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1918: l'espoir d'un nouveau monde
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1918: l'espoir d'un nouveau monde

Author: RFI

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Dans une série de reportages, RFI évoque ce que la Grande Guerre a changé dans le monde, dans les sociétés et ce qu'il en reste aujourd'hui.
14 Episodes
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La guerre de 14-18 causa 9 millions de morts parmi les soldats et 20 millions de blessés. Une véritable boucherie. Triste constat : comme souvent dans l’histoire des hommes, la guerre a donné lieu à des avancées médicales. La lutte contre les infections et la gangrène a progressé, l’usage de la radiologie s’est diffusé, l’organisation des secours s’est améliorée ; mais c’est dans le domaine de la chirurgie de la face que les progrès ont été les plus marquants, donnant naissance véritablement à une spécialité médicale. Car il a fallu prendre en charge les milliers de blessés au visage. Des visages rendus monstrueux par le fait des armes.
Reproduire à l'identique une pièce d'artillerie, un képi, une vareuse pour expliquer les conditions de vie des poilus. Dans la famille Dubois, le père le fils et la mère se passionnent pour la Grande Guerre. Ils ont créent une association « d'histoire vivante » et sillonnent toute la France. L'idée est de reconstituer des campements militaires avec hôpital de campagne, infirmerie... pour faire revivre le quotidien des soldats. Lorsque les hommes de l'association portent l'uniforme ce n'est pas pour faire l'apologie de la guerre, mais pour rendre hommage aux poilus et répondre avec pédagogie aux questions des visiteurs. Mais ce que le public ne voit pas c'est l'ingéniosité que demande la reproduction dans le moindre détail de canon et d'uniformes. C'est un travail long et minutieux . Une vingtaine de tenues complètes de soldats sont réunies pour habiller les membres de l'association. Laurence Théault est allée dans la maison de la famille Dubois à Acquin-Westbécourt dans le nord de France, autrement dit dans les coulisses de la fabrication.
11 novembre 1918, l’arrêt des combats. Mais 100 ans après, restent des traces encore bien visibles des bombardements incessants : les obus et autres explosifs recrachés par la terre aujourd’hui encore, notamment dans le nord-est de la France, région au cœur du conflit. Les retrouver et les mettre en sécurité, un travail au quotidien pour les démineurs. Bruno Faure a suivi une équipe sur les lieux de la terrible bataille de Verdun.
C’est un épisode peu connu de l’histoire française, celui de l’occupation par les troupes coloniales de la rive gauche du Rhin de novembre 1918, jusqu’au 30 juin 1930 ! Un épisode douloureux puisque dès 1920 les autorités allemandes vont orchestrer une opération de propagande terrible  appelée « la honte noire ». Dans des caricatures et des articles dégradants, les Allemands font apparaître les troupes africaines comme des sauvages qui violent les femmes. Une campagne qui aura des conséquences sur le long terme. Nous sommes en 1913. Et comme on peut l’entendre dans cette chanson, des soldats africains font désormais partie des troupes françaises. Ils sont plus de 450 000 à se battre au côté des Français. En novembre 1918 quand la France gagne finalement cette grande guerre terriblement meurtrière, elle décide que ce seront des soldats africains entre autres qui occuperont l’Allemagne. Pour asseoir son statut d’empire colonial, mais aussi humilier un peu plus les Allemands. Entre 20 et 40 000 soldats colonisés se rendent sur la rive gauche du Rhin ? Christelle Gomis, historienne a travaillé sur l’occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises. « Les Français savent très bien que les Allemands ne vont pas être enchantés de voir des troupes colonisées sur leur sol. Surtout, car l’Allemagne va perdre l’intégralité de son empire colonial. Ils ont un sentiment d’humiliation totale et l’impression d’avoir subi une dégradation raciale. » Perçus comme une mesure dégradante intolérable, les Allemands lancent à partir de 1920 une propagande malsaine, «  die Schwarze Schnande  ». Des caricatures mettent en scène des soldats africains, violents, des articles de presse parlent d’atrocités commises comme le raconte Julien Fargettas, historien lui aussi, spécialiste des tirailleurs sénégalais. « Par l’entremise de la presse anglo-saxonne. Cette idée que les soldats indigènes de l’armée française, vont ce livre à des actions à caractère sexuel, vis a vis des populations occupées. C’est notamment via la presse anglo-saxonne que cette idée ce diffuse. Et puis les vont eux aussi réalisé un film « La honte noire », ou on met en scène des Africains qui viole des femmes allemandes qui est diffusé notamment dans les pays du nord. Et vous avez aussi des ligues féministes qui reprennent le sujet et accuse la France de crime contre les femmes allemandes. » Des enquêtes réalisées par les autorités françaises en 1921 démontrent le caractère infondé des différentes accusations. Même conclusions pour les Anglais et les Américains par la suite, mais le mal est fait. Cette propagande marque profondément l’imaginaire collectif allemand. Hitler s’en servira dans sa rhétorique nazie, dénonçant la « dégermanisation, la négrification et la judaïsation » du sang allemand par la volonté de la France. Et aussi pendant l’occupation de la France par les Allemands en 1940. « Pendant la campagne de France, les soldats colonisés sont rarement fait prisonnier, ils sont massacrés. Car il reste toujours, cette peur, ce dégoût des soldats noirs, mais aussi, car il y a une revanche sur le fait d’avoir été occupé pendant l’entre-deux guerre. » A Cressensacq, Chasselay et Montluzin en 1940 plus de 1000 sénégalais sont massacrés par les Allemands. Et paie le prix de cette terrible propagande. 20 ans après l’occupation par d’autres soldats africains de la Rhénanie.
Lorsque l’on parle de la Première Guerre mondiale, les premiers mots qui viennent sont « poilus » ou « tranchées » ou encore « Grands guerre », mais il est une chose que l’on oublie souvent c’est la place qu’ont occupé les femmes. Elles ont largement contribué à l’effort de guerre même si elles ne combattaient pas. C’est par ces mots que le 7 août 1914 les femmes sont appelées par le chef du gouvernement. L’objectif est de travailler pour remplacer les hommes mobilisés. Encore aujourd’hui, certains pensent que les femmes ont commencé à travailler lorsqu’elles se sont rendues dans les usines d’armements. Les munitionnettes comme on les surnommait, ont fabriqué en 4 ans de guerre plus de 300 millions d’obus. La professeure Françoise Thébaud a publié plusieurs ouvrages à ce sujet. « Cela signifie une entrée des femmes dans un secteur très masculin. Ce sont les industries chimique et métallurgique qui se reconvertissent en usine de guerre. Et la société contemporaine de l’époque s’inquiète de l’entrée des femmes, dans ces secteurs masculins. À la fois en termes de concurrence éventuelle et aussi sur ce qu’un des médecins de l’époque appelle, « la masculinisation des femmes » et ces effets moraux et sociaux qui peuvent être dangereux pour la société. » La majorité d’entre elles avaient déjà un emploi rémunéré avant la guerre. Elles étaient fermières, ouvrières, ou encore infirmières, institutrices, mais le nombre de personnels féminins dans l’industrie et le commerce a fortement progressé durant ces années de conflit. Pourtant il a fallu vaincre la méfiance des industriels, essentiellement des hommes, et donc combattre beaucoup d’idées reçues. Françoise Thébaud. « Les mouvements féministes existaient déjà en 1914, avaient déjà obtenu certaines modifications favorables aux femmes, le droit au travail, une meilleure éducation et militaient beaucoup à la veille de la guerre pour l’obtention des droits politiques. Et c’était un mouvement international. Hors à l’issue du premier conflit, les Françaises n’obtiennent pas les droits politiques et le Code civil napoléonien, qui fait d’une femme mariée, une mineure juridique soumise à l’autorité de son mari. » Très peu d’acquis donc au sortir de la guerre sinon dans le secteur de l’éducation et essentiellement pour quelques jeunes filles de la bourgeoisie ? Un décret de 1924 incitera les établissements à leur ouvrir des classes afin de préparer le bac et accéder aux études supérieures. Qu’elles soient avocate, journaliste, professeur, employée, agricultrice, médecin, mère au foyer, et même ministre, les féministes dont Simone de Beauvoir, auteure du 2e sexe, ont souvent évoqué ce statut minoré des femmes jouant un rôle majeur en arrière-plan. Le féminisme naît en 1944 lorsque les femmes françaises obtiennent le droit de vote. Aujourd’hui encore et toujours, elles restent sous-payées par rapport aux hommes, et ce, malgré les lois. « Le droit est important, il marque des jalons et a termes les tribunaux peuvent demande l’application des lois, si des individus portent plainte. Mais ce qui est important aussi c’est la prise en charge, de ces lois d’égalité si elles ne sont pas prisent en charges, effectivement elles ne permettent pas d’avancer vers l’égalité. » La guerre, source de révolte, a suscité une prise de conscience de nombreuses femmes. Pourtant l’acquis des droits à l’instruction et au travail n’a malheureusement toujours pas révolutionné les mœurs.
L’espoir d’un Nouveau Monde sans guerre! La signature de l’armistice le 11 novembre 1918 marque en effet la fin de l’horreur des tranchées. Un soulagement dans les pays belligérants, mais les semaines, les mois, les années qui suivront, seront semés de discordes. Qu’est-ce qu’une victoire ? Comment ne pas anéantir les efforts de réconciliation ? Cette période historique nourrit aujourd’hui encore la réflexion sur la paix. Exposition « 1918, armistice(s). De l'avant à l'après 11 novembre » au Musée de l'Armée (Invalides, Paris) du 24 juillet au 30 septembre 2018. Spectacle La Nuit aux Invalides "1918, la naissance d'un monde nouveau" jusqu'au 1er septembre www.lanuitauxinvalides.fr  Puis à partir du 5 octobre 2018: exposition « A l'est, la guerre sans fin. 1918-1923 » http://www.musee-armee.fr
Comment le jazz a-t-il débarqué en France ? Et surtout quand ? Avec l’entrée des Etats-Unis dans la Grande Guerre et l'arrivée des premières troupes d'Outre-Atlantique en 1917 ? Certes, les fanfares des musiciens afro-américains ont d'emblée conquis les Français grâce à un style de musique jusque-là inconnu au bataillon à l’Hexagone, mais tout n’est pas jazz qui swing.
D’abord résolus à rester neutres, les États-Unis entrent en guerre aux côtés de la France, du Royaume-Uni et de la Russie en avril 1917. Ils enverront sur le continent européen quelque deux millions d’hommes et en perdront plus de 300 000. Mais au bout du compte, les Américains sortiront de « la Grande Guerre » plus puissants qu’ils n’y étaient entrés. « Un changement capital » Le 11 novembre 1918, l’armistice marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale. Après quatre années de conflit, les économies européennes sont ravagées. Mais de l’autre côté de l’Atlantique, la guerre a permis aux Américains de changer de statut. Dès janvier 1915, la Bourse de New York a rattrapé celle de Londres. L’économie américaine est en passe de devenir la plus importante du monde, selon Paul Jankowski, historien et professeur à l’Université de Brandeis aux États-Unis. « En 1914, les États-Unis étaient des emprunteurs à hauteur de trois milliards de dollars qu’ils devaient à l’Europe, principalement sous la forme de capitaux européens investis aux États-Unis. Cela avait été le cas tout au long du XIXe siècle. En revanche, à la fin de la guerre, les Américains étaient devenus des créditeurs à hauteur d’à peu près quinze milliards de dollars. C’était maintenant les Européens qui étaient redevables de cette somme. Les États-Unis étaient devenus le plus grand réservoir de capitaux dans le monde, y compris des réserves d’or. C’est un changement capital ». La fin de la Première Guerre mondiale marque également un changement dans le fait que les Européens prennent conscience de la puissance américaine, selon Hélène Harter, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rennes. « Avant 1914, la puissance américaine n’était presque connue que du monde des affaires. Mais avec la Première Guerre mondiale, il y a un basculement dans le sens où cette prise de conscience dépasse ce cercle étroit. Désormais, les États-Unis sont en train de devenir la puissance économique incontournable en gardant à l’esprit que dans cette nouvelle organisation économique qui émerge à la fin de la Première Guerre mondiale, il reste malgré tout un acteur majeur qui est la Grande-Bretagne ». « Un accélérateur » Avant même le début de la guerre, les États-Unis avaient déjà dépassé l’Angleterre et l’Allemagne dans la production de l’acier et dans d’autres domaines industriels. Ainsi dès 1901, le magazine américain Puck considérait que l’Amérique était déjà une puissance mondiale. L’image dépeint une personnification des États-Unis («  Columbia  ») portant un «  bonnet de Pâques  » d’un navire de guerre qui proclame qu’elle est une puissance mondiale. Les États-Unis n’auront donc pas attendu la Première Guerre mondiale pour devenir une puissance économique majeure. Ce conflit n’aura fait qu’accélérer un processus qui existait déjà avant 1914, selon Paul Jankowski. « La Grande Guerre a d’un côté favorisé l’essor économique des États-Unis en même temps qu’elle a fortement diminué et affaibli les puissances européennes qui étaient fauchées à la fin de la guerre puisque leurs industries avaient été converties en industries de guerre », explique-t-il. Pour Hélène Harter, « à la fin du XIXe siècle, les États-Unis ressemblent à la Chine d’aujourd’hui, c’est l’atelier du monde. Les chiffres montrent que la production américaine industrielle correspond à celle de la France et de l’Allemagne réunies », dit-elle. « Mais elle reste une puissance économique, financière et industrielle en construction. Et la guerre, en désorganisant les réseaux économiques, en faisant que des pays européens comme la Grande-Bretagne vont devoir se concentrer sur leurs efforts de guerre, va permettre au système économique de se retourner vers les États-Unis. » Puis elle ajoute que « les Américains vont alors récupérer des parts de marchés, notamment à la Grande-Bretagne. L’exemple assez emblématique c’est l’Amérique latine : les Britanniques doivent vendre des participations, investissent moins et donc les États-Unis vont être de plus en plus présents. » « America First » Paradoxalement, alors que les États-Unis sont en train de devenir une puissance économique incontestable, et alors même que le président Wilson souhaitait que son pays occupe une place majeure dans la diplomatie mondiale, les Américains font le choix du repli sur soi, comme l’explique Hélène Harter. « Le président Wilson est parti avec l’idée qu’il fallait gagner la guerre d’un point de vue militaire, mais qu’il fallait aussi gagner la paix : réorganiser les relations diplomatiques à l’échelle mondiale, faire en sorte que les États-Unis soient en quelque sorte l’arbitre de ces relations, avec l’idée que le monde allait suivre les valeurs américaines, la conférence de La Haye, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, etc. Mais le peuple américain va rapidement être déçu de la manière dont les belligérants européens vont régler la paix, va considérer que la priorité c’est les États-Unis et qu’il ne fallait pas se mêler des affaires européennes. On est sur les prémices de "l’Amérique en premier" finalement. » Conséquence : le Sénat américain ne va pas ratifier le traité de Versailles et va mettre en place une politique unilatérale, motivée par la poursuite de ses intérêts. Les États-Unis ne feront donc pas partie de la Ligue des Nations, qui était pourtant le projet phare du président Woodrow Wilson. Ce refus sera largement commenté et moqué par une partie de la presse américaine de l’époque. Ce dessin du Trou dans le pont, publié dans le magazine britannique Punch illustre la situation paradoxale de 1919 quand il s’avéra que les États-Unis (représentés par l’Oncle Sam), malgré tous les efforts du président Thomas Woodrow Wilson, ne compléteraient pas le pont, c’est-à-dire rejoindre la Société des Nations - bien que le pont ait été «  conçu par le président des États-Unis », comme le montre le dessin. « Replis sur soi » Laissez les nations arbitrer leurs futurs problèmes,Il est temps de jeter loin l’épée et le pistolet.Il n’y aurait pas de guerre aujourd’hui,Si toutes les mères disaient :« Je n’ai pas élevé mon garçon pour qu’il devienne un soldat ». Voilà un extrait de la chanson I didn’t raise my boy to be a soldier (Je n’ai pas élevé mon fils pour qu’il devienne un soldat, en français). Cette chanson écrite en 1915 reflète la mentalité de neutralité qui règne aux États-Unis à cette époque. « Il y a toujours eu tension dans l’Histoire américaine entre replis sur soi et interventionnisme », explique Hélène Harter. Et cette tension s’exprime pleinement pendant l’élection présidentielle américaine de 1920 où sont présentes ces deux manières d’envisager la place des États-Unis dans le monde. Woodrow Wilson est battu lors de la convention démocrate. C’est finalement le républicain et défenseur de la neutralité Warren Harding qui remporte l’élection présidentielle. Voici l’extrait d’un discours qu’il prononce à Boston en 1920. Il faudra attendre 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que les Américains, tant démocrates que républicains, assument leur puissance et deviennent l’acteur majeur des relations diplomatiques internationales.
L'Afrique du Sud a joué un rôle actif lors de la Première Guerre mondiale. Au déclenchement de la Guerre en 1914, « l'Union d'Afrique du Sud » est toute récente, créée 4 ans auparavant, fruit du rapprochement entre les anciennes colonies britanniques et les Républiques afrikaners. C'est ce statut particulier qu'aura le pays durant le conflit, qui ne sera pas considéré comme force coloniale, mais comme un dominion allié aux Britanniques.
Le Canada, après la Première Guerre mondiale, était devenu un pays fier et victorieux avec un tout nouveau statut dans le monde. Il se retrouvait également en deuil et divisé, avec en point d'orgue la crise de la conscription en 1917. Le Premier ministre de l'époque Sir Robert Borden a obligé les hommes à s'enrôler, mais les Canadiens français, entre autres, refusèrent, ce qui mena à des émeutes à Québec qui firent 5 morts. Marie-Laure Josselin a cherché à savoir ce qui en a découlé.
En 1914, lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, les frontières maliennes d’aujourd’hui ne sont pas encore dessinées. Le territoire était intégré dans un grand ensemble appelé le Haut-Sénégal-Niger. Comme dans d’autres colonies françaises, des Africains sont mobilisés pour combattre dans les rangs de l’armée française pendant la Grande Guerre. Aujourd’hui au Mali, tous les anciens combattants ont disparu. Quel souvenir ont gardé les Maliens de la Grande Guerre ?
« La mangeuse d'hommes  ». C'est le nom donné par les Poilus au Hartmannswillerkopf. Situé en Alsace, cet éperon rocheux a été le terrain de violents affrontements entre soldats français et allemands pendant la guerre de 14-18. En 1915, en moins d’un an, 25 000 hommes y ont perdu la vie. Lors de ces combats, le Hartmannswillerkopf a changé huit fois de camp. Premier lieu de mémoire franco-allemand de la Grande Guerre, le site tente aujourd'hui de réconcilier les deux perceptions du conflit. Site du mémorial du Hartmannswillerkopf
La guerre de 14-18 est toujours bien présente dans les esprits, et pas seulement dans les pays où se sont déroulés les combats. La Nouvelle-Zélande a envoyé en Europe plus de 100 000 hommes. 18 000 ne sont jamais revenus. Pour entretenir la mémoire, des lycéens néo-zélandais se sont rendus au Quesnoy, ville du nord de la France, libérée par leurs compatriotes dans les tout derniers jours de la guerre. Une visite guidée, et riche en émotions. Remerciements à l’association Le Quesnoy Nouvelle-Zélande et à la mairie de Le Quesnoy pour leur aide. → Pour suivre le voyage des lycéens néo-zélandais : www.sharedhistories.com
La Première Guerre mondiale, qui s'est achevée le 11 novembre 1918, a laissé plus de 18 millions de morts et une trace indélébile dans l’Histoire. Parmi les lieux de mémoire incontournables, notamment sur le sol français : les monuments aux morts. Un outil puissant, pour se souvenir quotidiennement de l’horreur. Pour en savoir plus : A voir :Exposition L'oeuvre des soldats-sculpteurs allemands autour du Saillant de Saint-Mihiel pendant la Première Guerre mondiale au musée d'Art sacré à Saint-Mihiel jusqu'au 22 décembre 2018.
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