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Dans le rétro de la mode
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Dans le rétro de la mode

Author: Inès Matsika

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Description

Dans le rétro de la mode est le podcast du site www.thefashionstories.com. Un site dédié à la culture mode et aux créateurs émergents.
Ce podcast fouille dans les racines de ceux qui font la mode.
De quel environnement familial et social sont-ils issus ? Comment ont-ils façonné leur style ? Quels sont les artistes qui ont forgé leur goût du beau ?
Ils partagent avec nous leur héritage mode.
Pour découvrir les interviews dans leur intégralité et l'univers des créateurs en images, rendez-vous sur le site www.thefashionstories.com
Bonne écoute et bonne lecture !
17 Episodes
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Pierre-Louis Mascia

Pierre-Louis Mascia

2023-01-2630:16

Ce n’est pas par fausse modestie que Pierre-Louis Mascia se définit comme un dessinateur de mode. Celui qui a lancé sa marque éponyme, depuis plus de 15 ans, est un artiste né. Ce sont ses coups de crayon qui l’ont conduit à travailler en tant qu’illustrateur pour des magazines comme Vogue et des créateurs comme Yohji Yamamoto. En 2007, après un parcours auprès de différentes marques, il décide de passer de la feuille de papier à la feuille de soie. Il lance une ligne de foulards qui se transforme, au fil du temps, en un vestiaire complet. Sa signature ? Des imprimés qu’il dessine et fait fabriquer en Italie, par son partenaire Achille Pinto. Rencontré à Milan, où il a ouvert sa première boutique, Pierre-Louis nous raconte comment l’enfant rêveur est devenu un esthète aux doigts d’or. 5 phrases clés 7’05 : « J’ai grandi à Rodez, dans un sud assez sombre. C’est une ville austère où j’ai vécu l’ennui. Cet ennui a fait naître en moi un imaginaire. J’ai construit des envies, des chimères, des rêves. J’attendais de devenir un adulte et de m’appartenir totalement. » 12’’ : « Parmi les maîtres de l’illustration de mode que j’admirais, il y avait René Gruau, Antonio Lopez et Carlotta. C’était une époque où la mode se racontait en images. C’était fascinant. » 14’27 : « Le lancement de ma marque en 2007 est né d’une frustration. Celle de ne pas toujours voir réaliser les modèles que je dessinais pour les marques. Je n’étais pas maître des décisions. Je suis naturellement passé de la feuille de papier à la feuille de soie. J’ai lancé une ligne de foulards. J’ai rencontré le PDG d’Achille Pinto. L’histoire a commencé comme ça (…). Je ne suis pas un styliste, je suis un dessinateur de mode. Je dessine et travaille d’abord les imprimés. Chacun raconte une histoire. Ensuite, je pense à la forme du vêtement. » 17’45 : « La création, c’est alimenter l’imaginaire de plein de choses : la littérature, la danse, l’architecture. Tout cela est emmagasiné. C’est comme une multitude de tiroirs qui seraient dans le cerveau. Et quand on commence une collection, on ouvre les tiroirs et on pioche dedans. » 23’25 : « On est dans une époque qui nous oblige à la rapidité, à la production, à la rentabilité. Ce qui m’importe, c’est de prendre le temps. Je ne veux pas abîmer le travail déjà effectué. L’enjeu, c’est que je regarde mon travail en étant content (…). J’ai besoin de trouver de l’harmonie pour être bon dans la création. »
Si vous voulez connaître le goût de Stéphanie Roger, il suffit de pénétrer chez White Bird. Le concept store, qui compte aujourd’hui trois adresses parisiennes, présente une très fine sélection de créateurs joailliers. Avec un flair, que beaucoup lui envient, Stéphanie déniche à travers le monde des talents pointus qui ont pour trait commun d’avoir provoqué chez elle une vive émotion. Dans les bijoux qu’elle sélectionne, elle guette la sincérité du créateur. Une quête du beau et une quête du sens qui font le succès de White Bird depuis dix ans. Si elle n’est pas tombée dans la joaillerie quand elle était petite, Stéphanie a développé cette passion au cours d’une très riche carrière professionnelle. Après avoir fait ses armes chez Cartier, Piaget et Chaumet, elle dirigea de 1998 à 2005 Dinh Van. Dans ce podcast, rythmé par sa voix tranquille, elle explique avec douceur comment est né son attrait pour le bijou et tout ce qui l’anime pour diriger White Bird. 3 phrases clés - 8': "Ma première émotion face à un bijou était une bague de très grande simplicité, en platine, avec une monture très design. Ma mère me l'a offerte. J'ai trouvé que c'était un bel objet." - 17'23: "Quand je suis arrivée chez Dinh Van, c'était une petite maison. Jean Dinh Van venait de la vendre à deux français. Ce fut une expérience incroyable. J'ai tout recommencé à zéro, comme une start up. J'ai relancé la marque en y injectant du marketing et de la création. Et ça a démarré sur les chapeaux de roue." -25'07: "Après toutes ces années passées à faire du marketing, à penser le lancement de produit en fonction du marché, je me suis dit : allez, on oublie tout ! Il n’ y aura dans les boutiques que des choses que tu aimes et je pense que les gens le sentent en fait ."
Alexandra Senes est une femme qui carbure à la découverte. De territoires, de personnalités et de savoir-faire. Celle qui fut longtemps journaliste – et à qui l’on doit, entre autres, le lancement du magazine Jalouse - n’a pas perdu l’essence de son premier métier : à savoir défricher et porter à la connaissance de l’autre. Cette obsession, elle la place au cœur de sa marque Kilometre Paris lancée il y a 7 ans. Une marque qui brode le voyage sur des chemises anciennes datant du 19ème siècle et des vêtements utilitaires chinés aux quatre coins du globe. Élevée entre l’Afrique, les Etats-Unis et la France, Alexandra Senes a toujours abordé le voyage comme un mode de vie. Dans cet épisode, elle nous explique comment le nomadisme a forgé sa personnalité et comment il nourrit sa marque aujourd’hui. 3 phrases clés: - 10''05: "J'ai été sans cesse déracinée mais je ne suis pas à plaindre. Pour moi, c'est une force. Je ne me sens pas fragilisée. Je me sens curieuse grâce à tous ces voyages. J'ai appris la curiosité de l'autre" - 14'"27: "En 1998, quand j'ai monté le magazine Jalouse, j'ai mis Viktor & Rolf en couverture et je me suis fait engueuler car je ne mettais pas du Dior. La baseline était 6 mois d'avance. On était précurseurs. On achetait Jalouse pour être en avance" - 16'"40: " On me dit que j'ai un storytelling incroyable. Mais je n'ai rien écrit pour ma marque. Je raconte une histoire, je raconte mon histoire. J'ai pu lancer cette marque grâce au savoir-faire des artisans"
Il a à peine 30 ans et pourtant Benjamin Benmoyal a déjà plusieurs vies derrière lui. Une vie de militaire en Israël où il servit en tant que parachutiste durant trois ans, près des frontières syriennes. Lors de cette expérience hors normes, où se côtoient sans arrêt la vie et la mort, le franco-israélien se rend compte de sa grande sensibilité et se promet de l’exprimer une fois son devoir accompli. C’est donc à la mode que Benjamin choisit de dédier le nouveau chapitre de sa vie. Il se forme à la prestigieuse Central Saint Martins School à Londres où lui vient l'idée de lancer une ligne à base de bandes magnétiques, très remarquée. Il nous raconte son parcours insolite lors d'une conversation où il est question de tout sauf de politique. 3 phrases clés: - 4'07: "Je connais le Maroc à travers le récit de mes grands-parents ou de mon père et via la culture qu'ils ont transposée à la maison. Il y avait toujours du monde pour manger ou dormir. C'est une culture très chaleureuse" - 10'30: "Quand j'étais à l'armée, je voulais toujours en partir. Je ne suis pas pour la guerre. C'est extrêmement dur. J'étais commando parachutiste. On n'est pas prêt à ça à 18/19 ans. C'est quelque chose de pesant. Mais vivre au jour le jour nous a appris à apprécier les petits plaisirs de la vie" - 15'27: "A Central Saint Martins School, j'ai appris ce qu'était la liberté. C'est grâce à cette école qui pousse les étudiants à développer un concept presque philosophique pour la création que j'en suis arrivé à tisser des bandes magnétiques. Je voulais recouvrer la naïveté perdue à l'armée. Les VHS de mon enfance représentent mon innocence"
Vanessa Seward est convaincue d'une chose: les vêtements ont un pouvoir. Celui d'apporter de l'assurance aux femmes. L'argentine, parisienne d'adoption, a fait de cette conviction un de ses codes vestimentaires. Formée au Studio Berçot, elle a fait ses armes dans de grandes maisons comme Chanel, Yves Saint Laurent et Azzaro. Elle nous raconte son rapport à la mode depuis l'adolescence et comment des maîtres comme Karl Lagerfeld et Loris Azzaro l'ont formée. 3 phrases clés: - 7'25: "Ma mère était notre idole absolue. On trouvait que c'était la plus belle femme du monde. Elle avait un style affirmé. C'était très inspirant" - 8'55: "La mode est un métier futile. Mais j'essaie de trouver son côté noble. En tant que je femme, je sais que lorsque l'on porte quelque chose qui nous va bien, ça nous donne une petite force" - 17'07: "Karl Lagerfeld fut mon mentor. Ce fut incroyable pour moi d'être à ses côtés pendant neuf ans. Il était au coeur de la création, de la conception jusqu'au produit final"
Saison 2 #1 Mossi

Saison 2 #1 Mossi

2021-02-1138:40

Entrepreneur social et penseur Haute Couture, Mossi propose une mode engagée, respectueuse de l’humain. Ses collections 100% Made in France sont créées dans les Ateliers Alix qui embauchent et valorisent la jeunesse des banlieues parisiennes. Son année 2020 a été marquée par deux moments forts : l’entrée de la marque MOSSI au calendrier de la Paris Fashion Week et son prix Pierre Bergé décerné par l’Andam. On l’écoute détailler son parcours et l'impact de la vie de quartier – il a grandi et vit à Villiers-sur-Marne - dans son approche de la mode. 3 phrases clés: 8’45 : J’arrive à 5-6 ans à Villiers-sur-Marne (…). Je me fais plein d’amis de tous horizons, de toutes cultures, de toutes religions (…). Depuis, je n’ai jamais quitté Villiers-sur-Marne. J’ai passé ma vie là-bas (...). Des étapes de vie plus ou moins heureuses, plus ou moins malheureuses, des accidents de parcours. Parfois, j’ai un peu dévié. Grandir dans un quartier, ça renforce, ça forge l’homme 16’10 : Il y a eu une transition. Je suis passé de celui qui aimait se créer des looks à celui qui réfléchit à en fabriquer pour les autres. Proposer l’imaginaire que j’avais dans ma tête et voir comment les gens vont réagir, c'était mon envie. 33’45 : Si demain, j’aide un ou deux jeunes à sortir de sa galère et à croire en ses rêves, pour moi, c’est une belle satisfaction (…). L’humain passe avant l’argent pour moi.
On croit tout connaître de Barbara Bui. Une créatrice de mode incontournable qui accompagne les femmes depuis 37 ans. Dans cette conversation, elle se dévoile sous un jour nouveau. Celui d’une femme de lettres, qui se destinait à l’écriture, avant que la mode ne débarque dans sa vie. Elle nous explique comment son environnement familial l’a guidée vers le cinquième art et comment il imprègne ses créations, au style rock, depuis le début. Pour découvrir l'interview intégrale et en images, un clic ici: https://bit.ly/BARBARABUIinterview 2 phrases clés: - 4'43: Du côté de la famille française de ma mère, il y a eu toute une transmission culturelle. J'avais une grand-tante qui m'a beaucoup accompagnée. Elle m'a ouvert à la culture (...). Quand j'étais adolescente les auteurs marquants étaient Dostoeïvski, Kafka... - 10'10: Le mot rock est symbole de force, ou de rébellion. C'est une forme d'attitude plus qu'une panoplie (...). Il ya des films de Jonh Cassavetes, qui pour moi, représente cette recherche d'exister, une forme de révolte naturelle.
Après un parcours au sein de services marketing de grands groupes, Charlotte de Fayet se laisse embarquer par hasard dans la mode. Il y a plus de cinq ans, elle a pris les rennes de la maison Molli. Une marque centenaire spécialisée jusqu’alors dans la maille de luxe et le trousseau de naissance. Sous l’impulsion de Charlotte, Molli prend un nouveau visage avec une ligne pour femmes haut de gamme. Dans cette nouvelle aventure, Charlotte exprime une créativité qu’elle a nourrie, en sous-marin, depuis l’enfance. Elle nous explique comment elle a croisé son histoire à celle de la marque qu’elle dirige. 3 phrases clés: - 2’30 : Par son métier (dirigeante d’un bureau de presse), ma mère m’a transmis l’art de savoir vivre et savoir recevoir à la française. Elle organisait beaucoup de déjeuners de presse. Elle me l’a inculqué dès toute petite. Mon père était l’artiste de la famille. Je l’ai toujours vu dessiner. C’est lui qui m’amenait faire des expositions. -5’20: Ma première émotion mode, c’était le défilé à la maison avec ma mère qui sortait beaucoup et qui s’habillait le soir, elle mettait des tenues insensées. Je me disais que c’était original, coloré, osé. J’étais fière d’elle. Ça faisait plaisir de la voir sortir, conquérante. - 13’20: Je ne pensais pas que ça me plairait à ce point-là, que je serais aussi à l’aise. Finalement, je me sens à ma place. Je n’ai pas l’impression de m’être inventée une casquette créative. Je devais l’être manifestement car ça me vient très naturellement. J’adore les couleurs, la mise en scène, j’aime beaucoup la photo.
Pour cet épisode spécial, j’ai tendu mon micro non pas à un créateur, mais à trois jeunes designers issus de la dernière promotion du programme Talents, lancé par la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin. Il s’agit de Coralie Marabelle, fondatrice du label éponyme, de Louis Goulet co-fondateur de Noyoco et d’Eva Bromberg, créatrice de Keur Paris. Je les rencontre aux Galeries Lafayette Paris Haussman, où ils présentent un pop up avec leurs autres partenaires de promotion. On découvre trois talents, trois aventures différentes mais tous sont unis par une même volonté de défendre une mode responsable et par un parcours de jeunes entrepreneurs. Ils partagent avec nous leurs convictions et leurs expériences au sein du programme Talents. 3 phrases clés: -8'50: "La crise met un gros coup de pied dans la fourmilière. Faire comprendre aux gens que la fast fashion a ses limites, qu'on est à bout de souffle: c'est un discours que je tenais avant mais que tout le monde n'entendait pas. Maintenant, il y a une prise de conscience". Coralie Marabelle - 24'20: "On s'est aperçu du fait qu'on avait beaucoup de problèmes similaires. Du coup, ça nous a permis de confronter nos soucis et de s'entraider avec nos différents tips". Eva Bromberg de Keur Paris - 26'30: "Il faut se préparer au fait que lancer une marque, c'est un marathon. Gagner du temps, ça passe par rencontrer des gens et se rapprocher des institutions". Louis Goulet de Noyoco
Saison 1 #8 Marie Gas

Saison 1 #8 Marie Gas

2020-09-1721:52

Marie Gas est ce qu’on appelle une enfant de la balle. Elle est tombée dans le bijou depuis toute petite. Il y a 50 ans, son père André, lançait Gas Bijoux dans des ateliers à Marseille. Aujourd’hui, elle est directrice artistique de la maison et dirige en parallèle le concept-store culte By Marie. Elle explique, avec sensibilité, comment son héritage familial la guide dans ces deux aventures. 3 phrases clés 3’09 : J’ai vécu mon enfance à Marseille dans une maison qui est devenue une maison atelier où mon père a développé son artisanat du bijou avec un, puis deux, puis trois artisans. Aujourd’hui, on en a 60 ! Cette enfance était empreinte de cet univers d’artisan avec un père qui travaillait beaucoup et une maman fantaisiste. 6’35 : Je me souviens d’avoir été émerveillée par le travail de l’artisan. Ça, c’est sûr que c’est quelque chose qui me touchait enfant et qui me touche encore aujourd’hui. 10’50 : C ‘était une évidence, j’avais une histoire à raconter. Cette boutique - By Marie - a été très novatrice dans sa proposition colorée. J’ai tout de suite eu envie de proposer des collections qui n’étaient pas diffusées en France. Dès le départ la sélection fut exigeante.
Alors que le Liban, le pays d’origine d’Hanane Hotait, connaît une grave crise économique, la créatrice partage dans le podcast son attachement à cette terre. Formée à Beyrouth auprès du couturier Rabih Keyrouz, elle explique aussi comment ses racines inspirent la garde-robe rétro chic qu’elle construit autour de la chemise, depuis Paris. Les phrases clés : -4’23: J’ai vécu au Liban pendant 7 ans et c’est de loin, l’une des plus belles expériences de ma vie. C’est un pays qui est magnifique. C’est un peuple incroyable, si riche, si cultivé. Ce qui se passe en ce moment est très triste. (…) Mon cœur est avec eux. -10’17 : Enfant, je jouais avec les chemises de mon père et c’est comme cela que ça a commencé. En grandissant, je me suis mise à les porter (…). Avec la chemise, je veux que les femmes se sentent libres. -11’54: (En parlant du couturier Rabih Kayrouz) Je garde le souvenir d’un homme très mystérieux, très généreux, avec un talent incroyable. Ça a été une magnifique expérience. C’est une personne très touchante. - 12’20: Pour moi, Beyrouth, c’est la fête, la vie, l’amour et la mer. Quand on arrive, il y a une énergie... Ça coule dans mes veines. (…). Cette lumière… - 16’41 : « Hanane » veut dire la tendresse en arabe. Ça me correspond bien. Parfois, j’aurais voulu être moins sensible mais c’est ce qui fait ma personnalité. (…). J’ai tenu à ce que la marque soit une marque éponyme. Comme mes racines, ça fait partie de mon identité à part entière. Pour découvrir en images l'univers d'Hanane Hotait, faites un clic ici: https://bit.ly/HananeHotaitInterview
En seulement 3 collections, Alexandre Blanc s'est fait un nom et s'impose comme le talent à suivre. Après des expériences chez Yves Saint Laurent, Carven et Jil Sander, il imagine un vestiaire, hors tendances, qui donne du caractère aux femmes. Passionné de peinture et de cinéma, le créateur explique dans cet épisode comment ce goût a façonné sa mode. 2 phrases clés: - 5'25: Enfant, j'ai aimé m'ennuyer. Ces moments de rien, où on laisse libre cours à son imagination. -9'44: La mode m'intéresse mais au-delà de ça, c'est plutôt raconter le caractère d'une femme. Pour découvrir en intégralité et en images l'interview d'Alexandre Blanc, faites un clic ici: https://bit.ly/AlexandreBlanc
Pionnière de la mode responsable, Sakina M'sa revient sur son parcours qui l'a menée des Comores, son pays natal, à Marseille où elle a grandi, jusqu'à Paris où elle lance sa marque éponyme et la boutique Front de Mode. Ancienne punk, citoyenne engagée, férue de philosophie, Sakina M'sa explique tout ce qui a nourri sa mode éclairée. Détail sonore: une pluie battante s'invite à la fin de la conversation et la rythme. Magique ! 3 phrases clés: - 2,20': "La mode éclairée, c'est une mode qui éclaire son prochain et toute la supply chain" -7,15': "La musique punk, c'était une façon de dire que l'on voulait vivre autrement, c'était une musique contestataire. Il y avait un vrai fondement politique. Le vêtement n'était pas quelque chose de superficiel. Il pouvait contribuer à changer le monde" -11, 25': "Ma grand-mère a créé ma singularité dans le métier" Pour découvrir, en interview, la réaction de Sakina M’Sa face à la crise sanitaire et son impact sur la mode, faites un clic ICI: https://bit.ly/SakinaMSAinterview
Avant de lancer sa marque il y a 20 ans, Michel Vivien - artisan du soulier- signa les chaussures de défilés d'Yves Saint Laurent, d'Alexander McQueen et d'Alber Elbaz entre autres. Dans cet épisode, le créateur partage avec nous son parcours, ses inspirations et ses souvenirs d'une période flamboyante de la mode. Pour découvrir l'interview dans son format écrit et en images, faites un clic ici: http://bit.ly/MICHELVIVIENportrait 3 phrases clés du podcast - 8'50: "J'ai travaillé pour Mr Casadei, Sergio Rossi ...Ce sont des caïds, des rois, à l'ancienne...Des techniciens de la chaussure. Ils ont été des influences très fortes. Des gens avec des mains et des cerveaux. C'est mon joker, cette connaissance du métier". -10'56: "J'ai beaucoup aimé les shows Mugler. C'était incroyable. Ça durait 45 minutes. L'extravagance...J'ai fait d'autres exploits pour Alexander McQueen" - 13'07: "Loulou de la Falaise dégageait de l'intelligence, de la féminité et de la force. Elle était un modèle pour moi de liberté"
Pour retrouver l'intégralité de l'interview et découvrir l'univers de Valentine Gauthier en images, faites un clic ici: http://bit.ly/VALENTINEGAUTHIER Dans ce podcast, la créatrice qui commença "accidentellement" sa carrière chez Martin Margiela explique comment la mode s'est imposée dans sa vie. De cette expérience auprès du maître belge, elle a conservé une approche exigeante du vêtement qui fait la renommée de sa marque. Ayant grandi dans le sud, dans un milieu familial où l'art tenait une place de choix, Valentine Gauthier dévoile comment cette sensibilité artistique développée depuis l'enfance, impacte ses collections. Elle parle aussi de la tribu de créatifs qui l'accompagne dans sa vie et qui nourrit sa réflexion. 2 phrases clé: -10'34: "Martin Margiela a une candeur absolue. C'est quelqu'un d'assez touchant et merveilleux. Il m'a terriblement donnée envie de faire ce métier. Je me suis dit que l'on pouvait être un artiste et apporter une réflexion sur le vêtement". - 18'43 : " Je suis très marquée par le film The Pillow Book de Peter Greenaway. Il a profondément bouleversé ma jeunesse. Il m'a appris à regarder la vie différemment et à m'interroger sur la beauté des choses que l'on pourrait considérer comme inutiles"
Elise Chalmin a lancé sa marque éponyme il y a 5 ans et a connu un succès accéléré grâce à son best-seller: le tee-shirt Lolita à double coeurs ! Une pièce pop qui illustre bien l'univers d'Elise. Dans cet épisode, la créatrice - qui se destinait à l'illustration- explique d'où vient son amour du dessin, des couleurs vives et des imprimés que l'on retrouve beaucoup dans ses créations. Elle explique aussi ce qui l'a motivée à incarner fortement sa marque et souligne le soutien inconditionnel de sa mère dans son parcours de créatrice. Les 3 phrases clé: - "J'étais une fille assez mal dans sa peau, très mince. Ma mère m'a beaucoup aidée à reprendre confiance. Aujourd'hui, c'est ce qui explique que je me mette en avant dans ma marque". "J'étais nulle à l'école. Tout est une revanche dans ce que je fais. Vis à vis des gens qui ne croyaient pas en moi". "J'ai baigné dans un univers familial complètement artistique. Mon père est sculpteur et mon arrière-grand-mère était céramiste". Pour retrouver l'intégralité de l'interview et découvrir l'univers d'Elise Chalmin en images, faites un clic ici: http://bit.ly/EliseChalminportrait
Alix Petit est la créatrice d'Heimstone, une marque au style singulier, lancée il y a douze ans. Dans cet épisode, Alix explique comment son héritage familial et son éducation ont influé sur son amour des imprimés et des couleurs vives. Deux éléments qui sont au coeur de sa marque. La créatrice parle aussi de l'importance des voyages et de l'art qui ont nourri son goût, et que l'on retrouve en filigrane chez Heimstone. Les 3 phrases clé: - "On a baigné dans un milieu artistique et le voyage en faisait partie. Ma mère était architecte d'intérieur et j'ai beaucoup voyagé avec elle, au Maroc notamment. Inconsciemment, c'est ce qui m'a aidée à développer les imprimés chez Heimstone" - " On a tous en soi de la créativité. J'ai eu la chance d'avoir des parents arty pour qui le fait de dessiner tout le temps était normal" - " Il y a quelque chose qui m'inspire dans le sport, que l'on retrouve à travers mes collections, et qui est incroyable" Pour retrouver l'intégralité de l'interview et la découvrir en images, faites un clic ici: http://bit.ly/HEIMSTONEportrait
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