DiscoverLes podcasts du Média
Les podcasts du Média
Claim Ownership

Les podcasts du Média

Author: Le Média

Subscribed: 397Played: 37,616
Share

Description

Engagé en faveur des causes sociales et écologistes, Le Média s'efforce de remplir la mission de service public d'information aujourd'hui en voie de disparition.
Première coopérative audiovisuelle de France, elle est financée uniquement par des citoyens comme vous. Sans vous, Le Média n’existerait pas.

Soutenez-nous ! https://soutenez.lemediatv.fr
899 Episodes
Reverse
Qui a dit « Nous préconisons un impôt exceptionnel sur le patrimoine financier des plus aisés pour la transition climatique » ? C’est l’économiste Jean Pisani-Ferry, orthodoxe convaincu et proche d’Emmanuel Macron. “On va devoir faire en 10 ans ce qu’on a à peine fait en 30 ans”, déclare l’économiste dans un entretien accordé au Monde, à la question de savoir comment réaliser les objectifs de baisse de 55% des émissions de gaz à effet de serre. D’abord, Jean Pisani-Ferry plaide l’endettement, il affirme je le cite “il y a beaucoup de mauvaises raisons de s’endetter, et le climat n’en est pas une !”. Selon l’économiste, si l’on suit son rapport, la dette va s’alourdir de 10 points de PIB, soit passer de 250 milliards à 300 milliards d’ici l’horizon 2030. Ensuite, il faudra s’appuyer sur la fiscalité. Jean Pisani-Ferry préconise une hausse des prélèvements obligatoires sur les plus aisés. “Ce n’est pas uniquement une question de ressources : il s’agit de convaincre les Français que la charge est équitablement répartie.” Des mesures que Thomas Porcher et ses collègues mettaient déjà en avant il y a plusieurs années. L’endettement est finalement de l’investissement, et plusieurs études ont montré que l’État récupère plus qu’il ne dépense lors d’une phase d’endettement pour l’investissement dans, par exemple, la rénovation thermique des bâtiments. Le problème est qu’il faut une vision politique à long terme, l’inverse de ce qui est appliqué aujourd’hui. Mais avoir de l’argent c’est bien, l’investir dans une vraie transition écologique c’est mieux, et ce n’est pas le chemin que prend le gouvernement. La réforme des retraites, ce n’est pas terminé. Le groupe LIOT a déposé une proposition de loi qui vise à abroger la réforme des retraites. Elle sera débattue le 8 juin à l’assemblée nationale. Enfin, normalement. Car la majorité réfléchit à toutes les stratégies pour éviter le vote dans l’hémicycle, trop dangereux, selon elle. En effet, Franceinfo et Mediapart révèlent que le parti présidentiel prépare une riposte, notamment en utilisant les outils constitutionnels. Tout le monde parle de l’article 40 de la Constitution, qui consiste à juger que les propositions et amendements des parlementaires ne sont pas recevables s'ils entraînent une diminution des recettes ou un alourdissement des charges publiques. Mais dans le même temps, la Constitution autorise la compensation de ce coût par l'augmentation d'une autre recette. Pour l’instant, Eric Coquerel, LFI et qui préside la commission des finances, doit d'abord lui se prononcer sur la conformité de la proposition par rapport à ce fameux article 40. Puis, la commission des affaires sociales doit encore étudier le texte sur le fond à partir du 31 mai. Et c’est ici que la majorité établit sa stratégie : supprimer l’article sur l’abrogation du report de l’âge dans cette commission où la macronie n’est pas majoritaire mais sort la calculette pour faire alliance avec des républicains. En dernier recours, Yael Braun-Pivet, la présidente de l’AN et macroniste, pourrait peut-être utiliser ce fameux article 40. La députée demande d’ailleurs à Eric Coquerel de l’utiliser en commission des finances, alors qu’elle même ne l’a pas utilisé quand le texte est passé par le bureau de l’assemblée bref ça repart en bataille de constitutionnalité, une nouvelle fois. Mais ça montre bien que le parti présidentiel est embêté voire déstabilisé. Thomas Porcher affirme que c’est une bonne chose de ne pas lâcher l’affaire que la question des retraites, alors que l'exécutif tente de passer à autre chose. Les français y sont opposés et il faut le rappeler. Décryptage avec Thomas Porcher et Lisa Lap, c’est l’instant Porcher. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Depuis cinq ans, la France est dans un état d’insurrection quasi-permanente. Grève des cheminots contre la casse de leur statut, mouvement des gilets jaunes, bataille des retraites saison 1, COVID, mises en cause de la politique sanitaire, bataille des retraites saison 2. Le climat politique est électrique, les institutions ne parviennent plus à digérer des contradictions qui ont pour cause principale l’accélération de la contre-révolution néolibérale. Plus le pouvoir se crispe, plus les formes de sa contestation se font inventives. Mais pour l’instant, le mouvement social résiste mais ne gagne pas. “Que faire ?”, c’est la question que se pose l’historienne Ludivine Bantigny, dans un ouvrage dont le titre est une sorte de clin d’oeil à Lénine et dont le sous-titre claque, et je le lis : “stratégies d’hier et d’aujourd’hui pour une vraie démocratie”. Elle est sur le plateau du Média pour évoquer ce petit essai de combat, et les idées puissantes qu’il charrie. Entretien avec Théophile Kouamouo.  ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Vous n’avez pas aimé Pôle Emploi ? Vous allez détester France Travail ! C’est un nouveau projet de loi qui inquiète les oppositions et les defenseurs des sociaux : la loi “Plein Emploi” que le gouvernement présentera le 7 juin prochain, portera effectivement la création de la très décriée institution «  France Travail », qui viendra remplacer le Pôle emploi à compter du 1er janvier 2024. sera remplacé par France Travail. Ce changement conduira à une transformation profonde du Pôle emploi que l'on connaît actuellement. Allocataires du RSA, bénéficiaires de l’assurance-chômage ou encore de l’AAH vous vous adresserez tous à un guichet unique. Simplification administrative ? Au premier abord on est tenté de le penser mais la Macronie à un projet plus sournois. C’est ce que pensent certains observateurs au nombre desquels figurent nos invités, Hadrien Clouet, député France Insoumise/Nupes de Haute-Garonne et Yann Gaudin, lanceur d’alerte sur Pôle emploi et conseiller-formateur pour les usagers de Pôle emploi. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie du gouvernement Macron-Borne, était sur le plateau de Léa Salamé, sur France 2, samedi dernier. Et le moins qu’on puisse dire est qu’il a fait le buzz. Le buzz sur son dernier livre très hot, “Fugue américaine”, dont Christophe Dechavanne a lu de larges extraits torrides, ce qui provoqué évidemment des fous rires et du rire gras. Vous connaissiez Bruno Le Maire amant exalté, et bien dans l’émission “Quelle époque”, on le découvre papa angoissé par le montant de la facture à la caisse de Lidl, partageant la détresse des ménages qui voient le prix des pâtes exploser. Mais plus sérieusement, au-delà du buzz, Bruno Le Maire a choqué un grand nombre d’économistes par des explications assez spécieuses sur les causes de l’inflation. Parmi eux, Eric Berr, maître de conférences à l’Université de Bordeaux, membre des Economistes atterrés et co-animateur du département d’économie de l’institut La Boëtie. Pour Eric Berr, la cause est entendue : le locataire de Bercy raconte n’importe quoi. Explications. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Emmanuel Macron tourne la page des retraites et compte bien relancer la France ! Le chef de l’état a donné une interview à TF1 lundi dernier, le même jour où il recevait de grands patrons internationaux au sommet Choose France à… Versailles, rien que ça. Dans son plan pour la réindustrialisation, que nous avons décortiqué la semaine dernière, puis au sommet choose France et dans cette interview TF1, le Président de la République affirme : ce sont les investissements étrangers qui vont aider à notre réindustrialisation et donc au plein emploi. L’exécutif annonce un chiffre record de 13 milliards d’investissement étranger et la création de plus de 8000 emplois grâce à cela. 13 milliards, 8000 emplois. Et il compte bien aller plus loin. Thomas Porcher et Lisa Lap expliquent que cette stratégie qui consiste à miser sur l’investissement étranger pousse à être très compétitifs, affaiblit notre système social. Également, Emmanuel Macron répète que la France est le pays le plus attractif d’Europe, Gilles Bouleau lui a rappelé que l’on est 18e en ce qui concerne la création d’emplois liés à ces investissements. Le risque, et ce qui a été constaté ? On veut attirer, on casse le système social, les investisseurs Dans cette interview TF1, Emmanuel Macron se veut dorénavant, enfin tente, d’être le président des classes moyennes, avec comme annonce une baisse de 2 milliards d’impôts ciblée sur les classes moyennes. Comment cibler ? Quels impôts ? Revenus ? Cotisations ? Est-ce vraiment la bonne idée de vider de leurs substances les caisses qui permettent de financer les services publics, pour pallier les entreprises qui ne daignent augmenter les salaires ? Analyse et décryptage de cet entretien, c’est l’Instant Porcher.viennent, prennent le savoir-faire, les carnets de commande, les aides publiques puis délocalisent et/ou repartent. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Peut-on encore critiquer la politique africaine de la France sans craindre des représailles ? C’est la question qu’on se pose aujourd’hui après une multiplication de cas d’activistes qui se sont vus censurés, interdits de territoire, suspendus de leurs fonctions administratives et j’en passe. Notre journaliste Nadiya Lazzouni en parle avec son collègue Fabrice Wuimo. Dénoncer la Françafrique peut coûter cher, même très cher. C’est l’expérience amère que vit actuellement un professeur de philosophie à Rouen, Franklin Nyamsi, écrivain et agrégé de philosophie qui s’est vu notifier une suspension temporaire de son poste d’enseignant, à cause de ses prises de position contre la Françafrique. Cet enseignant assume son engagement contre la politique africaine de la France et l’exprime tous les jours dans les publications qu’il envoie à ses plus de 159 000 abonnés sur Twitter. Fabrice Wuimo a donné la parole à Franklin Nyamsi, qui raconte la suspension dont il a fait l’objet, et qui a fait monter au créneau l'association des professeurs de philosophie de l'enseignement public (Appep) qui s'interroge sur "l'usage que pourront faire" les professeurs "de leur liberté d'expression sans risquer d'encourir une sanction administrative, y compris lorsqu'ils critiquent les politiques mises en oeuvre par le gouvernement". L’ironie de la situation est que l’initiative de cette sanction vient de Pap Ndiaye, qui a lui-même critiqué le système colonial, et avait été traité “d’indigéniste” et de “wokiste” par l’extrême-droite notamment. Dans le pays revendiqué des droits humains, de la liberté d’expression, on en viendrait presque à s’étonner que le pouvoir use de censure contre les engagements anticolonialistes des intellectuels. Mais l’histoire des rapports entre la France et l’Afrique est jalonnée de nombreux épisodes de censure.  ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Que se passe-t-il en ce moment aux Etats-Unis ? On a l’impression d’être surinformés sur l’actualité du pays de l’Oncle Sam, mais il existe tout de même des angles morts, qui se justifient notamment parce que les grands médias français épousent souvent les contours idéologiques, donc les impasses, des grands médias états-uniens. C’est ainsi que l’affaire dite des Pentagone Leaks a été assez peu évoquée dans l’Hexagone, alors qu’elle nous en dit beaucoup sur la guerre en Ukraine, et sur le fonctionnement de la grande presse américaine. C’est pour cette raison qu’au Média, Théophile Kouamouo a voulu revenir dessus avec notre confrère Chris dit Politicoboy, bon connaisseur de la politique américaine, co-auteur du livre Les illusions perdues de l’Amérique démocrate et éditeur d’une très intéressante newsletter sur la plateforme Substack (https://politicoboy.substack.com/). On en profite pour évoquer avec lui un autre sujet. Les Etats-Unis vont-ils conduire l’économie mondiale dans une sorte de catastrophe à la fois monumentale et absurde ? En tout cas, la presse américaine évoque de plus en plus sérieusement le risque d’un défaut de paiement de l’Etat américain, qui pourrait déboucher sur une crise financière d’ampleur mondiale. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Brahim Sidibe, c'est le nom du chauffeur éboueur qui s'est fait connaitre du grand public ces derniers mois à travers des interventions télévisées très fortes et engagées contre une réforme des retraites qu'il a qualifié d’assassine. Si on a tenu à l'inviter ce soir c'est parce qu'il est l’une des figures du mouvement qui a permis aux travailleurs de garder la tête haute. On avait envie de parler de son parcours. Pourquoi avoir choisi le métier d’éboueur et pour quelles raisons est-il ensuite devenu chauffeur ? Pour quelle rémunération ? Quels sont précisément les tâches effectuées par un éboueur et les risques encourus ? Salarié gréviste, mobilisé sur le terrain et sur les plateaux TV, quel a été le coût de son engagement ? Syndiqué à la CGT depuis quelques semaines, on lui a demandé ce qu'il attendait de la rencontre qui a eu lieu hier, mardi 16/05 et aujourd'hui, entre la première ministre et l'intersyndicale. Brahim Sidibe s'est livré au micro de Nadiya Lazzouni avec authenticité et détermination à poursuivre la lutte menée. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
“Où va la France?” C’est la question que pose Jean-François Bayart, politologue et professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, dans les colonnes du quotidien national suisse, Le Temps. Cette tribune d’opinion venant de chez nos voisins helvètes, a largement été partagée en France ces derniers jours, dans un contexte politique explosif depuis l’adoption de la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée. Mais, pour Jean-François Bayart, cette réforme n’est que le symptôme de l’épuisement du gouvernement macroniste. Pire, celui d’une crise politique profonde qui enfle depuis bien 30 ans. Sans prendre de pincettes, le politologue, qui a aussi longtemps été directeur de recherche au CNRS, parle d’Emmanuel Macron comme (je cite) d’un “enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, et plutôt incompétent.” Mais au-delà de ces adjectifs qualificatifs peu reluisants, qu’est-ce que dit précisément Jean-François Bayart? Quels sont les éléments qui le poussent à affirmer que le président Macron vit dans une réalité parallèle et que la France dérive vers ce qu’on appelle une démocratie “illibérale”? ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Vous n’avez sûrement pas pu passer à côté de cette information, mais c’est officiel, c’est la fin de la célèbre quotidienne « C’est encore nous » diffusée sur France Inter depuis 9 ans ! L’animatrice Charline Vanhoenacker qui anime depuis près de 10 ans l’émission, aux côtés d’Alex Vizorek et Guillaume Meurice, l’a confirmé mercredi 10 mai dernier dans C à vous. Le programme, en pleine percée dans le paysage radiophonique français, passait tous les jours de 17h à 18h et rassemblait à chaque fois des centaines de milliers d’auditeurs. Mais alors comment expliquer qu’une émission qui enregistre des records d’audience ne revienne pas à la saison prochaine ? Certains éléments pointent vers une décision de la direction de France Inter pour des raisons politiques et donc des réflexions qui viendraient déranger le président et son gouvernement.  Et si la journaliste Belge, figure de l’émission, a donné une explication bien évasive, au MEDIA, nous ne sommes n’est pas très convaincus. Alors pour tenter d’y voir plus clair, Cemil Şanlı a interrogé Jean-Baptiste Rivoire, fondateur de OFF Investigation, qui a mené une enquête, en deux parties, sur les coulisses de cette censure, qui de son point de vue va affaiblir l’audiovisuel public. Retrouvez l’enquête en 2 parties ici :  Partie 1/2 : https://www.off-investigation.fr/interdit-de-rire-de-macron-france-inter-torpille-vanhoenacker-1-2/  Partie 2/2 : https://www.off-investigation.fr/censure-de-vanhoenackerle-macronisme-de-sibyle-veil-ulcere-des-milliers-dauditeurs-2-2/ ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! Je suis ravie de vous retrouver ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Avec la multitude des discours qu’on entend de part et d’autre, se poser, connaître et comprendre est une véritable arme démocratique. Au programme aujourd'hui, Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie. La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ? La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat. Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France. Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins. Constat posé. Alors, comment on fait ? On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir. Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers : l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité. Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”. Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Un sujet qui a fait le buzz et continue à occuper les conversations et peut-être à brouiller les pistes : Emmanuel Macron, le président des riches, voudrait-il tourner casaque et changer de bord ? En tout cas, son ministre du Budget Gabriel Attal a monté une opération de com’ plutôt efficace à ce sujet. Il menace les grosses fortunes qui se seraient rendues coupables de fraude sur leurs déclarations de revenu de peines “d’indignité fiscale et civique”. Mais est-ce bien crédible tout cela ? Cemil Sanli a demandé son avis à Nicolas Da Silva, économiste, enseignant à l’université de Paris XIII et auteur du récent “La bataille de la Sécu” aux Éditions La Fabrique. Pourquoi la thématique des impôts est-elle si impactante politiquement alors qu’au fond, si l’on en croit Da Silva, elle ne s’attaque pas à la racine de la répartition des richesses entre capital et travail ? Peut-on isoler les annonces tambour battant du gouvernement de son désir de passer à autre chose, c’est-à-dire de faire oublier la bataille des retraites  ? Dans quelle mesure ces annonces ne viennent-elles pas tout juste corriger un peu toutes les mesures prises sous le premier mandat d’Emmanuel Macron pour affaiblir les dispositifs antécédents de contrôles fiscaux ? Les niches fiscales déjà existantes, qui permettent aux grandes fortunes d’être très faiblement imposées même sans violer la loi, ne constituent-elles pas une partie du problème ? Discussion extraite de l’émission “Toujours debout” du 11 mai 2023. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Quoi de mieux qu'un cours de yoga pour souffler et oublier vos problèmes? Un peu de sophrologie et vous irez mieux ! Un instant pour vous occuper de vous et c'est reparti ! Les pratiques de bien-être sont devenus un énorme marché capitaliste, qui génère du profit. Mais ces nouvelles pratiques, enrichies d'appropriations culturelles et de morales individualisantes, profitent à la société capitaliste et renvoient les individus à leur responsabilité personnelle. Le bien-être perd toute notion politique. Les pratiques qui y sont associés deviennent des activités élitistes et bourgeoises. C'était pourtant une revendication historique, du mouvement ouvrier, de la CGT ou encore du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et du Black Panther Party. Pour comprendre comment le bien-être est passé d'aspiration du front populaire et de slogan syndical à un énorme marché capitaliste, Le Média reçoit Camille Teste, autrice de Politiser le bien-être. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Elle est rapidement devenue une personnalité politique et médiatique de premier plan. À gauche, elle fédère peut-être autant qu’elle divise, jusque dans son propre parti, EELV qu’elle a même failli, de peu, diriger. Pleinement investie dans la NUPES, elle entretient des liens particuliers avec les insoumis et donne un peu l’image d’une écolo qui ménage la chèvre et le chou… Un équilibre délicat qui semble pouvoir partir en éclat à tout moment. Surtout à l’approche des élections européennes qui auront lieu à la rentrée prochaine. Un scrutin que son parti souhaite aborder seul, en opposition à la volonté d’union de LFI. Alors, quelle est la stratégie politique des Verts, et plus spécifiquement de mon invitée, à l’heure d’une inédite crise de régime, sur fond d’un mouvement social d’une ampleur inédite, qui dure? Quelles sont les priorités pour les Verts, quand les climats, qu'ils soient environnementaux ou politiques, déraillent? C’est (entre autre) ce qu’on va voir dans cette vidéo avec l'invitée de notre journaliste Cemil Sanli, qui n’est autre que la député Sandrine Rousseau. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! Au programme aujourd'hui, Gabriel Attal a présenté son plan contre la fraude fiscale qui cible les riches et les multinationales ce mardi 9 mai. Les gros points annoncés sont : une hausse de 25 % des contrôles fiscaux “sur les gros patrimoines” d’ici la fin du quinquennat. Sans plus de détails sur le sujet, pour l’heure des contrôles fiscaux tous les deux ans pour les 100 plus grandes capitalisations boursières. Il n’existait à ce jour pas de rythme précis fixé pour les grands groupes, précise le ministère. “1500 effectifs supplémentaires” étofferont les équipes qui luttent contre la fraude fiscale d’ici 2027. création d’un renseignement fiscal à Bercy avec agents de renseignement sur la grande fraude internationale pour les pays dans lesquels on ne peut avoir de regard comme le Panama le ministre travaille également, si le conseil d’Etat valide, à créer une “sanction d’indignité fiscale et civique” qui pourrait retirer le droit de vote ou encore imposer des peines de travaux d’intérêt général aux évadés fiscaux. Macron, président des classes moyennes ? Gabriel Attal veut défendre “les français qui travaillent”. Car, en parallèle, le ministre insiste sur l’idée d’ ”alléger la pression sur le petit contribuable, le petit patron, en massifiant” les régularisations plutôt que d’avoir recours aux contrôles et en instaurant “une remise de pénalité automatique pour la première erreur”. Autre geste vers le commun des contribuables : la création d’une “pénalité inversée automatique en faveur du contribuable en cas d’erreur de l’administration”, promet Gabriel Attal, rapportent Libération avec AFP. Evidemment c’est un plan et des annonces qu’on se doit de décrypter Thomas. Un an que la NUPES, cet intergroupe à l’Assemblée nationale des 4 partis à gauches de Macron LFI, EELV, PS et PCF tiennent malgré les avis extérieurs qui pariaient leur explosion au bout de 2 semaines et malgré aussi leurs désaccords internes. Un an aussi que les stratégies doivent se conjuguer et parfois s’affronter, et c’est le cas pour les élections européennes de 2024. La France Insoumise appelle au rassemblement, Raphaël Glucksmann de Place Publique a refusé, et les verts sont divisés avec une tendance qui est pour l’union et une tendance qui veut partir seule ; le parti socialiste est également divisé sur la question. Chez le PCF, on ne sait pas encore trop. Et que se passe-t-il côté électeurs ? Selon un sondage Ifop datant du 3 mai publié dans le JDD, 76 % des sympathisants de gauche se disent favorables à une liste commune aux européennes. Ils sont 62 % à le chez les socialistes, 70 % chez les écologistes, 89 % chez les insoumis et 90 % chez les communistes. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Samedi 6 mai dernier, 500 manifestants ont défilé avec cagoules et drapeaux à croix celtique en plein Paris, alors même que la liberté de manifester des opposants à Emmanuel Macron est violemment entravée au quotidien. Un évènement qui fait froid dans le dos, dans un contexte toujours plus propice à la prolifération de l’extrême droite. Un rassemblement qui fait donc tâche et qui survient 2 jours avant la commémoration de la victoire des alliés sur le nazisme et ainsi qu’une réponse de la majorité tardive, alors même que la patronne du rassemblement national condamnait cette marche. Alors, rappelons-le, si l’extrême droite non ne casse pas des vitrines elle ôte bien des vies. On peut se souvenir de l’assassinat par balles du rugbyman, Martin Aramburu, en plein Paris en mars 2022 ou encore la mort de Clément Méric dont on commémore cette année les 10 ans. Plus récemment, lors de la coupe du monde, des néonazis ont attaqué des supporters franco-marocains. Une forme d’impunité qui bénéficie à l’extrême droite. Autant de raisons sur lesquelles Mathieu Slama, essayiste et auteur de “Adieu la liberté” aux Editions de la Cité, revient, au micro de Nadiya Lazzouni, dans cet entretien d'actu. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
“Allez en Corée du Nord !” C’est un peu la phrase standard qui est généralement adressée à celles et ceux qui remettent en cause ou amoindrissent le caractère démocratique de nos institutions républicaines. Et pourtant, entre les instruments constitutionnels de dictature temporaire comme le 49.3, l’article 16 ou le 47.1, les violences policières impunies et les entraves au droit de manifester, il y a de quoi justifier un regard critique. Mais voilà, nous faisons partie des “démocraties occidentales, libérales” au strict opposé des régimes dictatoriaux, autoritaires. Laisser entendre le contraire serait semer du doute donc mettre en danger notre mode de vie, nos libertés, quasiment notre civilisation. Du moins c’est la vulgate des partisans de l’ordre établi. Et pourtant, les choses ne sont pas aussi nettes que cela. Il existe des démocraties vivaces, presque exemplaires, mais entre dictature, démocratie illibérale et légalité d’exception, les frontières se brouillent. C’est ce qu’a démontré la politiste Eugénie Mérieau, politologue et constitutionnaliste française, maîtresse de conférences en droit public à l’Université de Paris I dans ce livre, “La dictature, une antithèse de la démocratie ? 20 idées reçues sur les régimes autoritaires”. Un livre paru aux éditions Le Cavalier Bleu en 2019, mais dont qui est plus que jamais d’actualité. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Passer à autre chose. En France, depuis que l’exécutif Macron-Borne a imposé par tous les moyens possibles sa réforme des retraites, l’objectif absolu du pouvoir est de “passer” à autre chose. C’est-à-dire braquer les regards sur autre chose que la guerre frontale aux classes laborieuses que représente cette réforme. Par exemple sur les immigrés. Ou alors sur les cassos, ces vilains profiteurs qui mangeraient le pain des classes moyennes obligées de payer beaucoup trop d’impôts. C’est un peu pour occuper ce terrain que Gabriel Attal a lancé une énorme opération de communication autour d’un site Internet lancé, c’est le cas de le dire, avec les sous de nos impôts. Un site dont le nom rappelle vaguement les émissions à la fois éco et conso sur M6 le dimanche soir : En avoir pour mes impôts. qu’affirme dans un article fouillé, le site d’info Frustration Magazine. Un article écrit par Guillaume Etievant, responsable de la rubrique économie de ce média indépendant. Un article au titre offensif : “En avoir pour nos impôts : Attal nous enfume”. Et il n’y va pas avec le dos de la cuillère. “Gabriel Attal a toujours vécu de l’argent public, en grenouillant dans les milieux politiques. Il est désormais Ministre des comptes publics et veut « donner aux contribuables l’opportunité de s’informer et d’exprimer leur avis sur l’utilisation qui est faite de leurs impôts », à l’aide d’un nouveau site à la con : « En avoir pour mes impôts ». Si déjà nos impôts pouvaient ne pas servir à rémunérer Gabriel Attal, ce serait un grand pas en avant.” Entretien. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
“Mais qu’est-ce qui leur prend à tous d’écrire des livres cochons ?” Dans ce nouvel épisode de l’Actu démasquée, Théophile Kouamouo use de la veine satirique pour se moquer de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie d’Emmanuel Macron, pris dans un bad buzz lié à son dernier roman, où il déploie de manière assez particulière une espèce de verve littéraire douteuse. Il rappelle les derniers épisodes semblables durant lesquels Marlène Schiappa ou même Edouard Philippe étaient au centre des controverses. Et il s’interroge : “Est-ce sombrer dans le complotisme que de se dire qu’au fond, ces minibuzz faciles à commenter, ce snacking du buzz, profitent bien à un exécutif objectivement aux abois ? Parce qu’au fond, cette histoire de bagatelle intervient en même temps que quoi ?” En réalité, comme l’a rappelé le député François Ruffin à l’Assemblée nationale, Bruno Le Maire devrait être à la “Une” des médias pour des sujets autrement plus importants : les liens troubles qu’il entretient avec des entreprises autoroutières dont les superprofits ne cessent de croître alors que les prix des péages explosent ; la question de l’inflation, dont il nous garantissait qu’elle était à son pic il y a presque un an ; la baisse de la note financière française alors que l’on nous promettait que la réforme des retraites mettrait le pays dans les petits papiers des agences de notation… “Quelque part, si j’étais Bruno Le Maire, quitte à passer pour un nul, je préfèrerais qu’on commente mes piètres performances littéraires plutôt que ma nullité économique”, se moque (à moitié) Théophile Kouamouo. Dans cet épisode, il est également question de François Fillon, qui refuse de rendre des comptes sur ses activités en Russie et se dit libre de “vendre des rillettes” sur la Place Rouge ou de Nicolas Sarkozy qui fait désormais influenceur pour les sites de paris en ligne en Afrique. Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour mériter de tels dirigeants - et anciens dirigeants ? ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
Qui sont celles et ceux qui luttent ? Pourquoi se mobilise-t-on en France ? Dans un pays réputé pour ses mouvements sociaux et politiques, où certaines luttes ont marqué l'histoire, le journaliste Romain Jeanticou tente de comprendre comment ces mobilisations s'ancrent et se perpétuent localement. Il publie Terres de luttes, aux éditions du Seuil, et au Média, il tente de donner la recette d'une lutte qui gagne. La France, est-elle une terre de lutte ? Les territoires de l'état français sont-ils des terres de luttes ? De la Guadeloupe à Lyon, en passant par la Bretagne et le Pays Basque, le journaliste Romain Jeanticou est parti à la rencontre de celles et ceux qui luttent, pour tenter de voir à quel point ces mouvements sont intrinsèques de certaines villes ou de certaines régions. Le journaliste tente de raconter ce que ces luttes disent de notre histoire et de ces localités. Derrière ces mobilisations, il raconte également des tranches de vie, des expériences personnelles et collectives et rapporte des témoignages poignants. Ces luttes, observées par l'auteur, concernent des sujets très différents : le logement au Pays Basque, la terre en Loire-Atlantique, le féminisme à Grenoble, l'énergie sur le littoral breton, les violences policières dans les banlieues parisiennes, l'extrême droite à Lyon ou le colonialisme en Guadeloupe. Pour en parler, Le Média reçoit Romain Jeanticou, grand reporter à Télérama, spécialiste des luttes sociales et politiques et auteur de Terres de luttes, aux éditions du Seuil. ▶ Soutenez Le Média : 👉 https://soutenez.lemediatv.fr 👉 https://dons.lemediatv.fr ✅ Suivez-nous : Facebook Twitter Youtube Instagram Pour aller plus loin
loading
Comments (1)

Alixan Timis Godrie

Merci de laisser parler votre invitéE, que nous comprenons très bien. Nul besoin de l’interrompre toutes les 2 secondes pour synthétiser ses paroles ! #mansplaing bonjour !

Nov 28th
Reply
Download from Google Play
Download from App Store