée progressive...Changement de vie"Quand on arrête de boire, la guérison n'est pas linéaire. Je voulais toujours que ça aille plus vite. Les progrès se sont manifestés mais je me suis alors rendu compte que des pans entiers de ma vie ne me convenaient pas", explique-t-il. Il travaille alors chez Danone, à Barcelone, et décide de quitter ce monde de l'entreprise qui ne lui correspond pas, lui qui est pourtant diplômé d'une école de commerce. Il débute une formation pour devenir patient-expert.Patient expert en addictologie"Être patient expert c'est sans cesse faire le yoyo. Je me replonge dans les années noires de mon alcoolisme pour m'identifier au patient. Et je lui montre en même temps que tout est possible, que la vie sans alcool vaut vraiment la peine d'être vécue" raconte Baptiste. Son travail à l'hôpital Bichat, à Paris, avec les professionnels de santé lui plait énormément. Aujourd'hui, il crée également des partenariats avec des écoles de commerce et d'ingénieurs pour sensibiliser à l'alcoolisme ce public estudiantin. Il intervient aussi beaucoup auprès des malades via son compte Instagram. Ne pas se laisser happer par les réseaux sociauxSi les réseaux sociaux constituent un outil et un vecteur de communication important pour Baptiste, là aussi, le jeune homme s'impose des limites pour ne pas se laisser happer. Le soir et le week-end, son smartphone reste de côté. Il se déconnecte aussi pour se préserver, "J'ai appris que j'étais quelqu'un de sensible. La journée, j'aide beaucoup les autres, je suis comme une éponge émotionnelle. Le soir et le week-end, j'ai besoin de temps pour moi, pour me protéger".RituelsSa nouvelle vie, forte de six années d'abstinence, se caractérise par de nombreux rituels : "Le matin, je fais toujours tout dans le même ordre. J'ai aussi besoin d'avoir le même thé par exemple... Tout imprévu va me stresser", admet-il. Il a besoin d'anticiper, de prévoir : " Je dois encore travailler sur le lâcher-prise. Les imprévus me stressent beaucoup. J'ai l'impression que je ne profite pas encore pleinement de tout le potentiel d'une vie", confesse-t-il. Sans cesse réaliser des mises à jour S'il se dit encore sensible possiblement aux additions, il a aujourd'hui mis en place "des filets de sécurité" solides. "Je m'accepte tel que je suis et surtout j'accepte de me dire que les équilibres que je trouve ne durent jamais. Il faut sans cesse faire des mises à jour. Un équilibre qui me correspondait il y a trois mois ne me convient peut-être plus aujourd'hui. Le tout est de savoir le faire en restant doux avec soi-même."******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 25 sont déjà disponibles avec des profils très variés ! Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite :)Julie & Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré a échangé avec Catherine Bayle, 54 ans, gériatre et maman de 5 enfants âgés de 27, 24, 22, 18, et 14 ans.7 / 10, c’est la note que se donne Catherine pour définir son équilibre vie pro – vie perso. Un résultat qu'elle a obtenu au fil des ans, et des grossesses, en s'écoutant. Pour cette médecin, il était tout aussi important d'être présent pour sa famille que de se nourrir intellectuellement. "Médecine c'est beaucoup d'années d'étude et je n'ai pas fait tout ça pour rester à la maison", indique-t-elle.Son envie de travailler, ou plutôt la nécessité de travailler, s'est alors traduite par des mi-temps quand ses trois premiers enfants étaient jeunes. Elle cumule aujourd'hui deux postes à temps partiel, ce qui lui offre beaucoup de richesse dans ses fonctions. En revanche, Catherine souligne l'importance d'être bien entouré pour reprendre son job l'esprit tranquille. "Ma semaine était un marathon et j'avais une personne qui prenait le relais quand je partais travailler et qui ensuite me redonnait la main", se souvient-elle. Désormais, le marathon est un peu moins intense, ses trois premiers enfants ont quitté le domicile familial et le dernier a 14 ans. Elle imagine d'ailleurs pouvoir inclure dans son agenda très chargé un peu de temps pour elle. Catherine confie ne pas en avoir eu beaucoup avec l'arrivée des enfants mais elle n'a absolument pas vécu cela comme un sacrifice. "Il faut faire des choix et je voulais être présent auprès de mes enfants, précise-t-elle. Si je passais du temps sur une activité seule, je ne pouvais pas être avec eux. Maintenant qu'ils ont grandi, je commence à réfléchir à des occupations."Une découverte de la gériatrie avec sa première grossesseCatherine est médecin gériatre, autrement dit elle est spécialisée dans la santé des seniors. Cette spécialisation s'est faite un peu par hasard et à cause, ou grâce à, sa première grossesse. Elle apprend qu'elle est enceinte alors qu'elle est en 6 années de médecine et qu'elle doit choisir un stage. Son choix oscille entre les urgences et la gériatrie, deux secteurs moins demandés par les étudiants. Elle choisira le second qui semble permettre des horaires plus stables et plus simples pour concilier vie pro et  vie perso. Catherine a adoré son stage qui lui a fait rencontrer des gens formidables. "avec la gériatrie, on gère plusieurs organes, et aussi le mental, décrit-elle. Il y a aussi une dimension sociale avec la gestion des aidants." Depuis ses débuts, Catherine n'a eu de cesse de s'investir de plus en plus dans cette spécialisation, basculant depuis ces dernières années dans le secteur hospitalier, devant un lien clé entre l'hôpital et les Ehpad. Elle a d'ailleurs été fortement sollicitée lors de la crise sanitaire. Elle n'a pas eu de confinement ni de répit en mars et avril. Cette période lui a d'ailleurs fait prendre conscience de la nécessité de profiter de la vie et de sa famille. Elle s'était accordée un week-end en septembre dernier avec son mari... juste avant le second confinement!Bon épisode.******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 25 sont déjà disponibles avec des profils très variés ! Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite !Clotilde et Julie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré a échangé avec Audrey5octobre, une influenceuse lifestyle qui a aussi créé sa société de marketing d’influence. 7 / 10, c’est la note que se donne Audrey pour définir son équilibre vie pro - vie perso « et avant c’était plutôt 4 ! » confie-t-elle. Les raisons sont multiples mais la principale est sans doute à attribuer à son téléphone portable, auquel elle est souvent vissée « que ce soit pour le boulot ou pour mon compte Instagram, je suis très souvent avec. J’essaie de me discipliner mais ce n’est pas toujours simple », raconte-t-elle. Le covid a toutefois forcé à Audrey a plus d'organisation, d'où un meilleur équilibre vie pro et perso à présent.Une gestion du temps rythmée par l’écoleAudrey a 39 ans, est mariée et a 3 enfants. Elle a monté sa propre société pour pouvoir continuer de travailler malgré les déménagements réguliers dus au métier de son mari. Celui-ci travaille énormément la semaine, Audrey gère donc seule ses enfants du lundi au vendredi, en plus des tâches ménagères et de son activité professionnelle. Autant dire que tout est millimétré et qu’Audrey jongle tout le temps ! « En revanche, le week-end, il fait tout et se montre plutôt volontaire. Je pense que sinon je n’aurais pas tenu ! », admet-elle.Protéger sa vie persoDepuis quelques années, Audrey est en outre influenceuse lifestyle et plus connue sous le pseudo Audrey5octobre. Elle nous explique comment elle en est venue à cette activité, elle qui était plutôt réticente aux réseaux sociaux... Particularité de son compte Instagram: elle s’expose régulièrement, elle et ses enfants. Dévoile-t-elle, de fait, toute sa vie ? « On peut penser que j’expose ma vie sur les réseaux sociaux mais ce n’est pas le cas. J’ai longtemps posté en décalé, je ne montre jamais mon mari, je demande à mes enfants s’ils sont d’accord pour être présent sur une photo.. Je fais très attention », assure-t-elle. Et pour cause, elle et ses enfants sont parfois reconnus dans la rue. Elle veille donc à la discrétion mais celle-ci s'avère parfois difficile !Mari incognitoEn revanche, pour son mari, pas question de l’exposer ! Elle ne le nomme pas, ne veut pas dire qui il est… Lui préfère vivre dans l’ombre. Si le sujet des réseaux sociaux a fait l’objet de nombreuses discussions entre eux, « il me fait confiance. C’est vrai qu’il ne voulait pas qu’on expose nos enfants… mais il sait que je les respecte et que je ne poste que les photos qui les valorisent. Je ne posterai jamais leurs caprices ou leur nudité par exemple ! »La période de confinement a été intense pour Audrey, qui assure avoir eu alors « moins de soupapes. J’appelle donc régulièrement mes amis car je suis quelqu’un de très sociable. C’est aussi une partie de mon travail que j'aime énormément», relate-t-elle. Idem pour son couple, la période a forcément limité les moments à deux… Et ses relations avec les autres membres de sa famille.******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 25 sont déjà disponibles avec des profils très variés ! Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite :)Julie & Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro – vie perso, échange avec Zartoshte Bakhtiari, 30 ans, maire de Neuilly-sur-Marne, une commune de 40 000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Paris.1 à 2 sur 10, c’est la note que s’attribue ce jeune élu. « J’ai beaucoup d’envies et d’ambitions pour la ville dans laquelle j’habite depuis 30 ans, explique-t-il. Cela a pris le pas sur tout le reste. »En effet, Zartoshte a du mal à concilier vie pro et vie perso car il démarre sa journée autour de 8h à la mairie pour finir au plus tôt à minuit, et régulièrement vers 2,3 ou 4 heures du matin… « Je préfère terminer ce que j’ai à faire à la mairie et rentrer chez moi sans rien ramener à mon domicile », précise-t-il.Le jeune maire, élu en juillet 2021, n’en est pas à ses débuts dans la politique, il a été élu conseiller municipal à 23 ans. Il a appris en même temps le métier d’avocat, pour lequel il a fait des études, et celui de conseiller.La politique, une passion depuis toujoursLa politique est une passion, Zartoshte savait que devenir maire imposerait une grande charge de travail. Il a d’ailleurs nettement diminué ses activités d’avocat, mais il a été surpris par l’intensité du début du mandat. « J’ai eu un moment de doute les 1er et 2ème jour de mon mandat, quand je me suis aperçu que la tâche à accomplir était colossale, se souvient-il. Je me suis demandé si je serais à la hauteur. Mais j’ai très vite tourné la page du questionnement, il fallait que je le fasse. »Il avoue en revanche qu’il se met beaucoup de pression, « les habitants sont des attentes fortes », mais il espère que plus tard dans son mandat le rythme ralentira un peu.Les réseaux sociaux, un outil de communication sans information personnelleSon engagement très jeune en politique l’a incité très vite à mettre des barrières pro et perso. « Il est important d’avoir une bulle politique et une vie personnelle avec sa famille et ses amis, même si c’est parfois compliqué car je vis dans la ville. Et votre voisin peut aussi vous solliciter pour un sujet pour le maire », commente-t-il.Il a aussi appris à gérer les remarques, positives ou négatives, de ses administrés, de visu ou sur les réseaux sociaux. « Je n’ai pas peur de la confrontation, je peux comprendre qu’il y a des situations de détresse, estime-t-il. En parlant et en respectant la personne, on arrive toujours à discuter. »Mais l’exercice n’est pas simple, car il faut arriver à ne pas prendre personnellement les remarques quand les critiques s’adressent au maire : « Il n’y a pas de filtre, témoigne Zartoshte, il faut se créer une barrière. Le métier d’avocat m’a beaucoup aidé. Quand on est en audience, on représente un dossier. Et quand un confrère peut faire des pics, on sait que c’est la robe qui est attaquée et non l’être humain ».Bon épisode !******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 25 sont déjà disponibles avec des profils très variés. Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à nous suivre via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite,Clotilde & Julie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro, vie perso, a discuté cette semaine avec Jacqueline Jencquel, 77 ans, mère de 3 fils, grand-mère de 4 petits enfants… et militante active pour le droit à mourir dans la dignité.8/10, c’est la note que s’attribue Jacqueline pour ses équilibres de vie : « J’ai l’impression d’avoir accompli tout ce que je voulais accomplir dans ma vie. J’ai vécu des passions, connue l’amour… Aujourd’hui je n’ai aucune nostalgie et je n’ai pas peur du futur, car je n’en ai pas », dit-elle simplement.Deux vies bien distinctesJacqueline est née en Chine, a vécu en Allemagne, au Venezuela et aux Caraïbes. Elle a eu deux maris. Avec le premier, la vie fut rude. Avec le second, son goût pour l’argent a changé la vie de Jacqueline « Tout au long de ma vie, j’ai essayé de préserver ma liberté mais il y a des moments où on doit passer des pactes avec d’autres personnes. Quand j’étais salariée je n’étais pas libre, et j’ai eu un second mari qui m’a entretenue. Là j’ai pu être libre de faire ce que je voulais » compare-t-elle. Aujourd’hui, elle reste mariée avec ce second homme mais ne vit plus avec lui.Elever ses enfants, mais pas seulement « J’ai adoré avoir le luxe de pouvoir élever mes enfants quand ils étaient petits. A part à ces périodes, même quand je n’en avais plus besoin, j’ai toujours voulu travailler » assure-t-elle. Elle a d’abord été professeure avant de devenir interprète et de gérer des relations publiques. A chaque fois, Jacqueline exerce en free lance. Son goût pour la liberté, toujours… Aujourd’hui, Jacqueline ne s’estime pas retraitée puisqu’elle ne perçoit pas presque pas de retraite, n’ayant presque jamais vécue en France. Plus de sexe, mais toujours le désirJacqueline détonne par son franc-parler. Quand on aborde le sujet de la sexualité, elle affirme : « J’ai toujours du désir mais je ne baise plus ! Les hommes de mon âge ne m’intéressent pas. J’aime les corps athlétiques et jeunes mais je n’assumerais pas me mettre à poil devant l’un d’entre eux ». Le désir reste intacte, elle adore toujours autant voir des couples se tenir la main dans la rue. Elle vit aujourd’hui seule. Bien sûr, elle rêverait de trouver un grand amour mais elle apprécie aussi sa solitude… Et redoute parfois la venue d’invités chez elle.Programmer son suicide« J’ai toujours pensé que je ne voulais pas être condamnée à mort ». Très tôt, Jacqueline prend le chemin du militantisme pour le droit à mourir dans la dignité. Elle monte une association au Venezuela mais doit quitter précipitamment le pays. En France et en Suisse, elle milite activement pour cette cause et est déléguée nationale pour le droit de mourir dans la dignité. Au quotidien, elle oriente et dissuade au quotidien des « patients », comme elle les appelle. A ses 75 ans, Jacqueline a programmé pour la première fois son suicide assisté en Suisse qu’elle a repoussé du fait de la naissance de son petit-fils.  « Je choisis la clé des champs en programmant moi-même ma date, quitte à la repousser si j’en ai envie. Mais je ne veux pas devenir dépendante, je veux mourir digne », explique-t-elle. Une porte de sortie qui s'avère cruciale, quand elle dit ne plus vraiment avoir ni de passion ni de curiosité. Pourtant, Jacqueline se montre toujours aussi sensible à l’art et la littérature. Participe encore à des mondanités et multiplie les soirées. Mais cette anesthésie générale qui l’empêchera de devenir dépendante la rassure…******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 25 sont déjà disponibles avec des profils très variés ! Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite :)Julie & Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro – vie perso, reçoit un champion du patinage artistique français, Kevin Aymoz. 7/10, c’est la note que s’attribue cet athlète de haut niveau âgé de 23 ans, quadruple champion de France déjà. « C’est une très belle note, juge-t-il. Gérer ma vie pro et vie perso a été très dur au début. Il n’y a que les gens qui font du patinage qui peuvent comprendre. »Une passion pour la glisseKevin a commencé le patin à l’âge de 5 ans, « un peu par hasard », ses parents étant fans de hockey et une copine en faisait. Très vite, il a pris du plaisir sur glace, « c’était un plaisir personnel d’aller aux entrainements tous les jours, précise-t-il. Jusqu’à mes 19 ans, je ne savais pas trop pourquoi j’en faisais mais depuis j’ai découvert que j’aimais vraiment la compétition et la performance. »Pourtant, cette passion était parfois dure à suivre, notamment à l’adolescence, quand les copains allaient traîner en ville, faire du shopping ou regarder un film, Kevin devait enchaîner après les cours ses séances de patinage artistique. « Il n’y a que les gens du monde du patinage artistique qui peuvent comprendre » pointe-t-il. D’ailleurs son copain et sa meilleure amie connaissent tous les deux ce milieu bien qu’ils n’en fassent plus partis. Il faut dire que Kevin voyage énormément, entre Grenoble, où il vit, Tampa, en Floride, où il s'entraine et tous les pays où se déroulent les compétitions... In fine, sa maison c'est sa grosse valise qu'il amène partout avec lui! Au moins 5h d’entrainement par jours, 5 à 6 jours par semaine« La vie d’athlète de haut niveau est dure », estime Kevin Aymoz. Il y a les entrainements, au moins 5h par jour sur 5 à 6 jours par semaine. Mais il y a aussi beaucoup de stress. Il y a celui qui est moteur, avec une bonne dose d’adrénaline juste avant une compétition, mais il y a aussi toute la phase préparatoire avec le choix des musiques, de la chorégraphie ou encore l’hygiène de vie. Plus dur, il y a la gestion des critiques. « Quand on réussit un championnat, cela fait du bien de sentir tous ces gens qui nous soutiennent, confie le sportif. Mais quand on rate, cela fait mal. J’ai un exemple précis en tête, je suis passé à côté d’un championnat en 2020, je partais favori et j’ai fini 26e. Les critiques étaient violentes. Une vague de haine s'est rajouté à la vague de honte, les gens ne réalisent pas la charge de travail mise avant une compétition. »Pour passer cette épreuve, Kevin a fait appel à une psychologue et un préparateur mental afin de retrouver sa confiance en lui et de recréer sa bulle de confort. La première l’a aidé à comprendre qui il était, tandis que le second lui a donné des exercices de respiration et appris à se concentrer sur le moment présent pour réussir. Des milliers de rituels pour se conditionnerPour se conditionner aussi avant une compétition, Kevin a aussi plein de petits rituels. Attacher toujours son patin gauche en premier, une semaine avant une compétition il ne portera que du bleu et mangera exactement la même chose au petit déjeuner, ou encore prendre une cuillère de miel 15 minutes avant une performance. « C’est limite flippant tellement j’en ai » rigole-t-il. Autre élément un peu « flippant » pour lui, c’est la gestion des réseaux sociaux. Ou plutôt la gestion de ses fans. Il est à la fois ravi d’en croiser sur des compétitions à l’autre bout du monde, « je patine pour eux », mais s’étonne toujours quand il reçoit chez lui, à Grenoble, des cadeaux dans sa boîte aux lettres ! « J’ai appris à gérer ce que je publiais sur les réseaux sociaux et à être discret sur ma vie perso, indique-t-il. Je montre ce que je suis mais je garde pour moi ce que je fais. »  Et ce qu’il est, c’est un champion de patinage artistique qui portera les couleurs de la France lors des Jeux Olympiques de Pékin et on lui souhaite beaucoup de courage ! ******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 20 sont déjà disponibles avec des profils très variés. Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à nous suivre via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite,Clotilde & Julie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l'équilibre vie pro - vie perso, a eu le plaisir d'échanger avec Anne-Sophie Lesage, 38 ans, mariée, mère d'un petit garçon et spécialisée dans les ouvrages portant sur le développement personnel. Fait particulier : Anne-Sophie a une sœur jumelle, Fanny, avec qui elle partage ses projets d'écriture.7/10, c'est la note que s'attribue Anne-Sophie pour évaluer son équilibre vie pro - vie perso. "C'est une note après Covid" précise-t-elle. En effet, les confinements et couvre-feux lui ont permis de se recentrer sur sa famille. "Aujourd'hui, on a plus de temps de qualité à trois", raconte-t-elle.Difficile de passer à côté, Anne-Sophie est très "famille". Elle est très proche de ses frères et sœurs, de ses parents, son fils voit ses cousins presque chaque jour... "Je pense que le point de départ c'est notre maman, qui a su planter des graines et nous faire comprendre qu'il n'appartient qu'à nous de réaliser nos rêves", explique Anne-Sophie. Des envies d'écriture depuis l'enfanceDéjà petite, notre invitée rêve justement d'écrire...un manuel sur le chocolat. Plus tard, avec sa sœur jumelle, elles ont pour projet de créer une newsletter "feel good" pour booster les femmes le lundi matin pour leur semaine. Cela s'est traduit par la création de Holi.me, une newsletter dédiée au développement personnel des femmes. S'en suivent des guides de défis du quotidien pour se sentir bien, toujours dans la même veine. Avec Lena Prioux, elles ont réalisé la BD Celle qui a dit fuck, vendue à plus de 50 000 exemplaires! Le 12 mai dernier, le trio a sorti une nouvelle BD, Alice fait des merveilles, quand elle s'en fout (Editions Solar) « La sortie du livre est un moment où on se voit beaucoup avec ma sœur et ces sujets dont on parle sont propices à la confidence. Notre complicité s'est aussi accrue depuis que nous sommes maman », explique-t-elle.Astuces bien-êtreAvec toute cette matière, Anne-Sophie est-elle devenue maitre dans la gestion de ses équilibres ? Pas totalement encore à son goût, mais en tout cas elle a acquis les clés pour y parvenir. Des astuces ? Elle a commencé par travailler sa cohérence cardiaque pour réduire son stress... " Moi, ça m'a aidée mais chaque solution n'est pas valable pour tous. Quand j'ai proposé à ma sœur jumelle d'essayer, elle m’a ri au nez, et elle n’arrivait pas du tout à se concentrer !" Autre mantra qu'elle essaie de mettre en place, "accepter mes émotions négatives", pour savoir les identifier sans jugement et ne pas se laisser envahir. "Si ça ne suffit pas, je fais l'exercice où je me dis "et puis au pire". Et on se rend compte que ce qui peut arriver dans ce cas-là n’est pas si grave. Et enfin, dernier recours efficace à 100 % : l’apéro fille !"Solidarité féminine"C’est vrai qu’on croit beaucoup à la solidarité féminine, elle est d’ailleurs très présente dans nos vies avec nos amies et même dans notre vie professionnelle", assure Anne-Sophie Lesage. Une solidarité liée à la bienveillance, à la complicité et au rire, un élément très important pour elle : « Mes amies savent très bien que si on fait un apéro ou un dîner, elles retrouveront sans doute quelques anecdotes dans nos prochains livres », sourit-elle. Car Anne-Sophie a créé avec sa sœur jumelle un personnage, Alice, qui ressemble à s'y méprendre à Anne-Sophie et ses amies. Objectif : montrer, par l'humour, que les femmes se mettent beaucoup la pression. Face à toutes ces injonctions souvent irréalisables et synonyme de culpabilité souvent, le lâcher prise a du bon!La lâcher prise, une course de fondComment Anne-Sophie, elle, parvient à se lâcher prise? "Ce n'est pas toujours simple, mon mari me dit à peu près une fois par semaine : lis tes livres et apprends à lâcher prise!" Avec le confinement, elle a dû apprendre à lâcher le téléphone déjà, et elle parvient à plus de bien être grâce à la course à pieds, qu'elle pratique régulièrement depuis le premier confinement. « C'est un exutoire dont je ne pourrais plus me passer. Mon mari et mon fils me trouvent beaucoup plus sympa quand je rentre de mes 45 minutes de jogging ! » s’amuse-t-elle. Avec Anne-Sophie, tout est dit est humour et légèreté. Une philosophie de vie qui semble bien lui correspondre.******************************Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 20 sont déjà disponibles avec des profils très variés. Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, n'hésitez pas à nous suivre via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite,Julie & Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro / vie perso, a échangé avec Laurent Baheux, 51 ans, photographe sportif reconverti dans la photographie d’animaux sauvages. 5/10, c’est la note que s’attribue Laurent Baheux pour évaluer son équilibre de vie… Qui a été chamboulé, et amélioré, du fait de son changement de vie. Changement de vieLaurent est marié et a 4 enfants, âgés de 13 à 21 ans. Pendant longtemps, il a été photographe sportif et il enchainait les tournois de football, jeux olympiques et autres compétitions sportives pour « couvrir » ces événements aux quatre coins du monde. Il vivait alors à Paris, près des rédactions : « Au moment où j’en ai été le plus éloigné, j’ai ressenti le besoin de me rapprocher du monde sauvage » raconte-t-il. Il part donc pour l’Afrique, et plus précisément en Tanzanie, pour photographier la faune locale : « ça a été au-delà ce que j’avais pu imaginer », se souvient-il. Aujourd'hui, l'homme est un grand nom de la photographie animalière, en témoigne notamment ses collaborations et ses livres publiés sur les grands mammifères.« Je crois que j’ai toujours eu ça en moi. Mes parents m’ont enseigné le respect du vivant et des animaux qui nous entoure », confie-t-il. Nouvel équilibre entre l’Afrique et PoitiersSon premier séjour sur le continent africain est un choc. Ses rencontres avec le monde sauvage le fascine. « Ce séjour m’a conditionné pour toutes mes expéditions ». Régulièrement, il se rend donc en Afrique et s’aventure parfois sur d’autres continents comme l’Artique « où la rudesse du climat nécessite plus d’organisation », précise-t-il. Le reste du temps, il vit à Poitiers avec sa famille.Un rythme de travail très différentPour chaque expédition, il prend le contre-pied de son ancien travail : « Là où avant je travaillais sur commande pour des rendus très formatés, en allant en Afrique, je ne prépare presque rien. C’est le meilleur moyen pour moi de me laisser surprendre », nous dit-il. Lors de ses séjours, il se sent redevenir animal. « Je m’adapte à leur rythme pour les photographier quand ils sont actifs, surtout les prédateurs. Je me lève donc avant le lever du soleil et je me couche tôt ». Il organise lui-même ses expéditions d’une durée de quelques semaines jusqu’à trois mois. Facile à vivre pour ses proches ?Gérer l’absence, être présentIl l’assure, sa famille reste sa priorité. Son choix de changer de métier a d’ailleurs aussi été motivé par sa cellule familiale. Car, s'il est parfois parti loin, il choisit lui-même son agenda. A la rentrée des classes et pour les anniversaires de ses enfants, il se veut présent à Poitiers. Malgré des expéditions, il estime ainsi être plus présent pour sa famille. De plus, il explique que ces périodes éloignée de sa famille et de ses amis lui font apprécier de façon plus intense leur présence quand il est auprès des siens. Enfin, il nous raconte aussi qu'il a organisé certains déplacements en Afrique avec sa famille.MilitantismeEn voyageant pour son travail, Laurent Baheux a vu des choses qui l'ont consternées : « J’ai vu la mesure de l’ampleur des catastrophes qui nous entourent et qu’on ignore». Pour se montrer plus cohérent avec ses convictions, le photographe est devenu végétarien. Il soutient, en outre, de nombreuses associations qui œuvrent à la protection de la nature et des animaux. Son rôle d’observateur, en tant que photographe, ne lui suffit plus. Même s’il admet préférer rester derrière son appareil, il dit aujourd'hui « prendre ses responsabilités » et sera bientôt présent dans l’arène politique. Son combat pousse en outre ce grand timide à s’exprimer de plus en plus sur les réseaux sociaux, où il a acquis une certaine notoriété. Etape supplémentaire, il se dévoile de plus en plus et a accepté, après de nombreux refus, de participer à une émission télévisée sur son travail de photographe animalier.Une vie de couple à préserverSon couple reste sa grande fierté « 20 ans de vie commune, ce n’est pas rien ! » mais il l’admet aussi : « il y a des hauts et des bas, ce sont des équilibres fragiles à maintenir… » . Pour sa famille, Laurent Baheux assure être davantage « dans le faire que dans le dire ». Aller aux entrainements de ses enfants, entretenir le lien avec sa femme… Selon l'intéressé, ses priorités familiales sont désormais plus en harmonie avec sa vie professionnelle.******************************Dans cet épisode, nous vous avons également présenté un podcast qu'on aime bien et qui pourrait vous plaire : Expat et cie. Chaque épisode est un entretien avec un expatrié français partt au quatre coins du monde. Si vous avez envie d'écouter le podcast de Clothilde, filez par ici !Si vous avez aimé notre épisode de Vie au Carré, n’hésitez pas à en écouter d’autres, plus de 20 sont déjà disponibles avec des profils très variés. Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.A très vite,Julie & Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour commencer cette saison 3 de Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, nous nous sommes rendues Place Beauvau à Paris pour rencontrer Marlène Schiappa, 38 ans, mariée et mère de deux filles, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté.Comment concilier vie pro et vie perso quand on est une personnalité politique et publique de premier rang ? Marlène Schiappa se donne une note de 6/10 "avec les encouragements du jury" pour évaluer son équilibre.Pas de frontière vie pro et vie perso mais un respect strict du droit à l’image de ses fillesLa ministre explique ne pas avoir de barrières entre sa vie pro et sa vie perso, elle a surtout cloisonné sa vie familiale et sa carrière politique, alors même que tout se passe dans le même bâtiment! . Elle protège beaucoup ses filles, refuse qu’elles apparaissent sur les couvertures des magazines et ne poste rien à leur sujet sur les réseaux sociaux.Autre engagement vis-à-vis de ses filles, elle essaie d’être comme "une norme ISO : je dis ce que je fais et fais ce que je dis " explique-t-elle. Un exercice pas toujours facile à tenir car son agenda est complètement aléatoire: « Le ministère de l’intérieur, c’est le ministère des crises et des urgences », indique-t-elle. Autrement dit, elle peut partir en pleine soirée sur un événement survenu dans toute la France. Ou devoir monter une cellule de crise dans l’heure… Soit « des moments de pression intense » confie-t-elle. Mais Marlène Schiappa est alors dans l’action et dit d'ailleurs ne pas ressentir, pour l’heure, les effets de ce rythme plus que soutenu sur son quotidien. Avantage de sa fonction, elle profite d’habiter place Beauvau pour monter embrasser ses filles ou dîner avec elle quand son agenda lui permet un moment de répit. Pour le bon fonctionnement de sa famille, elle assure pouvoir compter sur le père de ses enfants, Cédric Bruguière, qui la soulage de la charge mentale familiale. Mais la conciliation vie pro et vie perso reste compliquée malgré tout. « Quand on est un parent qui travaille ou est engagé, on a toujours l’impression que l’on ne fait pas le bon choix et on culpabilise parfois», admet-elle.    L’écriture comme passionMalgré un agenda de ministre, Marlène Schiappa continue d’écrire régulièrement, à ses filles entre autre. Ce qui a donné lieu à un ouvrage : « J’aime avoir des choses qui restent et les livres sont des témoignages de quelque chose, explique-t-elle. Écrire est une passion. » Elle prend d’ailleurs assez mal les suggestions des éditeurs qui lui proposent de mettre quelqu’un à sa disposition pour un ouvrage. « Je trouve ça très offensant ! » estime-t-elle.Comment parvient-elle pour tout faire ? « Quand on veut vraiment quelque chose, on y arrive », pense-t-elle. Mais ce n’est pas sans sacrifice… Elle zappe ainsi des soirées et se lève souvent très tôt pour relire, par exemple, les épreuves d'un livre en cours.Maniaque de l’organisation et de l’optimisation du tempsPour jongler entre sa vie de famille, sa passion de l’écriture et les impératifs de sa fonction, Marlène Schiappa indique être une maniaque du contrôle et « avoir un bon socle d’organisation ». Elle bénéficie aussi des conseils de son mari qui vient de sortir un livre « Je manage ma vie » rempli d’outils pour gérer ses équilibres de vie. « Avec les bonnes méthodes et les bonnes techniques, cela aide à y voir plus clair », juge la ministre.Mais Marlène Schiappa a aussi une obsession depuis l’enfance : optimiser son temps. « J’ai lu le livre Treize à la douzaine quand j’étais plus jeune et cela m’a marqué, raconte-t-elle. C’est une famille nombreuse qui met en place plein d’astuces pour gagner du temps. J’essaie de faire pareil. » La ministre va ainsi chercher à faire plusieurs choses en même temps : marcher tout en répondant à des mails, se brosser les dents en même temps que les cheveux, etc. Elle séquence aussi ses temps grâce à la musique. « Un morceau c’est environ 3 minutes, je sais que pour ma douche j’ai trois chansons, ou une et demie quand je suis pressée », illustre-t-elle.******************************Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à en écouter d’autres. Vous pouvez aussi le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail ou via Instagram @vie_au_carre.A très vite,Clotilde & Julie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour clôturer la saison 2 de Vie au Carré, Clotilde et Julie vous proposent un épisode spécial. Cette fois-ci, pas d'invité pour parler de l'équilibre vie pro vie perso, les deux créatrices prennent le micro ensemble. Objectif: dresser le bilan de cette deuxième saison et annoncer les actualités à venir pour Vie au Carré.Fabrice Di Vizio, numéro 1 des écoutesElles reviennent tout d'abord sur la saison 2 de Vie au Carré. L'épisode qui a le mieux fonctionné? Celui de Fabrice Di Vizio, l'avocat ultra médiatisé du professeur Didier Raoult, qui a toujours choisi de favoriser sa famille dans ses choix de carrière. Plus de 1 000 écoutes au compteur pour ces 30 minutes d'échange!Doucement et sûrementDe façon globale, elles se félicitent de cette saison 2, "le podcast prend doucement et sûrement", confirme Clotilde.Elles reviennent aussi, avec tendresse et humour, sur leurs galères d'enregistrement... et remercient les auditeurs pour leur indulgence.Aujourd'hui, elles sont mieux rodées pour les outils d'enregistrement à distance. La différence se fait déjà entendre!Newsletter à venir ...Pour la saison 3, de nouveaux projets naissent autour de Vie au Carré! Les deux fondatrices créent en effet une newsletter. Chaque semaine, elles délivreront des informations sur leur invité, les thématiques abordées durant l'épisode et délivreront du contenu sur leur thème de prédilection, l'équilibre vie pro - vie perso.Une saison 3 sur les chapeaux de roue!C'est promis, le troisième opus de Vie au Carré arrive très prochainement dans vos oreilles ! Clotilde et Julie travaillent ardemment sur cette nouvelle saison. Les micros chauffent, le logiciel Audacity mouline, et des invités aux profils toujours aussi variés seront à l'affiche. Avec, pour débuter, une saisonnalité publique qui se livre sur ses équilibres... Elles ont vraiment hâte de vous faire partager ces nouveaux épisodes :-) ******************************Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à en écouter d’autres, à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément !Enfin, si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous, par mail ou via Instagram @vie_au_carreA très vite,Julie & Clotilde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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