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Choses à Savoir SANTE

Author: Choses à Savoir

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Développez facilement votre culture dans le domaine de la santé avec un podcast par jour !

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Affection neurodégénérative chronique, la maladie de Parkinson est associée à des tremblements, à une rigidité musculaire et à des troubles de la motricité plus ou moins marqués. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle est également responsable de certains dysfonctionnements sexuels qui entravent sérieusement la vie intime des personnes atteintes. Les changements physiques engendrent des difficultés dans l’activité sexuelle Du fait de la fatigue et de la rigidité musculaire symptomatiques de la maladie de Parkinson, les personnes souffrant de cette affection présentent d’emblée des difficultés plus importantes à avoir des rapports sexuels. Le manque de flexibilité, l’inconfort dans son propre corps, les mouvements involontaires ou mal coordonnées sont autant de freins à l’accomplissement d’un acte sexuel classique. D’autre part, une étude menée en 2011 a mis en évidence la prévalence élevée de dysfonction sexuelle chez les hommes atteints de Parkinson. Qu’il s’agisse de troubles érectiles, de dyspareunie (douleur pendant le rapport) ou de baisse de libido, la maladie semble avoir un impact majeur sur la qualité de la vie sexuelle des personnes. La médication entraine parfois des comportements sexuels compulsifs Menée en 2010 sur 3090 patients, une autre étude atteste de l’association significative entre certains traitements et le développement de troubles sexuels compulsifs. Les médicaments dits « agonistes de la dopamine » semblent notamment induire une prévalence élevée de comportements anormaux comme l’hypersexualité. 14% des patients souffrant de Parkinson présentent un TCI, trouble du contrôle des impulsions, qui peut les mener à adopter des conduites sexuelles inappropriées à cause de pulsions sexuelles intenses et incontrôlables. Dans certains pays, des personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont été jugées et condamnées pour des faits de pratiques sexuelles violentes ou inadaptées, telles que le fait de se frotter aux organes génitaux d’autres personnes dans la foule, de forcer son compagnon ou sa compagne à avoir des rapports non consentis, ou de s’adonner à la zoophilie. Comment éviter le développement de troubles sexuels en cas de traitement contre Parkinson ? Le médecin en charge de la personne atteinte de la maladie de Parkinson doit toujours informer son patient des risques secondaires liés à la prise des médicaments. Les TCI doivent être surveillés et, le cas échéant, pris en considération afin d’ajuster le traitement ou de choisir un autre type de médicament. D’autre part, un soutien psychologique sous la forme d’une thérapie cognitivo-comportementale présente des effets positifs pour aider les patients concernés à identifier et réguler leurs comportements sexuels problématiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les industriels le savent bien : nos préférences en termes de nourriture vont souvent vers les aliments gras et sucrés, ce qui explique pourquoi la nourriture industrielle et le fast-food débordent de glucides et de lipides en tout genre. Mais d’où nous vient cette attraction irrésistible vers de tels aliments ? Nous allons voir que l’organisme humain tire son épingle du jeu en nous orientant vers des nourritures riches en sucres et en graisses. L’évolution a privilégié l’attirance vers certains aliments L’attirance pour certains types de nourriture est commune à toute l’espèce humaine, comme le dégoût envers certains aliments qui pourraient nous rendre malade, par exemple des fruits pourris. Nos ancêtres préhistoriques ont régulièrement connu des épisodes de famine. Leur attirance pour les aliments riches en calories leur a permis de privilégier une nourriture à haute valeur énergétique, garante de leur survie. Les nourrissons possèdent un goût inné pour le sucre. Ils consomment alors plus volontiers le lait de leur mère, sucré, ce qui leur garantit de meilleures chances de développement. Si l’homme développe ensuite un palais plus tolérant aux autres saveurs, il conserve souvent cette appétence naturelle pour le sucre. Dans la société moderne, dans les pays développés, nous souffrons rarement d’un véritable manque de nourriture, mais nos cerveaux sont restés conditionnés à rechercher des aliments gras et sucrés, dont les calories permettent à l’organisme de fonctionner même s’ils sont consommés en petite quantité. Le rôle des neurotransmetteurs Lorsque nous consommons des aliments gras ou sucrés, notre cerveau active la libération de dopamine. Ce neurotransmetteur induit une sensation de plaisir, et fonctionne selon un système de récompense. Ainsi, la satisfaction ressentie lors de la consommation d’aliments riches en calories incite à rechercher et consommer davantage de ces aliments. Les études montrent d’ailleurs que plus l’homme consomme d’aliments gras et sucrés, plus il cherche à en manger pour retrouver ce plaisir. Le rôle des hormones Afin de stimuler l’organisme à chercher de la nourriture, le corps produit une hormone de la faim nommée ghréline. Elle stimule l’appétit et l’appétence pour les aliments riches en lipides ou en glucides. Lorsque nous sommes affamés, nous nous jetons donc plus facilement sur cette nourriture à haute valeur énergétique plutôt que sur des légumes ou des protéines maigres. Comment lutter contre cette prédisposition à manger gras et sucré ? Voici quelques pistes pour éviter de tomber dans un cercle vicieux et de consommer des aliments toujours plus gras et sucrés : Intégrez beaucoup de fibres dans votre assiette pour assurer la satiété et réduire les envies de sucre et de gras ; Pratiquez une activité physique pour réguler les hormones de faim ; Préférez le fait-maison et les aliments bruts, de façon à éviter les additifs et excès de calories qui stimulent en excès le circuit de récompense ; Adoptez une routine alimentaire assez fixe pour éviter la sensation de faim pressante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La difficulté ou l’incapacité à éjaculer concerne une petite proportion d’hommes, et résulte de causes d’origines diverses. Si elle s’accompagne d’anorgasmie dans 8 à 14% des cas, elle n’empêche pas forcément la poursuite d’une activité sexuelle satisfaisante. Définition de l’éjaculation et de l’orgasme masculin Il est important de comprendre que chez l’homme, le processus d’éjaculation n’est pas intrinsèquement lié à l’orgasme. Tandis que l’orgasme consiste en un pic de plaisir sexuel, l’éjaculation est marquée par la libération de sperme par le pénis.  Il est possible de connaitre un orgasme sans éjaculation, et une éjaculation sans orgasme, bien que ces deux cas ne représentent qu’une petite proportion des cas. En règle générale, l’homme éjacule au moment où il connait l’orgasme pendant le rapport sexuel ou la masturbation. Dans les cas où l’anéjaculation est liée à des troubles particuliers, elle peut empêcher l’homme d’atteindre le plaisir. L’anéjaculation, un trouble aux causes diverses Ce trouble sexuel masculin se caractérise par l’incapacité à éjaculer en dépit d’une stimulation sexuelle suffisante et une excitation sexuelle visible. Les médecins différencient plusieurs types d’anéjaculation : L’anéjaculation situationnelle concerne certaines situations au cours desquelles l’homme ne parvient pas à éjaculer, par exemple en public ; L’anéjaculation totale empêche l’homme d’éjaculer quel que soit le contexte ; L’anéjaculation primaire concerne les hommes qui n’ont jamais connu d’éjaculation de leur vie ; L’anéjaculation secondaire s’applique aux hommes qui se retrouvent incapables d’éjaculer alors qu’ils ont connu une période d’éjaculation normale. Parmi les causes qui expliquent l’absence d’éjaculation figurent des facteurs psychologiques comme le stress, l’anxiété ou les traumatismes, des facteurs de santé comme le diabète, les lésions nerveuses ou les troubles hormonaux, l’usage de certains médicaments en particulier des antidépresseurs, et les interventions chirurgicales qui ont pu affecter les nerfs impliqués dans le processus. Vivre un orgasme sans éjaculer, c’est possible D’après une étude menée en 1966 par Masters et Johnson, certains hommes sont capables de connaitre un véritable orgasme sans éjaculation, familièrement nommé orgasme sec. Ils ressentent bel et bien les contractions caractéristiques du plancher pelvien et profitent de la décharge d’endorphine sans émettre aucun fluide, ou très peu. Toutefois, l’anéjaculation est susceptible de perturber l’orgasme masculin dans la mesure où l’éjaculation est souvent rapportée à une certaine virilité. Ne pas pouvoir produire de sperme peut engendrer du stress et une mauvaise estime de soi, difficiles à concilier avec une vie sexuelle épanouie.  Pour continuer à éprouver du plaisir malgré l’incapacité à éjaculer, il est essentiel de pouvoir dialoguer sans tabou avec son ou sa partenaire, afin de se sentir en confiance et, si nécessaire, de découvrir d’autres façons de faire l’amour. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bonbon à la saveur mentholée, chewing-gum à la menthe : il est de notoriété commune que ces produits contribuent à rafraîchir l’haleine. Quels mécanismes scientifiques se cachent derrière cette sensation de fraicheur qui afflue en bouche lorsque l’on consomme de la menthe ? Le menthol, un composant clé des produits à la menthe Quel est le point commun entre les feuilles de menthe, l’huile essentielle de menthe, les bonbons et les dentifrices mentholés ? Il s’agit du menthol, une substance organique naturellement présente dans la menthe poivrée, qui procure une sensation rafraichissante bénéfique à l’haleine.  Le menthol fonctionne de la façon suivante. Il active des récepteurs particuliers, les TRPM8. Ces protéines situées dans notre bouche et notre gorge réagissent aux températures froides. Or, en cas de stimulation des récepteurs TRPM8, le cerveau reçoit un signal qui lui annonce une sensation de baisse de température, même si celle-ci n’est pas réelle comme dans le cas de la consommation de menthe. C’est ce qui provoque cette impression de fraicheur en bouche. Des propriétés antimicrobiennes En plus de procurer un effet rafraichissant, le menthol offre aussi des propriétés antimicrobiennes intéressantes pour garder l’haleine fraiche. En favorisant l’élimination des bactéries responsables des caries qui logent dans la cavité buccale, le menthol contribue à prévenir la mauvaise haleine due à la prolifération microbienne. Les produits d’hygiène bucco-dentaire ont bien compris le double intérêt de la menthe pour la santé buccale, et n’hésitent pas à inclure du menthol dans leur composition afin d’une part d’assurer une sensation de fraicheur agréable, et d’autre part de lutter contre les bactéries responsables de mauvaises odeurs buccales. Les autres effets de la menthe sur l’organisme Le menthol est également réputé pour ses propriétés analgésiques, et entre dans la composition de baumes ou pommades utilisées pour soulager les douleurs musculaires et articulaires. Enfin, la menthe fait partie des plantes utilisées pour favoriser une bonne digestion. En améliorant le relâchement des muscles du tractus gastro-intestinal et en aidant le bol alimentaire à suivre son cours, le menthol contribue là encore à rendre l’haleine plus agréable. Il évite que des aliments ne stagnent trop longtemps dans l’estomac et occasionnent des remontées odorantes dans le fond de la bouche. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Qui n’a jamais ressenti cette sensation de souffle coupé lors d’une immersion soudaine en eau glacée ? Souvent de courte durée et sans conséquence, ce réflexe se produit des suites de mécanismes physiologiques qui permettent à notre corps de supporter des changements brusques de température. Le réflexe archaïque de plongée mammifère En cas de variations subites dans notre environnement, notre organisme met en place des mécanismes hérités de nos ancêtres et maintenus à travers les différentes évolutions subies par l’humain. Ce que l’on nomme le réflexe de plongée mammifère s’observe chez d’autres animaux tels que les dauphins et les phoques. Il s’agit d’une réponse physiologique aux conditions de plongée dans une eau froide, qui aide l’organisme à supporter les variations thermiques sans risque immédiat. Les trois composantes du réflexe de plongée mammifère sont les suivantes. La bradycardie, c’est-à-dire le ralentissement du rythme cardiaque après quelques secondes d’immersion du visage dans l’eau froide, est susceptible d’abaisser la fréquence cardiaque d’un quart environ de sa fréquence habituelle. La vasoconstriction périphérique réduit le flux sanguin dans les extrémités en réduisant le diamètre des vaisseaux périphériques, ce qui permet de rediriger tout l’oxygène vers les organes vitaux que sont le cerveau et le cœur. L’apnée consiste en une suspension involontaire de la respiration, celle-là même qui traduit le sentiment de respiration coupée. Pourquoi la respiration se coupe-t-elle lors d’une douche froide ? L’apnée est déclenchée par les récepteurs de froid, qui se situent sur le visage et dans les orifices nasaux. Lorsqu’ils sont stimulés par un choc thermique, ces récepteurs envoient un signal d’alerte au cerveau afin de déclencher l’apnée. Cette réaction de défense vise à prévenir une éventuelle noyade. En retenant notre respiration, nous évitons que l’eau pénètre dans nos poumons. Le réflexe perdure même si le danger n’est pas réel, par exemple lorsque nous entrons dans une pièce très froide. Il n’y a habituellement pas de risque à avoir la respiration coupée ponctuellement, sauf en cas de maladie cardiaque chronique ou de faiblesse du cœur. Dans ce cas, la personne concernée risque l’arrêt cardiaque à cause du stress généré pour le cœur. Et dans les montagnes russes ? La sensation de souffle coupé ressentie dans les manèges à sensation est liée à un autre mécanisme. Lors d’une accélération rapide et soudaine, le corps ressent une force G accrue. Cette force qui explicite le poids exercé par l’accélération pèse sur la cage thoracique, occasionnant des difficultés à reprendre son souffle. Là encore, il s’agit d’un phénomène transitoire et sans risque pour un adulte en bonne santé, qui s’estompe dès la fin de l’attraction. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Préoccupation esthétique commune à de nombreuses femmes, la cellulite ou « peau d’orange » toucherait environ 9 femmes sur 10, quelle que soit leur morphologie. Mais qu’est-ce qu’est exactement la cellulite, et comment apparait-elle sur le corps humain ? Une apparence qui lui vaut ce drôle de surnom La cellulite se caractérise par l’apparence qu’elle donne à la peau : cette dernière arbore des creux et des bosses, comme la peau d’un agrume, ce qui explique son surnom de « peau d’orange ». On la retrouve principalement au niveau des cuisses, des fesses et du ventre, et surtout chez les femmes. D’après l’American Academy of Dermatology, entre 80 et 90% des femmes connaitront un degré de cellulite à un moment de leur vie. La formation de la cellulite implique les tissus adipeux et conjonctifs Les femmes disposent d’une structure particulière du tissu adipeux ou graisseux et du tissu conjonctif qui les entoure. C’est pour cette raison que la cellulite tend à apparaitre principalement chez les personnes de sexe féminin. La cellulite correspond d’abord à de la graisse, stockée dans les cellules adipeuses dès que nous consommons plus de calories que nous n’en brûlons. Une certaine quantité de graisses est nécessaire, et même vitale pour pouvoir se réchauffer, survivre aux maladies et, pour la femme, enfanter puis allaiter. Mais quand les cellules adipeuses deviennent trop volumineuses, elles produisent une poussée vers la surface de la peau, ce qui crée l’apparence bosselée typique de la cellulite. Cette configuration est rendue possible par la spécificité du tissu conjonctif féminin. En effet, chez les femmes, le tissu entourant les cellules adipeuses affiche une configuration verticale. Lorsque de la tension se crée dans la cellule du fait d’un amas de graisse important, celle-ci se déplace vers le haut, et la peau est attirée vers le bas dans les espaces intra-cellulaires. En résulte l’apparence capitonnée de la cellulite. Les facteurs favorisant la cellulite Parmi les facteurs qui influencent la formation de cellulite, il faut citer : Les hormones féminines, dont les œstrogènes qui favorisent le stockage dans des zones adipeuses typiques de la cellulite ; La génétique, qui détermine partiellement la propension à développer de la cellulite ; L’âge et la structure de la peau, car le manque de fermeté et d’élasticité rendent la cellulite plus visible ; Le mode de vie, le manque d’activité physique et l’alimentation déséquilibrée favorisant le gain de poids, l’accumulation de graisses et le risque de cellulite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Fascinante et terrifiante, l’image d’un éclair qui frappe la surface de l’eau peut donner des sueurs froides aux amateurs de natation et de plongée en eaux naturelles. Pour se mettre à l’abri lors d’un orage, est-il préférable de s’immerger dans les profondeurs ou d’essayer de rejoindre le rivage ? Mêlant physique et météorologie, ce questionnement mérite une analyse approfondie. La foudre, un phénomène électrique d’une puissance hors normes La foudre est un processus naturel induit par un déséquilibre prononcé entre des charges électriques qui s’accumulent entre le ciel et la terre. L’éclair constitue une immense décharge électrique qui, comme son nom l’indique, permet de décharger l’électricité statique vers la terre afin de rétablir l’équilibre.  D’après le National Geographic, un éclair peut atteindre une température de 30 000°C, ce qui est 5 fois supérieur à la température de la surface du soleil. L’énergie libérée par ce phénomène avoisine les 1 milliard de Volts : mieux vaut donc éviter de se retrouver frappé par la foudre. L’eau conduit l’électricité L’eau, et plus précisément l’eau salée, agit comme un conducteur de l’électricité contenue dans l’éclair. Lorsque la foudre tombe sur la surface de l’eau, l’énergie se disperse rapidement et principalement à l’horizontale, en suivant le chemin de moindre résistance.  Si l’on se réfère aux données fournies par le United States National Oceanic and Atmospheric Administration, l’électricité de l’éclair se disperse sur l’eau et dans l’eau selon une direction radiale depuis le point d’impact. Dans un lac ou a fortiori dans la mer, si votre tête dépasse de l’eau, vous avez d’importants risques d’être électrocuté. Comment agit la foudre sous l’eau ? Votre risque d’être touché par la foudre lorsque vous êtes immergé dans l’eau dépend de plusieurs facteurs. D’abord, la profondeur : comme l’électricité se disperse surtout en surface, vous aurez moins de risque d’être touché par l’éclair si vous vous trouvez plusieurs mètres sous la surface de l’eau. Ensuite, la distance : le courant électrique sera moins fort au fur et à mesure que vous vous trouvez éloigné du point d’impact. Enfin, la position : si une partie de votre corps dépasse de l’eau, vous aurez plus de risque d’être électrocuté puisque davantage de courant se déplace en surface. Il faut savoir que même placé à distance sûre et totalement immergé, le corps humain peut subir l’onde de choc liée à l’énergie dégagée par la foudre, potentiellement dangereuse pour les organes. Le risque est alors de perdre connaissance et de se noyer. Alors, peut-on être foudroyé sous l’eau ? En conclusion, bien que les risques soient plus faibles en immersion totale qu’en surface, il est possible d’être atteint par la foudre sous l’eau. En cas d’orage, il est recommandé de sortir au plus vite de l’eau et de se mettre à l’abri à distance des arbres et des objets métalliques qui facilitent le passage de la foudre vers le sol. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour découvrir le podcast Cosmique: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/cosmique/id1689358454 Spotify: https://open.spotify.com/show/2KSJ6py5tkxl8QrnluuvWJ?si=6a82a669342d412e Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/6083765 ---------------------------------- Pour écouter le podcast Actu: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer: https://deezer.com/show/5657137 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Assez mal connu et pourtant efficace pour se protéger des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées, le préservatif féminin gagne en popularité depuis quelques années. Voici quelques indications à suivre si vous voulez savoir comment l’utiliser. Principe et apparence du préservatif féminin Ce dispositif de barrière prend la forme d’un tube souple, généralement fabriqué avec du nitrile, un matériau qui a l’avantage d’être hypoallergénique et sans latex. Il est conçu pour être inséré dans le vagin avant un rapport sexuel, dans le but de prévenir la transmission d’IST et d’éviter une grossesse. Il s’agit donc à la fois d’un moyen de contraception et d’un moyen de protection contre les infections sexuelles. Lorsqu’il est utilisé correctement, le préservatif féminin affiche une efficacité de 95% contre les grossesses non désirées. C’est à peu près équivalent à l’efficacité d’un préservatif masculin, et davantage que celle des spermicides ou du diaphragme. En outre, le préservatif féminin évite aux femmes qui le souhaitent la prise d’hormones tout en assurant une contraception au jour le jour. L’OMS précise que le préservatif féminin réduit le risque de transmission de l’herpès, de la chlamydia et du VIH. Mode d’emploi du préservatif féminin Avant toute utilisation, vérifiez que la date d’expiration de l’emballage n’est pas passée, car un préservatif périmé n’assure plus la même efficacité de protection. Ouvrez soigneusement l’emballage selon les indications pour ne pas déchirer le dispositif. Le préservatif féminin se positionne avant toute pénétration sexuelle, et même plusieurs heures en amont, ce qui garantit une certaine spontanéité lors de l’acte. La position la plus confortable peut être accroupie, assise ou avec une jambe relevée. Tenez l’anneau interne, c’est-à-dire le côté fermé du préservatif, entre le pouce et l’index. Appuyez dessus pour que l’anneau prenne une forme ovale plus facile à insérer. Poussez l’anneau dans le vagin jusqu’à ce qu’il atteigne le col de l’utérus. L’anneau externe, le côté ouvert, doit rester à l’extérieur du vagin et recouvrir les lèvres. Pendant le rapport, il est important de vérifier que le pénis est positionné dans le préservatif. Après le rapport sexuel, emprisonnez le sperme en tournant l’anneau externe, puis tirez délicatement le préservatif hors du vagin. Jetez-le dans une poubelle à ordures ménagères. Quelques précautions d’usage Ne cumulez pas l’emploi d’un préservatif masculin et féminin, car cela augmente le risque de déchirure ou de glissement des dispositifs. Veillez à utiliser un préservatif féminin neuf à chaque rapport sexuel. Si le préservatif se déchire ou glisse pendant le rapport, il est primordial de considérer une contraception d’urgence et/ou un dépistage d’IST en fonction des problématiques rencontrées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Il suffit parfois d’un petit courant d’air, d’une sensation de froid pour que notre organisme éprouve une sensation pressante d’uriner. Ce drôle de phénomène s’explique en fait par une série de mécanismes biologiques à l’origine de cette envie soudaine d’aller faire pipi dès qu’il fait froid. L’effet du froid sur la production d’urine L’un des principaux mécanismes qui explique la réponse physiologique de notre corps au froid est la vasoconstriction. Ce rétrécissement des vaisseaux sanguins permet de limiter la perte de chaleur lorsque notre corps subit un refroidissement. Exposé au froid, l’organisme réduit le débit sanguin dans les extrémités du corps afin de concentrer l’apport d’oxygène vers les organes vitaux et de maintenir la température centrale à son niveau optimal. Cette vasoconstriction a pour conséquence une augmentation de la pression artérielle et une baisse du volume sanguin en circulation. Les reins sont alors stimulés à produire davantage d’urine, un phénomène appelé diurèse de pression, qui s’avère responsable d’une augmentation du besoin d’uriner dans un environnement froid. Lorsque la pression artérielle augmente, la libération de l’hormone antidiurétique est inhibée. Or, cette ADH connue sous le nom de vasopressine est normalement libérée par l’hypophyse dans le but d’augmenter la réabsorption d’eau par les reins. Si elle est inhibée, les reins réabsorbent moins de liquide, la vessie se remplit alors davantage et l’urine s’y retrouve en quantité supérieure à la normale. La diurèse froide, un phénomène bien connu En 1997, Weller mène une étude sur la production d’urine lors d’une exposition à des températures froides. Les résultats parlent d’eux-mêmes : l’urine est produite en quantité supérieure en milieu froid, avec une hausse pouvant aller jusqu’à 40% selon les individus. D’après la même étude, cette réaction est principalement due à l’inhibition de la libération d’ADH dans un premier temps, et à l’augmentation de la filtration glomérulaire par les reins dans un second temps, qui entraine la production plus importante d’urine. Au cas par cas La sensibilité au froid et la réaction du corps à la diurèse froide varient d’une personne à une autre selon de nombreux critères tels que l’âge, le sexe, l’état de santé ou la génétique. En 2003, Degroot a par exemple montré que les femmes s’avèrent globalement plus sensibles au froid que les hommes, donc potentiellement plus sujettes à la diurèse froide. Les personnes âgées sont aussi plus vulnérables à ce phénomène, du fait de leur masse musculaire et graisseuse amoindrie qui les expose davantage à la frilosité. Enfin, les maladies cardiovasculaires et les troubles rénaux sont des conditions qui influencent la manière dont notre corps réagit face au froid, donc notre propension à la diurèse froide. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On les appelle plus communément les empreintes digitales. Les sillons qui se trouvent au bout de nos doigts font partie des caractéristiques intrigantes de la biologie humaine. Ces dermatoglyphes ont pourtant démontré leur utilité au grès de l’évolution, et ont même conduit à des avancées technologiques remarquables telles que l’identification biométrique. Comment se forment les empreintes digitales ? C’est pendant la gestation, entre la 10ème et la 24ème semaine de développement embryonnaire, que se forment nos empreintes digitales. Les crêtes des sillons des doigts sont produites grâce à l’épiderme. Celui-ci pousse vers l’intérieur du doigt et interagit avec le derme sous-jacent, ce qui produit des motifs uniques. Francis Galton, un cousin du célèbre Darwin, a calculé en 1892 que la probabilité d’avoir les mêmes empreintes digitales qu’un autre être vivant était de 1 sur 64 milliards, y compris pour des vrais jumeaux. Ces caractéristiques uniques dépendent à la fois de facteurs génétiques et environnementaux, et ne changent pas pendant toute notre vie, sauf si la couche profonde de la peau est détruite à cet endroit lors d’une grave brûlure ou d’une chirurgie. Les fonctions des sillons sur les doigts Les empreintes digitales s’avèrent très utiles pour la sensibilité tactile de l’humain. Elles augmentent la surface de contact avec les objets et aident à discriminer les textures grâce aux vibrations transmises par les crêtes des sillons lors d’un contact avec une surface. C’est donc grâce à nos empreintes digitales que nous pouvons manipuler et tenir les objets de notre quotidien. Les sillons des doigts agissent aussi comme des canaux qui évacuent l’eau et améliorent la friction entre les doigts et la surface de l’objet, permettant aux humains de saisir des choses glissantes ou humides. Les crêtes réduisent la pression de contact : notre peau s’adapte ainsi mieux aux surfaces irrégulières et saisit plus efficacement les objets non lisses. De l’usage des empreintes digitales dans la société moderne En raison de leur caractère parfaitement unique, les empreintes digitales sont désormais largement utilisées comme méthode d’identification biométrique. Différents systèmes de reconnaissance des dermatoglyphes existent pour les accès sécurisés, les passeports, les appareils électroniques ou les identifications au sein des forces de l’ordre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sujet complexe et délicat, le don d’organe mêle différents aspects médicaux, éthiques et personnels. Quelle que soit la décision prise par chacun, il est important de l’exprimer avant le décès. Cela permet d’éviter aux proches de prendre des décisions difficiles, et de réduire le cas échéant les délais de transplantation des organes. Les enjeux du don d’organe D’après l’OMS, ce sont 130 000 transplantations d’organes qui ont lieu chaque année dans le monde dans le but d’améliorer la santé d’un patient, ou de lui sauver la vie. En France, près de 6000 personnes se trouvent dans l’attente d’une greffe, car l’écart entre les organes disponibles et les patients qui en ont besoin est très important. Malgré ses avantages certains sur la santé à long terme, le don d’organe reste sujet aux préoccupations éthiques. Le consentement présumé, les inégalités d’accès aux transplantations, les dilemmes moraux liés à la priorisation des patients et les croyances personnelles sont autant d’aspects qui rendent le don d’organe plus complexe qu’il n’y parait. Le fait de s’exprimer clairement sur son refus ou son accord pour le don d’organe facilite les démarches qui ont lieu au moment du décès. Il existe plusieurs façons de témoigner de ses volontés. Comment exprimer clairement sa position sur le don d’organe ? Il faut savoir que toute personne décédée en France est présumée consentante au don d’organe si elle n’a pas exprimé son opinion sur le sujet. Cependant, en l’absence de preuve directe, les médecins sont forcés d’effectuer des recherches pour établir la possibilité de prélever les organes, ce qui demande du temps. Les organes sont alors susceptibles de s’affaiblir, voire de devenir impropres à la greffe. Pour exprimer votre position sur le don d’organe, il faut d’abord vous renseigner et vous documenter auprès de sources fiables comme les rapports de l’OMS, les publications scientifiques et gouvernementales. Ensuite, trois cas sont possibles : soit vous souhaitez donner vos organes sans restriction, soit vous souhaitez donner vos organes avec restriction, soit vous ne souhaitez pas donner vos organes. Les personnes qui choisissent le don d’organe ont la possibilité de porter une carte attestant de leur choix dans leur portefeuille ou dans leurs effets personnels. Elles peuvent également réaliser un écrit accordant le droit de prélever tout ou partie de leurs organes après le décès. Il est également important de parler avec son entourage afin de faire connaitre son choix. Les personnes qui choisissent de ne pas donner leurs organes peuvent s’inscrire au registre national des refus de dons d’organes, qui est systématiquement vérifié en cas de doute sur l’accord ou non de la personne décédée. Là encore, le dialogue en amont avec les proches facilitera les démarches au moment du décès. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Encore une nouvelle molécule miracle qui résoudrait définitivement les problèmes épidémiques d’obésité ? Rien n’est moins sûr, mais les incrétines ont en tous les cas éveillé l’intérêt des scientifiques par rapport à la perte de poids. Ces hormones sécrétées par l’intestin sont au cœur des recherches les plus récentes sur l’obésité et le diabète. Comment permettent-elles d’induire une perte de poids ? Ces hormones sont-elles sans risque pour la santé ? Les incrétines, des hormones étroitement liées à la prise alimentaire Libérées lors de l’ingestion de certains nutriments, notamment de glucose et de lipides, les incrétines participent à la régulation des prises alimentaires. Elles se retrouvent principalement à la fin du système digestif, dans l’intestin grêle. Les deux incrétines les plus connues et les plus étudiées sont le glucagon-like peptide-1, dit GLP-1, et le glucose-dependent insulinotropic polypeptide, dit GIP. Une étude récente menée sur des personnes atteintes de diabète de type 2 et présentant un IMC supérieur à la moyenne a montré que les médicaments stimulant la libération de GLP-1 induisaient une moindre appétence pour les aliments gras lors des prises alimentaires suivantes. L’une des explications avancées serait que le GLP-1 favorise la libération d’autres hormones dans l’intestin, elles-mêmes impliquées dans la régulation de l’appétit et dans l’attirance pour les lipides. D’autre part, l’hormone GLP-1 réduit également la libération de dopamine dans le cerveau lors de la prise alimentaire. Ainsi, les personnes qui présentent des taux plus élevés de GLP-1 auront moins d’attirance pour la nourriture grasse, car cette dernière leur procurera moins de plaisir. D’autres effets intéressants des incrétines pour perdre du poids Si ces premiers mécanismes mis en évidence sont à priori très intéressants pour aider les personnes en surpoids à maigrir, les incrétines procurent d’autres effets bénéfiques à l’amaigrissement. Le GLP-1 inhibe la libération de l’hormone qui stimule l’appétit, le neuropeptide Y. Avec une moindre sensation de faim, les personnes réduisent naturellement leurs prises alimentaires. Les incrétines augmentent aussi la dépense énergétique de base. En stimulant la thermogénèse, ce processus qui convertit les calories en chaleur, elles favorisent la hausse du métabolisme qui contribue à la perte de poids. Enfin, les incrétines ont été identifiées par une étude de Holst en 2007 comme des éléments favorables à la sécrétion d’insuline. Elles permettent d’améliorer la sensibilité à l’insuline, un phénomène clé pour les personnes atteintes de diabète 2. Les limites des médicaments anti-diabétiques qui stimulent les incrétines Plusieurs médicaments stimulant ou améliorant la libération d’incrétines sont actuellement testés sur des populations diabétiques. Si les résultats semblent prometteurs, certaines limites ont déjà été identifiées. D’abord, tous les patients ne répondent pas de la même façon aux incrétines, et les traitements peuvent être parfois inefficaces. Ensuite, le mode d’injection sous-cutanée des agonistes du récepteur GLP-1 freine encore l’adhésion au traitement. Pour finir, le risque potentiellement accru de cancer soulevé par une étude de 2011 doit inciter à la prudence et au bon calcul du rapport bénéfice/risque en cas de prescription. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter le podcast La rumeur: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3D Deezer: https://deezer.com/show/3871907 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Merveilleux pouvoir hérité de la nature, l’auto-guérison de l’organisme humain prend des formes variées. Capable de se réparer et de se régénérer grâce à différents mécanismes biologiques, notre organisme est parfois notre meilleur médecin. Quels sont les procédés mis en œuvre par notre corps pour se protéger des traumatismes, se défendre des infections et s’attaquer aux agents extérieurs ? Le système immunitaire, la première ligne de défense Principal acteur de l’auto-guérison, le système immunitaire se divise en deux branches : l’immunité innée et l’immunité adaptative, aussi appelée immunité acquise. L’immunité innée est une défense qui intervient rapidement en cas de lésion ou d’infection. Elle mobilise les phagocytes, des cellules immunitaires qui englobent et détruisent les agents pathogènes. Elle n’est pas spécifique à un microbe, mais a l’avantage de se produire très vite dès le début de l’affection. L’immunité adaptative, elle, sollicite les lymphocytes B et T. Ces derniers sont produits une fois que l’agent pathogène a été identifié, et répondent de façon plus ciblée à l’attaque en libérant des anticorps qui neutralisent les microbes, en se fixant sur leurs antigènes. La cicatrisation, un processus de réparation efficace C’est un phénomène complexe qui se produit pourtant tous les jours chez la plupart des humains. La cicatrisation implique plusieurs étapes qui permettent de réparer des tissus endommagés par une lésion, un choc, un traumatisme ou une attaque d’un agent pathogène. La cicatrisation commence par l’inflammation, une réponse immunitaire qui mobilise les cellules de défense en les dirigeant vers le lieu de la blessure. La prolifération des cellules est amplifiée par des facteurs de croissance également présents sur place, ce qui permet de combler la perte de tissu. Pendant ce temps, la matrice extracellulaire, une structure protéinée qui soutient les cellules et les tissus, est renforcée afin d’assurer la solidité et la flexibilité du nouveau tissu cicatriciel. La régénération tissulaire, au-delà des limites de guérison Si la cicatrisation est un pansement naturel sur la plaie qui force l’admiration, la régénération tissulaire est un processus encore plus impressionnant. Le corps remplace complément les tissus endommagés en les recréant à l’identique. Cette régénération est possible grâce aux cellules souches, des cellules capables de se différencier afin de prendre les caractéristiques précises du tissu perdu. Des recherches menées par Trounson et McDonald en 2015 montrent que la thérapie par cellules souches est susceptible d’améliorer la capacité de l’organisme à se régénérer de lui-même. L’homéostasie maintient l’équilibre des variables internes Une déshydratation en vue ? Le corps produit une sensation de soif pour trouver de l’eau et survivre. Un excès de température lié à la fièvre ou à la chaleur ? Le corps stimule la transpiration, qui participe au refroidissement de l’organisme. Le principe d’homéostasie est la capacité de notre corps à maintenir son équilibre interne malgré les changements qui lui sont appliqués. C’est un mécanisme crucial pour guérir et se maintenir en forme tout au long des années. Par l’homéostasie, par la cicatrisation, la régénération et la défense immunitaire, notre organisme utilise donc de nombreuses ressources internes qui lui permettent de s’auto-guérir sans aucune intervention extérieure. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un petit verre de vin pour mieux se laisser aller, un fond d’alcool fort pour accroitre ses performances : que valent vraiment les idées reçues sur l’alcool et la sexualité ? En tant que substance psychoactive, l’alcool s’avère impliqué dans les réactions sexuelles, tant au niveau physique que psychologique. Et c’est souvent la dose qui fait la différence sur le résultat. L’effet de l’alcool sur la libido et le désir L’université de Washington a publié en 2019 une étude qui atteste qu’une consommation modérée d’alcool est susceptible d’augmenter temporairement le désir sexuel. Cet effet s’explique par le fait que l’alcoolémie contribue à réduire l’anxiété et à lever les inhibitions sociales. En revanche, consommé en excès, l’alcool altère le système de récompense du cerveau. La libido connait alors un effet inverse, et la personne ressent moins de désir sexuel qu’à l’accoutumée. L’effet de l’alcool sur les performances sexuelles En ce qui concerne la capacité physique à connaitre un rapport sexuel, l’alcool est plutôt néfaste. On lui attribue des conséquences nombreuses, tant chez les femmes que chez les hommes, lorsqu’il est consommé en excès. Environ 37% des hommes qui boivent de façon excessive souffrent de dysfonction érectile. Cela s’explique par le fait que l’alcool perturbe la coordination entre les stimuli sensoriels, les centres cérébraux du désir et de l’excitation et les nerfs impliqués dans la réponse vasculaire du pénis. D’autre part, l’alcool provoque une vasodilatation, un phénomène de dilatation des vaisseaux sanguins qui réduit la pression artérielle et la résistance vasculaire. En cas de consommation excessive, le flux sanguin vers le pénis peut être amoindri et l’érection insuffisante. Du côté des femmes, l’alcool provoque des troubles de l’excitation et de la lubrification, en raison de son impact sur les connexions nerveuses et sur les taux d’hormones. Il est en effet prouvé que l’alcool modifie les concentrations en œstrogènes, en progestérone et en testostérone. Or, ces hormones jouent un rôle majeur dans l’établissement de l’excitation et de la lubrification. Enfin, les personnes qui consomment beaucoup d’alcool peuvent avoir du mal à atteindre l’orgasme. En altérant la sensibilité et la coordination musculaire, l’alcool rend plus difficile le processus d’atteinte du plaisir ultime. L’effet de l’alcool sur les comportements sexuels Une étude menée en 2016 a démontré que la prise d’alcool augmentait le risque de comportements sexuels négatifs, tels que les rapports sexuels non protégés. Une autre étude menée en Caroline du Nord valide cette tendance en révélant que les buveurs excessifs ont deux fois plus de risque d’avoir un rapport sexuel non protégé. La consommation d’alcool altère le jugement, et peut diminuer la conscience des risques ou augmenter le risque de prise de décision sexuelle imprudente. Par ailleurs, selon une étude réalisée par l’université de Buffalo en 2013, près de la moitié des agressions sexuelles sont associées à une consommation d’alcool, de la part de l’agresseur et/ou de la victime. En conclusion Malgré un effet désinhibiteur propice au lâcher-prise dans les relations sexuelles, l’alcool engendre de nombreuses conséquences physiques et psychologiques négatives pour la poursuite de rapports sexuels sains, protégés, satisfaisants et consentis. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le syndrome d’excitation génitale persistante ou permanente fait partie des troubles rares de la sexualité. Particulièrement handicapant, il concerne surtout les femmes et se caractérise par des sensations d’excitation génitale incontrôlables et persistantes, et ce sans stimulation sexuelle ni désir.  Quels sont les symptômes du SEGP ? Le principal symptôme du SEGP est la présence de sensations d’excitation génitale d’intensité forte, qui sont involontaires et persistantes. L’excitation physique peut durer plusieurs heures, voire plusieurs jours. Elle s’accompagne d’une congestion de la zone pelvienne et d’une importante lubrification vaginale. Ce qui différence le SEGP de l’hypersexualité, c’est le fait que la personne ne ressent pas de désir sexuel ou de pensées érotiques liés à ces sensations d’excitation. D’ailleurs, une étude menée en 2010 montre que les personnes atteintes de SEGP peuvent éprouver une réelle détresse psychologique et une baisse de leur qualité de vie à cause de leur état médical. Le diagnostic du SEGP reste complexe, car il n’existe pas de critères universellement acceptés pour le poser. Les médecins doivent notamment exclure les autres causes possibles d’excitation génitale comme les infections, les effets secondaires des traitements ou les troubles neurologiques. Les différentes causes possibles d’un SEGP Certains travaux dont les résultats ont été publiés en 2012 par Komisaruk et Lee suggèrent que le SEGP pourrait être lié à une dysfonction des nerfs pelviens, ceux-là même qui sont responsables de la transmission des sensations d’excitation génitale au cerveau. Des lésions sur ces nerfs ou leur sensibilité accrue pourrait participer à créer des sensations persistantes d’excitation génitale. Le corps médical considère aussi la possibilité d’une cause hormonale dans le développement du SEGP. La ménopause, la prise de contraceptifs hormonaux, les troubles endocriniens peuvent contribuer à l’apparition du SEGP, bien que cela reste encore à prouver de façon claire. Une étude de 2012 réalisée par Facelle montre que chez certaines femmes atteintes de SEGP, la vascularisation de la région génitale n’est pas normale. Des problèmes vasculaires pourraient donc être impliqués dans l’apparition de ce syndrome. Enfin, et même si le SEGP n’est pas un trouble psychiatrique, les symptômes s’avèrent sensibles aux facteurs psychologiques tels que le stress, les traumatismes ou l’anxiété. Ces derniers sont capables d’induire une exacerbation des sensations d’excitation génitale persistante. Les traitements proposés pour améliorer le SEGP Parmi les solutions utilisées pour traiter un SEGP, les médecins choisissent parfois des antidépresseurs, des antihistaminiques ou des anxiolytiques dont le but est de réduire les symptômes, soit en bloquant les récepteurs impliqués dans les sensations d’excitation, soit en agissant au niveau des neurotransmetteurs. Les techniques de relaxation aident quant à elles à limiter le stress et l’anxiété. Les thérapies cognitivo-comportementales contribuent à la meilleure gestion des pensées et des comportements liés au SEGP. En cas de cause sous-jacente nerveuse ou hormonale, le traitement de ladite cause soulage souvent les symptômes du SEGP. Enfin, la chirurgie est parfois envisagée dans le but de résoudre des troubles vasculaires ou nerveux. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
D’après une étude publiée en 2004, le risque d’avoir un faux positif avec un test de grossesse issu du commerce est compris entre 1,2 et 5,4%, selon le type de test et la marque utilisée. Largement utilisés pour dépister rapidement un début de grossesse, ces tests restent fiables dans une grande partie des cas, dès lors qu’ils sont utilisés correctement. Alors, quelles sont les causes qui peuvent expliquer un faux positif ? Principe de fonctionnement du test de grossesse Les tests dépistant les grossesses recherchent la présence d’une hormone nommée HCG, la gonadotrophine chorionique humaine. Produite par le placenta dans les semaines qui suivent la nidation de l’embryon, cette hormone augmente rapidement au fil des jours et indique une grossesse de façon précoce. Le taux d’HCG peut être recherché par une prise de sang effectuée en laboratoire et, de façon plus courante, à l’aide d’un test urinaire réalisé à domicile. Dans ce second cas, les faux positifs résultent principalement de causes physiologiques, médicamenteuses ou d’erreurs de manipulation. Les causes habituelles d’un faux positif D’abord, il convient de savoir qu’un test de grossesse trop sensible à l’hormone HCG peut indiquer une grossesse alors que la femme n’est pas enceinte, tel que l’atteste l’étude menée par Cole en 2011. En effet, le corps secrète toujours d’infimes quantités d’HCG, même en l’absence de grossesse. L’immersion prolongée de la bandelette dans l’urine est aussi susceptible de provoquer un faux positif, comme l’a montré Barnhart dans son étude de 2005. Pour éviter ce phénomène, il convient de respecter les consignes d’utilisation indiquées sur la notice par le fabricant. Deux causes physiologiques sont responsables d’une partie des faux positifs. Lors d’une fausse couche précoce, l’hormone HCG continue à être détectable dans les urines quelques temps après la perte de l’embryon. Le test est alors positif, alors que la grossesse s’est déjà interrompue. La grossesse môlaire est la deuxième cause physiologique qui explique un faux positif. Dans ce cas, il n’y a pas d’embryon mais des tissus anormaux se développent dans l’utérus et entrainent la production d’HCG. Finalement, les traitements contre la stérilité contiennent parfois de l’HCG, ce qui peut contribuer à fausser un test de grossesse urinaire. Comment éviter un faux positif sur un test de grossesse ? Pour obtenir un résultat fiable, optez d’abord pour un test de grossesse avec une sensibilité normale, d’une marque reconnue et validée par les normes européennes. Respectez bien les instructions dans l’ordre afin d’éviter toute erreur de manipulation. Enfin, choisissez le bon moment pour faire votre test de grossesse. La période la plus indiquée est d’une semaine après la date de retour supposé des règles. L’HCG est alors suffisamment élevée pour être détectée par un test urinaire classique, qui sera confirmé par un test sanguin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ces deux affections courantes des voies respiratoires supérieures présentent un certain nombre de ressemblances. La rhinite allergique et le rhume ont pourtant des causes différentes, et leurs mécanismes dépendent de facteurs dissemblables. Les symptômes : un tronc commun Un éternuement, un nez qui coule : la plupart d’entre nous identifient là un rhume. La rhinite allergique et le rhume traditionnel présentent des symptômes assez semblables, parmi lesquels les éternuements, la congestion nasale, l’écoulement clair nasal, les démangeaisons dans le nez et la gorge, et éventuellement une légère toux. Toutefois, chaque affection présente des caractéristiques plus spécifiques. Les symptômes de la rhinite allergique, par exemple, peuvent durer plusieurs semaines en fonction du taux d’exposition à l’allergène en question. Ils s’accompagnent souvent de larmoiements des yeux, de rougeurs et de démangeaisons oculaires.  Dans le cas d’un rhume, les symptômes qui peuvent s’ajouter sont la fièvre, les frissons, les maux de tête, la fatigue et les douleurs musculaires. On constate également un épaississement et un jaunissement de l’écoulement nasal au fur et à mesure que l’infection progresse. Les causes et mécanismes du rhume et de la rhinite allergique La rhinite allergique constitue en une réaction inflammatoire nasale, provoquée par une exposition à des allergènes. Ces derniers peuvent être du pollen, des acariens, des moisissures ou des squames animales. La rhinite résulte alors d’une réponse immunitaire inappropriée de l’organisme, qui produit des immunoglobulines E spécifiques à l’allergène, en croyant que cet allergène est un danger pour le corps. Le rhume, lui, est une infection virale. Il peut être causé par un coronavirus, un adénovirus, un entérovirus, mais il résulte le plus souvent d’une infection par un rhinovirus. La transmission du rhume se fait par contact direct avec une personne ou une surface, tandis que la rhinite allergique ne se transmet pas d’une personne à une autre. Elle est cependant influencée par des facteurs génétiques et environnementaux. La saisonnalité : des variations distinctes Du fait de leurs causes respectives distinctes, le rhume et la rhinite allergique apparaissent généralement à des périodes de l’année différentes. Très fréquente au printemps et en été à cause de la forte concentration de pollen dans l’air, la rhinite allergique se manifeste toute l’année chez les personnes allergiques aux acariens ou aux animaux, dès que la personne se trouve en contact avec l’allergène. Le rhume est plus fréquent en automne et en hiver. Comme l’a démontré une étude menée par Eccles en 2002, le regroupement des personnes dans des espaces clos favorise la propagation du virus responsable du rhume. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La cinquième version du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) identifie comme dépression tout tableau associant plusieurs symptômes pendant au moins deux semaines, parmi lesquels l’humeur dépressive et/ou la perte de plaisir et d’intérêt. Si la sexualité n’est pas directement abordée dans le manuel, elle reste quasiment toujours impactée par la dépression et son évolution, soit directement, soit indirectement par le biais des traitements. Libido et dépression : un lien physiologique clair D’après une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry en 2002, jusqu’à 70% des personnes qui souffrent de dépression majeure font également état d’une baisse de libido. La dépression est associée à une diminution des niveaux de dopamine et de sérotonine, des neurotransmetteurs impliqués dans la gestion de l’humeur. Quand on sait que ces composés influencent le désir sexuel, on comprend que le rapport entre la dépression et la baisse de libido est étroit d’un point de vue physiologique. L’anhédonie sexuelle, c’est-à-dire la difficulté à ressentir du plaisir ou de la satisfaction lors des rapports, est aussi liée à la perturbation hormonale que la dépression induit au niveau de la testostérone et des œstrogènes. En outre, les changements de régulation de la récompense et du plaisir en phase dépressive favorisent l’insatisfaction sexuelle. D’après une étude menée par la Harvard Medical School en 2012, les personnes dépressives ont deux fois plus de risques de développer une anhédonie sexuelle. Les conséquences physiques de la dépression sur la fonction sexuelle Au-delà d’une modification du désir, la dépression induit aussi un changement dans la qualité de fonctionnement des organes sexuels. Les hommes souffrent alors de dysfonction érectile, d’éjaculation précoce ou retardée, tandis que les femmes connaissent une baisse de lubrification vaginale et une augmentation de la douleur lors des rapports, nommée dyspareunie. Lorsque la dépression s’accompagne d’une perte importante de poids ou, au contraire, d’une prise rapide de poids, elle modifie considérablement l’équilibre hormonal et la conscience que la personne a de son corps. Celle-ci peut se sentir moins désirable, étrangère à ses sensations ou à son propre corps. Les traitements anti-dépresseurs et leur impact sur la sexualité Il ne faut pas oublier de mentionner que les médicaments utilisés pour traiter la dépression présentent un impact considérable sur la libido et la fonction sexuelle. Ainsi, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine peuvent faire baisser la libido, provoquer des difficultés d’érection, des problèmes pour connaitre un orgasme ou une baisse générale du plaisir sexuel. Le rapport bénéfice/risque du médicament doit alors être évalué par le patient et le médecin afin d’établir l’intérêt ou non de poursuivre le traitement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Comments (6)

Audrey pasdecalais

peut-on avoir des oublis du à la progestérone sans être enceinte ?

Dec 9th
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Nour Hane

wow

Jun 11th
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ربي زدني علما امين

s'il vous plaît ,la musique de début est agaçante

Aug 26th
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Valérie Schneider

Mon rituel du matin, pendant que je me lave ! Très instructif et ludique. J'écoute également Choses à savoir Tech et Choses à savoir Culture générale.

Jul 20th
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Léa Steydli

Super intéressant 😊

Oct 28th
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Prüd'homme Carlõssy's

bien

Jul 22nd
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