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La Voix d'en Terre Indigène
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La Voix d'en Terre Indigène

Author: En Terre Indigene

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Description

Inuits, Indiens, Pygmées, Aborigènes… ces peuples, gardiens de savoirs  ancestraux et ambassadeurs d’un nouveau monde se battent pour gagner leur place et leur reconnaissance. L’association En Terre Indigène porte leur voix et propose avec eux des alternatives originales.


Le Studio En Terre Indigène groupe des professionnels : des journalistes documentaristes (Anne Pastor, Tiziana Marone..),  et des réalisateurs (David Rochier, Christine Diger, Clement Baudet, Emmanuel Godfroy...)

44 Episodes
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Elles ont choisi la France. Elles, ce sont les femmes amazighs. Contraintes à l’exil pour des raisons économiques ou politiques, chacune a sa manière  de se reconstruire et de vivre loin de sa terre.  Elles ont trouvé ici une terre d'asile et leur exil rime avec liberté.  Leurs filles sont nées en France …et vivent dans deux cultures … Pour toutes ,  il s’agit pour chacune ….de réaffirmer son identité d’origine et de trouver sa place en tant que femme amazigh. Pour beaucoup, la perte de l’identité est un sentiment qu’elles combattent… en se rendant dans des associations pour retrouver leurs soeurs et partager ou redécouvrir leur culture comme à l’association de culture berbère , l ‘ACB à Paris . La culture en partage et de nouvelles formes de transmission. Anne Pastor de l’Association En terre indigène a passé une journée en leur compagnie où de nouvelles formes de transmission de la culture et de la langue sont proposées  Un reportage d’Anne Pastor mixé par Noé Philibert. Merci à tous les participants, à l’ACB, à l’association en Terre Indigene et au  fond des femmes de Méditerranée de nous avoir accompagné dans la réalisation de ce podcast.
Nous sommes toutes des mères, des grand-mères de Gauchy dans l'Aisne. Nous ne venons pas des mêmes cultures mais cette différence est notre force. Nous participons ensemble à un programme de réinsertion à l’atelier de l’amitié de Gauchy. Ce qui nous unit, c’est de retrouver un emploi, suivre une formation ou devenir bénévole dans une association. Depuis quelques mois, nous nous rencontrons tous les jours et nous découvrons notre patrimoine, nous apprenons des savoirs faire, , suivons des ateliers de bien être… Ces ateliers animés par Carole nous permettent; pour certaines de sortir de notre quotidien, de rompre notre isolement, pour d’autres de retrouver confiance en soi.  Nous avançons main dans la main vers un avenir meilleur. Aujourd’hui, nous avons choisi un nouveau mode d'expression..le podcast.  Vous entendrez nos voix avec nos singularités et notre sincérité . Vous rencontrerez ceux et celles qui représentent nos rêves comme  une orthophoniste, une chanteuse de variété, des pâtissiers du Lycée Colard Noel. Ils portent nos espérances et nos rêves Rêve d’elles : un podcast réalisé par Christaline, Catherine, Céline, Moinecha, Houré et Vinciane…
Les femmes autochtones, gardiennes des écosystèmes Hindou Oumarou Ibrahim, présidente de l’AFPAT, est la porte-parole des femmes de la communauté peule m’bororo, au Tchad. Des autochtones, gardiennes des écosystèmes. Et leurs connaissances ancestrales de la bande du Sahel en font des expertes du climat. Pourtant, c’est une question de survie pour elles et pour nous.  
Dans le cadre du Festival Génération Egalités /Onu Femmes, découvrez cette série de podcasts de portraits d’une nouvelle générations d’écoféministes autochtones. Amérindienne des États-Unis, Kichwa d’Equateur, Peul du Tchad, Dayak d’Indonésie, Same de Norvège… Ces femmes autochtones sont en première ligne de la lutte contre l’extractivisme et le réchauffement climatique. Leurs actions sont des modèles, elles proposent des alternatives originales pour créer un monde plus  solidaire  et plus durable. C’est une nouvelle forme d’activisme au féminin.  
La pêche au Djarifa

La pêche au Djarifa

2024-01-2609:45

Entre tradition et modernité, la pêche au djarifa est un savoir en pleine transition. D’un besoin alimentaire, la pratique se transforme en loisir au contact des jeunes mahoraises. Au cœur de ce symbole de la culture de Mayotte, le partage et les confidences entre femmes restent bien présents.  
La transmission des secrets de fabrication du sel de Bandrélé est de plus en plus rare alors même que ce savoir ancestral pourrait devenir une activité rémunératrice à très faible impact environnemental. Pourtant, grâce au travail acharné des Mamas Shingo, leur trésor blanc est en passe d’être inscrit au patrimoine culturel immatériel français.
La poterie est un savoir intégralement issu de la nature, symbole de la culture et des valeurs wayana. Mis en péril par l’orpaillage illégal et la crise climatique, une famille lutte de mère en fille au cœur de la forêt amazonienne pour sauver cet art millénaire. Un combat dont il serait temps de se faire le relais. 
La culture de l’abattis se transmet de mère en fille depuis des millénaires. Ce modèle d'agroécologie respecte l’équilibre de la nature, tout en assurant l’autosubsistance des peuples autochtones. Plus qu’un savoir-faire, c’est une part de l’histoire kali’na dont il faudrait s’inspirer.  
Sur l’île de la Réunion, les femmes perpétuent la tradition en préparant des tisanes médicinales. Les plantes, utilisées comme remède dans le monde entier depuis 3 000 ans, sont de plus en plus reconnues par les professionnels de santé. En septembre 2023, l’État français a réhabilité le titre de paysan-herboriste. Un premier pas vers une vraie médecine intégrative.
Aux îles Marquises, seules quelques femmes sont les garantes du savoir des plantes médicinales. Des connaissances ancestrales dont la médecine allopathique devrait se saisir à l’image du Centre Hospitalier de Polynésie française à Papeete qui est le premier hôpital français à faire appel à une tradi praticienne à temps plein. Cette médecine intégrative est promue par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).  
Le tressage est un savoir-faire transmis de mère en fille, totalement indissociable de l’identité des Polynésiens. Si les tresseuses rivalisent de créativité dans leurs réalisations, aujourd’hui l’art du tressage est aussi une alternative écologique au plastique.  
A l'occasion du printemps des poètes, retrouvez le portrait de Khadija ArhoualTililly “Tililly  signifie la liberté en langue amazigh” Originaire du village de Mirleft dans le sud Maroc, l’engagement pour l’émancipation des femmes amazighes de Khadija Arouhal  est né d’un arrachement. Celui d’un poème collé au tableau, écrit par ses soins en tifinagh (l’alphabet amazigh) alors qu’elle est collégienne. Depuis elle a pris la décision de n’écrire qu’en tifinagh et de défendre son identité.Cette femme pétillante suit la voie ouverte par Fatima Tabaamrant. Dans ces poésies parfois subversives, elle aborde des sujets tabous comme l’amour, l'immigration clandestine, la condition de la femme ou la religion. Elle ne cesse de clamer la liberté de la femme au risque de déplaire aux islamistes.
A l'occasion de la journée du Patrimoine, découvrir ce savoir pour ne pas disparaître. A 1500 kilomètres au nord est de Tahiti, Fatu-Hiva est une île française des îles Marquises. On entre dans ce décor de cathédrale luxuriante d'à peine 10 kilomètres de long par ses mythes fondateurs où chaque île de l'archipel était associée à l’élément d'une grande maison et avait une fonction et une spécialité. A Fatu I'va le toit de palme et le tapa .C'est une étoffe, faite d'écorces battues et ornées de dessin . Elle servait à la fois de matériau lors des rituels et couvraient la nudité des hommes de la naissance à la mort . Si elle fut interdite à l'arrivée des colons pour presque tomber dans l'oubli, les femmes ont à transmis cn secret de génération en génération aux petites filles ce savoir faire. Mais il faudra attendre les années 70 et le réveil identitaire et culturel des îles marquises pour que le tapa retrouve ses lettres de noblesse. Aujourd'hui toute l'île vit au rythme du Tapa. C'est une véritable économie gérée par les femmes. «c'est comme une création cette étoffe que nos mains de femme avons battus » Sarah Vaki est originaire de Fatu I'va. Elle est fière de ce savoir millénaire et se dit encore protégée par ces idoles de pierre, les Tikis et ses ancêtres. Ils veillent, le regard figé, sur la terre de Fatu 'I va .
Au Bonheur retrouvé : c’est ce que nous les femmes du foyer de Pu O te Hau ressentons après des années de souffrance. Ensemble nous nous relevons, nous nous reconstruisons Ici dans ce havre de paix. Certaines sont ici depuis un mois, d’autres depuis bientôt deux ans et que nous soyons des iles ou de Tahiti... nous avançons ensemble main dans la main vers un avenir meilleur. Aujourd’hui nous souhaitons vous faire partager nos petits bonheurs et vous montrer que nous aussi nous sommes capables. Et comme notre culture est si riche, nous avons choisi de la partager avec vous. C’est elle qui nous permet de bien nous sentir et de reprendre confiance en nous. Voici nos petits bonheurs.  Crédit : Danee Hazama
Godelieve grandit dans les collines. Bonne élève à l’école, ses parents agriculteurs hutus finissent par accepter qu’elle poursuive ses études. Elle devient assistante sociale. C’est dans la commune de Taba qu’elle rencontre son mari tutsi. Ils se marient et ont six enfants. Ils vivent heureux jusqu’au 7 Avril 1994. À partir de ce jour, les possesseurs d’une carte d’identité portant la mention « tutsi » sont abattus sur place. Godelieve est considérée elle-même comme traîtresse, car mariée à un Tutsi. Sa fille est violée, mais, par miracle, tous survivent. Godelieve tient promesse et décide de venir en aide aux femmes et aux enfants survivants. Elle crée alors l’association Sevota. Avec son mari, elle s’engage aussi à demander justice pour les survivants du génocide. Ils acceptent de témoigner devant le Tribunal Pénal International Pour le Rwanda (TPIR). En 1996, quelques semaines avant de comparaître, son mari est brutalement assassiné aux côtés de sa fille Angélique et de neuf autres personnes. Godelieve se relève et poursuit sa mission de soutien auprès des survivantes. Comme elle le dit si bien, ces femmes la rendent digne et, elle, les aide à retrouver leur dignité. Aujourd’hui, Sevota regroupe 80 associations et plus de 2.000 membres. Sevota apporte un soutien psychologique mais aussi financier, social et éducatif. Aujourd’hui, elle rêve de créer une fondation qui serait une ambassade des droits des femmes et un hommage aux femmes rwandaises.
Dans les sociétés autochtones, les femmes sont au cœur de la transmission des savoirs, de la culture et de la langue. Elles proposent des alternatives originales et leur singularité participe à la construction d’un monde pluriel.
Dans les sociétés autochtones, les femmes sont encore trop souvent exploitées et discriminées. Aujourd'hui, certaines luttent contre ces injustices et nous montrent une autre manière d'agir dans le monde. Crédit photo : Delphine Mayeur
A l'occasion de Journée mondiale de la Justice sociale, découvrez le portrait d'Isabelle Tyuienon, qui aide au développement de l'économie solidaire des femmes des tribus en Nouvelle-Calédonie. En Nouvelle Calédonie, près de 40% de la population est kanak et dans le Nord ils sont plus de 73%. La plupart vivent en tribus et selon la coutume la femme rejoint le clan de son mari lors de son mariage. C’est le cas d’Isabelle Tyuienon qui vit depuis trente ans, dans la tribu de Haut Gélima, à 170 kilomètres au nord de Nouméa.  Loin de la capitale, elle y a découvert des femmes soumises, discriminées et ignorées. Pourtant, ce sont elles qui assurent l'éducation des enfants et la gestion du foyer. Alors, quand cette enseignante ne cultivait pas son champ, elle se rendait à la paroisse et écoutait les femmes. De confidences en confidences, elle crée en 1993 l’association “SOS violences sexuelles ” et multiplie les initiatives pour valoriser les femmes kanaks des tribus.  En 2014, elle devient la présidente de l’association “Femmes pays dont l'objectif est de protéger le savoir-faire culturel et de créer une économie solidaire. Production: Studio En Terre Indigene  Crédit photo : Delphine Mayeur
A l'occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines (ONU), découvrez le portrait de Nalantei Leng'ete. Au Kenya, depuis 2011, les mutilations génitales féminines (MGF) sont interdites, tout comme les mariages forcés et précoces…. mais dans les tribus loin de la capitale, ces pratiques persistent. Entre la Tanzanie et le Kenya, le peuple massaï déplace depuis toujours ses troupeaux et chasse le lion. Ses guerriers sont courageux, nobles et fiers. La carte postale idéale, dans une société ultra -conservatrice dans laquelle la vie des femmes se résume à un dur labeur. Privées de leurs droits à la parole, à l'éducation ou à disposer de leur corps, certaines luttent contre ces injustices et inventent des alternatives, tout en respectant la tradition. Le village de Kimana, à 200 kilomètres de Nairobi, est devenu, depuis dix ans, le laboratoire d’une nouvelle culture massaï dans laquelle, enfin, les femmes sont respectées, les filles scolarisées. Et le rituel d’excision remplacé par un rituel alternatif sans mutilation, grâce à la seule détermination d’une native du village Nalantei Leng’ete a 29 ans et travaille au sein de l’ONG Amref Health Africa en tant qu’ambassadrice mondiale. Crédit : Kevin Midigo
En Guyane française, 3.000 Amérindiens de la forêt amazonienne survivent dans une indifférence générale.  Ils ont le malheur de vivre sur un territoire convoité pour ses ressources minérales et sont victimes de l'orpaillage illégal, ce qui crée un climat de violence et d’insécurité.  De plus, en devenant français en 1969, les Amérindiens ont perdu leur mode de vie traditionnel et leur savoir. Ils font face à une double culture qu’ils n’ont pas choisie. Des voix s'élèvent aujourd’hui pour préserver l’identité de ces amérindiens au sein de la République française. Découvrez le portrait de Ti'iwan Couchilli, première femme teko sculptrice sur bois, qui nous montre que l’art est à la fois création, sagesse et mode de contestation.  Crédit : Patrick Bard
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