Discover
La marche du monde
La marche du monde
Author: RFI
Subscribed: 3Played: 69Subscribe
Share
© Rfi
Description
Chaque semaine, La marche du monde vous propose de découvrir l’histoire de nos sociétés contemporaines. Sur les cinq continents, nous recherchons des témoignages, mais aussi des archives radiophoniques et musicales, pour revivre les évènements et les mouvements qui éclairent l’actualité. En Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe et au Proche-Orient, rafraîchissons-nous la mémoire et partageons notre histoire !
58 Episodes
Reverse
Ken Saro Wiwa s’engage, dès les années 70, aux côtés de son peuple minoritaire au Nigeria, les Ogoni. Pour la défense de sa culture, contre l’exploitation de son pétrole par Shell. Mais ni Mandela, ni Soyinka ne réussiront à faire fléchir la dictature de Sani Abacha. Ken Saro-Wiwa sera pendu, le 10 novembre 1995, avec ses compagnons, le groupe des Ogoni 9. Un documentaire proposé par Moïse Gomis, à la rencontre de ceux qui ont accompagné la lutte de Ken Saro-Wiwa.
Une enquête menée au Nigeria, depuis Abuja, la capitale fédérale jusqu’à Port Harcourt et les terres Ogoni, mais aussi à Lagos, pour rencontrer le prix Nobel de Littérature Wole Soyinka.
Le grand écrivain fait le récit de ses ultimes tentatives pour sauver Ken Saro-Wiwa, le fondateur du Mosop, le mouvement pour la survie du peuple Ogoni.
Une émission initialement diffusée le 13 décembre 2020.
Non, migrant ne veut pas dire homme noir, pauvre et illettré en quête de l’eldorado français ! À l’heure où les discours racistes et discriminatoires attisent la haine et justifient des politiques migratoires de plus en plus répressives, pourquoi ne pas écouter les premiers intéressés ? Comment faire face aux idées fausses ? Comment raconter l’histoire de la migration ?
Au son de nos archives et reportages à Dakar et à Lyon signés Théa Ollivier et Daphné Gastaldi.
Avec la participation de :
- Flore Gubert, économiste et directrice de recherche à l’IRD. À lire : Les migrants, acteurs des changements politiques en Afrique ?
- Pap Ndiaye, historien et directeur du Palais de la Porte Dorée, en charge du Musée de l’Histoire de l’Immigration. À lire : La condition noire, Essai sur une minorité française, aux éditions Calmann-Lévy
- Claire Rodier, juriste au Gisti, le groupe d’information et de soutien des immigrés. À lire : En finir avec les idées fausses sur les migrations, texte de Sophie-Anne Bisiaux, aux éditions de l’Atelier.
Merci à Sophie Janin pour la réalisation et à Laurence Sarniguet pour les recherches d’archives sonores.
Une émission initialement diffusée le 28 mars 2021.
L’histoire des relations entre Cuba et l’Afrique ne peut se résumer au soutien du Che Guevara et de Fidel Castro aux luttes pour l’indépendance. Depuis le combat contre l’esclavage jusqu’à la coopération médicale en passant par les échanges culturels, c’est au regard de l’histoire longue qu’il faut apprécier les destins afro-cubains.
Avec Kali Argyriadis, anthropologue (IRD, URMIS), coordinatrice du livre «Cuba and Africa, 1959–1994, Writing an Alternative Atlantic History», aux Wits University Press (Afrique du Sud).
Au son des archives sonores et musicales de LMDM et de RFI.
► À lire :
- Cuba and Africa (1959/1994), ouvrage collectif dirigé par Kali Argyriadis, Giulia Bonacci et Adrien Delmas
- Cahier d'un art de vivre (Journal de Cuba, 1964-1978) de René Depestre, aux éditions Actes Sud
- Las Maravillas de Mali à Cuba et la Orquesta Aragón en Afrique. Par Elina Djebbari.
Références bibliographiques
- Depestre, René, 1980, Bonjour et adieu à la négritude, Paris, Seghers.
- Martinez Furé, Rogelio, 1968 [rééditions augmentées en 1977, 1985 et 2010], Poesía anónima africana, La Habana, Instituto del libro.
- Sarracino, Rodolfo, 1988, Los que volvieron a África, La Habana, Ed. de Ciencias Sociales.
- Argyriadis, Kali, Gobin, Emma, Laëthier, Maud, Núñez González, Niurka et Byron, Jhon Picard (dir.), 2020, Cuba-Haïti. Engager l’anthropologie.
- Anthologie critique et histoire comparée (1884-1959), Montréal, CIDIHCA.
► À écouter :
- «Africa Mia», une épopée afro-cubaine par Joe Farmer
- «René Depestre» par Yasmine Chouaki (1ère partie) et (2ème partie)
- «D’Ebola à la Covid-19: les missions médicales cubaines» par Caroline Paré.
Une émission initialement diffusée le 31 janvier 2021.
« Un petit village de l’Isère, semblable à beaucoup d’autres en France, mais qui fait un effort exemplaire pour aider, du mieux qu’il le peut les réfugiés d’Indochine ». Ce sont les mots de l’écrivain et journaliste grenoblois Paul Dreyfus pour décrire Cognin-les-Gorges dans l’édition du Dauphiné Libéré du 23 mars 1982. Situé aux pieds du Vercors, ce village compte aujourd’hui 650 âmes, et se situe à 45 kilomètres de Grenoble. Entre 1977 et 1992, ses habitants accueillent 2 700 rescapés d’Asie du Sud-Est. Ils sont Laotiens, Vietnamiens, Cambodgiens et fuient la dictature de leurs pays à travers des « boat people ».
L’hospitalité française en faveur des réfugiés avait pris forme quelques années plus tôt en 1973, dans un Dispositif National d’Accueil, cadre dans lequel étaient créés les Centres Provisoire d’Hébergement (CPH). La région Rhône-Alpes est, à l’époque, en tête du classement national du nombre de réfugiés par CPH avec une moyenne de 485 places agréées entre 1977 et 1985. En Isère, l’arrivée des réfugiés du Sud-Est asiatique est attestée dès le mois de mai 1975, et en 1983 la région comptera 13 Centres d’hébergements provisoires.
À Cognin-les-Gorges, l’ouverture d’un CPH dans un ancien pensionnat va être l’occasion pour la population locale, les élus du village, le personnel de l’établissement et les personnes en situation de migration de vivre une expérience sociale inédite, qui plus est en milieu rural ; 45 ans après les premières arrivées, ces partages sont encore très vifs et les témoignages très émouvants.
Parler de cette solidarité aujourd’hui permet de questionner le sens de l’hospitalité, de l’intégration, et le statut même de l’exilé, dans un contexte de durcissement des politiques migratoires.
Le village aux 3 000 réfugiés, c’est un reportage long format proposé par Clémentine Méténier.
Pour aller plus loin :
- Le livre « Sur la route de l’exil »
- L’exposition « Sur la route de l’exil »
- Le Musée de la résistance et de la déportation de l’Isère
« Le peuple chinois ne permettra jamais à des forces étrangères de nous intimider, de nous opprimer ou de nous asservir. Si quiconque osait le faire, il se retrouverait immédiatement la tête fracassée contre la grande muraille d’acier forgée par plus d’un milliard quatre cent millions de Chinois. » Xi Jinping, dans son discours du centenaire, réaffirme sa ligne nationaliste et érige le socialisme à la chinoise en modèle universel.
Au son des festivités spectaculaires des 100 ans du Parti communiste chinois, nous questionnons la façon dont le Président Xi Jinping réécrit l’histoire du parti. Reportages, témoignages et analyses depuis Pékin, Paris et Shanghai, avec notre envoyé spécial permanent à Pékin Stéphane Lagarde.
À lire :
- Les nouveaux communistes, de Mathieu Duchatel et Joris Zylberman, aux éditions Armand Colin
- La bande dessinée d'Éric Meyer, Robinson à Pékin, aux éditions Graphic.
Senghor ne disait pas «Je suis noir», il disait «Je suis nègre», et de la négritude inventée collectivement il a fait une fierté, en réponse au racisme et au colonialisme. Nous lui rendons hommage au Festival de La Charité-sur-Loire, au son de nos archives sonores et musicales. Ensemble et en public, nous redécouvrons Léopold Sedar Senghor dans ses mots ! De son royaume d’enfance à la francophonie, en passant par le métissage.
Un grand merci au public et aux artistes pour leur participation à l'enregistrement de cette émission. Spéciale dédicace à James Noël et Marc Alexandre Oho Bambe pour leur générosité, retrouvez leurs textes dans la revue Intranquillités.
Aux quatre coins du Mot, un festival en partenariat avec RFI.
Durant 4 jours, du 24 au 27 Juin 2021, une cinquantaine de spectacles, lectures, conversations, concerts, expositions, projections, écoutes sonores, balades, installations, jeux et autres ateliers se sont déroulés dans le centre-ville de la Charité-sur-Loire et au Prieuré, lieu classé monument historique et patrimoine mondial de l'UNESCO.
Découvrez le site de la Cité du mot.
Retour sur une histoire méconnue, une histoire longtemps occultée par la guerre froide et la division de l’Europe en deux blocs, celui de l’Est et de l’Ouest… Tandis que les Alliés fêtaient la victoire contre les nazis en 1945, la Russie de Staline continuait de déporter des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans les camps et les villages du goulag. Des Européens pour qui Staline n’est pas un héros, mais un bourreau. Des Européens pour qui l’Union soviétique n’est pas la puissance libératrice, mais la puissance colonisatrice.
Dès 1939 et jusqu’au début des années 50, des familles polonaises, hongroises, tchèques, allemandes, lituaniennes, ukrainiennes, estoniennes, lettones et roumaines sont arrachées de leur foyer et déroutées de leur destinée. Avec les chercheurs Alain Blum et Marta Craveri, nous avons entrepris de les rechercher, pendant cinq ans, pour les enregistrer et créer les Archives sonores du goulag*. Des récits de survie et de résistance à la répression, au froid et à la faim, des récits de jeunes adultes et d’enfants où sont mêlées les plus grandes peines, mais aussi parfois les plus grandes joies… « Une école amère », selon l’une des rescapées Klara Hartman.
Épisode 6 : Le droit à la mémoire
«En fait ce qui est le plus dur dans un camp, ce n’est pas l’absence de femmes, et ce n’est pas non plus la mauvaise nourriture. Pour moi, et pas seulement pour moi, le plus dur était l’absence de couleur. Tout est monochrome. Et ça c’est cauchemardesque.» Arseni Roginski est né en prison, dans un camp du goulag soviétique le 30 mars 1946 et il est mort en homme libre, le 18 décembre 2017. Arseni Roginski, historien et père fondateur de l’association Mémorial Moscou a œuvré jusqu’au bout pour établir la liste des noms des millions de déportés soviétiques au goulag. Je me souviens de son regard vif, de son humour et de son intelligence. Je me souviens de son éblouissante persévérance pour le droit à la mémoire, comme droit humain fondamental. Je me souviens de son immense rigueur, de son immense pudeur, et de la générosité avec laquelle il a accepté de raconter à son tour son histoire personnelle, pour nos archives sonores du goulag.
Remerciements: Mémorial France et Mémorial Moscou.
Cette série documentaire est réalisée dans le cadre du projet «ARCHIVES SONORES-MÉMOIRES EUROPÉENNES DU GOULAG © CNRS/RFI» : Les archives sonores du goulag sont le fruit d’une enquête sans précédent, menée par une équipe de 13 chercheurs de huit nationalités différentes, coordonnée par le CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, CNRS/EHESS) en collaboration avec RFI. Plus de 160 témoignages, soit 300 heures de son dans 11 langues, ont été recueillis en Europe Centrale et Orientale, également au Kazakhstan et en Sibérie, entre 2008 et 2010. Ces archives sont nées de la volonté commune d’Alain Blum, Marta Craveri, tous deux chercheurs au CERCEC et Valérie Nivelon, journaliste et productrice à RFI de permettre aux survivants européens de la répression soviétique de témoigner.
À lire :
- Déportés en URSS. Récits d’Européens au goulag, de Valérie Nivelon, Alain Blum et Marta Craveri, éditions Autrement, en partenariat avec RFI, le CNRS et le CERCEC.
Retour sur une histoire méconnue, une histoire longtemps occultée par la guerre froide et la division de l’Europe en deux blocs, celui de l’Est et de l’Ouest… Tandis que les Alliés fêtaient la victoire contre les nazis en 1945, la Russie de Staline continuait de déporter des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans les camps et les villages du goulag. Des Européens pour qui Staline n’est pas un héros, mais un bourreau. Des Européens pour qui l’Union soviétique n’est pas la puissance libératrice, mais la puissance colonisatrice.
Dès 1939 et jusqu’au début des années 50, des familles polonaises, hongroises, tchèques, allemandes, lituaniennes, ukrainiennes, estoniennes, lettones et roumaines sont arrachées de leur foyer et déroutées de leur destinée. Avec les chercheurs Alain Blum et Marta Craveri, nous avons entrepris de les rechercher, pendant cinq ans, pour les enregistrer et créer les Archives sonores du goulag*. Des récits de survie et de résistance à la répression, au froid et à la faim, des récits de jeunes adultes et d’enfants où sont mêlées les plus grandes peines, mais aussi parfois les plus grandes joies… « Une école amère », selon l’une des rescapées Klara Hartman.
Épisode 5 : La mort de Staline
C’est dans la nuit du 5 au 6 mars 1953 que la mort de Staline est annoncée sur Radio Moscou. Quand la nouvelle tombe à deux heures du matin, elle est reprise par tous les médias internationaux. Aux yeux du monde, c’est le vainqueur de la Seconde Guerre mondiale qui disparaît tandis que 200 millions de Soviétiques se retrouvent orphelins de leur petit père des peuples.
Mais dans ce concert de louanges, quelques notes dissonantes s’élèvent timidement, dans les confins de la Sibérie et du Kazakhstan, celles des familles déportées au goulag. Comment ont-ils appris la mort de Staline, comment ont-ils réagi, quel espoir la disparition du dictateur a-t-elle suscité en eux… autant de questions auxquelles nos archives apportent de nouvelles réponses.
*Archives sonores du goulag
Cette série documentaire est réalisée dans le cadre du projet «ARCHIVES SONORES-MÉMOIRES EUROPÉENNES DU GOULAG © CNRS/RFI» : Les archives sonores du goulag sont le fruit d’une enquête sans précédent, menée par une équipe de 13 chercheurs de huit nationalités différentes, coordonnée par le CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, CNRS/EHESS) en collaboration avec RFI. Plus de 160 témoignages, soit 300 heures de son dans 11 langues, ont été recueillis en Europe Centrale et Orientale, également au Kazakhstan et en Sibérie, entre 2008 et 2010. Ces archives sont nées de la volonté commune d’Alain Blum, Marta Craveri, tous deux chercheurs au CERCEC et Valérie Nivelon, journaliste et productrice à RFI de permettre aux survivants européens de la répression soviétique de témoigner.
À lire :
- Déportés en URSS. Récits d’Européens au goulag, de Valérie Nivelon, Alain Blum et Marta Craveri, éditions Autrement, en partenariat avec RFI, le CNRS et le CERCEC.
Retour sur une histoire méconnue, une histoire longtemps occultée par la guerre froide et la division de l’Europe en deux blocs, celui de l’Est et de l’Ouest… Tandis que les Alliés fêtaient la victoire contre les nazis en 1945, la Russie de Staline continuait de déporter des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans les camps et les villages du goulag. Des Européens pour qui Staline n’est pas un héros, mais un bourreau. Des Européens pour qui l’Union soviétique n’est pas la puissance libératrice, mais la puissance colonisatrice.
Dès 1939 et jusqu’au début des années 50, des familles polonaises, hongroises, tchèques, allemandes, lituaniennes, ukrainiennes, estoniennes, lettones et roumaines sont arrachées de leur foyer et déroutées de leur destinée. Avec les chercheurs Alain Blum et Marta Craveri, nous avons entrepris de les rechercher, pendant cinq ans, pour les enregistrer et créer les Archives sonores du goulag*. Des récits de survie et de résistance à la répression, au froid et à la faim, des récits de jeunes adultes et d’enfants où sont mêlées les plus grandes peines, mais aussi parfois les plus grandes joies… « Une école amère », selon l’une des rescapées Klara Hartman.
Épisode 4 : Des histoires juives
Ils s’appellent Téodor Shanin, Rafails Rosental, et Henry Welsh, ils sont lituanien, letton et polonais et ils incarnent l’histoire la plus inédite révélée par notre grande enquête RFI/CERCEC sur les Européens du Goulag… c’est celle des juifs déportés par les soviétiques en URSS, et paradoxalement sauvés de l’extermination des nazis.
Téodor, Rafails et Henry ont été déplacés de force encore enfants, car leurs parents faisaient partie des catégories considérées comme ennemis potentiels. Ils se sont donc retrouvés au goulag en URSS au moment de l’invasion allemande, qui annonçait l’anéantissement de leurs familles par les commandos nazis. Ils ont connu les mêmes expériences : la pénurie, le froid, la faim, la solitude, mais pas le même destin.
*Archives sonores du goulag
Cette série documentaire est réalisée dans le cadre du projet «ARCHIVES SONORES-MÉMOIRES EUROPÉENNES DU GOULAG © CNRS/RFI» : Les archives sonores du goulag sont le fruit d’une enquête sans précédent, menée par une équipe de 13 chercheurs de huit nationalités différentes, coordonnée par le CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, CNRS/EHESS) en collaboration avec RFI. Plus de 160 témoignages, soit 300 heures de son dans 11 langues, ont été recueillis en Europe Centrale et Orientale, également au Kazakhstan et en Sibérie, entre 2008 et 2010. Ces archives sont nées de la volonté commune d’Alain Blum, Marta Craveri, tous deux chercheurs au CERCEC et Valérie Nivelon, journaliste et productrice à RFI de permettre aux survivants européens de la répression soviétique de témoigner.
À lire :
- Déportés en URSS. Récits d’Européens au goulag, de Valérie Nivelon, Alain Blum et Marta Craveri, éditions Autrement, en partenariat avec RFI, le CNRS et le CERCEC.
Retour sur une histoire méconnue, une histoire longtemps occultée par la guerre froide et la division de l’Europe en deux blocs, celui de l’Est et de l’Ouest… Tandis que les Alliés fêtaient la victoire contre les nazis en 1945, la Russie de Staline continuait de déporter des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans les camps et les villages du goulag. Des Européens pour qui Staline n’est pas un héros, mais un bourreau. Des Européens pour qui l’Union soviétique n’est pas la puissance libératrice, mais la puissance colonisatrice.
Dès 1939 et jusqu’au début des années 50, des familles polonaises, hongroises, tchèques, allemandes, lituaniennes, ukrainiennes, estoniennes, lettones et roumaines sont arrachées de leur foyer et déroutées de leur destinée. Avec les chercheurs Alain Blum et Marta Craveri, nous avons entrepris de les rechercher, pendant cinq ans, pour les enregistrer et créer les Archives sonores du goulag*. Des récits de survie et de résistance à la répression, au froid et à la faim, des récits de jeunes adultes et d’enfants où sont mêlées les plus grandes peines, mais aussi parfois les plus grandes joies… « Une école amère », selon l’une des rescapées Klara Hartman.
Épisode 3 : Des enfances intenses
« Comment ont-ils pu m’envoyer là-bas ? », s’interroge Juliana Zarchi. Une question comme une obsession tout au long de son récit. Juliana est une enfant du goulag, petite fille lituanienne déportée par les Soviétiques avec sa maman en 1944, à la veille de ses six ans. En écoutant sa voix, nous avons voulu comprendre la singularité de son expérience enfantine, vécue par tous les enfants arrêtés avec leurs familles et rencontrés lors de notre enquête. Une expérience ambivalente, où la souffrance et la perte se conjuguent à la débrouille et à la découverte.
*Archives sonores du goulag
Cette série documentaire est réalisée dans le cadre du projet «ARCHIVES SONORES-MÉMOIRES EUROPÉENNES DU GOULAG © CNRS/RFI» : Les archives sonores du goulag sont le fruit d’une enquête sans précédent, menée par une équipe de 13 chercheurs de huit nationalités différentes, coordonnée par le CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, CNRS/EHESS) en collaboration avec RFI. Plus de 160 témoignages, soit 300 heures de son dans 11 langues, ont été recueillis en Europe Centrale et Orientale, également au Kazakhstan et en Sibérie, entre 2008 et 2010. Ces archives sont nées de la volonté commune d’Alain Blum, Marta Craveri, tous deux chercheurs au CERCEC et Valérie Nivelon, journaliste et productrice à RFI de permettre aux survivants européens de la répression soviétique de témoigner.
À lire :
- Enfants du Goulag, de Marta Craveri et Anne-Marie Losonczy aux éditions belin
- Déportés en URSS. Récits d’Européens au goulag, de Valérie Nivelon, Alain Blum et Marta Craveri, éditions Autrement, en partenariat avec RFI, le CNRS et le CERCEC.
Retour sur une histoire méconnue, une histoire longtemps occultée par la guerre froide et la division de l’Europe en deux blocs, celui de l’Est et de l’Ouest… Tandis que les Alliés fêtaient la victoire contre les nazis en 1945, la Russie de Staline continuait de déporter des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans les camps et les villages du goulag. Des Européens pour qui Staline n’est pas un héros, mais un bourreau. Des Européens pour qui l’Union soviétique n’est pas la puissance libératrice, mais la puissance colonisatrice.
Dès 1939 et jusqu’au début des années 50, des familles polonaises, hongroises, tchèques, allemandes, lituaniennes, ukrainiennes, estoniennes, lettones et roumaines sont arrachées de leur foyer et déroutées de leur destinée. Avec les chercheurs Alain Blum et Marta Craveri, nous avons entrepris de les rechercher, pendant cinq ans, pour les enregistrer et créer les Archives sonores du goulag*. Des récits de survie et de résistance à la répression, au froid et à la faim, des récits de jeunes adultes et d’enfants où sont mêlées les plus grandes peines, mais aussi parfois les plus grandes joies… « Une école amère », selon l’une des rescapées Klara Hartman.
Épisode 2 : Face aux témoins
Dans ce deuxième épisode, nous revenons sur ce que notre enquête a apporté à la connaissance scientifique du goulag. De la connaissance d’une histoire soviétique nourrie par les archives et la littérature jusqu’à la réalité humaine des villages de relégation et sa dimension européenne. Le choc émotionnel du travail de terrain pendant cinq avec les témoins... les thématiques évidentes et celles qui sont apparues. Avec l’historienne du goulag Marta Craveri et le démographe de l’URSS Alain Blum, nous écoutons «La provocation d’Adam Chwalinski», «Les partis pris de Bogdan Klimtchak», «La fraternisation de Siegfried Gottschalk», «La mine de Andreï Ozerovski», «L’exclusion de Iaroslav Pogarski», et «Les chiffons de Stella Kowacz».
*Archives sonores du goulag
À lire : Déportés en URSS. Récits d’Européens au goulag, de Valérie Nivelon, Alain Blum et Marta Craveri, éditions Autrement, en partenariat avec RFI, le CNRS et le CERCEC.
«Déportés en URSS», dirigé par Alain Blum, Marta Craveri et Valérie Nivelon. En partenariat avec RFI, le CNRS et le CERCEC. © Éditions Autrement
Cette série documentaire est réalisée dans le cadre du projet «ARCHIVES SONORES-MÉMOIRES EUROPÉENNES DU GOULAG © CNRS/RFI» : Les archives sonores du goulag sont le fruit d’une enquête sans précédent, menée par une équipe de 13 chercheurs de huit nationalités différentes, coordonnée par le CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, CNRS/EHESS) en collaboration avec RFI. Plus de 160 témoignages, soit 300 heures de son dans 11 langues, ont été recueillis en Europe Centrale et Orientale, également au Kazakhstan et en Sibérie, entre 2008 et 2010. Ces archives sont nées de la volonté commune d’Alain Blum, Marta Craveri, tous deux chercheurs au CERCEC et Valérie Nivelon, journaliste et productrice à RFI de permettre aux survivants européens de la répression soviétique de témoigner.
Retour sur une histoire méconnue, une histoire longtemps occultée par la guerre froide et la division de l’Europe en deux blocs, celui de l’Est et de l’Ouest… Tandis que les Alliés fêtaient la victoire contre les nazis en 1945, l’Union soviétique continuait de déporter des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans les camps et les villages du goulag. Des Européens pour qui Staline n’est pas un héros, mais un bourreau. Des Européens pour qui l’Union soviétique n’est pas la puissance libératrice, mais la puissance colonisatrice.
Dès 1939 et jusqu’au début des années 50, des familles polonaises, hongroises, tchèques, allemandes, lituaniennes, ukrainiennes, estoniennes, lettones et roumaines sont arrachées de leur foyer et déroutées de leur destinée. Avec les chercheurs Alain Blum et Marta Craveri, nous avons entrepris de les rechercher, pendant cinq ans, pour les enregistrer et créer les Archives sonores du goulag*. Des récits de survie et de résistance à la répression, au froid et à la faim, des récits de jeunes adultes et d’enfants où sont mêlées les plus grandes peines, mais aussi parfois les plus grandes joies… « Une école amère », selon l’une des rescapées Klara Hartman.
Épisode 1 : Face aux archives
Dans ce premier épisode, nous revenons sur l’expérience vécue par l’historienne Marta Craveri dans les archives soviétiques du Goulag en 1992. Nous évoquons la naissance du projet «Archives sonores du goulag»* avec Marta Craveri, Alain Blum, démographe passionné par la découverte du terrain et Valérie Nivelon, productrice de La marche du monde, à l’initiative de l’enregistrement des derniers témoins. Nous écoutons «La désillusion de Jan Bohdan», «Le tracteur de Juozas Miliautskas», «La leçon de Klara Hartman», «Le savoir-faire de Rimgaudas Ruzgys», «La taïga de Silva Linarte» et «La chance d’Henry Welch».
*Archives sonores du goulag
À lire : Déportés en URSS. Récits d’Européens au goulag, de Valérie Nivelon, Alain Blum et Marta Craveri, éditions Autrement, en partenariat avec RFI, le CNRS et le CERCEC).
Cette série documentaire est réalisée dans le cadre du projet «ARCHIVES SONORES-MÉMOIRES EUROPÉENNES DU GOULAG © CNRS/RFI» : Les archives sonores du goulag sont le fruit d’une enquête sans précédent, menée par une équipe de 13 chercheurs de huit nationalités différentes, coordonnée par le CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, CNRS/EHESS) en collaboration avec RFI. Plus de 160 témoignages, soit 300 heures de son dans 11 langues, ont été recueillis en Europe Centrale et Orientale, également au Kazakhstan et en Sibérie, entre 2008 et 2010. Ces archives sont nées de la volonté commune d’Alain Blum, Marta Craveri, tous deux chercheurs au CERCEC et Valérie Nivelon, journaliste et productrice à RFI de permettre aux survivants européens de la répression soviétique de témoigner.
Le discours est historique. Le 18 février 1999, Christiane Taubira monte à la tribune de l'Assemblée nationale française pour défendre la proposition de loi affirmant que l'esclavage et la traite sont un crime contre l'humanité. La députée de la Guyane peut compter sur le soutien du groupe socialiste et son président Jean-Marc Ayrault. La loi sera votée à l’unanimité et adoptée le 10 mai 2001.
Pour les 20 ans de la loi Taubira, l’ex Premier ministre Jean-Marc Ayrault et l’ancienne Garde des Sceaux Christiane Taubira racontent leur combat à Valérie Nivelon. Dans un entretien complice, ils reviennent sur l’histoire de cette longue bataille, à l'écoute de ce discours historique, fondateur, et pédagogique prononcé par Christiane Taubira devant les députés.
Un texte fondamental diffusé pour la première fois dans son intégralité, afin de permettre à nos auditeurs et, particulièrement, à nos jeunes auditeurs de se l'approprier.
Une émission signée Valérie Nivelon avec les participations de Alain Foka et Claudy Siar (à retrouver pour une émission spéciale le 21 mai 2021).
Réalisée par Sophie Janin, avec la complicité de notre stagiaire Arthur Deplante. Filmée par Yann Bourdelas et Mathias Taylor.
Tous nos remerciements à l’Assemblée nationale ainsi qu’à Armelle Chateliet, de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Programme à réécouter en podcast et à voir sur la chaîne YouTube de RFI.
Lorsque Mitterrand est élu président de la République en mai 1981, c’est une victoire historique pour la gauche et une révolution politique. En gagnant les élections présidentielles contre le président sortant Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand ouvre une autre voie, celle de l’alternance, celle du changement, celle du socialisme. Mais qui a vraiment gagné, l’Union de la gauche ou François Mitterrand ?
Aux sons de nos archives RFI et de l’INA, nous revivons la décennie 70 et le feuilleton de l’Union de la gauche.
Une émission réalisée par Sophie Janin, avec la complicité de notre stagiaire Arthur Deplante.
Remerciements à nos documentalistes Charles Barre, Eugénie Ducret et Laurence Sarniguet.
Avec la participation également de Florent Léone, pour son documentaire «Une révolution politique, 1969-1983».
La Marche du monde en reportage à Kinshasa à la recherche de la mémoire de Patrice Emery Lumumba, 1er Premier ministre du Congo indépendant, assassiné le 17 Janvier 1961. Alors que sa famille espère le retour de son ultime relique, afin de pouvoir l’inhumer en toute dignité. L’âme errante de Lumumba hante le Congo et son image manquante est recréée par les artistes congolais, interprètes de ses discours et de son rêve nationaliste.
Avec Méga Mingiedi, artiste plasticien ; Magloire Mpaka, photographe collectionneur ; Orakle Ngoy, slameuse performeuse ; Sinzo Aanza, écrivain metteur en scène ; David Shongo, pianiste compositeur et artiste visuel, Micro Méga, rappeur et vidéaste.
(Rediffusion du 24 janvier 2021)
Remerciements à tous les artistes rencontrés sans lesquels ce programme n’existerait pas, et particulièrement à Sébastien Godret, Androa Mindre Kolo, Dominique Malaquais et toute l’équipe de l’expo Kinshasa Chroniques.
► À découvrir ici
► À lire : Lumumba, mon père, par Valérie Nivelon.
► À écouter : Le premier épisode de Kinshasa Lumumba.
Bibliographie :
- Histoire générale du Congo. De l'héritage ancien à la République Démocratique, de Isidore Ndaywel
- Congo. Une histoire, de David Van Reybrouck
- Lumumba in the arts, de Matthias De Groof.
Diaporama
Reportage à Kinshasa à la recherche de la mémoire de Patrice Emery Lumumba, 1er Premier ministre du Congo indépendant, assassiné le 17 Janvier 1961, en pleine guerre froide. 60 ans après, la justice n’est toujours pas passée, mais peut-on assassiner des idées ?
Avec Juliana Lumumba, Petit Pierre de l’OK Jazz, l’historien Isidore Ndaywel, au son de nos archives sonores et musicales.
(Rediffusion du 17 janvier 2021)
► À lire : Lumumba, mon père, par Valérie Nivelon.
Bibliographie :
- Histoire générale du Congo. De l'héritage ancien à la République Démocratique, de Isidore Ndaywel
- Congo. Une histoire, de David Van Reybrouck
- Lumumba in the arts, de Matthias De Groof.
Diaporama
Playlist :
AFRICAN JAZZ PIONNERS : Nontosangoma
KIEZOS : Rumba 70
FRANCO TP OK Jazz : Instrumentale
ADOU ELENGA : Ata Ndélé
GRAND KALLE : Miwela Miwela
AFRICAN JAZZ : MNC Uhuru
AFRICAN JAZZ : Vive Patrice Lumumba
GRAND KALLE : Indépendance Tchatcha
JC PETIT : Lumumba
AFRICAN JAZZ : Suki Pembe Na African Jazz
GRAND KALLE : African Jazz Makili Mobimbo.
Le dernier génocide du XXème siècle s’est déroulé à ciel ouvert sur les collines du Rwanda. Entre les mois d’avril et de juillet 1994. Un million de femmes, d’hommes et d’enfants ont perdu la vie, au nom de la haine raciale contre les Tutsi... Un documentaire en deux épisodes.
Épisode 2, avec la participation de Hélène Dumas et François Graner.
À partir des archives rwandaises, l'historienne Hélène Dumas revient sur le racisme en acte. Comment l'idéologie de la haine contre les Tutsi est devenue la feuille de route de la mécanique génocidaire ? Tandis que le chercheur François Graner, membre de l’association Survie analyse le rôle joué par la France au Rwanda depuis l'indépendance, à partir des archives françaises et du rapport Duclerc. Quel soutien militaire et diplomatique l'Élysée a apporté au président Habyarimana, puis au président Sindikubwabo, avant, pendant et après le génocide ?
Archives et témoignages.
À lire
- Hélène Dumas est spécialiste du génocide des Tutsi au Rwanda, chargée de recherche au CNRS à l’Institut d'histoire du temps, elle est l’auteure de «Le génocide au village : le massacre des Tutsi au Rwanda», Paris, Éditions du Seuil et de «Sans ciel, ni terre : paroles orphelines du génocide des Tutsi (1994-2006)», Paris, La Découverte, 2020
- François Graner est chercheur, et membre de l’Association Survie, il est l’auteur de «L’État français et le génocide des Tutsi du Rwanda» avec Raphaël Doridant, aux éditions Agone.
►À écouter aussi: Rwanda, au nom du racisme (1/2).
Le dernier génocide du XXème siècle s’est déroulé à ciel ouvert sur les collines du Rwanda. Entre les mois d’avril et de juillet 1994. Un million de femmes, d’hommes et d’enfants ont perdu la vie, au nom de la haine raciale contre les Tutsi... Un documentaire en deux épisodes.
Épisode 1, avec la participation de Jean-Pierre Chrétien et Faustin Rutembesa.
Les deux historiens analysent les origines idéologiques du génocide, depuis la colonisation belge jusqu'à la révolution sociale de 1959 et l'Indépendance. Nous revenons sur les grands massacres des Tutsi de 59, 63, 73, 90... jusqu'au déclenchement du génocide en Avril 1994. Archives et témoignages.
À lire : «Rwanda - Racisme et génocide», de Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, aux éditions Belin.
Quand il est débarqué à Guéret dans la Creuse, un matin pluvieux de septembre 1966, Simon A-Poi est alors âgé de 12 ans. Aujourd’hui, il vit à Guéret, et marche chaque jour dans les pas de son adolescence volée. Simon est l’un des 2 015 « transplantés » de La Réunion en métropole entre 1962 et 1982.
Michel Debré, à la demande du BUMIDOM, y voit l’opportunité de repeupler les territoires ruraux. En juin 2018, la FEDD, Fédération des enfants déracinés des DROM, a porté plainte au Tribunal administratif pour faire reconnaître la responsabilité de l’État, en vue de l’ouverture d’un fonds d’indemnisation des victimes.
Un reportage de Clémentine Méténier.
(Rediffusion).
Non, migrant ne veut pas dire homme noir pauvre et illettré en quête de l’eldorado français ! À l’heure où les discours racistes et discriminatoires attisent la haine et justifient des politiques migratoires de plus en plus répressives, pourquoi ne pas écouter les premiers intéressés ? Comment faire face aux idées fausses ? Comment raconter l’histoire de la migration ?
Au son de nos archives et reportages à Dakar et à Lyon signés Théa Ollivier et Daphné Gastaldi.
Avec la participation de :
- Flore Gubert, économiste et directrice de recherche à l’IRD.
À lire : Les migrants, acteurs des changements politiques en Afrique ?
- Pap Ndiaye, historien et directeur du Palais de la Porte Dorée, en charge du Musée de l’Histoire de l’Immigration
À lire : La condition noire, Essai sur une minorité française, aux éditions Calmann-Lévy
- Claire Rodier, juriste au Gisti, le groupe d’information et de soutien des immigrés
À lire : En finir avec les idées fausses sur les migrations, texte de Sophie-Anne Bisiaux, aux éditions de l’Atelier.
Merci à Sophie Janin pour la réalisation et à Laurence Sarniguet pour les recherches d’archives sonores.



