Après trois mois de sécheresse, le 13 août 2003, la forêt de Loèche qui s’étendait sur plus de 300 hectares a été presque entièrement détruite. 20 ans plus tard, la nature a recolonisé l’espace disponible. Aussi bien la faune que la flore ont trouvé un terrain propice pour s’étendre. Bertrand Posse, de la Station ornithologique suisse, a suivi les inventaires de population nicheuse sur le terrain. Il nous explique pourquoi et comment la nature s’est trouvée à son aise.
La Station ornithologique suisse a acheté deux parcelles viticoles à Vétroz en Valais, dans le cadre d'un projet commun avec Pro Natura. Il s’agit désormais de les transformer en surfaces naturelles ; au menu, arrachage de ceps, plantations d’arbres fruitiers et arbustes. Pourquoi ? Benjamin Rothenbühler, stagiaire à la Station ornithologique, et Violaine Leyat, de la fondation SWO, nous expliquent les différentes étapes nécessaires pour transformer ces parcelles en habitats attrayants pour la faune et la flore locales. À la clé, un paysage composé d’éléments diversifiés qui plaira autant aux oiseaux qu’aux reptiles et aux insectes.Pour plus d'informationswww.vogelwarte.ch
Le chant flûté et monotone du petit-duc scops, qui peut résonner sans interruption lors des nuits de printemps, pourrait bientôt ne plus être audible chez nous. Le petit hibou souffre de la disparition des vergers à hautes tiges qu’il habite, ainsi que de la raréfaction des grands coléoptères, papillons et sauterelles dont il se nourrit. Jean-Nicolas Pradervand est responsable de cette espèce à l’antenne valaisanne de la Station ornithologique suisse. Il nous parle des mesures qu’il met en place en Valais et notamment de son travail de réhabilitation des parcelles achetées en 2022 par la Station ornithologique à Grimisuat dans un ultime effort de conservation de l’espèce.www.vogelwarte.ch/petit-duc-scops
L’engoulevent d’Europe est un oiseau mystérieux et fascinant. Pendant la journée, il se repose au sol et se fie à son camouflage. La plupart du temps, son chant ronronnant est le seul indice de sa présence. Jean-Nicolas Pradervand de l’antenne valaisanne de la Station ornithologique suisse partage son savoir sur cet oiseau et montre les opportunités qu’offrent de récentes technologies pour mieux comprendre ses habitudes et ainsi protéger son habitat.www.vogelwarte.ch/engoulevent
La Suisse abrite près de 10% de la population de milans royaux. Ce rapace fait désormais partie intégrante du paysage suisse et est familier de tous et toutes. Florian Orgeret, post-doctorant à la Station ornithologique suisse, aborde certaines raisons de sa présence en Suisse : pourquoi se plaît-il tant chez nous ? Il nous parle aussi de son travail sur l’envol des jeunes et leur recherche de milieux favorables à leur reproduction. www.vogelwarte.ch/milan-royal
Le retour du rougequeue à front blanc après un hiver passé en Afrique sahélienne annonce le printemps dans nos contrées. L’espèce affectionne particulièrement les arbres fruitiers et les zones de vergers, un habitat qui se fait de plus en plus rare. Pour pallier cette disparition, des solutions émergent pour réaménager certains quartiers de villes pour le rougequeue à front blanc. Jacques Laesser nous parle de ces projets initiés par des passionnés, notamment dans la ville de la Chaux-de-Fonds. www.vogelwarte.ch/rougequeue-a-front-blanc
Avec sa magnifique coiffe, son plumage brun orangé et ses larges bandes noires et blanches sur les ailes et la queue, la huppe fasciée interpelle. Autrefois répandue dans toute la Suisse, elle ne niche pratiquement plus que dans le Valais central, où elle trouve encore les courtilières et autres grands insectes qui lui sont indispensables. Alicia Mabillard, collaboratrice scientifique à la Station ornithologique suisse, revient sur les exigences de la huppe fasciée et les différentes mesures que la Station ornithologique a mises en place pour sa conservation.www.vogelwarte.ch/huppe-fasciee
Le chant flûté de l'alouette lulu est l'un des plus beaux de l'avifaune et peut être entendu de jour comme de nuit. On dit qu’elle lulule, en référence à ses trilles et strophes mélancoliques. Nadine Apolloni, responsable des projets de conservation de l'alouette Lulu dans l'arc jurassien, nous fait découvrir l’univers de cet oiseau. Elle insiste sur la préservation de son habitat, de préférence ouvert, plutôt sec et doté d'une végétation clairsemée, ainsi que sur l’importance de l’engagement individuel, par exemple en favorisant la consommation de produits issus de labels respectueux de l’environnement.www.vogelwarte.ch/alouette-lulu
Le traquet motteux est un petit oiseau migrateur capable de performances extraordinaires. Ses zones de reproduction se situent dans l'hémisphère nord et comprennent toute l'Eurasie, l'Alaska et le Groenland. Et pourtant, tous les traquets du monde passent l'hiver en Afrique. Ce petit oiseau migrateur doit donc non seulement voler sur des milliers de kilomètres, mais aussi traverser la Méditerranée ou même l'océan Atlantique. En Suisse, les traquets motteux se reproduisent dans les Alpes. Yann Rime étudie cette population dans le cadre de sa thèse de doctorat et nous parle des effets du changement climatique ainsi que des particularités de la recherche sur le terrain.www.vogelwarte.ch/traquet-motteux
Quand vient le printemps, les sifflements de cet oiseau ne laissent pas indifférents. Le martinet noir niche volontiers dans les bâtiments, ce qui permet d’observer ses techniques de vol spectaculaires directement dans les villes. Bertrand Posse, collaborateur scientifique de l’antenne valaisanne de la Station ornithologique suisse, nous parle des mesures de conservation qu’il met en place pour protéger cette espèce emblématique. Au cœur de son travail, la sensibilisation du public, un travail étroit avec les communes et une attention constante à la perte et à la création de nouveaux nids, notamment suite à des rénovations d’immeuble.www.vogelwarte.ch/martinet-noir
Le tarier des prés est un exemple typique d’oiseau des prairies. Il niche dans les prairies extensives, abritant une grande variété de fleurs, mais ce type d’habitat est de plus en plus rare. La fauche des prairies, notamment pour le fourrage des vaches laitières, est devenue trop fréquente pour permettre au tarier des prés de se reproduire. Claire Lischer, en charge de la conservation de cette espèce en Suisse romande et en Valais pour la Station ornithologique suisse, nous explique quelles mesures sont mises en place, main dans la main avec les agricultrices et agriculteurs, pour tenter de préserver les quelques populations encore présentes. Un travail laborieux, mais plus que nécessaire vu le dangereux déclin des effectifs nicheurs du tarier des prés en Suisse.www.vogelwarte.ch/tarier-des-pres
Les experts et expertes de la Station ornithologique suisse se livrent pour vous faire découvrir une espèce qui les fascine et qu’ils et elles étudient sous un nouvel angle. Bonne écoute! *** Die neue Podcast-Reihe 'Es zwitscheret dihei/ À vol d'oiseau' wird bald veröffentlicht. Lassen Sie sich in die Welt einzelner Vogelarten eintauchen und diese in einem anderen Licht erscheinen