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Ça Se Passe Là-Haut

Author: Eric Simon

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Astronomie, astrophysique, cosmologie, astroparticules...
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La découverte récente de toutes petites galaxies très rouge à faible rayon (appelées des Little Red Dots, LRD) a potentiellement révélé un nouveau type de population galactique dans l'Univers primordial, caractérisée par de petits rayons effectifs (100 à 200 parsecs seulement) mais de grandes masses stellaires (plusieurs dizaines de milliards de masses solaires). Leur source d'énergie demeure incertaine : trous noirs supermassifs en accrétion ou une intense formation d'étoiles. Une équipe d'astrophysiciens à analysé les conséquences dynamiques de ces densités stellaires extrêmes et arrivent à la conclusion que les collisions d'étoiles doivent y être incontrôlées, menant à la naissance de trous noirs massifs en très peu de temps. L'étude est publiée dans The Astrophysical Journal. Source Little Red Dots are Nurseries of Massive Black HolesFabio Pacucci, Lars Hernquist, and Michiko FujiiThe Astrophysical Journal, Volume 994, Number 1 (13 november 2025)https://doi.org/10.3847/1538-4357/ae1619 Illustrations Images de six LRD observées avec le télescope Webb [NASA/ESA/CSA/I. Labbe] Fabio Pacucci
Le rover martien Perseverance vient d’enregistrer plusieurs sons et signaux électromagnétiques qui correspondent très probablement à des décharges électriques associées à des tempêtes de poussière. C'est la première fois qu'un preuve in situ est apportée sur un phénomène longtemps prédit théoriquement. L’étude est parue dans Nature. Source Detection of triboelectric discharges during dust events on Mars.Baptiste Chide et al.Nature 647, 865–869 (26 November 2025).https://doi.org/10.1038/s41586-025-09736-y Illustrations Illustration de la détection de décharges électriques par Perseverance (Nicolas Sarter) Baptiste Chide devant la maquette de Perseverance
Un article paru dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society met à nouveau de sérieux doutes sur la véracité du modèle cosmologique standard ΛCDM, quelques mois après les résultats de la collaboration DESI qui trouvait une constante cosmologique variable dans le temps. Cette fois-ci, il s'agit de la découverte d'un important biais existant dans la population de supernovas qui servent à mesurer l'expansion cosmologique : la luminosité des supernovas dépend de l'âge de leur étoile progénitrice ! Et ça change tout... Source Strong progenitor age bias in supernova cosmology – II. Alignment with DESI BAO and signs of a non-accelerating universe Open AccessJunhyuk Son et al.Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Volume 544 (6 November 2025)https://doi.org/10.1093/mnras/staf1685 Illustrations Évolution du paramètre de décélération de l'univers (Son et al.) Comparaison des relations luminosités-redshift selon les modèles cosmologiques, avant et après correction du biais d'âge (Son et al.) L'équipe de l'université Yonsei autrice de l'article, Junhyuk Son est au centre (Yonsei University)
Une équipe d'astrophysiciens vient de découvrir une éruption extrême du noyau galactique actif (AGN) J2245+3743. Sa luminosité a été multipliée par plus de 40 en 2018, puis la source a progressivement diminué depuis. L'énergie totale émise dans l'ultraviolet et le domaine visible à ce jour est de l'ordre de 1054 erg, soit la conversion complète d'environ 1 masse solaire en rayonnement électromagnétique, du jamais vu. Cette éruption est 30 fois plus puissante que la plus puissante éruption transitoire de noyau galactique actif (AGN) jamais enregistrée. L'étude est parue dans Nature Astronomy. Source An extremely luminous flare recorded from a supermassive black holeMatthew J. Graham, et al.Nature Astronomy (4 november 2025)https://doi.org/10.1038/s41550-025-02699-0 Illustrations Vue d'artiste de l'éruption géante de J2245+3743 (AP) Matthew Graham
Deux fusions de trous noirs, mesurée à un mois d'intervalle fin 2024 par la collaboration LIGO-Virgo-KAGRA, permet aux chercheurs de mieux comprendre la nature et l'évolution des collisions les plus violentes de l'univers. Les données recueillies lors de ces fusions valident également avec une précision sans précédent les lois fondamentales de la physique prédites par Albert Einstein et font progresser la recherche de nouvelles particules élémentaires encore inconnues, susceptibles d'extraire de l'énergie des trous noirs. L'étude est parue dans The Astrophysical Journal Letters. Source GW241011 and GW241110: Exploring Binary Formation and Fundamental Physics with Asymmetric, High-spin Black Hole CoalescencesLVK CollaborationThe Astrophysical Journal Letters, Volume 993, Number 1 (28 october 2025)https://doi.org/10.3847/2041-8213/ae0d54 Illustration Vue d'artiste d'une fusion de trous noirs asymétriques (Carl Knox, OzGrav, Swinburne University of Technology)
Une équipe d'astronomes vient d'identifier une planète errante qui est en train de grossir à un taux record de 6 milliards de tonnes par seconde en accrétant de très grandes quantités de gaz. Cette planète sans étoile, nommée Cha 1170-7626 est située à environ 600 années-lumière est fait déjà la bagatelle de 5 à 10 fois la masse de Jupiter. Va-t-elle devenir une étoile ? L'étude est parue dans The Astrophysical Journal Letters. Source Discovery of an Accretion Burst in a Free-floating Planetary-mass ObjectVictor Almendros-Abad, et al.The Astrophysical Journal Letters, Volume 992, Number 1 (2 october 2025)https://doi.org/10.3847/2041-8213/ae09a8 Illustrations Vue d'artiste de Cha1107-7626 accrétant du gaz (ESO/L. Calçada, M. Kornmesser) Victor Almendros-Abad
Encelade, lune de Saturne, éjecte continuellement d'importantes quantités de particules de glace dans l'espace, provenant de son océan souterrain. Des chercheurs ont analysé chimiquement des particules fraîchement émises provenant directement de l'océan souterrain d'Encelade. grâce à des données de la sonde Cassini. Ils ont pu détecter des intermédiaires de molécules organiques potentiellement pertinentes sur le plan biologique, découvertes pour la première fois dans des particules de glace provenant d'un océan extérieur à la Terre. L'étude est publiée dans Nature Astronomy. Source Detection of organic compounds in freshly ejected ice grains from Enceladus’s oceanNozair Khawaja et al.Nature Astronomy (1 october 2025)https://doi.org/10.1038/s41550-025-02655-y Illustrations Encelade est ici directement au-dessus des anneaux, à droite de l'image. (NASA / JPL / Space Science Institute) Cartographie des molécules organiques détectées dans le panache d'Encelade et lien entre elles (celles en noir n'ont pas (encore) été détectées (Nozair Khawaja et al.) Exemple de spectre de masse de composés de type ester/alcènes mesurés par le CDA de Cassini et reconstitution des molécules correspondantes (Nozair Khawaja et al.) Nozair Khawaja
Selon une étude venant de paraître dans Physical Review Letters, les derniers soubresauts du rayonnement de Hawking d'un trou noir primordial relativement proche de la Terre pourrait être à l'origine du neutrino le plus énergétique jamais détecté à ce jour... Source Ultrahigh-Energy Neutrinos from Primordial Black HolesAlexandra P. Klipfel and David I. KaiserPhys. Rev. Lett. 135, 121003 (18 September 2025)https://doi.org/10.1103/vnm4-7wdc Illustrations Vue d'artistee d'un rayonnement de Hawking proche de la Terre (Toby Gleason-Kaiser) Alexandra Klipfel
Une équipe internationale d'astrophysiciens vient de publier la découverte d'une galaxie lointaine qui subit une lentille gravitationnelle par un groupe de galaxies en avant-plan. Cinq images de la galaxie lointaine HerS-3 sont observées sous la forme d'une croix d'Einstein quasi parfaite, avec la cinquième image au centre. C'est la première fois qu'une telle croix d'Einstein galactique est observée en ondes radio. La reconstruction de la lentille gravitationnelle met en évidence la présence d'un halo massif de matière noire dans le groupe de galaxies d'avant plan, sans lequel la lentille ne peut pas être reproduite. L'étude est publiée dans The Astrophysical Journal. Source HerS-3: An Exceptional Einstein Cross Reveals a Massive Dark Matter HaloP. Cox, et al.The Astrophysical Journal, Volume 991, Number 1 (16 September 2025)https://doi.org/10.3847/1538-4357/adf204 Illustrations Image composite du système HerS-3 et sa lentille (IAP) Pierre Cox
En 1971, Stephen Hawking avait publié un théorème intrigant, connu également sous le nom de deuxième loi de la mécanique des trous noirs : la surface totale d’un trou noir ne peut pas diminuer, mais seulement augmenter ou rester stable. Ainsi, si deux trous noirs fusionnent, le trou noir nouvellement formé aura nécessairement une surface plus grande (alors que sa masse sera plus petite que la somme des deux). Ce phénomène est connu sous le nom de théorème des aires de Hawking. Ce théorème vient d'être confirmé par l’analyse du signal gravitationnel provenant d’une fusion de trous noirs détectée en janvier dernier et qui fournit le signal le plus clair jamais observé par LIGO. L'article est publié dans Physical Review Letters. Source GW250114: Testing Hawking’s Area Law and the Kerr Nature of Black HolesA. G. Abac et al.Phys. Rev. Lett. 135 (10 September, 2025)https://doi.org/10.1103/kw5g-d732 Illustrations Le signal GW250114 enregistré par les deux détecteurs interférométriques de LIGO (Abac et al.) Formule de l'aire d'un trou noir de Kerr (m est la masse et χ le spin.
La supernova 2021yfj a été repérée peu après l'explosion et a révélé quelque chose que les astrophysiciens n'avaient jamais vu auparavant : une couche riche en silicium et en soufre qui, selon les théories, entourerait le cœur des étoiles massives. L'étude de cette supernova fournit des informations sans précédent sur la formation des éléments lourds dans les étoiles et remet en question notre compréhension de la façon dont les étoiles perdent leurs couches externes dans leurs derniers instants. Elle est parue dans Nature. Source Extremely stripped supernova reveals a silicon and sulfur formation siteSteve Schulze et al.Nature volume 644, pages634–639 (20 August 2025)https://doi.org/10.1038/s41586-025-09375-3 Illustrations Vue d'artiste de l'explosion de SN2021yfj (Nature) Spectre mesuré montrant les raies du soufre et du silicium ionisés (Schulze et al)3 Steve Schulze
FRB 20250316A est à ce jour le sursaut radio rapide le plus brillant jamais détecté. Il se trouvait dans la galaxie NGC 4141 située à une distance de seulement 40 Mpc. Grâce à sa proximité et son intensité, la collaboration canadienne CHIME qui traque les FRB (Fast Radio Burst) depuis de nombreuses années, est parvenue à le localiser avec une précision de seulement 13 pc, et a donc pu étudier en détail l'environnement de cet événement pour tenter de comprendre la nature de son progéniteur. L'étude est parue dans The Astrophysical Journal Letters. Sources FRB 20250316A: A Brilliant and Nearby One-Off Fast Radio Burst Localized to 13 parsec PrecisionCHIME/FRB CollaborationThe Astrophysical Journal Letters, Volume 989, Number 2 (21 august 25)http://doi.org/10.3847/2041-8213/adf62f James Webb Space Telescope Observations of the Nearby and Precisely-Localized FRB 20250316APeter Blanchard et al.The Astrophysical Journal Letters, Volume 989, Number 2 (21 august 25)http://doi.org/10.3847/2041-8213/adf29f Illustrations Vue d'artiste de la détection de FRB par CHIME/FRB (NASA/ESA/CSA/CfA/P. Blanchard et al.; Image processing: CfA/P. Edmonds.) Localisation de FRB 20250316A dans la galaxie NGC 4141 (CHIME collaboration)
Les toutes premières étoiles qui se sont formées dans l’Univers à partir de 200 ou 100 millions d’années après la singularité sont appelées des étoiles de population III.1. La plupart d’entre elles étaient très massives, voire supermassives. Aujourd’hui, un astrophysicien américain propose, analyses et calculs rigoureux à l’appui, que ces premières étoiles supermassives ont pu être les graines des premiers trous noirs supermassifs. Et cerise sur le gâteau, grâce à leur fort effet ionisant sur le milieu qui les entourait, elles pourraient résoudre plusieurs tensions cosmologiques observées aujourd’hui, et non des moindres… L’étude est publiée dans The Astrophysical Journal Letters. Source Flash Ionization of the Early Universe by Population III.1 Supermassive StarsJonathan C. TanThe Astrophysical Journal Letters, Volume 989, Number 2 (19 august 2025)http://doi.org/10.3847/2041-8213/adf8da Illustrations Simulation de la bulle de gaz ionisé entourant une étoile de population III.1 (M. Sanati (Chalmers & J. Tan)2.Jonathan Tan
Le diagramme de Herzprung Russell est une représentation graphique représentant toutes les étapes possibles de la vie des étoiles, en montrant la distribution de leur luminosité en fonction de leur masse qui forme notamment ce qu'on appelle la séquence principale. Une équipe d’astrophysiciens vient de calculer pour la première fois à quoi ressemblerait ce diagramme HR dans les cas où les étoiles baigneraient dans une forte concentration de matière noire qui influerait sur elles en leur apportant de l’énergie additionnelle. On obtient une nouvelle séquence principale avec des températures bien plus basses pour une luminosité équivalente, de quoi faire le lien avec les étoiles apparemment jeunes qui sont observées dans le centre galactique et dont la présence est mal comprise. Et ces étoiles pourraient être éternelles, la matière noire leur fournissant de l’énergie en continu… L’étude est publiée dans Physical Review D. Source Dark branches of immortal stars at the Galactic CenterIsabelle John et al.Phys. Rev. D 112 (18 July, 2025)https://doi.org/10.1103/PhysRevD.112.023028 Illustration La séquence principale "sombre" (à droite) comparée à la séquence principale standard du diagramme de Herzsprung-Russell Isabelle John
Avec des observations du télescope Webb, une équipe d'astrophysiciens a découvert un objet inhabituel situé à un redshift de z = 1,14,. Ils l'ont surnommé la galaxie ∞ (infini). Il s'agit de deux noyaux de galaxies séparés de 10 kpc, au milieu desquels se trouve un trou noir supermassif. L'analyse de ce qui a pu se passer dans ce système mène vers une formation du trou noir supermassif par l'effondrement direct du nuage de gaz compressé formé lors de la collision frontale de deux galaxies à disque. Ils publient leur étude dans The Astrophysical Journal Letters. Source The ∞ Galaxy: A Candidate Direct-collapse Supermassive Black Hole between Two Massive, Ringed NucleiPieter van Dokkum, et al.The Astrophysical Journal Letters, Volume 988, Number 1 (15 july 2025)https://doi.org/10.3847/2041-8213/addcfe Illustrations Schéma du scénario proposé pour la formation du trou noir supermassif au centre du système (Van Dokkum et al.) La galaxie ∞ imagée avec Webb (Van Dokkum et al.)
Les supernovas de type Ia jouent un rôle fondamental en tant que "chandelles standard" pour étudier l’accélération apparente de l’expansion de l’Univers et pour mesurer son taux actuel. Le principe de chandelle standard repose en grande partie sur le fait que les supernovas de type Ia, l’explosion thermonucléaire d’une étoile naine blanche, survient toujours lorsque la naine blanche atteint la masse critique de Chandrasekhar (1,4 masses solaires) par apport de masse externe. Mais une nouvelle observation d’un jeune résidu de supernova indique que l’explosion a eu lieu bien en dessous de 1,4 masses solaires… Et si les supernovas de types Ia n’étaient pas les chandelles standard que l’on croit ? L’étude est parue dans Nature Astronomy. Source Calcium in a supernova remnant as a fingerprint of a sub-Chandrasekhar-mass explosionPriyam Das, et al.Nature Astronomy (2 juillet 2025)https://doi.org/10.1038/s41550-025-02589-5 Illustrations Image du résidu SNR 0509-67 obtenue avec le VLT (ESO) Priyam Das
Une équipe d'astrophysiciens a découvert un halo radio situé à 10 milliards d'années-lumière, il révèle que les amas de galaxies de l'univers primordial étaient déjà imprégnés de particules de haute énergie. Cette découverte suggère une activité ancienne de trous noirs ou bien des collisions de particules cosmiques énergétiques. L'étude est publiée dans The Astrophysical Journal Letters. Source Discovery of Diffuse Radio Emission in a Massive z = 1.709 Cool Core Cluster: A Candidate Radio Mini-HaloJulie Hlavacek-Larrondo et al.à paraître dans The Astrophysical Journal Letters Illustrations L'amas SpARCS 1049+5640 et son mini halo imagés dans différentes longueurs d'ondes (visible, rayons X et radio) (HLavacek-Larrondo et al.) Julie Hlavacek-Larrondo
Des astronomes ont découvert un immense filament de gaz chaud reliant quatre amas de galaxies au sein du superamas de Shapley. Dix fois plus massif que notre galaxie, ce filament apparaît contenir une partie de la matière baryonique « manquante » de l'Univers, confirmant les prédictions des simulations cosmologiques qui allaient dans ce sens. Ils publient leur découverte dans Astronomy&Astrophysics. Source Detection of pure warm-hot intergalactic medium emission from a 7.2 Mpc long filament in the Shapley supercluster using X-ray spectroscopyK. Migkas et al.A&A, 698, A270 (19 June 2025)https://doi.org/10.1051/0004-6361/202554944 Illustrations Le filament de gaz chaud détecté entre les quatre amas de galaxies (Migkas et al.) Konstantinos Migkas
Les modèles de formation planétaire indiquent que la formation de planètes géantes est beaucoup plus difficile autour des étoiles de faible masse en raison de l'échelle des masses du disque protoplanétaire avec la masse stellaire. Mais pourtant, une équipe d'astrophysiciens vient de découvrir une planète de 53 masses terrestres en orbite autour d'une étoile de 0,2 masses solaires. Ils publient leur étude dans Nature Astronomy. Source A transiting giant planet in orbit around a 0.2-solar-mass host starEdward M. Bryant et al.Nature Astronomy (4 june 2025)https://doi.org/10.1038/s41550-025-02552-4 Illustration Positionnement de TOI-6894 b dans le graphe (masse et rayon de planète en fonction de la masse de l'étoile hôte le contexte des planètes en transit connues) (Bryant et al.) Edward Bryant
Il est bien établi aujourd’hui que les galaxies les plus massives et les plus compactes ont tendance à se regrouper davantage spatialement que celles qui sont moins compactes. Ces résultats peuvent être compris en termes de formation des galaxies dans des halos de matière noire froide. Mais une équipe de chercheurs chinois vient de découvrir un comportement tout à fait inattendu et qui va dans le sens inverse concernant les galaxies naines. Moins les galaxies naines sont compactes, plus elles ont tendance à se regrouper ! Ils publient leur étude dans Nature. Source Unexpected clustering pattern in dwarf galaxies challenges formation modelsZiwen Zhang et al.Nature volume 642, pages47–52 (5 June 2025)https://doi.org/10.1038/s41586-025-08965-5 Illustration Le biais relatif observé des galaxies naines (à gauche) ; et le biais relatif prédit par la simulation sous l'hypothèse du modèle de matière noire auto-interagissant (SIDM) (la courbe noire) comparé aux résultats d'observation (la courbe orange) (à droite). (Zhang et al.)
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Comments (2)

L'Âge d'ombre

merci bcp pour ses lectures très instructives. grâce à ses lectures scientifiques je veux me tenir au courant. et j'avoue qu'avec les pauvres passe d'anglais que je possède je n'aurais pas pu le faire. PS : ne pas prendre trop a cœurs le commentaire qui se trouve juste au-dessus. alors peut-être que ça vous arrive de faire le clown, oui. mais de un, cette personne manque clairement de tact et de politesse, et de deux vous n'avez de compte à rendre à personne.

Jan 8th
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rdb rdb

insupportable à écouter pourtant le sujet et le développement sont intéressants.Dommage que le lecteur fasse le clown.

Dec 4th
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