À la revoyure! - Radio Campus Paris

Pour ce dernier épisode d'À la Revoyure! nous avons décidé de traiter du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain réalisé par Jean-Pierre Jeunet et sorti en 2001.  Quoi de mieux pour se quitter qu’un film qui trouve le beau dans la névrose!  C’est avec joie que nous avons au micro pour nous accompagner Lauriane, aka culture et botanique, que nous avons connu grâce à instagram (et oui les réseaux ont aussi leurs petits bonheurs).

En ce beau mois de mai, A la Revoyure! dédie ce 10e épisode au film Journal pour mon père et ma mère de la réalisatrice hongroise Marta Mészaros (1931 - ). Ce dernier volet du triptyque autobiographique "Journal" de la réalisatrice revient sur la contre révolution qui a eu lieu à Budapest en 1956.  Mêlant l'autobiographique à des souvenirs inventés, le film suit Juli, hongrois étudiant au VGIK à Moscou et qui tente de rentrer à Budapest pour voir la contre-révolution de ses propres yeux. Elle veut contester la version officielle russe en prenant en photo ce qu'elle observe.  Venez découvrir cette fresque historique pleine de désir de liberté et foisonnante de personnages hétéroclites!

S'ouvrant avec ces deux vers d’Arthur Rimbaud: « Que le temps vienne / Où les cœurs s'éprennent », Le Rayon Vert nous plonge dans les vacances d’été à la française à travers le personnage de Delphine, incarnée par Marie Rivière. Rohmer nous montre avec sa douceur qui lui est propre paysages, familles, amoureux, de Cherbourg, à Biarritz, en passant par les Vosges et Paris.

Deuxième épisode en lien avec le Festival de la Cinémathèque qui a eu lieu du 13 au 17 mars dernier. Nous avons choisi de traiter d'un des films de l'invité d'honneur Peter Weir. Notre choix s'est porté sur "The Truman Show", film vertigineux où Jim Carrey nous livre probablement sa plus belle performance!  Venez découvrir avec nous les aventures de Truman Burbank, la poreuse séparation entre vie publique et vie privée ainsi que sa quête de liberté.

Du 13 au 17 mars dernier s'est déroulée la 11e édition du Festival de la Cinémathèque française (anciennement "Toute la mémoire du monde"). La Cinémathèque ayant un rôle majeur dans la mise en valeur du patrimoine et matrimoine cinématographique, cela allait de soi que de réaliser un partenariat avec cette institution en l'honneur du festival.  Nous avons reçu Pauline de Raymond, créatrice du festival et chargée de la programmation à la Cinémathèque française. Cette discussion en sa présence sur le programme de cette 11e édition nous a permis d'embrasser avec passion toute la sélection dans sa diversité.  Le festival c'est 100 films en 5 jours dans 9 salles parisiennes. L'invité d'honneur était cette année Peter Weir.

Mois de février, mois de la Saint Valentin! L'excuse parfaite pour réaliser un épisode sur un de nos films préférés concernant l'amour : "In the Mood for Love".  Film réalisé par Wong Kar Waï et faisant fureur au festival de Cannes en 2000, la création du film regorge de rebondissements!  Mais c'est surtout un chef d'oeuvre de poésie cinématographique tout en vert et rouge où les secrets, les désirs et les non-dits se cachent derrière des portes. Des portes que les personnages n'ont plus qu'à ouvrir ou à laisser fermer.

Les tourments du passé qui prennent vie… retrouvez nous pour vous perdre dans la magie de Tarkovski avec son film Solaris (1972). Films au mille questions métaphysiques ou bien existentielles, Solaris est un film de science-fiction qui ne peut être que de Tarkovsky!  Ce mois-ci notre invité est Alexandre, ancien étudiant en réalisation audiovisuelle.

Pour clôturer 2023 en cinéma, l'équipe d'A la revoyure! s'est mise sur son 31 pour vous présenter ses films de patrimoine magiques.  Au programme ce soir, "Peau d'Âne "de Jacques Demi, "Le voyage de Chihiro" d'Hayao Miazaki et "Les Feux de la Rampe" de Charles Chaplin.

En écho à l'exposition "Viva Varda" à la Cinémathèque française jusqu'au 28 janvier 2024, nous consacrons le 3e épisode d'A la Revoyure! au film "Le Bonheur" (1965) de la réalisatrice de la rue Daguerre. Récompensé à la Berlinale de l’ours d’argent, ce film dépeignant le quotidien d'une famille nucléaire baignant dans un bonheur chaud interroge la notion de bonheur, l'appétence à être heureux, qu'est-ce que faire famille, l'amour et l'exclusivité,... Tout ça en pleine Trente Glorieuses avant la révolution sexuelle et hippie.  Notre invité est Lucas Roux, étudiant en Master Production audiovisuelle à L'Institute national de l'audiovisuel (INA).

Le Sang d’un poète (1932) réalisé par Jean Cocteau. Poète, dialoguiste, dessinateur, artiste complet, Jean Cocteau se lance dans le 7e art avec ce « poème filmé ».  Nous nous retrouvons pour explorer l’univers de Jean Cocteau - univers parce que c’est un être qui a su rendre visible son monde intérieur, en usant une multitude de médiums. Cocteau, dramaturge, cinéaste, sculpteur, dessinateur, peintre, dialoguiste et surtout poète. C’est lui-même qui définissait son art comme œuvre poétique avant tout.  Il était un admirateur de la Nouvelle Vague, il dira qu’il faut agir en Franc tireur, faire du cinéma de façon spontanée, filmer comme on tire …. Ses films connaissent d'abord un succès à l’international avant de trouver leur public en France.  Comme tous les dix ans depuis sa disparition en 1963, la Cinémathèque Française de Paris organise une rétrospective en son honneur du 15 au 26 novembre ! Notre mission sur cette heure d’À la Revoyure! C’est d’ouvrir la porte de son monde, de s’y plonger avec vous et de vous inspirer à aller le découvrir en salle.

Un film qui a fait scandal au festival de Cannes de 1964. Les Amoureux révèle le destin de trois femmes liées par la maternité en Suède au début de la guerre de 1914.  « Il faut rire des femmes pour ne pas finir par les prendre trop au sérieux » dit un certain personnage..  Alice et Camille abordent lors d'une conversation avec Laura Léonce Grasset les grandes questions que soulèvent Les Amoureux, que ce soit d'un point de vue sociétal, esthétique ou historique.  Mai Zetterling est une cinéaste engagée, contestataire pleine d’humour et de finesse qui n’hésite pas à montrer des images crues et à porter des discours de liberté et de changements.