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Ça Se Passe Là-Haut

Auteur: Eric Simon

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Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...
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Au cours de ses dix années d'existence, l'Observatoire de neutrinos IceCube en Antarctique a enregistré les signaux de près d'un million de neutrinos énergétiques, principalement des neutrinos de la saveur électronique et muonique, fournissant ainsi des informations précieuses sur les sources de particules de haute énergie dans l'Univers. L'année dernière, la collaboration IceCube a rapporté le premier signal candidat directement liés à un neutrino de la saveur tau. Et aujourd'hui, ce ne sont pas deux, ce ne sont pas trois, mais ce sont six nouveaux neutrinos tau qui ont été détectés par IceCube. Les physiciens de la grande collaboration internationale publient leur étude dans Physical Review Letters. Source Observation of Seven Astrophysical Tau Neutrino Candidates with IceCubeCollaboration IceCubePhysical Review Letters 132, 151001 (11 april 2024)https://doi.org/10.1103/PhysRevLett.132.151001
La couleur verte est la couleur que nous associons le plus à la vie sur Terre, où les conditions ont favorisé l'évolution des organismes qui effectuent la photosynthèse produisant de l'oxygène à l'aide du pigment vert de la chlorophylle. Mais une planète pleine de vie, semblable à la Terre en orbite autour d’une autre étoile pourrait avoir un aspect très différent, potentiellement recouverte par des bactéries qui reçoivent peu ou pas de lumière visible ni d’oxygène (comme dans certains environnements sur Terre), ces bactérie qui utilisent à la place un rayonnement infrarouge pour alimenter la photosynthèse seraient munies de pigments violet. Une étude récente parue dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society se penche sur la détectabilité de cette couleur planétaire.
Les amas d'étoiles nucléaires sont constitués d'une concentration dense d'étoiles et d'objets compacts qu'elles laissent derrière eux qui sont omniprésents dans les régions centrales des galaxies entourant leur trou noir supermassif central. Des interactions étroites entre les étoiles et les trous noirs de masse stellaire y conduisent à des fréquents événements de destructions d'étoiles par effets de marée (TDE). Une équipe d'astrophysiciens vient de découvrir un effet intéressant : la matière ainsi déchirée de l'étoile qui se retrouve libérée de l'emprise du petit trou noir stellaire peut se retrouver accrétée par le trou noir supermassif proche, donnant lieu à une seconde éruption. Ils publient leur étude dans The Astrophysical Journal Letters.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/04/doubles-eruptions-de-type-tde-possibles.html Soutenez Ca Se Passe Là-Haut sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/ca-se-passe-la-haut
En décembre 2021, je vous relatais la découverte d'un trou noir supermassif de plus de 3 millions de masses solaire au centre d'une galaxie naine qui s'appelle Leo I. Mais aujourd'hui, une nouvelle analyse de cette petite galaxie a été effectuée par une équipe d'astrophysiciens et ils n'arrivent pas à la même conclusion. Il y aurait bien un trou noir massif, mais pas supermassif. L'étude est publiée dans Astronomy&Astrophysics. Source The central black hole in the dwarf spheroidal galaxy Leo I: Not supermassive, at most an intermediate-mass candidateR. Pascale et al.Astronomy&Astrophysics Volume 684, 17 April 2024
Il est toujours important de remettre en cause ce que l’on pense fermement établi. Cela pourrait nous mener vers une physique qui sort du modèle standard. Grâce à leur détecteur de particules ultra performant, la collaboration MAJORANA vient de tester le principe d’exclusion de Pauli et la conservation de la charge électrique, deux pieds de voûte de la mécanique quantique. Ils publient leurs résultats dans Nature Physics. Source Search for charge non-conservation and Pauli exclusion principle violation with the MAJORANA DEMONSTRATORThe MAJORANA CollaborationNature Physics (11 april 2024)https://doi.org/10.1038/s41567-024-02437-9 Illustrations Schéma des interactions testées par la collaboration MAJORANA (Nature Physics) Spectre en énergie pour le test de la violation de l'exclusion de Pauli (MAJORANA Collaboration) Le détecteur Majorana Demonstrator installé dans le laboratoire souterrain de Sanford (MAJORANA Collaboration) Spectre en énergie pour le test de la violation de la conservation de la charge (MAJORANA Collaboration)
La mission Gaia vient de débusquer son troisième trou noir vraiment noir, détecté uniquement en observant le mouvement orbital d'une étoile autour de... rien. Et ce n'est pas un petit trou noir stellaire comme on a l'habitude d'en rencontrer dans notre galaxie, celui-là, Gaia BH3, est trois fois plus massif que les trous noirs moyens, avec presque 33 masses solaires. De quoi questionner sérieusement son origine. L'étude est publiée dans Astronomy and Astrophysics. SourceDiscovery of a dormant 33 solar-mass black hole in pre-release Gaia astrometryGaia CollaborationAstronomy&Astrophysics (11 april 2024)https://doi.org/10.1051/0004-6361/202449763
La plupart des champs magnétiques stellaires, y compris celui du Soleil, sont produits par une dynamo générée dans des couches intérieures soumises à une convection. Les étoiles massives (huit masses solaires ou plus) n’ont pas d’intérieur convectif, on ne sait donc pas pourquoi environ 7 % d’entre elles ont tout de même un champ magnétique. Une équipe d'astrophysiciens à découvert que dans un système binaire d'étoiles massives, l'une des deux est magnétique mais pas l'autre, et elles semblent n'avoir pas le même âge non plus, ce qui les mène sur une bonne piste d'explication... L'étude est publiée dans Science.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/04/des-fusions-stellaires-lorigine-du.html Source A magnetic massive star has experienced a stellar mergerA. J. Frost et al.Science Vol 384, Issue 6692 (11 Apr 2024)https://doi.org/10.1126/science.adg7700
On connaissait le problème des "galaxies satellites manquantes", qui était apparu quand les simulations fondées sur le modèle standard ΛCDM donnaient trop de galaxies naines par rapport à ce qui est observé. Ce problème avait été résolu en intégrant la physique baryonique dans les simulations, mais aujourd'hui, c'est l'inverse : on observe beaucoup trop de galaxies naines dans le groupe de la grande galaxie M83. L'étude est publiée dans Astronomy&Astrophysics. Source A too-many-dwarf-galaxy-satellites problem in the M 83 groupOliver Müller et al.Astronomy&Astrophysics Volume 684 (8 April 2024)https://doi.org/10.1051/0004-6361/202348969
Une équipe d'astrophysiciens chinois a réussi à mettre en évidence un lien entre la détection par Fermi-LAT d'une émission gamma signant le réveil du blazar NVSS J1718+4239 après une longue période de calme et la détection d'un neutrino énergétique par IceCube. Ils publient leur étude dans The Astrophysical Journal Letters.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/04/detection-dun-neutrino-coincident-avec.html Source The Awakening of a Blazar at Redshift 2.7 Temporally Coincident with the Arrival of Cospatial Neutrino Event IceCube-201221AXiong Jiang et al.The Astrophysical Journal Letters, Volume 965, Number 1 (2024 April 4)https://doi.org/10.3847/2041-8213/ad36b9
L'accrétion de matière issue de planètes détruites par les effets de marées est le modèle consensuel actuel pour expliquer la présence de métaux dans la photosphère des naines blanches. Mais ce processus serait-il favorisé par la présence d'une étoile compagne ? C'est à cette question qu'une équipe de chercheurs s'est intéressée, et à trouvé une réponse claire. Ils publient leur étude dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Source White dwarf pollution: one star or two?Hiba Tu Noor et al.Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Volume 529, Issue 3, April 2024,https://doi.org/10.1093/mnras/stae731
L'astéroïde 99942 Apophis passera près de la Terre le 13 avril 2029. On s'attend à ce qu'il rate notre planète de peu (environ 30000 km), mais ça pourrait changer si la trajectoire d'Apophis était perturbée par une interaction avec un autre astéroïde entre-temps. Un duo d'astrophysiciens s'est intéressé à ce cas et a identifié une rencontre rapprochée entre Apophis et un autre gros astéroïde en décembre 2026... Ils publient leur étude dans The Planetary Science Journal.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/04/lasteroide-apophis-pourrait-etre.html Source Encounter Circumstances of Asteroid 99942 Apophis with the Catalog of Known AsteroidsPaul Wiegert and Benjamin HyattThe Planetary Science Journal, Volume 5, Number 3 (27 mars 2024)https://doi.org/10.3847/PSJ/ad2de2
Dans une étude publiée le 28 mars dans The Astrophysical Journal, des astronomes fournissent la preuve la plus convaincante à ce jour qu'une planète possède une synchronisation de marée de type 1:1, c'est à dire qu'elle montre toujours la même face à son étoile, à la manière de la Lune avec la Terre. On pensait que de nombreuses exoplanètes rocheuses devaient être ainsi verrouillées au vu de leurs éléments orbitaux, mais il manquait une preuve d'observation. C'est désormais chose faite. Source Super-Earth LHS3844b is Tidally LockedXintong Lyu et al.The Astrophysical Journal, Volume 964, Number 2 (28 March 2024)https://doi.org/10.3847/1538-4357/ad2077
La collaboration Event Horizon Telescope (EHT) vient de dévoiler une nouvelle image de l’anneau de plasma entourant Sgr A*, cette fois-ci avec des données de polarisation, révélant la direction des puissants champs magnétiques qui s'enroulent en spirale autour du trou noir supermassif. Ils publient deux articles dans The Astrophysical Journal Letters.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/03/nouvelle-image-de-polarisation-de-sgr.html Sources First Sagittarius A* Event Horizon Telescope Results. VII. Polarization of the RingThe Event Horizon Telescope CollaborationThe Astrophysical Journal Letters, Volume 964, Number 2 (27 mars 2024) First Sagittarius A* Event Horizon Telescope Results. VIII. Physical Interpretation of the Polarized RingThe Event Horizon Telescope CollaborationThe Astrophysical Journal Letters, Volume 964, Number 2 (27 mars 2024)
Une équipe d'astrophysiciens démontre que les toutes premières étoiles, des étoiles de Population III, qui auraient une masse entre 2000 et 9000 M⊙ chacune permettent d'expliquer les rapports N/O, C/O et O/H qui ont été observés dans les galaxies à très haut redshift : les galaxies GN-z11 et CEERS 1019. Ils publient leur étude dans Astronomy & Astrophysics. Source Explaining the high nitrogen abundances observed in high-z galaxies via population III stars of a few thousand solar massesDevesh Nandal et al.A&A Volume 683, 15 March 2024https://doi.org/10.1051/0004-6361/202348035
Présentation de l'ANPCEN dans le cadre du Podcasthon
Des planétologues ont utilisé le télescope Webb pour analyser la composition des anneaux de Saturne, ainsi que quatre de ses petites lunes (Épiméthée, Pandora, Télesto et Pallène). Les spectres dans le proche infra-rouge obtenus avec NIRSpec et MIRI révèlent une composition quasi pure en glace d'eau cristalline. Ils publient leur étude dans Journal of Geophysical Research:Planets. https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/03/anneaux-de-saturne-de-la-glace-deau.html Source Water-Ice Dominated Spectra of Saturn's Rings and Small Moons From JWSTM. M. Hedman et al.Journal of Geophysical Research: Planets (09 March 2024)https://doi.org/10.1029/2023JE008236 Illustrations Saturne et ses anneaux imagés par le télescope Hubble (NASA, ESA and E. Karkoschka (University of Arizona)) Images spectrales des anneaux par Webb (Matthew Hedman et al.) Images spectrales de Pandora et Epiméthée (Matthew Hedman et al.) Matthew Hedman
Le Grand Nuage de Magellan (LMC) est la galaxie satellite la plus massive de la Voie lactée, qui n'est tombée que récemment dans le puits de potentiel de notre Galaxie (il y a environ 2 milliards d'années). Ses étoiles les plus anciennes et déficientes en éléments lourds (de « faible métallicité ») sont des fenêtres uniques sur la formation des premières étoiles et la nucléosynthèse dans une région autrefois lointaine de l'univers. Une équipe d'astrophysiciens a identifié dix étoiles du LMC extrêmement déficientes en métaux, dont la plus extrême est l'étoile la plus déficiente en métaux du LMC jamais identifiée. Ils publient leur étude dans Nature Astronomy. Source Enrichment by extragalactic first stars in the Large Magellanic CloudAnirudh Chiti,Nature Astronomy (20 mars 2024)https://doi.org/10.1038/s41550-024-02223-w
Une équipe d’astrophysiciens vient d’observer la naissance d’un AGN (noyau actif de galaxie). Ils ont détecté une activité de type AGN dans une galaxie qui était précédemment classée comme non active et ils ont pu ensuite caractériser l'évolution de cet AGN nouveau-né. Ils publient leur étude dans Astronomy&Astrophysics.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/03/observation-de-la-naissance-dun-agn.html Source A newborn active galactic nucleus in a star-forming galaxyP. Arévalo et al.A&A Volume 683, 13 March 2024https://doi.org/10.1051/0004-6361/202348900
Europe, la lune de Jupiter, a une surface principalement constituée de glace d'eau qui est modifiée par l'exposition à son environnement spatial. Les particules chargées brisent les liaisons moléculaires dans la glace de surface, dissociant ainsi l'eau pour produire finalement de l'hydrogène et de l'oxygène, qui fournit un mécanisme d'oxygénation potentiel pour l'océan souterrain d'Europe. Une équipe de chercheur vient de réévaluer la production d'oxygène à la surface d'Europe à partir de mesures directes. Ils publient leur étude dans Nature Astronomy.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/03/europe-produit-moins-doxygene.html Source Oxygen production from dissociation of Europa’s water-ice surfaceJamey Szalay et al.Nature Astronomy (4 march 2024)https://doi.org/10.1038/s41550-024-02206-x Illustrations Europe imagée par Juno lors de son survol du 29 septembre 2022 (NASA) Vue d'artiste de la sonde Juno (NASA) Schéma des réactions de dissociation produisant de l'oxygène et de l'hydrogène (Szalay et al.) Jamey Szalay
Les 15 et 16 février 2022, plusieurs sondes spatiales ont mesuré l'un des événements de particules énergétiques solaires (SEP) les plus intenses observés jusqu'à présent au cours du cycle solaire 25. Des observations très intéressantes de Parker Solar Probe (PSP) et BepiColombo ont notamment été effectuées avec une configuration où les deux sondes étaient très proches l'une de l'autre à 0,34 et 0,37 UA du Soleil. Leng Ying Khoo (Princeton university) et ses collaborateurs fournissent une analyse non seulement des flux de particules reçus par PSP et BepiColumbo, mais aussi par de nombreux signaux d'autres sondes. Ils publient dans The Astrophysical Journal.https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/03/parker-solar-probe-et-bepicolombo.html Source Multispacecraft Observations of a Widespread Solar Energetic Particle Event on 2022 February 15–16L. Y. Khoo et al.The Astrophysical Journal, Volume 963, Number 2 (5 march 2024)https://doi.org/10.3847/1538-4357/ad167f
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Commentaires (2)

L'Âge d'ombre

merci bcp pour ses lectures très instructives. grâce à ses lectures scientifiques je veux me tenir au courant. et j'avoue qu'avec les pauvres passe d'anglais que je possède je n'aurais pas pu le faire. PS : ne pas prendre trop a cœurs le commentaire qui se trouve juste au-dessus. alors peut-être que ça vous arrive de faire le clown, oui. mais de un, cette personne manque clairement de tact et de politesse, et de deux vous n'avez de compte à rendre à personne.

Jan 8th
Réponse

rdb rdb

insupportable à écouter pourtant le sujet et le développement sont intéressants.Dommage que le lecteur fasse le clown.

Dec 4th
Réponse
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