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Hemeria - L’Œil écoute
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Hemeria - L’Œil écoute

Author: Hemeria

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Description

Podcast by Hemeria
44 Episodes
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Après avoir rencontré Marie-Ève Bouillon, responsable de la mission photographique des Archives nationales, Caroline Stein, en charge de la collection photographique de Neuflize OBC, et Fiammetta Horvat, responsable de la collection de son regretté père, Frank Horvat, décédé en octobre 2020, nous clôturons cette exploration de la collection avec, dans ce dernier numéro, une incursion au sein de la collection de deux collectionneurs privés qui ont accepté — et nous les en remercions chaleureusement — d’ouvrir leurs portes à Yannick Le Guillanton. Liste non exhaustive des œuvres citées - Jean-Michel Fauquet, Untitled ; 2009 - Joel-Peter Witkin, Waiting for de Chirico in the Artist's Section of Purgatory, New Mexico ; 1994 - Denis Dailleux, Deux frères chez le garagiste de Kom el-Dik, Egypte, Alexandrie ; juin 2002 - Denis Dailleux, Mères et Fils - Raed Bawayah, Série « les veines de la terre », Palestine ; 2012 - Michael Ackerman, Napoli ; 2000 - Reza Aramesh, Action 68 South Vietnamese soldiers show of a Viet Cong prisoner captured near Tan Son Nhut Airbase, May 6; 2009 - Matt Collishaw, Série « Last Meal on Death Row », David Allen Castillo ; 2010 - Jean-Michel Pancin, Pelote P29T ; 2011 - Brian Hubble, Electric Love Seat (or the Love Destroyer) - Bogdan Konopka, Sedletz-Ossarium - Eva Koťátková, Out of Sight ; 2013 - Hicham Benohoud, Half Couple ; 2004 - Pierre Molinier, Série « Mon cul » ; Ca 1965 - Lea Crespi, Lieux - Olivier Valsecchi, selfportrait with bubble ; 2009 - Markus Lupertz, Satyr + Nymphe 1, Mixed media on canvas ; 2014 - Alberto García-Alix, Mi un pelo en la cabeza ; 2007 - Luca Giordano, San Sebastiano curato da Sant'Irene, Huile sur toile ; 1670 - Dieter Appelt, Sans titre ; 1979 - Patrick Faigenbaum, Famille Pallavicini, Rome ; 1987
Après le succès de son exposition à Arles cet été au sein de la galerie ISO, Marie Dorigny nous raconte comment elle a composé son nouvel accrochage au sein de la galerie Taylor, cette fois-ci à Paris. Si elle emprunte au photojournalisme sa rigueur intellectuelle et sa curiosité insatiable, elle inscrit surtout ses pas dans ceux des écrivains-voyageurs qu’elle admire tant. Ses images sont le reflet de son souhait d’aller vers l’autre, de s’approcher d’autres vies que la sienne. De ses rencontres aux quatre coins du monde, elle rapporte des images d’une immense sensibilité, à l’humanisme sans équivoque. Avec Yannick Le Guillanton, elle revient sur ses 35 années d’une carrière de photo reporter commencée en Roumanie en 1989 et qui l’ont portée à documenter l’actualité chaude mais aussi des enquêtes personnelles au long cours, réalisées en noir & blanc pour la presse magazine. Des sujets sociaux tels que la condition des femmes, le travail des enfants, la spoliation des terres des petits paysans, la résistance des communautés autochtones ou le sort des réfugiés. On l’écoute…
la collection personnelle de Frank Horvat, un manifeste pour la photographie, racontée par sa fille, Fiammetta Horvat. Après avoir rencontré Marie-Ève Bouillon pour la mission photographique des Archives nationales puis Caroline Stein, directrice de la collection photo de Neuflize OBC, Yannick Le Guillanton continue son exploration de la collection. Il a cette fois rendu visite à Fiammetta Horvat, la fille du grand photographe français disparu en octobre 2020 et dont le travail sur la mode vient de bénéficier d’une très belle rétrospective au Jeu de Paume. La suite sur Hemeria.com Titre habillage : Dystopia © Luke Hall
Engagée dans le soutien aux arts visuels via une Fondation d’entreprise, la banque privée Neuflize OBC détient une importante collection de photographies axée sur le thème du portrait. Ce thème structure la ligne directrice du choix des artistes qui entrent dans un fonds comprenant aujourd’hui près de 1000 œuvres et proposant, à mesure qu’il se constitue, une écriture en images de notre histoire contemporaine. La conservatrice de la collection Caroline Stein a répondu aux questions de Yannick Le Guillanton pour nous faire accéder à la stratégie mise en place afin d’acquérir, de gérer, de valoriser et conserver cet ensemble à haute portée patrimoniale. Des œuvres accessibles aux acteurs du marché — commissaires d’exposition, centres d’art, institutions, festivals, chercheurs, etc. —, mais aussi aux salariés et aux clients de la banque, tout comme au grand public par le biais d’expositions régulières et de la mise en ligne de son catalogue. Portrait de Caroline Stein : © L. Ridet
Vénérable institution plus que bicentenaire, les Archives nationales de France préservent une part substantielle de la mémoire de l'État français, depuis le Moyen-Âge jusqu'à la période contemporaine. Le testament de Louis XIV, la dernière lettre de Marie-Antoinette ou les constitutions successives qui scandent le rythme de notre régime républicain, sont quelques-unes des « Mona Lisa » conservées à Paris, à l’Hôtel de Soubise dans sa fameuse Armoire de fer. On y pense moins, mais ces kilomètres de documents publics ou privés renferment aussi des fonds photographiques. Au détour de magasins où tout est soigneusement inventorié, classé, restauré, l’histoire se lit aussi à travers des images. Dans ce premier épisode consacré à la collection, Marie-Ève Bouillon, chargée d’études au sein de la mission photographique, balaie quelques idées reçues et pousse les portes d’un autre « coffre-fort », celui de Pierrefitte-sur-Seine, à la découverte de pépites argentiques bien sûr, mais pas que… Mais écoutons-la maintenant au micro de Yannick Le Guillanton. Portrait de Marie-Ève Bouillon © Serge Reby
« Je ne veux pas que l’on me réduise, que l’on me fasse rentrer dans les rangs, dans la ligne. C’est une attitude féministe qui se propage aussi dans l’écriture. »
Venue à la photographie au début des années 2000 après un premier chemin dans la mode et la couture et une grande phase d’introspection, Carolle Bénitah a d’abord exploré le médium en photographiant ses proches et son univers intime. Ses archives familiales sont ensuite venues s’inclure dans sa réflexion autour du lien et de la mémoire. En explorant ce matériel personnel, c’est l’émotion dans toutes ses dimensions qu’elle a voulu faire émerger. Que transmettent ces visages surgis du passé de la matière noire, de ces non-dits, de ces silences qui en disent long sur la face cachée des photographies du bonheur fixées sur papier ? C’est en observant la petite fille qu’elle était et en convoquant les figures du passé qu’elle s’interroge sur le pouvoir de la photographie pour résoudre — recoudre — les plaies ou les frustrations d’hier et se défaire des attentes, des illusions ou des désirs qu’on nous imposerait. Se faisant, elle a aussi trouvé son propre chemin.
Dans le premier épisode de ce podcast consacré à Christine Spengler, vous avez découvert les racines complexes de tout ce qui compose et traverse l’œuvre de la correspondante de guerre devenue plasticienne avec ses photomontages enluminés. Elle revient dans ce second épisode sur sa conception de la photographie, sur le rôle et le pouvoir des images, sur la manière dont elle les fabrique et sur son choix du noir ou de la couleur. Elle raconte aussi ses idoles, Frida Kahlo, La Callas et Marguerite Duras. Femme dans un monde d’hommes pendant ses années sur les terrains de guerre, elle continue inlassablement, obsessivement, de défendre la cause de toutes les femmes. Témoin des oppressions qu’elles subissent partout dans le monde, Christine Spengler les voit comme des amantes magnifiques, des héroïnes tragiques, des incarnations du courage et de la vie contre la mort. Elle pense aujourd’hui aux Iraniennes qu’elle a déjà photographiées en 1979 à l’arrivée au pouvoir de Khomeyni et qui se soulèvent encore aujourd’hui contre les mollahs et pour mettre un terme à leur effacement programmé, et aux Afghanes, dont elle a couvert le terrible sort en 1997 face aux Talibans après leur prise de Kaboul le 27 septembre 1996, et la mise en place de l'émirat islamique d’Afghanistan et de la charia. Cette passion pour les femmes, on la retrouve aussi dans l’image qu’elle vient de créer à la demande du parfumeur Guerlain, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Dans ce premier épisode, Christine Spengler revient sur ses premières années, marquées par le traumatisme des séparations, d’abord de ce petit frère adoré, Éric, envoyé en pension chez les Jésuites, puis de sa mère, quand son père divorce et que la petite fille, à l’âge de 7 ans, est envoyée loin du domicile familial chez son oncle Louis, diplomate, et sa tante Marcelle qui vivent à Madrid. Elle s’élève alors dans un monde de paradoxes. Dans ce Madrid sous Franco, elle est fascinée par la vision de scènes étranges qui disent à la fois le luxe de l’aristocratie et la misère sourde des paysans qui poussent leurs charrettes. La jeune fille est choquée autant par les costumes militaires des forces de police, l’architecte monumentale d’une capitale et les inégalités criantes d’une société sclérosée, que par la richesse picturale du Prado où elle découvre Goya, la puissance symbolique de la corrida, les décors des riches églises, l’or omniprésent, l’iconographie et les objets religieux. Mais laissons-nous porter par son récit raconté au micro de Yannick Le Guillanton.
Comment disséquer les strates du récit familial et l’expérience du secret ? Lire l'article sur Hemeria.com https://hemeria.com/podcast-loeil-ecoute-24-alexandra-bellamy-ou-comment-dissequer-les-strates-du-recit-familial-et-lexperience-du-secret/
La Galerie Harcourt accueille en ce moment l’exposition d’Arnaud Baumann consacrée au Palace de Fabrice Emaer, la mythique salle de concert parisienne. À cette occasion, nous vous proposons d’écouter le photographe nous raconter son parcours. Reconnu pour son travail de portraitiste, il revendique son goût des autres qui a toujours guidé ses choix artistiques. Depuis 40 ans, il ne s’est refusé aucun domaine de recherche, aucune technique, aucun sujet, en véritable touche-à-tout. D’abord photographe de presse (en tant qu’indépendant puis chez Sipa), il s’est peu à peu affranchi du monde des médias pour proposer un travail plus personnel, porté par l’exigence et la créativité qui le caractérisent, et ponctué par de nombreux livres parmi lesquels Carnet d’Adresses, Dans le ventre de Hara Kiri et L’âge du siècle. Bonne écoute ! « Fête au Palace », une exposition au Studio Harcourt à Paris, jusqu'au 31 décembre 2022. 6, rue de Lota, 75016 Paris
« Good girls go to heaven, but bad girls go everywhere. » Nous avons quitté Éliane Laffont au moment où elle nous racontait ses premières années new yorkaises, quand, avec le culot obstiné et l’innocence des débutants, elle commença à faire paraître dans Time magazine les premiers reportages en provenance de l’agence Gamma basée à Paris : de véritables histoires, éditées, au cœur de l’actualité, très loin des images habituelles envoyées par les agences filaires.
Indissociable de la trajectoire du photographe Jean-Pierre Laffont, avec qui elle a participé notamment à la création de l’agence Sygma, Éliane Laffont a pourtant sa propre orbite dans l’univers de la photographie. Éduquée dans l’amour des livres et de la chose intellectuelle, férue de philosophie, d’histoire et de géographie, ce n’était pourtant pas le destin que sa famille imaginait pour elle. Leur espoir de la voir devenir la prochaine Simone de Beauvoir s’éteindra en même temps que s’allumera son goût de transgresser les règles, d’affirmer son verbe haut et sa liberté, et de prendre, plus tard, le chemin des images, quand elle s’installe à New York en 1965 pour ne plus jamais en repartir. Bienvenue dans ce premier épisode du podcast consacré à Éliane Laffont. Elle nous entraîne avec cette énergie qui la caractérise dans une histoire personnelle riche, pleine, faite de mille rencontres plus passionnantes les unes que les autres.
Manhattan, New York City, 28 janvier 1974. © Jean-Pierre Laffont Nous sommes ravis de vous retrouver pour la suite de cet entretien consacré à Jean-Pierre Laffont. Le photographe français installé à New York poursuit son exploration de la société américaine dont il a toujours partagé le goût de la liberté et de l’action, ainsi que ses récits de reportages à travers le monde. Les histoires qu’il nous raconte et qu’il a vécues sont des témoignages précieux, et elles sont l’essence même de la production d’images : garder des traces, construire une mémoire collective, associer les souvenirs intimes à un récit universel. Bienvenue dans ce deuxième épisode de « L’Œil écoute » de celui qui fut aussi le premier correspondant de Gamma aux États-Unis.
Empire State Building, vue aérienne, New York City, 1969. © Jean-Pierre Laffont Mohamed Ali avant son second combat avec Joe Frazier. Beaucoup de photographes français ont sillonné les États-Unis, notamment pendant l’âge d’or du photojournalisme des années 60 aux années 90. Rares sont ceux pourtant qui ont décidé de s’y installer pour de bon. C’est le cas de Jean-Pierre Laffont. Fasciné par l’Amérique, il s’y rend à partir de 1965 pour ne plus la quitter. Jean-Pierre Laffont a tout documenté, les grands mouvements de protestation ou de libération, les soubresauts de la vie politique, les évolutions de la société et les grandes figures du monde médiatique, la vie de la Maison-Blanche, le Watergate, sans parler de la construction du World Trade Center jusqu’à sa disparition. Mais comment résumer près de 60 ans de carrière ? Nous avons confié les rênes de ce défi à Yannick Le Guillanton pour vous emporter dans cette plongée puissante au cœur des profonds bouleversements qui ont secoué les États-Unis depuis la guerre du Vietnam. Nous vous invitons à parcourir à leurs côtés et en deux épisodes le portrait de cette nation tumultueuse, toujours au cœur de l’actualité internationale, et dont Jean-Pierre Laffont a su si bien capturer l’énergie vitale.
Podcast « L’Œil écoute » #20 : Floriane de Lassée, d’une discrète fenêtre sur cour à la quête illimitée du lointain et de l’altérité, l’affirmation d’un regard sur le monde. Livre disponible sur Hemeria.com
Quel est l’impact de la photographie, dans sa dynamique de production, sur notre environnement ? De quelle manière le médium est-il soumis lui aussi aux diktats d’une logique de consommation et d’épuisement des ressources ? Comment concilier son métier et les valeurs qu’on défend ? Comment adapter sa technique à ses préoccupations profondes ? Que peut dire la photographie de la transmission, de l’héritage, du lien entre les générations ? Et, finalement, quel est le rôle d’un artiste ? Quand sa pratique devient-elle naturellement la source de son œuvre ? Lire la suite sur Hemeria.com
a carrière photographique de Jérémy Lempin a pris un nouvel élan en 2021 quand il a raconté l’histoire hors-du-commun d’un étalon au sein d’une unité de soins palliatifs, dans un hôpital de Calais. Son reportage, « Docteur Peyo et Mister Hassen », très largement primé, notamment par le Visa d'or Magazine du festival Visa pour l'Image de Perpignan et par le Grand Prix et le Prix Jean-Luc Monterosso des Transphotographiques de Lille, lui a valu une véritable reconnaissance auprès de ses pairs et du grand public, en France et à l’étranger. Pourtant, il n’est qu’une pierre à l’édifice d’un travail documentaire entrepris depuis de nombreuses années. Formé à la photographie, Jérémy Lempin choisit les rangs de l’Armée pour se confronter aux exigences du métier avec l’idée, plus tard, de devenir reporter de guerre. Engagé à 24 ans, il couvre pour le service communication du Ministère les derniers conflits où la France s’est engagée et suit les opérations extérieures des troupes au Mali ou en Centrafrique. S’il a quitté sous-officer les terrains de guerre après 10 années de service, il revient s’y intéresser à l’occasion d’un work shop au Prix Bayeux où il est confronté à l’ampleur des dégâts causés par l’état de stress post-traumatique. Quatre années d’enquête lui sont nécessaires pour documenter ces blessures invisibles et rencontrer des victimes. Ce reportage est publié en 2021 par Le Figaro magazine. .. Lire la suite sur Hemeria.com Habillage musical « L’Œil écoute » #18 : « Drums military », Archimusic « For Reggae », TexasBrother « A band of heroes », NikiNPhaser « Loneliness sad piano », Praded « Claps and Stomp Female Vocals », Orchestralis « Dollars », Soundroll
« il n’y a pas de hasard. » — Les dessous de la production du coffret Lux in Tenebris de Patricia Canino Conversation avec Alain Touminet, cofondateur de Hemeria et de printmodel®
[...] Denis Dailleux serait-il comme ces Égyptiens qu’il photographie un photographe « mendiant et orgueilleux » ? Parce que l’on peut être pauvre mais élégant, vivre de peu mais être fier de sa destinée et de ce que l’on a construit avec les siens, droit et digne face à l’adversité ? Observateur attentif de la société, il est avant tout un sociologue dont l’outil serait la photographie. Attiré par la sincérité de ses sujets, par leur vérité, il affirme qu’« avec la photographie, on découpe le réel, on se reconstruit une vie qui peut être supportable ». [..] - Habillage musical « L’Œil écoute » #17 : Arabic is Remix / Compositeur : Jonathan Shapiro / Éditeur : Kulanu Music Prise de son lors la révolution égyptienne de 2011 par Denis Dailleux Hip Hop Arabic / Compositeur : Jonathan Shapiro / Éditeur : Kulanu Music Gospel Church Choir de Luca Francini
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