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Son livre

Author: Centre national du livre

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Description

Avec « Son livre », partez pour un voyage littéraire et sonore sur les terres des auteurs soutenus par le Centre national du livre.


Son Livre se décline en deux formats avec Pourparlers, des émissions qui donnent la parole aux auteurs et à des personnalités concernées par les sujets des livres présentés, et Mono, des grands entretiens qui explorent les racines de la création littéraire, la trame organique et intime de récits singuliers, les thèmes qui ont provoqué un choc chez l’auteur, si bien qu’il en a fait un livre, Son livre.


Le podcast du CNL est réalisé par Pauline Carayon (CNL), elle est accompagnée par les musiciens et compositeurs Laurent Bardainne (Pourparlers) et Romuald Boivin (Mono).


Illustrations originales par Nine Antico.


Bouclez votre ceinture, tournez la page et montez le son !

73 Episodes
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Avec son album Chumbo, publié chez Casterman, l’auteur Matthias Lehmann dévoile une partie de son enfance mais s’attache surtout à raconter les années de Plomb au Brésil à travers le destin de deux familles avec une maîtrise du dessin fantastique, offrant ainsi une vision artistique et politique, belle et insolente. Dessinateur pour la presse, et éditeur de fanzine, Matthias Lehmann a été choisi avec d’autres artistes pour illustrer le Grand Paris. Il était l’un des invités du festival BD à Bastia, soutenu par le Centre national du livre. Son Livre avec Matthias Lehmann c’est parti ! Matthias Lehmann a reçu une bourse du CNL pour la réalisation de Chumbo. Il a publié entre autres, "L'étouffeur de la RN 115" aux éditions Actes Sud en 2006 et "La Vengeance de Croc-en-Jambe" avec Nicolas Moog" aux éditions Fluide Glacial en 2019.
Avec son roman « Free Queens » publié dans la série noire de Gallimard, Marin Ledun nous embarque sur la route de la bière, la First, destination corruption au Nigeria. Témoin d’une tentative d’enlèvement d’une adolescente par deux proxénètes, la journaliste Serena Monnier décide d’enquêter sur les réseaux de prostitution à Lagos et Kaduna et rejoint l’ONG « Free Queens », qui œuvre pour le droit des femmes. Elle retrace alors les chemins nauséabonds de l’argent qui asservissent la jeunesse. Un ange gardien, Oni Gojé, flic qui a choisi la circulation pour éviter la répulsion face aux atrocités de son métier, ne tarde pas à percer de son côté, le mystère qui plane sur deux jeunes filles assassinés, abandonnées sur les bas-côtés. Marin Ledun propose un grand roman noir avec un discours clair. Il a bénéficié d’une aide à la création du CNL et a reçu cette année le prix « Polar Derrière les murs » du festival Quais du polar, attribué par les détenus des centres pénitentiaires et des maisons d'arrêts de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Free Queens dans Son livre, c’est parti !
Valérie Zenatti est une passeuse, elle emmène le lecteur d'une rive de la pensée à l'autre, tout comme son personnage Mathilde, dans son dernier roman"Qui-vive" paru aux Editions de L'Olivier. Mathilde est professeur d'histoire, elle a vécu le confinement entre angoisse et pause réflexive bienvenue dans un monde malmené. Mais voilà, la guerre reprend, et les prises de conscience émergentes durant la pandémie semblent se désagréger. Aussi, lorsque son grand-père fantaisiste et blagueur décède, Mathilde décide de partir à la recherche de l'histoire des mystérieux feuillets retrouvés dans la table de nuit de la maison de retraite. Direction Israel, Leonard Cohen et un cousin qu'elle n'a pas revu depuis l'enfance. Valérie Zenatti a obtenu une bourse de création du CNL pour son roman. Qui-Vive, publié aux editions de L'Olivier est le 7e roman de Valérie Zenatti. Elle a aussi écrit de nombreux ouvrages pour la jeunesse. Son quatrième roman, Jacob, Jacob, reçoit le prix du Livre Inter en juin 2015, et son essai "Dans le faisceau des vivants " chez L'olivier toujours, est récompensé par le Prix France Télévisions, catégorie essai en 2019. Valérie est également la traductrice d’Aharon Appelfeld.  
Aujourd’hui nous sommes heureux d’accueillir deux poétesses, qui font battre le cœur et les tripes de la poésie contemporaine, Rim Battal et Lisette Lombé. Leur écriture est un chant poétique, souvent un cri sensible qui perce la nuit des fantasmes et des non-dits, où les textes se conjuguent au féminin, plus que parfait faut dire, tant le réalisme des sensations, des situations, tranchent avec la pudeur et les réserves d’autrefois. Elles ont décidé de conquérir le monde, ses forces et ses faiblesses, en envoyant valser les rapports de force, pour que les rimes et la langue délient les secrets de vies cachées, et nous offrir ainsi des poèmes sulfureux, sorte de nectars poétiques qui saoulent l’âme et la conscience d’un liquide de français espiègle à la beauté lexicale inattendue et radicale. Pourparlers poésie le jour du Printemps, c'est maintenant.
Avec son roman « Nous traverserons des orages » publié aux éditions Gallimard jeunesse, Anne-Laure Bondoux déroule une fresque familiale sur un siècle où l’enfance s’efface brutalement quand viennent les guerres, leurs traumatismes et les non-dits. Ce n’est pas une étude psychanalytique mais ça pourrait, car il s’agit d’un grand roman sur la difficulté de vivre en pleine conscience pour agir en conséquence. Rencontre in extremis dans un café avec la météorite de la littérature jeunesse  Anne-Laure Bondoux. Anne-Laure Bondoux a reçu une aide à la création du CNL pour son livre « Nous traverserons des orages » et a été récompensée par la pépite d’or au Salon du livre de Montreuil en novembre 2023. Elle a été choisie par le CNL pour être ambassadrice du quart d’’heure de lecture, « Le 12 mars JE lis », soit, un quart d’heure dédié à la lecture partout en France et sur les réseaux, pour une évasion gratuite, et par les mots !
Rencontrer Michel Pastoureau, c’est être frappé en premier par son regard amusé et malicieux. L’historien, diplômé de l’école des chartes, est archiviste paléographe, spécialiste de la symbolique des couleurs, des animaux, d’héraldique. Il a reçu de nombreuses aides du CNL, notamment pour son livre « Symboles du moyen-âge : animaux, végétaux, couleurs, objets » en 2012, des aides à la traduction pour ses ouvrages sur les histoires des couleurs « Noir », « Bleu », « Vert », « Rouge », « Jaune », en 2014, 2016, 2018, et en 2020, ainsi qu'une bourse de création relative à l’histoire du nuancier sur les cartographies de couleurs et d’imaginaires. Sa curiosité est sans limites, son raisonnement, implacable, le grand entretien avec Michel Pastoureau dans Son Livre, c’est parti. Michel Pastoureau est professeur à la Sorbonne et à l’école pratique des Hautes Etudes où il est titulaire de la chaire d’Histoire de la symbolique occidentale. Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Médicis essai en 2010 pour son ouvrage « La couleur de nos souvenirs » paru aux éditions du Seuil, mais aussi, le Prix Broquette-Gonin (catégorie histoire) de l'Académie française pour l'ouvrage "La vie quotidienne en France et en Angleterre au temps des chevaliers de la Table ronde" (1977). Passionnant !
« Avec son roman "Les Derniers américains" publié aux éditions La Croisée, Brandon Taylor propose une satire réjouissante de ses contemporains en étrillant les faiblesses et les egos d'une bande d'étudiants qu'il confronte à leurs idéaux dans une ville de l'Iowa en déshérence. Ils sont artistes, ils ont soif de reconnaissance, de sexe et d'équité. Qu'en est-il de la rigueur des engagements quand la réalité s'amuse à les malmener ? Le roman « Les derniers américains » traduit par Héloïse Esquié a reçu une aide à la traduction du Centre national du livre en 2023. Il s’agit du 2e roman de Brandon Taylor après « Real Life » paru en France en 2022 (La Croisée) qui le distinguait déjà comme une voix littéraire américaine à suivre absolument.
Nous accueillons aujourd’hui l’écrivain Pierre Bordage et l’éditrice Stéphanie Nicot, deux figures de la science-fiction contemporaine. À l’heure où les voyages dans l’espace font l’objet de financements plus sérieux que jamais, résultant de volontés impérieuses, à l’heure où notre civilisation cherche un avenir, et que les normes de mœurs, de genre se modèlent différemment, la quête des origines se dédouble pour envisager une transmutation éventuelle, que nous reste-t-il du réalisme et du mysticisme ? Pourparlers science-fiction c’est maintenant.
Rencontre avec Manuel Vilas, le romancier espagnol qui vient de publier « Irene » aux éditions du Sous-sol, traduit par Isabelle Gugnon. En perdant Marcello, l’amour de sa vie, Irene, en quête d’une nouvelle identité, se lance dans une course folle à la recherche de tous les plaisirs pourvu qu’ils lui donnent raison d’exister. Irene c’est le roman de la vulnérabilité, écrit par un auteur extralucide qui écrit des romans d’amour pas comme les autres. Plus qu’un entretien, il s’agit ici d’une rencontre poétique, foutraque, inattendue, où la vie et la littérature s’expriment à l’espagnole ! Manuel Vilas a écrit de nombreux recueils de poésie des essais avant de publier des romans dont « Ordesa » et « Alegria », et « Irene » aux éditions du Sous-Sol, traduits par Isabelle Gugnon. Il a été récompensé par le Prix Femina étranger en 2019 pour son roman « Ordesa ». Remerciements particuliers à Géraldine Ghislain, responsable des relations presse aux éditions du Seuil et à Pascale Fougère pour sa traduction en direct !  
Le premier roman de Salma El Moumni « Adieu Tanger », paru aux éditions Grasset, résonne comme une promesse faite à soi-même. La primo romancière raconte la fuite d’Alia, une lycéenne marocaine obligée de quitter Tanger à la suite d’un flirt avec la mauvaise personne qui dévoile ses photos intimes sur les réseaux. La légèreté de l’être se retrouve alors emprisonnée dans une conscience, un corps adolescent qui choisit l’exil pour éviter la honte et les coups. Il est toujours étrange de constater le pouvoir incandescent et infini de la jeunesse qui se manifeste par une colère saine, et de se demander ce qu’il advient après l’avoir transformée. Que reste-t-il de la candeur, de la naïveté, qui se retrouvent parfois à errer dans les paradis perdus des fantasmes que l’on a pu se créer. Son livre avec Salma EL Moumni, lauréate du prix des étudiants France culture, c’est parti !  
Avec son recueil de poèmes « Mes forêts » publié aux éditions Bruno Doucey, la grande poétesse québecoise Hélène Dorion, nous propose un voyage contemplatif et sensoriel au pays de la nature, où les arbres nous parlent du monde et de nos racines.  Son recueil a été inscrit au baccalauréat de français pour les 3 années à venir, soit jusqu’en 2026. La maison d'édition a reçu une aide du CNL pour la publication de l'ouvrage. Lauréate de nombreux prix littéraires, Hélène Dorion a écrit une trentaine de livres. Elle reçoit le Prix de poésie de l’Académie Mallarmé en 2005, pour son recueil « Ravir : les lieux », publié en France aux Éditions de La Différence, une première pour un auteur québécois. Son dernier roman, « Pas même le bruit d’un fleuve », a été publié en France en 2022 aux éditions le Mot et le Reste, et sera publié dans la collection Folio de Gallimard en 2024. La poétesse nous livre un entretien podcast exclusif !
Le roman de Guy Boley « À ma sœur et unique » publié chez Grasset nous raconte l’histoire d’un homme, Nietzsche, qui tente de transcender sa condition pour se consacrer à la réflexion, et nous plonge dans l’enfance et la vie d’adulte de ce héros de la pensée qui trouve malgré lui sa survie dans la folie car comme nous le dit Guy Boley dans ce podcast, quand on se cogne aux limites de l’entendement, c’est le néant qui revient parfois comme un boomerang. Il s’agit aussi d’une histoire d’amour fraternelle qui finit mal, de blessures qui alourdissent le poids de l’existence, et de la littérature, de la philosophie, de la poésie, brandies comme les étendards du Salut. Le roman de Guy Boley « À ma sœur et unique » publié chez Grasset a reçu le Prix des 2 Magots cette année, c’est le 5e livre de Guy Boley après « Fils du feu » publié chez Grasset en 2016, récompensé entre autres par le prix Françoise Sagan, le Grand Prix SGDL du premier roman. Il a écrit « Quand Dieu boxait en amateur » en 2018, paru chez le même éditeur et « Funambule majuscule : Lettre à Pierre Michon » suivie de « Réponse de Pierre Michon » aux éditions Grasset en 2021.
Nous sommes heureux de recevoir l’écrivain Kevin Lambert à propos de son dernier roman « Que notre joie demeure » publié aux éditions Le Nouvel Attila, fraîchement couronné du Prix décembre et du Prix Médicis. Nous avons la chance d’être en compagnie de Héloïse Esquié qui a traduit récemment « Cascade » de Craig Davidson aux éditions Albin Michel, « Chasse à l’homme » de Gretchen Felker Martin et « Last call » d’Elon Green, deux ouvrages parus aux éditions Sonatine. Kevin Lambert allume un feu littéraire en publiant « Querelle » en 2019 au Nouvel Attila, satire sociale et brute. Avec son dernier ouvrage « Que notre joie demeure » publié au Nouvel Attila toujours, Kevin Lambert radiographie les luttes sociales dans le microcosme mondain. Que reste-t-il de l’enfance, de l’éthique, de l’amitié, de l’intégrité, quand le statut social suit une courbe ascendante avant de décroître. D’ailleurs, comment définir le statut social, et surtout qui est légitime pour formuler une définition ? Dans son roman, Kevin Lambert étudie avec rigueur la psyché d’un monde fermé et déploie une plume riche en offrant à ses personnages de longs monologues avec pour toile de fond la haute société Montréalaise. Céline Wachowski est une célèbre architecte qui façonne l’urbanisme à son image aux quatre coins de la planète, mais son dernier projet risque de la faire tomber du piédestal que la rumeur a construit pour elle, accusée de gentrifier l’espace collectif. Comment la reine va-t-elle réussir à se mouvoir sur l’échiquier social de la bourgeoisie montréalaise qui tente de l’immobiliser ? Pourparlers « Que notre joie demeure » c’est parti.
Le roman d’Ann Scott, « les Insolents » paru aux éditions Calmann-Lévy nous parle d’Alex, une musicienne qui tourne le dos à une vie parisienne qui ne lui donne plus l’adrénaline qu’elle a connue plus jeune, et qui préfère la solitude et la mer au bout de la rue, au vacarme qui ne l’intéresse plus. Les amis promettent de venir mais tardent, les amours réapparaissent en songes mais sont chassés comme des idées noires, une nouvelle vie commence. Ann Scott a été récompensée par le Prix Renaudot pour « Les Insolents », elle se raconte dans Son livre, franche, sensible et sans concessions. « Les insolents », paru aux éditions  Calmann-Lévy est le 10e roman d’Ann Scott, elle a reçu une bourse de création du CNL pour Cortex, paru aux éditions Stock en 2017. « Superstars » paru aux éditions Flammarion en 2000 est le roman qui la consacre auteur culte, porté par une écriture rock and roll et des personnages qui écument les milieux undergrounds parisiens.
« Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea, publié aux éditions L’Iconoclaste est l’un grands voyages romanesques de cette rentrée littéraire. Son Livre nous raconte l’histoire de Mimo, un sculpteur nain de génie qui travaille auprès d’un oncle maltraitant et qui noue en parallèle une amitié profonde avec Viola Orsini, une aristocrate fantaisiste dans le Piémont. Tout les oppose et pourtant, ensemble, ils vivront les grands chamboulements du XXe siècle y compris l’Italie fasciste. L’enfance coule dans les lignes de Jean-Baptiste Andrea qui plante un décor merveilleux pour ses personnages aux âmes colorées, sous le regard d’une piéta magnétique qui consacrera plus tard le talent de Mimo et déclenchera des passions contradictoires chez tous ceux qui l’approcheront. Jean-Baptiste André a reçu cette année le Prix Goncourt 2023 après avoir reçu le prix du roman Fnac. Veiller sur elle dans Son livre, c’est parti !
Aujourd’hui, nous accueillons Vincent Ravalec et Nine Antico pour un pur moment de rock and roll. Comment se frayer un chemin dans la littérature quand on est autodidacte, quand la faille est le point d’entrée de personnages hauts en couleur qui nous rappelle l’urgence à vivre en dépit de notre finitude. Les anti-héros, les marginaux, les obsédés, les voyous, les putains, les madones, les laissés pour compte, les crevures, les romantiques, les poètes des temps modernes, naviguent à vue dans les œuvres de Vincent Ravalec et de Nine Antico. Vincent Ravalec imprime sa marque de fabrique avec « Cantique de la racaille » publié en 1994 aux éditions Flammarion et pour lequel il reçoit le Prix de flore. S’en suivent des recueils de nouvelles « Un pur moment de rock and roll », « Les clefs du bonheur », « Vol de sucettes », « Recel de bâtons » où l’écriture énervée nous plonge dans la cité aux pierres grimaçantes avec des héros en quête d’espoir. Vincent Ravalec a obtenu une bourse du CNL pour « Mémoires intimes d’un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile » aux éditions Fayard, publié cette année. Il nous raconte comment échapper à la vieillesse malgré, je cite, « le syndrome du vieux flippé ». Nous avons également la chance de recevoir l’autrice Nine Antico, touche à tout talentueuse, elle a été sélectionnée plusieurs fois par le festival d’Angoulême pour «  Coney Island Baby » paru aux editions L’Association en 2010, « Girls don’t cry » aux éditions Glénat en 2010 toujours. Elle a également publié entre autres « I love Alice » paru aux éditions Requins marteaux dans la collection BD Cul en 2013, « Madones et putains » aux éditions Dupuis, collection L’Aire libre en 2023 album pour lequel elle a reçu une bourse de création du CNL et le prix de la bande dessinée des Inrockuptibles 2023 .  
Pauline Carayon rencontre l'autrice Dorothée Janin pour discuter de son ouvrage "La Révolte des filles perdues", publié chez Stock et sélectionné pour le prix Goncourt 2023. A ses côtés l'historienne Véronique Blanchard, dont le travail sur la mutinerie des jeunes filles de Fresnes de 1947 a influencé l'autrice. Dorothée Janin a bénéficié d'une bourse de création du CNL pour l'écriture de cet ouvrage.  
On dirait une satire à la sauce Ubu roi, voilà ce que provoque « La Propagandiste » le premier roman de Cécile Desprairies paru aux éditions du Seuil. Un livre qui nous projette dans une famille pro-nazie sous l’Occupation. Absence de morale, fanatisme, spoliation, Cécile Desprairies nous raconte en détails et avec humour comment une petite fille découvre le passé collaborationniste de sa mère, Lucie., héroïne française du Reich tant son dévouement s’avère total et comment la narratrice décide de s’emparer du récit familial une fois sa parentèle décédée. Cécile Desprairies nous dit que dans l’humour, il y a de la peur mais il y a aussi du courage puisque pour révéler un passé aussi glaçant et compromettant de manière romanesque sans ornement mais plutôt à la façon d’un voyage dans le temps, il en faut. C’est parti !
On pourrait penser que le roman de Laurent Rivelaygue « Il faut toujours envisager la débâcle » est le roman d’une vie, pas la sienne, mais celle du plus grand nombre. Soit, mais c’est surtout celui d’un journaliste sur le départ qui décide d’en découdre avec le destin et de résoudre l’affaire du tueur en série le Grêlé, puisque sa vie sentimentale bat de l’aile. Mais qui de la poule ou l’œuf précipite la chute ? Aussi, quand tout bascule, se raccrocher aux faits rien qu’aux faits fait oublier les autres branches pourries de l’existence, mais qu’à cela ne tienne, entre écrire et vivre, il n’y a qu’un pas, mais aussi des hallucinations, des remises en question, de la mélancolie et la fureur du fait divers.   Laurent Rivelaygue a été sélectionné par le Prix littéraire du Monde pour son livre « Il faut toujours envisager la débâcle » aux édions Calmann-Lévy et pour lequel il a reçu une bourse du CNL, Laurent Rivelaygue. En parallèle de ses activités de graphiste, Laurent Rivelaygue signe son premier roman « Poisson-Chien » aux éditons La Volte en 2007, il écrit entre autres pour la jeunesse à L’Ecole des loisirs avec « Mon petit frère est une pastèque » publié en 2023.
À l’occasion de l’anniversaire de la révolte des femmes en Iran, le monde se souvient du souffle, de la fureur, puis d’une voix, rassemblant toutes les autres, qui a scandé « Femme, vie, liberté ! » pour protester contre l’assassinat de Masha Jina Amini, une jeune femme qui succomba aux coups de la police des mœurs car elle portait mal son voile. Aussi, pour ne pas oublier ceux qui ont sacrifié leur vie, et pour rendre compte de la réalité de la condition des femmes en Iran, l’éditrice Sorour Kasmaï, qui dirige la collection « Horizons persans » aux Éditions Actes sud, a réuni 12 autrices iraniennes dans le cadre du recueil « Femme, rêve, liberté » à paraître le 29 septembre chez Actes Sud. 12 récits qui témoignent de la stupeur, de l’inquiétude, de l’espoir qui infusent la conscience et peuplent l’imaginaire de desseins incertains. D’où le choix d’employer le mot « rêve » par Sorour Kasmaï à la place de « vie », car vivre sans rêver revient à survivre, et même dans l’urgence, oser demander plus, se demander plus permet de ne pas sombrer. Les bénéfices des ventes de cet ouvrage seront reversés à l’ONG Iran Human Right. Sorour Kasmaï est en conversation avec Juliette Binoche et Claire Billet. #SonLivre : un podcast réalisé par Pauline Carayon du CNL. Elle est accompagnée du musicien, auteur, compositeur et interprète Nicolas Lockhart. Illustrations par l’artiste plasticienne Fanny Michaelis.
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