Jusqu'à nouvel ordre !

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  Episode : Alors que certains voient dans l'euthanasie une extension naturelle du droit à l'autonomie individuelle, d'autres y voient une menace pour les valeurs et les normes fondamentales qui sous-tendent notre société, une menace donc à l’ordre établi. Comment évolue notre rapport à cet ordre établi et quelle place voulons-nous avoir dans la décision d’autoriser ou non l’euthanasie ainsi que dans le choix de notre propre mort ? Et que révèle la situation actuelle de la maturité de notre société ? Pour en parler, j’accueille aujourd’hui Jean-Luc Romero-Michel, Président d’honneur de l’ADMD,  l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité, qui milite pour que chaque Français puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie. Jean-Luc Romero-Michel est également l’auteur de plusieurs livres sur le sujet, dont le dernier Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire. Principaux points abordés : Les premiers frémissements de la "démocratie sanitaire" L'évolution des consciences : rapport à la mort / rapport à la liberté / relation au corps médical Le poids des lobbies anti-euthanasie  Ethique de conviction, versus éthique de responsabilité  Parallèles avec le combat en faveur de l'avortement Progrès attendus avec le projet de loi sur l'aide à mourir L'euthanasie, droit ultime au sein de la Patrie des droits de l'Homme Références : Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire, écrit par Jean-Luc Romero Michel et préfacé par Line Renaud, aux éditions l’Archipel Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  

  Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  Episode : On le sait, l’information est au cœur des enjeux de pouvoir et peut même s’avérer une puissante arme politique qui agit sur nos représentations et façonne notre rapport au monde. Le WEB a démocratisé l’accès à l’information mais a-t-il pour autant eu un impact sur la distribution des places, des rôles et des pouvoirs au sein de la société ? Et qu’en sera-t-il avec le développement galopant de l’intelligence artificielle ? Frédéric Bardeau est président et cofondateur de Simplon, école de formation gratuite au numérique qui a déjà formé plus de 30 000 personnes. Diplômé en sciences politiques et en intelligence économique, Frédéric travaille depuis 25 ans à faire converger numérique et impact. Il été élu personnalité IT de l'année 2022 par les lecteurs du Monde Informatique et a obtenu en 2023 le Prix de l’Audace des HEC Alumni. Il est également auteur avec Nicolas Danet de Anonymous, peuvent-ils changer le monde ?  Nous revenons avec lui sur l’histoire du numérique pour tenter de comprendre son impact sur l’ordre établi – impact direct et parfois indirect à travers des actions plus clandestines. Principaux points abordés : Débuts du web et utopies sociales Cyberculture et défense de la liberté d'expression Le mouvement Anonymous IA et modèles culturels L'IA, outil d'émancipation ? Algorithmes et liberté  Leviers d'empowerment

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  Description de l'épisode : Le caractère systémique de ce que l’on nomme pudiquement les abus sexuels dans l’Eglise nous pousse à réfléchir à ce qui les a rendus possibles et ce qui a permis leur impunité pendant si longtemps. Qu’est-ce qui, dans la distribution des places, des rôles et des pouvoirs au sein de l’Eglise, s’est figé au point de ne plus pouvoir être questionné et laisser ainsi le champ libre aux pires dérives ? Véronique Margron est provinciale des dominicaines de la Présentation et présidente de la CORREF (Conférence des religieux et religieuses de France). Spécialiste de questions d’éthique, elle a publié  plusieurs ouvrages dont Un moment de vérité en 2019, dans lequel elle analyse et dénonce « la faillite » des institutions catholiques. Nous allons donc nous intéresser au fonctionnement de l’Eglise afin de tenter de comprendre quels sont les ordres établis qui régissent cette Institution millénaire et pourquoi et comment les questionner, face à la crise qu’elle traverse. Principaux points abordés : Un mode de gouvernance de l'Eglise basé sur la confiance : atouts et limites La place des laïcs dans la gouvernance de l'Eglise  Définition et origine du cléricalisme  Risques et effets du cléricalisme Pourquoi la sacralité des clercs pose problème ? Les résistances face à l'abandon du cléricalisme Quelle place pour les femmes dans l'Eglise ? Obéissance et liberté La marge, une position propice au questionnement Références : Un moment de vérité, abus sexuels dans l’Eglise, une théologienne s’engage, aux éditions Albin Michel : Véronique Margron  Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  Description de l'épisode : Même lorsqu’on a conscience que l’ordre établi nous limite en nous assignant à une place et à un rôle que nous n’avons pas choisis, combien, néanmoins, la crainte de trahir le groupe freine-t-elle notre désir d’émancipation ! La trahison, comme la désobéissance, véhicule en effet une telle charge négative qu’elle en devient un impensé. C’est pourquoi l’ouvrage Les trahisons nécessaires de Nicole Prieur, philosophe et psychanalyste, spécialisée dans les relations familiales, m’a particulièrement intéressée. Elle y développe en effet le concept de trahison éthique pour nous aider à trouver le juste équilibre entre ce que nous devons aux autres et ce que nous nous devons à nous-mêmes. « Les trahisons interrogent la manière dont une personne, à chaque étape de son existence se place entre dépendance et autonomie, entre déterminismes et liberté, entre dettes et loyautés », nous dit-elle. C’est ce que je vous propose d'explorer. Principaux points abordés : assignation à une place et désir d'émancipation le potentiel libérateur de la trahison dette et la loyauté comment trahir sans renier comment hiérarchiser et aménager en conscience nos multiples loyautés la figure du traître libérateur la trahison au service de la dignité humaine Références : Les trahisons nécessaires, s’autoriser à être soi aux éditions Robert Laffont : Nicole Prieur Autres épisodes en lien avec la trahison :https://www.podcastics.com/podcast/episode/tu-choisiras-la-vie-entre-loyaute-a-lordre-familial-et-liberte-detre-soi-231713/ https://www.podcastics.com/podcast/episode/pourquoi-et-comment-les-normes-sociales-evoluent-elles-en-compagnie-de-boris-cyrulnik-236748/ https://www.podcastics.com/podcast/episode/spinoza-on-ne-nait-pas-libre-on-le-devient-avec-frederic-lenoir-264933/

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln   Description de l'épisode : Si vous êtes dans le monde du travail, vous avez probablement entendu parler de la génération Z, tant celle-ci questionne des normes qui semblaient pourtant jusqu’à présent évidentes : par exemple, le devoir d'obéissance à son employeur pouvant impliquer la participation à des actions contraires à ses valeurs, ou l'obligation implicite, pour les cadres, de faire passer le travail avant sa vie privée. Oui, clairement, cette génération bouscule l’ordre établi, ce qui lui vaut d’être souvent considérée comme réfractaire à l'autorité, paresseuse ou désengagée. Mais est-elle vraiment telle qu’on la désigne ou ces qualificatifs ne sont-ils qu’un moyen pour les générations précédentes de se protéger face à des changements qui effraient ? Elodie Gentina - docteur en sciences de gestion et auteur du livre Manager la génération Z - nous aide à comprendre ce qui pousse la génération Z à remettre en question le rapport au travail de ses ainés. Et si ces questionnements étaient finalement une opportunité d'évoluer vers un monde plus juste et plus soucieux des enjeux qui le traversent ? Principaux points abordés : Que recouvre le terme de génération Z ? Besoins et peurs spécifiques des Z Un rapport à l'engagement différent des générations précédentes  Les ordres établis qu'ils remettent en cause  Leur rapport à l'autorité  Comment cette génération fait bouger les lignes  Quelques pistes pour mieux travailler avec la génération Z Références : Manager la génération Z : mieux appréhender les nouveaux comportements, aux éditions DUNOD : Elodie Gentina

Tous mes vœux de bonheur et d'accomplissement pour chacune et chacun d'entre vous !Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  Description de l'épisode : Qui d’entre nous n’a aucun souvenir de l’émotion dominante qu’il ou elle ressentait à l’école : fierté ou sentiment d’échec face aux attendus de l’enseignement ? Nous interrogeons peu finalement cet ordre qui nous semble si naturel : qu’il y ait des enfants qui réussissent et d’autres qui échouent, convaincus que ce système est juste puisque nous n’avons pas tous les mêmes capacités cognitives. Mais qu’est-ce qui définit au fond l’intelligence et pourquoi acceptons-nous comme une évidence une norme qui dessert et exclut de nombreux élèves ? « Il semblerait que l’intelligence ne soit pas un ensemble de capacités objectives mais bien un ensemble de critères pour réussir dans une société normalisée », nous dit Juliette Speranza, dans son livre : L’échec scolaire n’existe pas. Ancienne professeure des écoles, Juliette Speranza conduit désormais des travaux de recherche sur la neurodiversité et les normes scolaires. Nous allons donc aujourd’hui tenter de comprendre les ordres établis qui fondent notre école, et ainsi interroger le modèle de société qu’elle induit. Et si l’école, en se réformant, devenait un vecteur de transformation sociétale ? Principaux points abordés : Place et pouvoir des différents acteurs au sein du système éducatif français La religion des normes  Normalisation versus normativité La catégorisation des enfants et ses conséquences La mission de l'Ecole Les interactions entre école et société  Comment faire basculer le système éducatif actuel ? Références : L’échec scolaire n’existe pas : une nouvelle chance pour votre enfant, aux éditions Albin Michel : Juliette Speranza Association La Neurodiversité France : https://laneurodiversite-france.fr/ Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  Description de l'épisode : Nous sommes depuis l’enfance formés et habitués à obéir : à nos parents, aux enseignants, aux adultes puis plus tard à notre hiérarchie. Le lien de subordination et son corollaire, l’obéissance, demeurent des principes de fonctionnement érigés en norme dans le monde du travail, tant est si bien qu’ils nous semblent naturels et indiscutables. Mais l’obéissance sert-elle vraiment les intérêts de l’entreprise et la désobéissance est-elle toujours un danger pour celle-ci ? « La question de l’obéissance (versus désobéissance) est insuffisamment pensée à la fois par les entreprises et par l’enseignement de la gestion » nous dit mon invité Raffi Duymedjian, Enseignant chercheur à la chaire UNESCO pour une culture de paix économique à Grenoble Ecole de Management et auteur d’un article à paraître "Les bienfaits de la désobéissance managériale". Cet épisode permet d'explorer les raisons de cet angle mort car même si la réflexion reste ici circonscrite à l’univers du travail, l’obéissance n’en demeure pas moins une question centrale dans la compréhension des mécanismes de l'ordre établi. Points abordés :Le "bricolage" en entreprise, point de départ de la réflexion sur la désobéissance managériale Ses impacts sur la distribution des places, des rôles et des pouvoirs  Rappel du pacte social qui lie les employés à leur employeur / atouts et risques de l'asymétrie des pouvoirs Au cœur de nos représentations : l'obéissance vue positivement, la désobéissance associée à un acte égoïste / la peur du désordre... Quand l'obéissance risque d'étouffer la puissance créative et l'esprit critique Comment la désobéissance créative nous reconnecte à notre humanité ? Le temps, une condition indispensable pour une désobéissance constructive en entreprise Comment faire la part des choses entre loyauté et trahison ? Que serait une désobéissance socialement justifiée ? 2 conseils pour questionner un ordre établi Références :"Les bienfaits de la désobéissance managériale" : article écrit par Raffi Duymedjian → à paraître en février dans la revue de la Chaire Unesco Envie de Changer, aux éditions Presses Universitaires de Grenoble Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln   

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  Description de l'épisode : L’on sait combien il est difficile de questionner l’ordre en place - et notamment la distribution des places, des rôles et des pouvoirs - sans risquer d’être stigmatisé ou pire / exclu du groupe. L’un des exemples les plus emblématiques et porteurs d’espoir est certainement celui de Spinoza, ce célèbre philosophe juif du XVIIème siècle, exclu de sa communauté pour en avoir refusé les lois dogmatiques et qui chercha toute sa vie à mettre en cohérence sa pensée et ses actes. Insensible à toute injonction de conformisme, quelle pensée a-t-il développée pour nous permettre d’être libres et heureux ? « La pensée de Spinoza constitue une véritable révolution politique, religieuse, anthropologique, psychologique et morale » nous dit  Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue, et auteur du livre Le miracle SPINOZA, une philosophie pour éclairer notre vie. Il nous aide dans cet épisode, à mettre davantage de conscience sur les notions de liberté, d'obéissance, de présence à soi et de trahison, à partir de la pensée incroyablement moderne et visionnaire de Spinoza.  Principaux points abordés :Le contexte sociétal et familial dans lequel a grandi Baruch Spinoza Son rapport au monde,... révolutionnaire pour le XVIIème siècle Religion et la politique : les ordres établis qu'il questionna et les propositions qu'il formula Les conditions de la liberté selon Spinoza  S'émanciper du groupe n'est pas trahir  Références citées : Le miracle SPINOZA, une philosophie pour éclairer notre vie : Frédéric Lenoir (éditions Fayard) L'odyssée du sacré : Frédéric Lenoir (éditions Albin Michel) Association SEVE (Savoir Etre et Vivre Ensemble) : https://asso.seve.org/  Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  

Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln Les droits des femmes en occident pourraient-ils être menacés à l’avenir ? Pour y voir clair, il faut comprendre ce qui a permis le succès de leur émancipation, nous dit Véra Nikolski, docteur en science politique et autrice du livre Féminicène : les vraies raisons de l'émancipation des femmes, les vrais dangers qui les menacent. Car les raisons de l'ébranlement de l’ordre établi qui les a maintenues dans un statut inférieur durant la quasi-totalité de l’histoire de l’humanité ne relèvent pas seulement d'une évolution des mentalités.  "Pour que l'émancipation prospère, il faut que les conditions qui l’autorisent restent réunies". Quelles sont ces conditions et comment vont-elles évoluer dans le contexte de crise climatique et de  raréfaction des ressources ? Principaux points abordés :La division sexuelle du travail  Le corps des femmes, une entrave à leur liberté   La révolution industrielle comme point de bascule Les raisons du basculement Le poids relatif des luttes pour l'émancipation Le poids culturel, mécanisme de frein ou effet décuplant  L'impact des crises futures sur la condition des femmes  Des pistes pour l'avenir : "le féminisme du faire" Références :Féminicène : les vraies raisons de l'émancipation des femmes, les vrais dangers qui les menacent, aux éditions Fayard : Véra Nikolski Crédits photo François Jannin Inscrivez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln   

🎤 L'été prendra fin dans 2 jours, c'est donc la rentrée pour Jusqu'à nouvel ordre, avec une nouvelle interview toutes les trois semaines ! Abonnez-vous à la newsletter pour ne rater aucun épisode 📭 :  https://bit.ly/463ZRln  ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ WOKE, quatre lettres qui font actuellement couler beaucoup d’encre ! Nathalie Heinich, sociologue et directrice de recherche au CNRS, nous aide à préciser ce qu’est le wokisme, quelle vision du monde il nous propose et surtout à comprendre, à travers cet exemple, comment le questionnement d'ordres établis devenus intolérables peut aboutir à un nouvel ordre établi aux caractéristiques semblables et peut-être tout aussi injuste. Elle a récemment publié le livre : Le wokisme serait-il un totalitarisme ?  dans lequel elle interroge le modèle de société auquel nous aspirons : modèle universaliste républicain versus un modèle communautariste ? Le wokisme, mouvement progressiste au départ, aurait-il re-créé un nouvel ordre tout aussi figé et normatif que les précédents ? Principaux thèmes abordés :Origine et sens des mots WOKE et WOKISME  Combats portés par le wokisme En quoi le wokisme se distingue-t-il des mouvements d'émancipation antérieurs ? Universalisme versus communautarisme : 2 visions du monde Un mouvement en voie d'institutionnalisation  Le wokisme passé au filtre des caractéristiques de l'ordre établi : assignation à une place / inégalité des statuts / vision normative  Comment éviter les mouvements de balancier ? Inscrivez-vous à la newsletter 📭 :  https://bit.ly/463ZRln   Références citées :Le wokisme serait-il un totalitarisme ? : Nathalie Heinich, aux éditions Albin Michel  Ce que le militantisme fait à la recherche :  Nathalie Heinich, aux éditions Gallimard-Tracts  Oser l'universalisme. Contre le communautarisme : Nathalie Heinich, aux éditions Le Bord de l'eau  Les déchirements de la laïcité, Nathalie Heinich et Jean Baubérot, aux éditions Miallet-Barrault  

Inscrivez-vous à la newsletter 📭 :  https://bit.ly/463ZRln------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Marie Curie, puis sa fille Irène Joliot Curie, ont toutes les deux reçu le prix Nobel, alors même que les femmes françaises étaient à cette époque considérées par la loi comme mineures, devaient obéissance à leur mari et n’avaient pas le droit de vote. Quel est leur parcours, à quels ordres établis se sont-elles confrontées et comment ont-elles réussi à occuper une telle place dans une société où la distribution des rôles et des pouvoirs semblait si figée ? Natalie Pigeard-Micault, directrice adjointe du Musée Curie et docteure en histoire des sciences nous aide à mieux comprendre comment s’est conjuguée la trajectoire hors du commun de ces deux femmes avec l’ordre social du début du XXème. Principaux thèmes abordés :La condition des femmes au début du XXème siècle La "nature féminine" pour justifier l'ordre social L'arrivée de Marie Curie en France puis son parcours hors du commun Marie Curie pionnière à de multiples reprises Ses succès ont-ils servi la cause de femmes ? Ce qui a changé à l'époque de sa fille, Irène Joliot Curie Références citées :Les femmes du laboratoire de Marie Curie : Natalie Pigeard-Micault  Marie Curie et la Grande Guerre : Natalie Pigeard-Micault  et Anaïs Massiot Revue Histoire, médecine et santé : article "Nature féminine" et doctoresses (1868-1930) par Natalie Pigeard-Micault  Inscrivez-vous à la newsletter 📭 : https://bit.ly/463ZRln    

Marion Poitevin est alpiniste et a été pionnière à 3 reprises : 1ère femme à intégrer le Groupe militaire de haute montagne, 1ère instructrice à l’école militaire de haute montagne, 1ère femme CRS montagne ! Elle a écrit le livre Briser le plafond de glace, pour ne plus être une exception. Elle y explique son parcours pour se hisser au plus haut niveau dans un monde presque exclusivement masculin et comment elle a affronté l'idée reçue que les femmes, dans le sport, ne peuvent tenir les mêmes rôles, avoir la même place et détenir les mêmes pouvoirs que les hommes : un bel exemple d'ordre établi !  Elle nous partage dans cet épisode son rapport à un monde encore très patriarcal, ses secrets pour s'en affranchir et son combat pour que le sport de montagne continue à s'ouvrir aux femmes. Principaux thèmes abordés : Devenir une femme alpiniste : un parcours doublement exigeant Lutter contre les idées reçues, notamment, la présomption d'incompétence  Affronter ses propres barrières mentales  La discrimination positive : atouts/limites  Le féminisme dans un contexte de socialisation genrée Enjeux sociétaux à faire évoluer les représentations  L'importance des modèles  Recommandations pour ceux qui souhaiteraient "écarter" les murs Références citées : Briser le plafond de glace, Marion Poitevin, aux éditions Paulsen Association Lead the climb pour améliorer la mixité dans les sports de montagne Inscrivez-vous à la newsletter 📭 : https://bit.ly/463ZRln

Le discours prononcé, lors de la remise des diplômes par 8 étudiants d’AGRITECH refusant de servir le système agro-industriel auquel leurs études les prédestinaient, a fait grand bruit l’an passé. Ces étudiants, qui  se définissent comme des "bifurqueurs", ont fait le choix de renoncer à de brillantes carrières qui les assignaient à des places et à des rôles, certes prestigieux, mais contraires à leurs valeurs et leur vision du monde. Jean-Philippe Decka a fait le même choix en 2018, après avoir pris conscience de l'urgence climatique, tournant ainsi le dos à la vie confortable qu’il s’était bâti grâce à l’obtention du diplôme d'HEC en 2010. Il anime depuis 2020 le podcast Ozé, dans lequel il tend le micro à ceux qui, comme lui, ont fait le choix de bifurquer et vient de publier Le courage de renoncer. Convaincu que les élites ont un rôle précieux à jouer dans le bouleversement du système socio-économique, Il veut notamment apporter des clés pour se défaire des chaînes mentales qui les en empêchent. L’ordre établi en ferait-il partie et serait-il, dans ce cas, un angle mort de la transformation sociétale ? Principaux thèmes abordés : La bifurcation, un chemin propre à chacun Les renoncements liés à la bifurcation Les freins au questionnement de l'ordre en place Déconstruire certaines de nos croyances pour ne pas rester enfermé dans une idéologie Le partage de valeurs : une nécessité pour faire société Comment s'émanciper d'un ordre établi  Références citées :Podcast OZE : https://oze-podcast.fr/  Le courage de renoncer, par Jean-Philippe Decka, aux éditions PAYOT Inscrivez-vous à la newsletter 📭 :  https://bit.ly/463ZRln

« Les cultures ne cessent de changer de certitudes », nous dit Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, dans son livre Le laboureur et les mangeurs de vent, liberté intérieure et confortable servitude. Alors, qu’est-ce qui nous pousse à considérer l’ordre en place comme indépassable, à accepter l’inégalité des places comme une évidence, et parfois même à cautionner la catégorisation des individus ? Pourquoi certains développent-ils une réelle autonomie de la pensée tandis que d’autres restent figés dans des certitudes en tenant la pensée dominante pour vérité ? Boris Cyrulnik répond à ces questions à partir d'exemples très concrets. Principaux thèmes abordés :Obéir, Ne pas obéir : potentiellement, deux dangers ! La signification des normes sociales évolue avec le contexte Les liens entre besoin de sécurité et respect de l'ordre établi  Les bénéfices de la soumission Les liens entre l'attachement créé dans l'enfance et l'autonomie de la pensée Le doute nécessaire Pourquoi évoluer ? Musique : Our Kingdom par Audiorezout Graphisme : Stéphanie Viotto Inscrivez-vous à la newsletter 📭 : https://bit.ly/463ZRln 

Nous baignons dans l’évidence que pour fonctionner, une entreprise a besoin de hiérarchie et d’une certaine concentration des pouvoirs : un ordre établi érigé inconsciemment en plafond de verre et donc difficile à questionner ! A l’heure où de nombreux salariés peinent à s’accomplir dans leur travail, pourrait-on imaginer un nouveau paradigme qui rebatte en profondeur les cartes des places, des rôles et des pouvoirs ? Depuis plus de 50 ans, a émergé en différents endroits du globe un modèle d’entreprise différent, basé sur l’auto-gouvernance. On appelle ces entreprises des « entreprises libérées ». Jean-François Zobrist, pionnier éclairé de ce mouvement, nous explique comment il a transformé l’ordre en place au sein de FAVI (fonderie produisant des fourches pour boîtes de vitesse), dont il prend la direction en 1983. L’expérience de FAVI est systématiquement citée dans les ouvrages de référence sur le sujet et notamment 71 fois dans le livre Reinventing organizations de Frédéric Laloux qui analyse le secret de 12 entreprises libérées.   Thèmes abordés : comment passe-t-on d'une organisation pyramidale à l'auto-gouvernance ? pourquoi changer ? quelles sont les conditions du basculement ? quelle place pour chacun dans ce modèle ? comment ce modèle impacte-t-il le rapport au pouvoir ?   Musique : Our Kingdom par Audiorezout Graphisme : Stéphanie Viotto Inscrivez-vous à la newsletter 📭 : https://bit.ly/463ZRln 

Peut-on concilier loyauté à un ordre immuable patiemment transmis de génération en génération et liberté d’être soi ? Quand une famille et toute une communauté peuvent se sentir menacées par le questionnement de l’ordre établi, comment trouver la force d’être soi et choisir la place et le rôle qui correspondent à nos aspirations les plus profondes ? Stéphane Freiss nous invite à travers le film Tu choisiras la vie qu'il vient de réaliser, à explorer les voies d’accès à la liberté lorsque notre héritage familial se mue en prison intérieure.   Musique : Our Kingdom par Audiorezout Graphisme : Stéphanie Viotto Inscrivez-vous à la newsletter 📭 :  https://bit.ly/463ZRln

Eric Julien nous emmène à la découverte d'un peuple "premier", les KOGIS, qui ont un rapport à l'ordre et au au monde radicalement différent du nôtre. Il nous permet ainsi de comprendre comment résonnent les notions de places, de rôles et de pouvoirs dans une société où le sens et l'altérité sont premiers. Principaux points abordés :Qui sont les Kogis ? Quels sont les grands principes qui fondent leur vision du monde ? Comment se vit la notion d'interdépendance dans leur société ? Quels sont les éléments fondateurs de l'ordre social chez les Kogis ? Quel est leur rapport à la loi ? Comment se positionnent-ils par rapport à l'ordre établi colombien qui les marginalise ?   Musique : Our Kingdom par Audiorezout Graphisme : Stéphanie Viotto Inscrivez-vous à la newsletter 📭 :  https://bit.ly/463ZRln

Dans ce premier épisode, Laurence Bali questionne avec son invité Armel Le Coz un ordre établi qui semble pourtant indépassable à la plupart d'entre nous : la démocratie représentative. Alors que beaucoup évoquent un profond malaise et la dégradation du rapport des Français aux élus et à la démocratie, l’on est en droit de se demander si un nouveau pacte démocratique, qui rebatte les cartes des places et des pouvoirs, est sérieusement envisageable. Pourrait-on inventer une démocratie qui étende le pouvoir du peuple à d’autres fonctions que le simple choix de ses représentants ? Designer, formé aux métiers de l’innovation en France et au Canada, Armel Le Coz s’engage au quotidien depuis plus de 10 ans pour des démocraties plus efficaces et responsables. Il a cofondé en 2012 l’association Démocratie Ouverte dont l’ambition est triple : ·       Garantir la transparence des décisions et l’intégrité des décideurs. ·       Permettre la participation de tous aux prises de décisions communes. ·       Accroitre le pouvoir d’agir des citoyens. En 2019, suite au mouvement des Gilets Jaunes et au grand Débat, il contribue activement au lancement du collectif des Gilets Citoyens, à l’origine de la Convention citoyenne pour le climat.   Principaux points abordés : Où, quand et comment est né le questionnement de la démocratie représentative ? En quoi une démocratie ouverte modifierait-elle les places, les rôles et les pouvoirs ? Quelles sont les expériences de démocratie ouverte en France, aux niveaux local et national ? Sentez-vous une aspiration croissante des électeurs à faire entendre leur voix au-delà des urnes et si non, quels en sont les freins ? Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le questionnement du système actuel ? Voyez-vous une évolution des mentalités depuis la création de Démocratie Ouverte ? Que recommanderiez-vous à des personnes ayant identifié un ordre établi qu’elles souhaiteraient dépasser ? Références citées : https://www.democratieouverte.org/ Inscrivez-vous à la newsletter 📭 :  https://bit.ly/463ZRln

Découvrez JUSQU'A NOUVEL ORDRE, un podcast pour explorer notre rapport au monde à travers la question de l'ordre établi : Comment l’organisation des places, des rôles et des pouvoirs devient-elle un ordre établi difficile, parfois même impossible, à questionner ? Par quels mécanismes se sent-on assigné.e à une place que l’on finit par légitimer ? Comment l’Homme, dans sa quête continue d’émancipation, a-t-il dépassé les ordres établis qui ralentissaient sa progression ? Laurence Bali nous invite à sonder les possibles grâce au témoignage et à l'analyse d'invités passionnants : innovateurs, historiens, témoins d'autres cultures, psychologues, artistes, philosophes, sociologues... Inscrivez-vous à la newsletter 📭 :  https://bit.ly/463ZRlnMusique : Our Kingdom par Audiorezout Graphisme : Stéphanie Viotto