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Décodeur de la Communication
Décodeur de la Communication
Author: Laurent FRANCOIS | Agence Maverick
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© Laurent FRANCOIS | Agence Maverick Communication
Description
Le Décodeur de la Communication est le podcast des pro de la com. Chaque semaine, un.e dircom présente son parcours, son job et donne des conseils de carrière. Le podcast est présenté par Laurent FRANCOIS, fondateur et dirigeant de l'agence Maverick Communication.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
370 Episodes
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Comment un territoire devient-il vraiment attractif ? Marc Thébault partage sa vision du marketing territorial. Une approche sensible et stratégique, où l’émotion, l’humain et la coopération remplacent les vieilles recettes de com institutionnelle.Pour acheter le livre de Marc "Repenser l'attractivité des territoires", paru chez Territoriales éditions : https://boutique.territorial.fr/repenser-attractivite-territoires.htmlLe marketing territorial, une vision globaleAncien dicom de Saint-Étienne Métropole et de Caen-la-Mer, Marc définit le marketing territorial comme « un ensemble de principes pour se mettre au service de l’attractivité des territoires ».L’objectif ? Attirer les richesses, matérielles ou immatérielles, dont un territoire a besoin pour grandir. Habitants, entreprises, touristes : 3 attractivités différentes mais complémentaires.Sortir du tout-communicationLa première erreur des collectivités est de réduire l’attractivité à la communication. Affiches, slogans, campagnes d’image : tout cela ne suffit pas. « Ces campagnes montrent qu’on fait quelque chose et non qu'on a produit de vrais résultats. » Le marketing territorial, rappelle Marc, est une stratégie collective, pas une opération de communication ponctuelle.Le territoire, une question d’âmeDerrière les chiffres, les classements et les indicateurs économiques, il y a l’essentiel : l’émotion. « Ce qui fait qu’on a envie d’un territoire, ce n’est pas son palmarès, c’est ce qu’on y ressent », explique Marc. Un territoire attire lorsqu’il éveille un sentiment d’attachement, de bien-être, de convivialité. La qualité de l’accueil, la chaleur humaine et la sincérité des habitants deviennent alors les meilleurs leviers d’attractivité.Une méthode en huit étapesPour structurer cette démarche, Marc propose une méthodologie en huit étapes.De la définition du “pourquoi” à la mesure des résultats, il déroule un véritable guide stratégique : comprendre ses besoins, fixer ses objectifs, identifier ses cibles, connaître la concurrence, mobiliser les acteurs locaux, construire un récit sensible, déployer un plan d’action, puis évaluer les effets.Le récit sensible, cœur de l’attractivitéMon invité plaide pour un récit de territoire incarné : « On a trop décrit nos territoires avec des chiffres. Il faut parler d’émotion, d’attachement, de relations humaines. » C’est ce récit, sincère et partagé, qui transforme une politique d’attractivité en promesse vécue. Un territoire ne se vend pas : il se raconte.Une attractivité collective et durableRepenser le marketing territorial, c’est accepter de travailler ensemble. Collectivités, habitants, associations, entreprises… tous ont un rôle à jouer.Le défi n’est plus de séduire tout le monde, mais de trouver ceux pour qui le territoire est fait.🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion de la sortie de son neuvième livre "C’est de la com", Frédéric Fougerat démonte avec précision et humour les clichés qui collent encore à la peau du métier. Dans cet extrait, il revient sur 5 idées reçues qui disent tout des malentendus autour de la communication.Vous pouvez d'ailleurs acheter le livre ici : https://www.fnac.com/a21839009/Frederic-Fougerat-C-est-de-la-com1. La com, ça coûte cherC’est la rengaine des dirigeants qui voient encore la communication comme une dépense. Pour Fred, la com ne coûte cher que lorsqu’elle est inutile ou mal faite. Une communication bien pensée, mesurée et durable est un investissement, parfois même rentable. Elle crée de la valeur, crédibilise la marque et peut rapporter bien plus qu’elle ne dépense.2. La communication, c’est faire de jolis outilsLe communicant n’est pas un décorateur. Son métier, c’est de donner du sens, pas du vernis. La communication doit d’abord servir un objectif, produire de l’impact, avant de produire un bel objet. Ce qui compte, c’est l’efficacité du message, pas le « waouh » de la forme. L’outil ne vient qu’après la stratégie.3. On peut déléguer toute sa com à une agenceDéléguer ne veut pas dire abandonner. Une agence est un partenaire, pas une roue de secours. Elle doit être briefée, accompagnée, écoutée, mais aussi contrôlée. Car une agence, aussi compétente soit-elle, ne vit pas le quotidien, la culture et l’esprit de l’entreprise. La communication reste avant tout une responsabilité interne.4. En communication de crise, il ne faut surtout pas paraître coupableErreur fatale. Dans une crise où des vies, des émotions ou des victimes sont en jeu, mieux vaut paraître coupable que salaud. L’heure n’est pas à la défense, mais à l’empathie. Le temps de l’émotion doit précéder celui du juridique. La sincérité et la compassion protègent plus durablement la réputation qu’un discours froid et technocratique.5. Influenceur et journaliste, c’est pareilLes deux métiers n’ont rien à voir. Le journaliste informe, l’influenceur s’implique. L’un suit une éthique, l’autre joue avec sa propre image. Les confondre est une erreur stratégique : ils ne se traitent pas de la même façon, ne parlent pas au même public, ne servent pas les mêmes intérêts. Et les rassembler dans une même équipe ? Une fausse bonne idée.Avec ces cinq premières idées reçues, Frédéric rappelle une évidence : la communication est un métier de sens, d’intelligence et d’impact. Et si elle est bien faite, elle ne coûte jamais trop cher. Un épisode entier avec Fred arrive très vite. Et nous allons démonter nombre d'autres a priori sur notre beau métier !🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet extrait de la série Kings & Queens, Bertrand Ribière, dircom de Bouygues Construction, vous parle de sujets O combien essentiels : l'impact et le courage du communicant. Je plussoie. Et rassurez-vous, Bertrand revient très vite pour un épisode de très haut niveau !Communiquer avec un écosystème complexeConstruire un hôpital, une école ou une tour iconique ne se fait jamais seul. Chez Bouygues Construction, la communication doit convaincre et fédérer une multitude de parties prenantes : clients publics ou privés, bureaux d’études, sous-traitants, fournisseurs, riverains, ONG, régulateurs… et même l’opinion publique. « On est tous passés par un bâtiment construit par quelqu’un », rappelle Bertrand. Ce rôle de chef d’orchestre impose une communication précise, adaptée à chaque acteur, pour que tout le monde avance ensemble sur des projets parfois sensibles.Une marque-cadre pour tenir le capPour maintenir la cohérence dans une entreprise mondiale, un cadre fort s’impose : la plateforme de marque “Bâtir pour la vie”. Partagée par un réseau de 120 communicants, elle sert de boussole commune. À la direction de la communication : définir les frontières du cadre. Aux communicants locaux : activer les meilleurs leviers selon leur territoire. Un équilibre subtil entre fermeté stratégique et autonomie d’action.Montrer l’impact pour gagner le respectLe communicant doit gagner sa place chaque jour. Pas question de se cacher derrière une posture plaintive. Bertrand défend une communication stratégique et impactante. Il cite un film interne sur l’éthique, construit comme une fiction réaliste, qui a marqué durablement les collaborateurs. « La com réussie, ce n’est pas juste une petite newsletter », souligne-t-il. C’est un levier qui change les comportements, qui fait avancer l’entreprise et son monde.Construire avec responsabilitéLe secteur du bâtiment est fortement critiqué sur le plan environnemental. Pourtant, il détient une capacité unique à faire bouger les lignes : plus de rénovation que de construction en France depuis 2024, engagement de –30 % d’empreinte carbone d’ici 2030… Des décisions concrètes. Et la communication accompagne ces transformations, assumant un rôle pédagogique essentiel. Pour Bertrand, tout est une question de courage : celui de représenter l’entreprise telle qu’elle est vraiment, d’opposer la sincérité aux injonctions contradictoires et de défendre les lignes rouges de la marque. Parce que communiquer, c’est être responsable de l’image… mais aussi de l’avenir.🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tout est parti d’une tribune publiée par Fred Fougerat dans Stratégies fin octobre 2025. Le boss de Tenkan Paris plaide pour une correction essentielle : représenter l’Afrique à sa véritable dimension sur la carte du monde. En effet, depuis le XVIᵉ siècle, l’Europe et l’Amérique du Nord y paraissent démesurées, quand l’Afrique est rapetissée. Or la projection Equal Earth montre un continent 4 fois plus vaste que ce qu’on imagine. Corriger ces cartes, c’est corriger une injustice visuelle et introduire un nouveau narratif.Changer le récit« Changer la carte, c’est changer le regard », rappelle Fred. Cette prise de conscience rejoint le combat mené par de nombreux ministres et communicants africains pour bâtir un nouveau narratif, loin des clichés. Le continent ne veut plus être défini par les famines, les guerres ou la pauvreté, mais par sa jeunesse, son énergie et son potentiel. L’Afrique, c’est un milliard d’habitants, des talents multiples, un dynamisme économique & culturel. Et c’est une marque à part entière.La marque AfriqueTenkan Paris a mené une étude auprès de 1 200 communicants d'Afrique. Qu’ils soient togolais, ivoiriens ou béninois, tous se sentent d’abord africains. Cette conscience collective alimente une identité commune, rare ailleurs. « Il n’existe pas de marque Europe ni de marque Amérique », souligne Fred. En revanche, il existe bien une marque Afrique, vivante, ambitieuse, fédératrice. À condition qu’elle soit portée avec fierté et professionnalisme.Une communication loin des clichésContrairement aux idées reçues, la communication africaine n’est pas en retard. Elle avance à grande vitesse, nourrie par la jeunesse, le numérique et une créativité foisonnante. Les communicants africains s’approprient les outils digitaux, explorent la vidéo, le podcast, les réseaux sociaux, et innovent souvent plus vite que leurs homologues européens.Des singularitésFred souligne aussi la singularité du contexte : de nombreux professionnels exercent à la fois comme journalistes et communicants. Ce double rôle, difficile à comprendre depuis la France, s’explique par la typologie des modèles économiques médiatiques. Ces « slasheurs » de la com africains incarnent un pragmatisme et une polyvalence remarquables : ils créent, racontent, produisent, diffusent.L'éthiqueDerrière cette vitalité, il y a une exigence : celle de l’éthique. En Afrique, les questions de responsabilité, de transparence et de RSE ne sont pas des effets de mode. Elles sont au cœur des débats, notamment lors d’événements comme le Marathon de la Presse à Lubumbashi, où journalistes et communicants réfléchissent ensemble à leur rôle et à leurs valeurs.En conclusion, rendre à l’Afrique sa vraie place sur la carte du monde, c’est rendre justice à un continent et à ses voix. Le changement de narratif est en marche : l’Afrique ne demande pas qu’on lui fasse une place, elle la prend. Et c’est aux communicants, partout dans le monde, d’accompagner ce mouvement de vérité et de fierté.🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui le Décodeur de la com remet au centre du débat une question dérangeante : pourquoi, dans un secteur où 70% des professionnels sont des femmes, les postes de direction restent majoritairement masculins ? Céline Branaa et Juliette Rogé, invitées de cet épisode Best Of, livrent un constat lucide : le plafond de verre est bien présent. Dans la communication comme ailleurs, les rôles exécutants sont féminins, les postes stratégiques, encore trop souvent masculins.Le poids des représentationsLes invitées dénoncent un biais persistant : une femme affirmée est perçue comme « hystérique », là où un homme est jugé « convaincu ». Cette asymétrie de regard, bien ancrée dans les entreprises, freine la parole et la progression des femmes. S’y ajoute une autre forme d’injustice : la communication, parfois vue comme une fonction d’ornement, n’est pas toujours considérée à sa juste valeur, ce qui renforce la marginalisation de ses professionnelles.Apparence et légitimitéL’épisode aborde aussi un tabou : celui des codes vestimentaires. Les femmes de communication seraient-elles condamnées à la « perfection » ? Céline et Juliette questionnent cette image imposée : quand un dirigeant masculin peut se présenter décontracté, la directrice de la com, elle, reste jugée sur son apparence. Un rappel symbolique que la parité se joue aussi dans la représentation du corps au travail.Oser et transmettreMalgré les obstacles, l’épisode dresse un message d’espoir. Les deux communicantes appellent à oser, à se positionner, à parler, à se soutenir. Le changement passe, selon elles, par l’éducation, la curiosité et le goût des autres — trois piliers d’une communication plus juste, plus humaine, et véritablement égalitaire.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment mettre en place une stratégie de marketing territorial ? Dans cet extrait du Décodeur, Marc Thébault, auteur de « Repenser l’attractivité des territoires – vers un marketing territorial plus sensible », paru aux Éditions Territoriales, vous décrit les 8 étapes à suivre. Marc reviendra dans un épisode plus complet d'ici peu. 🤙Vous pouvez acheter le livre de Marc ici : https://www.amazon.fr/Repenser-lattractivit%C3%A9-territoires-marketing-territorial/dp/28186230301. Savoir pourquoi on agitAvant toute chose, il faut définir le “why” du territoire : pourquoi lancer une démarche d’attractivité ? Quels problèmes cherche-t-on à résoudre ? Sans diagnostic clair, impossible d’agir efficacement. « Si je ne pose pas cette étude préalable, je me fais plaisir, mais c’est absolument inefficace », rappelle Marc.2. Fixer des objectifs clairsUne fois le problème posé, place aux objectifs : que veut-on changer ? Attirer de nouveaux habitants, des entreprises, des talents ? L’intention oriente toute la stratégie à venir.3. Identifier ses ciblesUn territoire ne peut pas plaire à tout le monde. Il doit choisir ses publics prioritaires et accepter de ne pas parler à tous. Comme une marque, il s’agit d’assumer son positionnement.4. Connaître la concurrenceAutour, d’autres territoires déploient les mêmes arguments. Il faut donc analyser ses concurrents, détecter sa plus-value et, parfois, transformer un rival en partenaire. L’enjeu : se différencier sans s’isoler.5. Mobiliser les acteurs locauxLe marketing territorial est une aventure collective. Habitants, entreprises, associations, élus, services municipaux : tout le monde a une part à jouer. La gouvernance est souvent la clé du succès… ou de l’échec.6. Construire le récit du territoireMarc insiste sur la puissance du récit sensible : « On a trop souvent décrit nos territoires avec des chiffres, des classements, des performances. Mais l’envie de s’y installer relève souvent du coup de cœur. »Le marketing territorial, dit-il, « doit parler d’attachement, d’émotion, de relations humaines. Ce qui fait qu’on a envie d’un territoire, ce n’est pas son palmarès, c’est ce qu’on y ressent. »7. Déployer le plan d’actionC’est qu’à ce stade qu’intervient la communication : campagnes, réseaux sociaux, vidéos, relations presse. Mais le plan d’action dépasse la promotion : il incarne le projet et les valeurs du territoire.8. Mesurer les résultatsEnfin, vient le temps du bilan. Quels effets concrets ? Combien de familles installées, d’entreprises accompagnées ? L’évaluation donne du sens et alimente le cycle d’amélioration continue.Au fil de ces 8 étapes, Marc invite les territoires à changer de posture : arrêter de se vendre, commencer à se comprendre. L’attractivité, au fond, c’est une histoire d’âme partagée.Marc revient très vite dans un épisode très complet sur le mark terr. Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode Best Of du « Décodeur de la com », trois figures majeures de la communication publique vous parle du rôle du communicant en période de crise politique et institutionnelle. Toute ressemblance avec l'actualité serait fortuite ! Franck Confino, Frédéric Fougerat et Marc Thébault explorent ce sujet brûlantissime.Transparence et proximitéPour Franck Confino, la crise de légitimité du politique n’est pas nouvelle : « plus on est proche du citoyen, plus la confiance est forte ». La solution se joue dans la transparence, l’écoute et la participation. Le communicant public doit recréer du lien, au plus près des territoires, en portant une parole authentique et incarnée.Pédagogie et apaisementFred Fougerat, lui, rappelle que le communicant dispose d’un vrai pouvoir : celui de la pédagogie et de la mesure. Face à la défiance et à la tentation du clash médiatique, il plaide pour une communication responsable, ancrée dans la réalité sociale. « Informer sans attiser », dit-il en substance, pour restaurer le dialogue entre institutions et citoyens.Médiation et sensMarc Thébault, expert du marketing territorial, insiste sur une triple mission : représenter, percevoir et médiatiser. Pour lui, le communicant doit redonner du sens à l’action publique, écouter le terrain et faire remonter les signaux faibles. Il n’est ni porte-parole ni propagandiste, mais un médiateur lucide, garant d’un cadre républicain du débat.Entre marteau et enclumeTous trois s’accordent : le communicant public vit une tension permanente, entre l’élu et le peuple, entre loyauté et esprit critique. Refuser le courtisan comme le militant, il reste ce « fou du roi » courageux que salue Laurent François : celui qui ose dire la vérité et maintenir le fil du dialogue, même au cœur de la tempête démocratique.Un épisode vibrant, où la communication publique se révèle pour ce qu’elle est : un acte de courage et de responsabilité collective.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Seconde partie de l'épisode où, pour une fois, c'est moi, Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick et du Décodeur de la com, qui suis interviewé. Cinq ans après avoir lancé le podcast, se retrouver de l’autre côté du micro n'est pas évident, mais, grâce à Emma Brard, j'ai l’occasion de dire ce que je pense du métier. Et si je résume les choses, je dirais qu'oser, c'est déjà réussir.Apprendre à se vendre… même à 45 ans passésIl paraît qu'être un dircom en "transition" - c'est à dire au chômage - c'est la lose. Emma aborde d'emblée un sujet qui me tient à cœur. Si j'ai la chance d'être patron depuis 2010, il ne faut jamais avoir honte d’être en recherche d'emploi. Si je peux aider, appelez-moi : je tenterai de vous rebooster.L’écriture : plaisir gâché, passion retrouvéeJ’aimais écrire jusqu’à ce qu’une prof m’assomme d’un 9,9/20 en 1ère. Il m’a fallu des années pour retrouver le goût des mots, grâce à James Ellroy et quelques polars avalés tard la nuit. Aujourd’hui, j’écris comme un publicitaire : court, cash, efficace. Et ça me va très bien.La pub comme art populaireJe suis nostalgique des pubs qui marquaient l'esprit. Les campagnes de Séguéla, les films Perrier, le film Renault MTV n'existent plus. Aujourd’hui, tout est tiède. La communication a besoin de gens "sévèrement burnés" ou "sévèrement ovairés". Pas arrogants, mais courageux.Redonner une âme à la communicationLa com n’a pas besoin de plus de process. Elle a besoin de personnalités, comme Constance Wiblé ou Fred Fougerat. La communication ne doit plus être une fonction de l’ombre. J’appelle les dircoms à sortir du bois.Les gens, avant toutDepuis 25 ans, je n’ai jamais été capables de citer plus de 3 marques avec lesquelles je travaille. Mais je me souviens des prénoms de tous les enfants de mes clients. Preuve en est, si besoin, que je fais ce métier avant tout par goût des autres.Mes conseils aux jeunes communicantsNe frappez pas à la porte : défoncez-la.Soyez des cerveaux, pas des mains.Activez votre réseau, vite. La méthode Plaisir - Information - Emploi marche à tous les coups.Soyez curieux. L’intelligence ne se mesure pas au diplôme mais à l’appétit d’apprendre.Musique : ma passion totale, mais pas dans la comJe vis avec la musique et joue de la batterie tous les jours depuis 1990. Mais, je le confesse, la musique dans la com ne m'a jamais intéressé. A tort. Mais c'est ainsi.Diversité et curiositéCet épisode, magnifiquement bien mené par Emma Brard, se termine sur une anecdote très personnelle qui remonte à mon adolescence. Une histoire de boîte de nuit antillaise, de look gothique et de potes à ma défunte maman. Je n'en dis pas plus mais cet épisode rigolo me rappelle à quel point j'aime ce qui ne me ressemble pas. Et quel autre métier que la communication permet de rencontrer des gens très différents ?Merci encore à Emma, dircom d'XPO Logistics, pour ce très bel exercice, O combien difficile. Rassurez-vous, il s'agit du dernier épisode où je parle de moi ! Place désormais, comme à l'habitude, aux invité.e.s.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deuxième partie de l'épisode en compagnie d'Estelle Ardouin, directrice Relations presse & Editorial chez Alliance France. Nous parlons crise, Jeux Olympiques et, d'une manière beaucoup plus globale, d'ouverture d'esprit. Mais, après tout, quoi de plus normal quand on est une Queen de la Com comme Estelle !Gérer la crise : entre anticipation et cohésionEstelle Ardouin le rappelle : aucune crise ne se ressemble et il n'existe pas de recette miracle. L'écoute des signaux faibles et la préparation, comme lors des JO avec Allianz et Munich, permettent de mieux en contenir les effets. L'humain est au cœur, la solidarité des équipes s’exprime pleinement dans la tempête, soudant durablement les collaborateurs.La force du collectif face à l’adversitéLa crise, surtout quand elle dure, nécessite de l'organisation et un travail collectif. Ardouin insiste sur la nécessité de prévoir des temps de récupération pour chaque membre afin d’éviter l’épuisement. La vigilance des uns envers les autres, au-delà des hiérarchies, est un gage de résilience.Jeux Olympiques : l’engagement interne et le rayonnementL’engagement d’Allianz France autour des JO fut exceptionnel, tant sur le volet marque que communication interne. La mobilisation des collaborateurs, les actions sportives et l’organisation d’événements ont renforcé la fierté d’appartenance et l’impact positif sur la cohésion d’équipe.L’importance de la marque et de la cohérenceLa marque Allianz confère crédibilité et impact, notamment dans la presse et l’influence. Pour Estelle Ardouin, cohérence entre discours interne et externe est non négociable : les collaborateurs sont les premiers ambassadeurs et garants d’une communication authentique.Une vocation tournée vers l’humain et la sociétéEstelle Ardouin évoque son goût des autres, transmis par sa mère. Son ambition : avoir un impact sur la société grâce à son métier, comme avec l’accompagnement de projets d’entrepreneuriat social à l’ESSEC ou Emmaus Connect avec SFR, facilitant la réinsertion des plus démunis par le numérique.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bas les masques ! En 5 ans de Décodeur de la com, je n'ai que très peu parlé de moi. Alors, quand Emma Brard dircom de XPO Logistics France, m'a proposé, fin 2024, de m'interviewer, je me suis rappelé que le podcast fêterait ses 5 ans en octobre 2025. J'ai donc accepté son invitation mais, je l'avoue, je n'en menais pas large...Débuter dans la com par hasard Poser les questions, oui. Y répondre, c’est autre chose. Pourtant, cette conversation m’a permis de revenir sur mon parcours commencé par hasard chez Publicis, après quelques années dans l’industrie du disque. J’ai découvert la communication employeur, la pression du résultat et le goût du commerce, moteur que je n’ai jamais perdu.Les gens avant les marquesDe fil en aiguille, j’ai appris à écrire, à créer, à diriger, jusqu’à fonder Maverick en 2010. L’agence a connu des hauts, des bas, et surtout des rencontres décisives. Car au fond, ce que je retiens de 25 ans de communication, ce sont avant tout les gens. Je me souviens plus facilement des prénoms des enfants de mes clients que de leurs campagnes.Des sujets essentiels à mes yeuxAvec Emma, nous avons aussi parlé de ce qui me porte : la place des femmes dans la communication, la nécessité du courage dans notre métier, et ce doute permanent qui empêche la routine de s’installer. Être patron, c’est créer de la richesse humaine avant tout. Et être communicant, c’est oser penser quand tout le monde appuie sur des boutons.Je remercie Emma pour ce moment. Elle a démontré son très grand talent en me faisant parler. Et, croyez-moi, ce n'est pas facile !Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bon, je dois vous l'avouer, dans la série des questions des auditeurs, j'ai été tellement décontenancé par celle de Marc Thébault, que j'ai complètement raté le montage de la fin de l'épisode 3.Alors, parce que cette question, autour de Cyrano et de l'amour est à mon sens fondamentale, je vous laisse la découvrir ET, parce qu'elle est vraiment de très haut niveau, j'ai décidé de la poser désormais à mes futurs invités. Après tout, il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que moi qui galère à répondre 😂😅Très bonne écoute et merci encore à tous les auditeurs du Décodeur qui m'ont posé des questions !Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce troisième et dernier épisode spécial “Questions des auditeurs”, à l’occasion des 5 ans du Décodeur de la com, j’ai fait une descente d'organes. Et pour cause : les questions de ce dernier épisode sont extrêmement complexes.Peut-on concilier marketing et durabilité ?Jean-François Granat décide d’attaquer fort : comment concilier marketing et développement durable dans un monde déjà gavé de messages commerciaux ?Quel bug je garderais dans la version 5.0 du Décodeur ?Florian Grimault, devenu “trafiquant légal d’attention”, me demande quel bug je garderais dans le podcast. Est-ce que je conseillerais à ma fille de faire de la communication ?Question signée Delphine Brard. Ma naine de jardin, bientôt 14 ans est déjà accro à son mobile donc...Quant à la dernière question... Un souci de montageMarc Thébault me demande si, au fond, le communicant n’était pas un Cyrano qui prête ses mots à Christian tout en espérant, un jour, que Roxane l’aime. Oui oui, oui, c'est celaaaaaa oui... J'étais téllement en PLS que j'ai merdouillé dans le montage.La question de Marc, sincèrement d'un top niveau, fera donc l'occasion d'un mini épisode à elle tout seul.Toutes mes excuses et merci encore à Céline Branaa qui m'a fait remarqué cette grossière erreur qui est d'ailleurs une première !Petits rappels : Pour écouter le 1er épisode de questions des auditeurs : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/1-3-les-questions-des-auditeurs-les-coulisses-du-d%C3%A9codeur/id1532638419?i=1000728124762Le 2ème épisode des questions auditeurs est ici : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/2-3-i-a-chasse-aux-%C3%A9gos-campagnes-de-pub-et-envies/id1532638419?i=1000728742636Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la série Transition du Décodeur de la Com, je rencontre des professionnels en quête d’un nouveau défi. Nadia Bahhar-Alves en fait partie, mais attention : il ne s’agit pas d’une parenthèse mais plutôt d’un tremplin. Après une carrière menée tambour battant dans la santé, en agence et dans l’enseignement supérieur, elle cherche un défi à la hauteur de son énergie et de ses convictions.🤙 Pour contacter Nadia : https://www.linkedin.com/in/nadiabahhar/Un parcours multipisteLabo pharma, santé publique, grande agence comme Havas, puis direction de la communication d’un groupe d’écoles : Nadia coche toutes les cases d’une dircom haut de gamme. Elle a géré des campagnes d’influence pour Carrefour comme des plans de com internes pour 400 collaborateurs répartis en Europe. Son fil rouge ? Construire, relier, faire circuler la parole.Développer une culture plutôt qu’imposer une ligneChez AD Éducation, elle a bâti une stratégie de communication interne presque from scratch. Newsletters bilingues, valorisation des nouveaux collaborateurs, moments de rencontre : la com interne devient outil d’adhésion et de fierté. Sa vision : une communication efficace commence à l’intérieur – sinon tout le reste sonne faux.Crises, alertes et pédagogieOui, Nadia a géré des crises. Mais elle rappelle que le vrai travail commence avant et rime avec les verbes anticiper, alerter et éduquer. Un bon dircom n’est pas seulement un pompier : c’est un garde-fou. Et parfois, il faut savoir dire « attention »… même quand personne n’a envie de l’entendre.Une dircom qui veut peserQuels sont les secteurs de prédilection de Nadia ? Éducation, santé, transition écologique, diversité et inclusion. Pas pour cocher des cases RSE, mais pour agir par la preuve. Elle milite pour une place pleine et entière du dircom au comité de direction. Pas en figurant de fin de réunion, mais en dirigeant, puisque la com, c’est du stratégique.En somme, Nadia n’est pas en pause : elle est dans les starting blocks. Son prochain poste ? Là où une entreprise ou institution attend d’une dircom qu’elle éclaire, alerte et engage. Et elle est prête à le prouver.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Seconde partie de l'épisode consacré à la marque en compagnie de Jean-François Granat et Fred Fougerat.Ames sensibles s'abstenir : nous abordons la marque employeur, la place stratégique de la communication dans l’entreprise et la capacité d’une marque à tenir — ou non — sa promesse.La marque employeur n’existe pas !Le débat est rapidement tranché : pour Jean-François comme pour Fred, la "marque employeur" n’est qu’un abus de langage. Il n’y a pas une marque pour les RH, une autre pour les clients ou la logistique. Il n’existe qu’une seule marque, alimentée par l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Ce que l’on appelle « marque employeur » n’est qu’une image employeur, construite collectivement. RH et communicants : guerre de territoire ou alliance stratégique ?Contrairement à l’idée reçue d’un clash permanent entre Dircom et DRH, les deux invités témoignent d’expériences fructueuses. Quand les compétences sont respectées, les alliances fonctionnent — à condition que l’ego ne prenne pas le dessus. La clé : une autorité professionnelle partagée et un dirigeant qui fixe un cadre clair.Le rôle de la communication : valoriser et protéger la marqueÀ la question « à quoi sert la communication dans la construction de la marque ? », Fred répond : promouvoir, mais aussi protéger. La communication ne fabrique pas la marque à elle seule, mais elle orchestre les récits, révèle la cohérence et défend la réputation. Elle agit comme un chef d’orchestre… ou de cuisine, selon la métaphore de Jean-François.La promesse de marque : tenir ou disparaîtreUne marque n’est rien sans preuve. La promesse n’a de valeur que si elle est tenue dans l’expérience client. Darty et son SAV, American Express ou Hermès sont cités comme exemples de promesses solides. À l’inverse, les marques de luxe qui glissent du savoir-faire vers le bling-bling s’exposent au retour de bâton.Nos marques préféréesPatagonia, Apple, Opinel, Lacoste, Eataly… Chacune pour une raison différente : cohérence, simplicité, exigence ou plaisir. Preuve que les marques les plus fortes sont celles qui s’adressent autant à la raison qu’à l’affect.Et vous aurez aussi l'occasion de découvrir que je suis un pur "No-no" qui restera passionné de musique jusqu'à son dernier souffle.Un scoop : le prochain livre de Fred FougeratL'épisode se termine sur un scoop : Fred vous parle de son prochain livre, à paraître en fin d'année. Il traitera de... à vous d'écouter jusqu'au bout 😂Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette deuxième partie des Questions des Auditeurs du Décodeur, je réponds en espérant ne pas dire trop de bêtises ! Après un premier épisode consacré aux coulisses et à l’ADN de la communication, ce deuxième volet aborde des thèmes plus sensibles et parfois même un peu vertigineux.Christelle Evita, elle, soulève un sujet brûlant : l’impact de l’intelligence artificielle sur nos métiers de communicants. Florian Grimaud m’invite à choisir entre “allumer des idées” ou “éteindre des égo” – une question aussi poétique que piquante. L'occasion de mettre en lumière 2 campagnes de com que j'ai apprécié dernièrement, aussi.Céline Branaa me demande ce qui me donne encore envie de continuer le podcast après toutes ces années et, enfin, David Bessis me pousse à parler de ma fille et de la manière dont elle perçoit mon métier. Un grand merci à celles et ceux qui ont pris le temps de m’envoyer leurs questions. Vous êtes la meilleure preuve que le Décodeur de la com est avant tout une aventure collective.Pour écouter le 1er épisode des Questions des auditeurs : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/1-3-les-coulisses-du-d%C3%A9codeur-de-la-com-les/id1532638419?i=1000728124762Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Décodeur de la com fête ses 5 ans ! Cinq années à tendre mon micro aux dircom & communicants et, surtout, à faire de très belles rencontres. Alors, pour cet anniversaire, j’ai décidé d'inverser les rôles : cette fois, c'est vous, chers auditeurs, qui m’interviewez.Dans ce premier épisode très spécial, Céline Branaa me demande de définir l’ADN de la communication.David Bessis revient sur l’origine du podcast, alors que Sandra Chevalier veut connaître les coulisses de la préparation des interviews. Fred Fougerat s’interroge quant à lui sur la pression qui accompagne le Décodeur.Enfin, Delphine Brard pimente la conversation avec une touche de philosophie en citant Engels (!)Le résultat ? Je vous laisse le découvrir. Quelques indices : je parle de mon parcours, de ma vision du métier et… de ce qui me fait continuer à sortir aujourd'hui 2 épisodes par semaine. Merci pour vos questions, vos écoutes et votre fidélité. Il y aura 2 autres épisodes de questions/réponses, sur des sujets assez complexes par moment (oui, j'en ai ch*é, parfois 😅).Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant de devenir directrice RP & éditorial chez Allianz France, Estelle Ardouin, troisième invitée de la série Kings & Queens, se destinait aux relations internationales. Sciences Po Lyon, un master en Angleterre, des stages au ministère des Affaires étrangères… Tout la poussait vers la diplomatie. Mais la curiosité, l’appétit intellectuel et des rencontres décisives l’ont progressivement orientée vers un autre univers : celui de la communication. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le parcours com d'Estelle est de taille "Queen Size" !La découverte de la RSE dès la fin des années 90C’est chez Danone, en stage de fin d’études, qu’Estelle vit une révélation. Plongée au cœur de la direction environnement, elle participe au premier rapport développement durable du groupe. Confrontée aux premiers questionnaires extra-financiers, elle comprend avant beaucoup d’autres que la durabilité deviendrait un enjeu stratégique pour les entreprises. Ce moment fondateur orientera durablement sa vision de la communication.La conviction que la durabilité doit être intégrée partoutAvec le recul, elle défend une approche claire : la RSE ne doit pas rester cantonnée à une direction dédiée. Elle doit être intégrée dans chaque métier, dans chaque action de l’entreprise. Pour elle, c’est “le sens de l’histoire” : un pilotage global, mais des pratiques concrètes à tous les niveaux.L’assurance au cœur de la sociétéChez Allianz, cette conviction prend tout son sens. L’assureur ne se contente pas d’indemniser : il investit, accompagne et anticipe. La durabilité est un levier stratégique majeur, que ce soit par l’investissement dans les énergies renouvelables, l’économie circulaire ou encore l’accompagnement des entreprises vers de meilleures pratiques. L’assurance est ainsi bien plus qu’un contrat : c’est une promesse de long terme, au cœur de la vie des Français.Les relations presse, un métier stratégique et exigeantDirectrice des relations presse et de l’éditorial, Estelle revendique une vision exigeante : les RP, c’est du sur-mesure. Connaître les journalistes, comprendre leur ligne éditoriale, proposer des angles pertinents : autant de conditions pour créer une relation gagnant-gagnant. L’IA redonne même un nouvel élan à ce métier, puisque les algorithmes s’appuient sur les médias de référence. Son credo : creuser un sillon stratégique, tout en restant agile face à l’actualité. Et, d'ailleurs, je ne saurais trop vous conseiller d'écouter ses conseils pour mettre en place une stratégie RP qui marche !Estelle reviendra dans une seconde partie d'entretien. Elle abordera la com de crise et bien d'autres sujets.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ah la marque.... Pour en parler dans cet épisode du Décodeur, il fallait 2 pointures de la communication : j'ai nommé MM. Jean-François Granat et Frédéric Fougerat.Mes invités croisent leurs expériences et leurs convictions pour explorer en profondeur le concept de marque. Entre anecdotes historiques, analyses stratégiques et retours de terrain, ils livrent une discussion passionnante sur ce qui fonde et nourrit une marque aujourd’hui.L'épisode étant aussi vaste que la marque, il est scindé en 2 parties.Les origines de la marqueDès l’introduction, Jean-François revient sur une définition marquante proposée par Michel Serres. La « marque » viendrait de l’Antiquité : les prostituées d’Alexandrie gravaient des symboles sous leurs sandales afin de guider leurs clients. De ce signe distinctif est née l’idée de marque : un repère visuel, une empreinte qui attire et différencie. Une anecdote qui illustre la dimension symbolique et imaginaire au cœur de toute stratégie de marque.Une valeur immatérielle essentielleFred enchaîne en rappelant que la marque n’est pas un accessoire décoratif mais une compétence stratégique. Elle représente une valeur immatérielle parfois supérieure à celle de l’entreprise elle-même. Les exemples ne manquent pas : Bugatti, Heinz ou encore Trump démontrent que la puissance d’une marque peut dépasser largement les actifs financiers. Construire, protéger et développer cette valeur est un travail de long terme.Marque : les compétences du communicantPour les deux invités, la marque constitue l’une des cinq compétences clés du communicant. Elle exige de l’intelligence plus que des outils. Face aux solutions toutes faites ou à l’IA, c’est la vision et la culture de la marque qui permettent de bâtir une identité cohérente, crédible et incarnée. Derrière un logo ou un slogan, il y a des histoires, des hommes et des femmes, une identité sonore, visuelle et émotionnelle.La cohérence comme fil conducteurJean-François insiste : la force d’une marque repose sur sa cohérence. Chaque message, chaque action, chaque partenariat doit s’inscrire dans une logique commune. Un discours sur la RSE ne peut pas être crédible si l’entreprise s’associe à un grand pétrolier. De même, la multiplication de sous-marques ou de chartes graphiques dilue l’identité. Le rôle du communicant est donc de maintenir une ligne claire, quitte à rappeler fermement les règles.Entre éducation et autoritéL’expérience de Fred dans de grands groupes illustre la difficulté : cartes de visite différentes, typographies fantaisistes ou chartes multiples révèlent la tentation permanente de s’éloigner du cadre. Le communicant doit alors trouver l’équilibre entre pédagogie et fermeté. Expliquer, former, sensibiliser… mais aussi exercer une véritable autorité professionnelle, reconnue par la direction générale. Sans ce soutien, la cohérence de la marque ne peut être préservée.Les marques de fondateursCe premier épisode se termine sur les marques de fondateurs. Un ajout de complexité pour le communicant.Fred et Jean-François reviendront pour appréhender d'autres aspects de la marque et partager des expériences personnelles pour les développer.A très vite !Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marine Guinle, responsable com interne chez Cultura, revient* vous parler de communication, au sens le plus larg,e dans cette seconde partie. Elle aborde sa passion de l'enseignement, l’engagement des communicants et les défis contemporains du métier.Enseigner la communicationQueen Marine enseigne la communication depuis près de 11 ans à l’INSEEC. Elle est donc en contact avec les jeunes générations. Son constat est sans appel : la curiosité des étudiants s’essouffle face au rythme frénétique du monde, à l’omniprésence des technologies et à la course à la productivité. Plutôt que de s’en lamenter, elle transmet la nécessité de sortir du cadre, d’aller questionner et comprendre au-delà de l’apparence. Elle insiste sur le “reality check” du marché du travail : personne n’attend les diplômés, tout se joue sur la capacité à réfléchir, à être singulier et curieux, à se distinguer dans leur démarche.Sens et pédagogie : engagement professionnel et impact sociétalMarine n’enseigne pas seulement des méthodes : elle initie ses étudiants à la conscience du secteur et aux enjeux de communication responsable. Elle valorise la réflexion stratégique, la capacité d’adaptation, l’empathie et le sens du collectif. Pour elle, le communicant exerce un métier d’utilité sociale, capable d’influencer positivement la société. Elle milite pour une pédagogie active et une posture respectueuse du public, loin du repli technique ou du narcissisme créatif.Pour une communication vivante, ancrée et responsableAu-delà des techniques et KPIs, Marine défend une vision ouverte de la communication : celle qui écoute, qui relie, qui assume sa part de responsabilité et qui fait de la curiosité et de la transmission une démarche essentielle. Elle encourage les jeunes communicants à aller “au-delà de la consigne”, à rester attentifs à leur environnement et à toujours travailler leur savoir-être autant que leur savoir-faire.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comPS : la première partie de l'interview de Marine, sur la com interne est ici : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/enseignement-engagement-d%C3%A9fis-du-communicant-marine/id1532638419?i=1000726690702Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fraîchement diplômé, Sami Amrani plonge depuis cette rentrée 2025 dans la vie professionnelle. Chargé de relations presse à la recherche de son premier emploi, il ouvre la série Younguns, qui donne la parole aux jeunes talents de la communication.Si vous recherchez un attaché de presse enthousiaste, doté d'indéniables qualités relationnelles et avec de premières expériences concluantes, contactez Sami : https://www.linkedin.com/in/samiamrani/Culture et proximité : l’expérience de Sami avec AllianzChez Allianz, Sami a participé à deux opérations phares. La première : « Le Plus Grand Musée de France », initiée avec la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français. Objectif : sauver des œuvres en péril dans toutes les régions de France. Une expérience inédite pour Sami : découverte de la France et de ses médias locaux, apprentissage des spécificités de la presse régionale et fierté de contribuer à la préservation du patrimoine. Mobiliser la presse, organiser des remises de chèques en présence d’élus : Sami a appris les ficelles du terrain et l’importance de la relation de proximité.Sport et inclusion : l’opération La Grande ÉquipeSa seconde aventure : soutenir le sport amateur et l’inclusion avec « La Grande Équipe » et l’association Act for Sport. Distribution d’équipements à des clubs, notamment de handisport, mobilisation locale, rencontres avec des bénévoles… Autant d’occasions d’allier passion du sport, impact social et expertise en relations presse. Une opération qui « regroupe deux domaines que j’adore : sport et communication », affirme-t-il.Agence ou annonceur : deux écoles complémentaires Avant Allianz, Sami a fait ses classes chez Weber Shandwick : « l’agence, c’est l’occasion de toucher à tout, d’apprendre vite et de travailler en équipe ». Chez l’annonceur, il découvre la singularité du travail pour une seule marque, mais sur des thématiques variées. Deux univers qui se complètent, et auxquels il s’adapte naturellement.L’art du contact : conseils d’un jeune proPour Sami, réussir en relations presse, c’est avant tout avoir le sens du relationnel : « Il faut aller au contact, être force de proposition, savoir convaincre rapidement et bien connaître ses interlocuteurs. » Préparer ses messages, comprendre le rôle des journalistes et s’adapter à leur tempo : voilà le cœur du métier.Un jeune talent au service des projets d’avenirSouriant, proactif, curieux et prêt à se mobiliser partout en France, Sami Amrani incarne une génération de communicants engagée et ambitieuse. Son parcours, ponctué de rencontres inspirantes et d’une forte capacité d’adaptation, illustre à merveille la relève des « Young Guns » : passion, efficacité, enthousiasme et envie de faire bouger les lignes de la com.Un grand merci à Estelle Ardouin et Constance Wiblé chez Allianz France, qui ont permis cette très belle rencontre avec Sami 😍Elles ont été respectivement été son manager et sa dircom !Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
























Super intéressant et un sujet d'actualité qui nous permets de mieux comprendre. Merci !