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Pour une démocratie directe
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Pour une démocratie directe

Author: Pour une démocratie directe

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Description

Une série de podcasts d’analyse, de vulgarisation et de formation politique, sur le thème des élections et de la démocratie directe, avec la thèse que les élections ne sont pas véritablement démocratiques malgré les apparences, et qu’il est urgent de les remplacer par une démocratie directe. Chaque épisode est partagé en plusieurs petites parties pour rendre l’écoute plus facile.
48 Episodes
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Premier épisode de la série, présentation de la série de podcasts et de la thèse défendue : les élections ne sont pas démocratiques, et il faut d’urgence les remplacer par une démocratie directe.
Bref rappel du principe de l’élection et de la thèse derrière : pourquoi prétend-on que les élections seraient démocratiques, et comment est-ce qu’elles sont censées donner le pouvoir au « peuple » ?
Suite de l’épisode, ici on revient sur les dernières grandes élections en France (et ailleurs), pour essayer de voir si le « choix » que nous donnent les élections en est véritablement un ou non (spoiler : en fait non).
Suite et fin du premier épisode, cette partie analyse les raisons pour lesquelles le prétendu « choix » fait au moment de l’élection est illusoire.
Cet épisode sera consacré aux médias, vu leur importance et l’influence considérable qu’ils ont sur l’élection. Dans cette première partie, on va voir que les médias sont presque intégralement au service du patronat, et on analyse pourquoi.
Les médias sont au service du patronat, et donnent beaucoup plus la parole aux membres des groupes dominants de la société (blanc·he·s, hommes, bourgeois·es), et à ceux qui défendent les intérêts du patronat, et font tout pour légitimer les inégalités (notamment économiques) dans la société.
Les médias sont racistes et alimentent le racisme de la société, et les « informations » diffusées sont orientées et sélectionnées selon des biais racistes.
Les médias ne sont pas seulement racistes, ils sont aussi sexistes, diffusent la culture du viol, donnent la parole à des réactionnaires en boucle, et protègent le patriarcat autant qu’ils peuvent.
Le pluralisme à la télévision est totalement illusoire.
Dernière partie de l’épisode : pour conclure, on analyse comment le discours médiatique influe à la fois sur l’élection (par les informations que les médias choisissent ou non de diffuser), mais sur les politicien·ne·s eux-mêmes.
Troisième épisode de la série, sur les sondages, qui ne sont absolument pas un outil d’information neutre et impartial sur ce que penserait le « peuple », mais un outil de manipulation supplémentaire. Dans cette première partie on s’intéresse aux questions posées, et à quel point celles-ci sont biaisées pour orienter les réponses.
Ici on analyse la façon dont les médias présentent les résultats des sondages, qui est tout sauf neutre.
Le plus gros problème des sondages est qu’ils sondent, non pas l’opinion réfléchie et informée des gens, mais leurs préjugés et leurs idées reçues.
On termine cet épisode sur les sondages d’intentions de vote, qui sont tout aussi biaisés que les autres, et servent à orienter le vote réel lors de l’élection, en faveur des candidat·e·s les plus connu·e·s et qui disposent du plus de relais médiatiques.
Dans ce quatrième épisode de la série, on s’intéresse aux, hm, intérêts des élu·e·s, justement. Et on va voir que les élu·e·s ont inévitablement des intérêts très différents de ceux du reste de la population, qu’iels sont pourtant censé·e·s défendre. D’abord parce qu’iels ne sont absolument pas représentatifs·ves de cette population, et cet épisode analyse les raisons de cette non-représentativité.
Les élu·e·s ne sont donc pas représentatifs·ves de la population. Mais même s’iels l’étaient, iels n’auraient pas pour autant les mêmes intérêts. Car dans nos sociétés capitalistes, racistes, sexistes, etc. où les rapports de domination sont très établis, même lorsque des membres des minorités arrivent à être élu·e·s, iels sont obligé·e·s de défendre eux-aussi les intérêts des groupes dominants.
Autre gros problème : la condition même d’élu·e fait que les élu·e·s ne peuvent pas avoir les mêmes intérêts que le reste de la population, inévitablement, que ce soit à cause de leurs revenus confortables, ou des nombreux privilèges dont iels disposent, et qui leur évitent de subir les mêmes conditions de vie que la masse de la population subit.
Enfin et surtout, les élu·e·s ont des intérêts différents de ceux de la population car iels exercent le pouvoir, et ont donc intérêt à en accumuler le plus possible, alors que la population a intérêt à ce que le pouvoir soit le plus divisé possible, et qu’il existe des vrais contre-pouvoirs fonctionnels pour la protéger des dérives.
Pour conclure cet épisode, on tord le cou à l’idée reçue (beaucoup trop répandue) comme quoi les politicien·ne·s agiraient par conviction lorsqu’iels prennent les décisions, en faisant abstraction de leurs intérêts personnels : c’est évidemment faux, iels agissent par intérêt, comme (à peu près) tout le monde, et c’est ça qui fait que les décisions prises et des lois votées par les élu·e·s sont systématiquement contraires à l’intérêt général.
Dans ce cinquième épisode de la série sur les élections, on aborde la question fondamentale de la corruption des élu·e·s. Contrairement à ce qu’on essaye souvent de nous faire croire, la corruption n’est pas du tout exceptionnelle, mais est au contraire généralisée, et est le résultat mécanique de la façon dont les institutions fonctionnent. Cette première partie s’attaque au financement fréquent des campagnes électorales des principaux partis par le patronat, car la corruption commence avant même l’arrivée au pouvoir.
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