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Enquêtes africaines
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Enquêtes africaines

Author: RFI

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Description

Enquêtes africaines, c'est le podcast de RFI qui revient sur des événements de l'histoire contemporaine du continent africain.

Saison 4 : Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés

Saison 3 : Le mystère du 27e trésor

Saison 2 : Omar Blondin Diop - Plutôt la mort que l'esclavage.

Saison 1 : L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, un thriller congolais.

23 Episodes
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La France, responsable d’un « massacre ». Ce sont les mots du président français Emmanuel Macron dans une lettre adressée à son homologue Bassirou Diomaye Faye, quelques jours avant les commémorations des 80 ans du massacre de Thiaroye. Un premier pas vers la vérité jugé « encourageant » par de nombreux descendants de tirailleurs, mais qui reste insuffisant. Dans cet épisode, nous revenons sur les réticences de la France à reconnaître sa responsabilité, et nous interrogeons aussi : pourquoi l’histoire des tirailleurs africains est-elle aussi méconnue au Sénégal et en France ?   Avec François Hollande, ancien président de la République française ; Dieynaba Sarr, enseignante de français au lycée de Thiaroye ; Ibrahima Thioub, historien sénégalais, ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ; Aïcha Euzet, metteuse en scène française du spectacle « Aube à Thiaroye » ; Martin Mourre, historien français, auteur de Thiaroye 1944 : Histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) ; Armelle Mabon, historienne française, autrice de Le massacre de Thiaroye, histoire d'un mensonge d'État (éditions Le passager clandestin, 2022) ; Julien Fargettas, historien français, auteur de Les tirailleurs sénégalais, les soldats noirs  entre légendes et réalités 1939-1945 (éditions Tallandier, 2012).Chanson : Thiaroye 44 de Senny Camara. 
Comment faire mémoire quand les autorités détournent le regard ? Dans sa pièce de théâtre « Aube à Thiaroye », la metteuse en scène française Aïcha Euzet raconte le drame qui s’est joué il y a 80 ans, dans le quartier où elle a grandi. Pendant des décennies, c’est la culture qui a donné sa place au massacre de Thiaroye dans la mémoire collective sénégalaise. Films, chansons, poèmes ou pièces de théâtre ont mis en lumière cette matinée du 1er décembre 1944, et donné une voix aux oubliés de l’Histoire. Jusqu’en 2014 et la prise de parole de François Hollande, dénonçant sous les yeux du Président Macky Sall, des événements « épouvantables ». Avec, Aïcha Euzet, autrice et metteuse en scène française ; Gad Bensalem et Hawa Diakité, comédiennes ; Dialo Diop, chargé des questions mémorielles au PASTEF, au Sénégal ; Dyénaba Sarr, professeur de français au lycée de Thiaroye ; Ibrahima Thioub, historien sénégalais, ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ; Aby Tine, doctorante à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ; Martin Mourre, historien français, auteur de Thiaroye 1944 : Histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017).Musique originale : RFI Instrumental
Antoine Abibou a été fait prisonnier par les Allemands. Il s’est échappé, puis a rejoint la Résistance contre les Nazis, avant d’être rapatrié au camp militaire de Thiaroye. Rescapé du massacre de Thiaroye, il a été condamné à dix ans de prison par la justice militaire. Comme 33 autres tirailleurs africains, on l’a accusé d’avoir organisé une mutinerie contre les officiers français présents dans le camp ce jour-là. Mais qui, des tirailleurs ou des officiers, a ouvert le feu en premier ?  Avec Yves et Émilien Abibou, fils et petit-fils d'un tirailleur condamné ; Mamadou Koné, ancien conservateur du musée des forces armées à Dakar ; Martin Mourre, historien français, auteur de Thiaroye 1944 : Histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR,2017) ; Armelle Mabon, historienne française, autrice de Le massacre de Thiaroye, histoire d'un mensonge d'État (éditions Le passager clandestin, 2012) ; Julien Fargettas, historien français, auteur de Les tirailleurs sénégalais, les soldats noirs  entre légendes et réalités 1939-1945 (éditions Tallandier, 2012).Musique originale : RFI Instrumental
Dans le cimetière militaire de Thiaroye, Sidy Diop s'est improvisé veilleur des âmes des tirailleurs africains tués dans le camp militaire. Déclaré « cimetière national » en 2004 par Abdoulaye Wade, alors Président de la république du Sénégal, le lieu abrite néanmoins des tombes symboliques, réputées vides. Personne ne sait où sont les corps des victimes du massacre de Thiaroye. Les tirailleurs sont-ils enterrés dans les tombes officielles du cimetière militaire ? Dans les fosses communes, ici et là, dans le camp? Et surtout : combien ont été tués ce 1er décembre 1944 ?  Avec Sidy Diop, veilleur du cimetière de Thiaroye ; Babacar Dioh, comédien et metteur en scène qui a grandi à Thiaroye ; Mamadou Koné, ancien conservateur du musée des forces armées à Dakar ; Hamady Bocoum, archéologue et directeur général du musée des civilisations noires à Dakar ; Martin Mourre, historien français, auteur de Thiaroye 1944 : Histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) ; Armelle Mabon, historienne française, autrice de Le massacre de Thiaroye, histoire d'un mensonge d'État (éditions Le passager clandestin, 2022) : Julien Fargettas, historien français, auteur de Les tirailleurs sénégalais, les soldats noirs entre légendes et réalités 1939-1945 (éditions Tallandier, 2012). Musique originale : RFI Instrumental
Le tirailleur sénégalais M’bap Senghor ne connaîtra jamais son fils, Biram Senghor, né en 1939. Après avoir combattu sous l’uniforme français pendant la Seconde Guerre mondiale, il rentre d’Europe pour rejoindre le camp militaire de Thiaroye. Il y sera abattu le 1er décembre 1944, sur ordre d’officiers français. Ce massacre a coûté la vie à de nombreux tirailleurs africains. Dans cet épisode, nous explorons les zones d’ombre entourant cet événement et suivons les descendants, comme Biram Senghor, dans leur quête de vérité autour du massacre de Thiaroye.  Avec Biram Senghor, fils d'un tirailleur tué à Thiaroye ; Dieynaba Sarr, professeur de français au lycée de Thiaroye ; Martin Mourre, historien français, auteur de Thiaroye 1944 : Histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017 ; Armelle Mabon, historienne française, autrice de Le massacre de Thiaroye, histoire d'un mensonge d'État (éditions Le passager clandestin, 2022) ; Idrissa Ba, historien sénégalais, directeur du département d'histoire à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ; Ibrahima Thioub, historien sénégalais, ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Musique originale : RFI Instrumental
80 ans après les faits, cette part tragique de l’histoire coloniale française est toujours entourée de mystère. Alors que la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin, des centaines de tirailleurs regagnent l’Afrique et prennent place dans le camp militaire de Thiaroye, au Sénégal. Le 1er décembre 1944, certains d'entre eux sont abattus sur ordre d’officiers français. « Massacre », « mutinerie », « fusillade », « répression »... les versions d’historiens s’opposent à celle de l'autorité militaire coloniale de l’époque. Pourquoi ont-ils été tués ? Combien étaient-ils ? Et pourquoi cet événement reste-t-il si peu connu ? À travers des recherches d’archives, analyses d’historiens et récits de descendants, Charlie Dupiot donne une voix aux oubliés, et ravive la mémoire collective autour du massacre de Thiaroye. Musique originale : RFI Instrumental
Dans cet épisode final, Pierre Firtion revient sur le dénouement d’une enquête exceptionnelle : la restitution au Bénin du kataklè, siège royal provenant du Dahomey, par la Finlande en mai 2025. Retrouvé grâce aux investigations de notre journaliste, ce 27e trésor complète la série des œuvres restituées par la France au Bénin en 2021. Comment cette pièce unique a-t-elle refait surface ? Quels enjeux politiques, culturels et symboliques entourent ce retour historique ? Entre coulisses de l’enquête et récit d’une cérémonie officielle de restitution à Cotonou, Pierre Firtion vous raconte la fin d’une histoire patrimoniale et mémorielle qui relie l’Afrique et l’Europe.
Entre 1938 et 1939, la France et la Finlande échangent des collections d’objets. Parmi ces derniers, l’une des œuvres du trésor royal d’Abomey : le kataklè. Considérés par certains comme un don, par d’autres comme un prêt, le statut de propriété de ces objets pourrait compromettre la restitution du kataklè aux autorités béninoises. Mais une décision inattendue va chambouler la fin de l’enquête de Pierre Firtion. Bénin – Finlande : le long voyage d’un siège royal vers la restitution  Radié des collections nationales françaises à la surprise générale, le « kataklè », un ancien siège royal originaire du Bénin, pourrait bientôt regagner sa terre d’origine. Dans cet ultime épisode du podcast Le mystère du 27ᵉ trésor, Pierre Firtion revient sur un dossier complexe mêlant diplomatie, droit du patrimoine et mémoire coloniale.  « Le fait est que ce kataklè existe, et je pense qu'il devrait être rendu à sa communauté d'origine. » – Elina Anttila, directrice du Musée national de Finlande  Un objet au cœur d’une bataille juridique et politique  À Marseille, au Mucem, Pierre Firtion découvre pour la première fois les pièces échangées par la Finlande en 1938 contre des objets du Musée de l’Homme. Parmi elles, plusieurs artefacts samis. À Paris, le Quai Branly affirme que ces collections n’ont jamais été cédées, mais simplement mises en dépôt. Pourtant, le Mucem et Helsinki les considèrent comme acquises.  Selon le juriste Vincent Négri, l’interprétation du mot "échange" est au cœur du problème : « Il ne saurait être question de recouvrir un transfert de propriété par ce terme-là [le terme d’échange]. En droit, ce serait effectivement, à mon sens, une erreur. » – Vincent Négri, chercheur en droit du patrimoine   Une avancée décisive inattendue   Longtemps bloquée, la situation se débloque soudainement : le kataklè est discrètement retiré des inventaires officiels. Un geste rare, qui ouvre la voie à une restitution. Derrière cette avancée, l’influence discrète de Marie-Cécile Zinsou, figure incontournable des échanges culturels entre la France et le Bénin.  Vers un retour à Abomey  La Finlande, aujourd’hui propriétaire de l’objet, entame les démarches administratives pour son retour au Bénin. Une restitution symbolique, dans la lignée des 26 œuvres rendues en 2021, qui marque la fin d’un long parcours, et peut-être, le début d’un nouveau chapitre pour le dialogue culturel entre l’Europe et l’Afrique.  Écoutez cet épisode pour comprendre comment ce kataklè peut cristalliser des décennies d’échanges culturels, de controverses juridiques et de revendications postcoloniales. Retrouvez également les épisodes précédents de la série Le mystère du 27ᵉ trésor pour saisir toute la complexité de cette affaire patrimoniale entre la France, la Finlande et le Bénin.    Musique originale : RFI Instrumental
Pour en savoir plus sur ce kataklè et sur la collection de biens finlandais envoyés à Paris en échange, Pierre Firtion s’envole pour Helsinki. Il y retrouve la conservatrice Pilvi Vainonen, qui l’emmène dans les réserves du Musée national de Finlande. Elle lui présente l’un des trésors royaux d’Abomey, pour lequel il se passionne depuis des années. Mais à l’occasion de ce voyage, la directrice du musée lui confie que la propriété du kataklè est au cœur d’un différend…  Cap sur Helsinki : sur la trace d’un siège royal africain oublié  En 1939, un mystérieux siège royal issu du Bénin est envoyé en Finlande dans le cadre d’un échange entre musées. 80 ans plus tard, sa présence à Helsinki soulève des questions complexes de restitution, de mémoire et d’identité. Pourquoi cet objet est-il parti ? Et surtout, à qui appartient-il aujourd’hui ?  Dans ce troisième épisode du podcast Le mystère du 27ᵉ trésor, le journaliste Pierre Firtion remonte la piste de ce précieux artefact africain, désormais conservé dans un entrepôt ultra-sécurisé à la périphérie d’Helsinki. Au fil de ses investigations, il retrouve Pilvi Vainonen, conservatrice au Musée national de Finlande, qui l’accompagne dans cette quête mémorielle. Ensemble, ils consultent des lettres d’archives et découvrent l’implication du résistant Boris Vildé, à l’origine de l’échange en 1938.  Une histoire d’échanges qui soulève des questionnements    L’objet en question, désigné comme un siège royal ou kataklè, serait d’origine Fon ou Yoruba, deux peuples du sud-ouest nigérian et de l’actuel Bénin. Si l’échange semblait clair à l’époque, un flou persiste : s’agissait-il d’un don, d’un prêt ou d’un simple dépôt temporaire ? Le musée du Quai Branly à Paris revendique aujourd’hui sa propriété, estimant qu’aucune cession officielle n’a eu lieu.  « Nous avons toujours pensé que cet objet fait partie de notre patrimoine, car il se trouve dans nos collections. » – Elina Anttila, directrice du Musée national de Finlande.  Entre découvertes archivistiques, émotions contenues face à l’objet, et diplomatie muséale, l’enquête met en lumière les enjeux encore brûlants de la restitution du patrimoine africain.  Écoutez cet épisode pour comprendre comment un simple objet peut incarner des décennies d’histoire, de conflits mémoriels et de débats postcoloniaux. Retrouvez également les épisodes précédents de la série Le mystère du 27ᵉ trésor pour saisir toute la complexité de cette affaire patrimoniale.    Musique originale : RFI Instrumental
Dans les inventaires en ligne du Musée du quai Branly, Pierre Firtion identifie une pièce donnée par le colonel Dodds au musée d’ethnographie du Trocadéro. Celle-ci n’a pas été restituée au Bénin. Il s’agit d’un tabouret à trois pieds, dont le nom vernaculaire est : kataklè. Cette pièce aurait été échangée avec un musée finlandais en 1939… mais semble désormais introuvable. Ce n’est qu’après d’intenses recherches, qu’une conservatrice, Pilvi Vainonen, recontacte Pierre Firtion. Kataklè : le trésor royal échangé, retrouvé en Finlande  Pendant des années, sa trace s’est perdue. Un petit siège en bois, à trois pieds, appelé kataklè. Une pièce discrète mais chargée d’histoire, donnée par le général Dodds après la conquête d’Abomey qui s’achève en 1894, mais absente de la liste des objets restitués au Bénin en 2021.  Dans ce deuxième épisode du podcast Le Mystère du 27ᵉ trésor, le journaliste Pierre Firtion poursuit son enquête. Grâce à une fiche d’inventaire du musée du Quai Branly et avec l’aide d’une conservatrice finlandaise, il remonte la piste du kataklè, échangé en 1939 avec le Musée national de Finlande.  « En effet, il a été transféré au Musée national de Finlande dans le cadre d’un échange. » – Pilvi Vainonen, conservatrice au Musée national de Finlande (Helsinki).   Une pièce à part  Le siège apparaît pour la première fois dans une base de données finlandaise. Non exposé, jamais réclamé. Son nom local intrigue. Kataklè : un mot d’origine ghanéenne, passé par le Togo avant d’atteindre le royaume du Dahomey. Un objet de transition : entre sol et trône, entre prince et roi.  « C’est un trône d’intronisation [...] c’est un objet qui permet de raconter toute cette histoire du royaume [...] en soit c’est un objet très simple mais c’est un objet qui raconte une histoire très forte et qui intervient dans des moments clés de l’histoire du Dahomey c’est pour ça qu’il a son importance. » – Marie-Cécile Zinsou, historienne de l’art.  Pourquoi a-t-il été échangé ? Était-il considéré comme secondaire ? Ou tout simplement mal catalogué ? Grâce aux archives du musée de l’Homme et aux anciens registres du Trocadéro, l’histoire du Kataklé refait surface. L’échange a bien eu lieu, mais à l’époque, personne ne mesure encore l’importance symbolique de cette pièce.  À travers les témoignages des chercheurs, des conservateurs et des historiens, Sur les traces du Kataklè interroge les zones grises de la circulation des œuvres coloniales et le lent travail de mémoire engagé entre la France et l’Afrique. Écoutez cet épisode pour comprendre pourquoi ce siège modeste est devenu le symbole d’un patrimoine éparpillé, et d’une restitution encore inachevée.     Musique originale : RFI Instrumental
« Il n’y a pas 26, mais 27 trésors. » C’est ce qu’une source glisse à l’oreille de Pierre Firtion, qui couvre en novembre 2021 à Cotonou le retour des 26 œuvres du trésor royal d’Abomey. Pendant qu’Emmanuel Macron et Patrice Talon entérinent solennellement la restitution, le journaliste de RFI s’interroge : y aurait-il une œuvre manquante dans la collection de pièces restituées ? Première étape : vérifier que cette pièce existe bel et bien. Pierre Firtion se plonge dans des textes consacrés à l’art béninois et aux restitutions d’œuvres d’art à l’Afrique. Bénin : une restitution historique entachée d’un oubli ?  En novembre 2021, la France restitue officiellement au Bénin 26 trésors royaux pillés lors de la conquête d’Abomey à la fin du XIXᵉ siècle. L’événement est salué comme un tournant majeur dans l’histoire des restitutions patrimoniales entre l’Europe et l’Afrique. Mais sur le terrain, une rumeur circule : une 27ᵉ œuvre manquerait à l’appel.  Dans ce premier épisode du podcast Le Mystère du 27ᵉ trésor, Pierre Firtion, journaliste à RFI, remonte la piste de cette œuvre potentiellement absente.  Très vite, une confidence éveille son attention. Et si la restitution était incomplète ? À ses côtés, historiens, diplomates et descendants du roi Béhanzin lèvent peu à peu le voile sur une enquête troublante.  Un trône, une récade, un siège disparu ?  Parmi les objets restitués figurent des trônes royaux, des sculptures anthropomorphes et des autels sacrés. Pourtant, un doute subsiste. Un mystérieux petit siège, mentionné dans les archives, aurait été échangé avec un musée finlandais.  Le podcast revient aussi sur les coulisses politiques de cette restitution, amorcée par le rapport Savoy-Sarr, remis à Emmanuel Macron en 2018. Mais pourquoi certains objets ont-ils été laissés de côté ? Et que cache le silence des institutions ?  Le mystère du 27e trésor ouvre une enquête captivante sur la mémoire, le patrimoine et les zones d’ombre d’un geste diplomatique fort, mais peut-être encore inachevé. Écoutez cet épisode pour suivre cette quête à rebondissements et comprendre les enjeux d’un retour du patrimoine béninois qui soulève encore bien des questions.    Musique originale : RFI Instrumental
En novembre 2021, la France restitue 26 œuvres du trésor royal d'Abomey au Bénin. Pillées en 1892 par le colonel français Alfred-Amédée Dodds, ces pièces historiques ont été données au Musée d'ethnographie du Trocadéro. Lors des cérémonies de restitution à Cotonou, une source proche du dossier confie au journaliste Pierre Firtion qu’une œuvre serait manquante. Intrigué, il s'interroge : et si c’était vrai ? Pourquoi n'a-t-elle pas été restituée avec les autres ? Où se trouve cette mystérieuse 27e œuvre ? Avec l'aide d'une historienne de l'art et d'une conservatrice d'un musée européen, le journaliste mène l’enquête entre Cotonou et Paris, en passant par Helsinki et Marseille. Plongez dans ce voyage captivant entre passé colonial, art africain et restitution patrimoniale. Musique originale : RFI Instrumental
Cinquante ans après sa mort, les circonstances du décès d'Omar Blondin Diop dans sa cellule de la prison de Gorée continuent d'interroger. Pour cette deuxième saison d'Enquêtes africaines, Clémentine Méténier et Florence Morice proposent une enquête en 5 épisodes mêlant récit, témoignages de première main et archives sonores.Omar Blondin Diop - Plutôt la mort que l'esclavage, un podcast original RFI. Musique originale : RFI Instrumental
Dans ce dernier épisode, Arnaud Zajtman et Esdras Ndikumana mettent bout à bout les différents éléments qui ont été abordés durant le podcast et les analysent. Ainsi se dessinent les contours d’un complot rassemblant différents acteurs qui voulaient la mort du président congolais Laurent-Désiré Kabila. Pour un partage plus facile, ce podcast a été mis en ligne en version mono allégée. Vous avez aussi la possibilité d'écouter ici une version stéréo en haute qualité.À propos du podcast « L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, un thriller congolais » :Le 16 janvier 2001, le président congolais Laurent-Désiré Kabila, le tombeur du Maréchal Mobutu, est tué dans son bureau à Kinshasa par l’un de ses gardes du corps. L’assassin est abattu alors qu’il sort du bureau en courant.85 personnes sont condamnées, les unes à la mort, les autres à de lourdes peines de prison. Vingt ans après les faits, le vendredi 8 janvier 2021, les 23 derniers détenus condamnés dans cette affaire ont finalement été libérés. Mais étaient-ils vraiment coupables ?Qui sont les vrais commanditaires de l’assassinat du Président congolais ? Pourquoi le soir de l’assassinat, onze ressortissants libanais ont-ils été exécutés à leur tour dans la capitale congolaise ?Dans un podcast original signé Arnaud Zajtman et Esdras Ndikumana, RFI propose une grande enquête en quatre épisodes avec des témoignages-clefs et de rares archives sonores. Réalisation : Nicolas Benita et Simon Decreuze.Musique : Simon Decreuze.Avec la participation de la sonothèque de RFI.Les auteurs dédient ce podcast à leur consœur Ghislaine Dupont, journaliste de RFI assassinée aux côtés de Claude Verlon au Nord-Mali en 2013, qui a beaucoup contribué à briser le silence entourant les 85 condamnés de cette affaire criminelle.Ce podcast contient des extraits des films « Meurtre à Kinshasa. Qui a tué Laurent-Désiré Kabila ? », un documentaire de Marlène Rabaud et Arnaud Zajtman, produit par Entre Chien et Loup, ICTV Solferino, avec le soutien de la FWB, de la RTBF, du WIP et de France Télévisions, ainsi que des extraits de « Adieu l'enfer », de M. Rabaud et A. Zajtman, produit par Esprit libre Production, avec Arte Reportage.
Enterrement en catimini, archives perdues, enquête avortée… 50 ans après les faits, les circonstances exactes de la mort d’Omar Blondin Diop restent obscures. Les défenseurs de la version officielle se font rares, et d’anciens collaborateurs de Léopold Sédar Senghor commencent à briser le silence. Pendant ce temps, la famille d’Omar poursuit sa quête de vérité et entretient la mémoire de l’aîné de la fratrie Diop. Alors que la jeunesse sénégalaise affiche une soif de figures héroïques, que reste-t-il d’Omar Blondin Diop dans le récit national sénégalais ?Avec Cheikh Hamallah Diop, frère d’Omar Blondin Diop ; Mamarame Seck, conservateur du musée historique de Gorée ; Moustapha Niasse, ancien directeur de cabinet de Léopold Sédar Senghor ; Gérard Bosio, ancien conseiller diplomatique et culturel du président Senghor ; Dialo Diop, frère d’Omar ; Jean-Pierre Biondi, ancien conseiller audiovisuel au cabinet du président Senghor ; Roland Colin, ancien directeur de cabinet du président du conseil de Senghor ; Cheikh Guissé, artiste sénégalais ; Aminata Touré, dite Mimi Touré, ancienne ministre de la Justice du Sénégal ; Ibrahima Thioub, historien sénégalais ; Felwine Sarr, intellectuel sénégalais ; Florian Bobin, biographe d’Omar ; Souleymane Gueye, membre du secrétariat général du mouvement FRAPP (Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine) qui a "France dégage" pour slogan.Musique originale : RFI Instrumental
Cofondateur du mouvement des jeunes marxistes-léninistes du Sénégal, Omar Blondin Diop devient une figure des milieux universitaires et contestataires de Dakar. Alors que le Sénégal de Léopold Sédar Senghor s’apprête à accueillir le président français Georges Pompidou, des actions visant les symboles de l’impérialisme français sont organisées. Face à un pouvoir de plus en plus répressif, Omar Blondin Diop part se former à la lutte armée dans un camp d’entraînement palestinien en Syrie et se rapproche du mouvement des Black Panthers, à Alger. Il franchit un à un les paliers de la violence révolutionnaire.Mais comment un étudiant de 24 ans, promis à un avenir brillant, se retrouve-t-il arme à la main dans la froideur de l’hiver syrien ?Avec Alioune Sall, dit Paloma, ami d’Omar Blondin Diop ; Dialo Diop, frère d’Omar ; Florian Bobin, biographe d’Omar.Musique originale : RFI Instrumental
Condamné à trois ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, Omar Blondin Diop est incarcéré dans la prison de l’île de Gorée. Le 11 mai 1973, il est retrouvé sans vie dans sa cellule. Les autorités sénégalaises présentent d’emblée cette mort comme un suicide par pendaison ; la famille Diop n’y croit pas une seconde. Les policiers anti-émeutes sont déployés dans les rues de Dakar, où des cortèges se forment. À l’aide de témoins de première main et en interrogeant les archives, Florence Morice et Clémentine Méténier auscultent la thèse officielle du suicide et retracent les débuts de l’enquête judiciaire qui sera stoppée nette par le pouvoir sénégalais.Avec Alioune Sall, dit Paloma, ami d’Omar ; Antoine Lefébure, ami d’Omar ; Antoine Gallimard, éditeur français, ami d’Omar ; Cheikh Hamallah et Ousmane Blondin Diop, frères d’Omar ; Florian Bobin, biographe d’Omar ; Mamadou Moustapha Touré, juge d’instruction ; Mbaye Dieng, avocat de la famille Blondin Diop.RFI remercie le réalisateur sénégalais Djeydi Djigo et la société Sol Invictus d'avoir permis la diffusion d'un extrait de l'interview du juge Moustapha Touré issu du documentaire « Omar Blondin Diop, un revolté » (2021) présenté en sélection officielle au Fespaco.Musique originale : RFI Instrumental
Du plateau d’un film de Jean-Luc Godard à l’avant-garde de la révolte étudiante de Mai-68 aux côtés de Daniel Cohn-Bendit, Omar Blondin Diop délaisse peu à peu les bancs de l'École normale supérieure de Saint-Cloud pour s'inscrire dans les mouvements révolutionnaires de l'époque. Florence Morice et Clémentine Méténier racontent les premières années du parcours militant de ce jeune intellectuel sénégalais. Premier Sénégalais à intégrer la prestigieuse école française, Omar Blondin Diop est un personnage bouillonnant, atypique et iconoclaste. Révolution culturelle chinoise, guerre du Vietnam, Mai-68, Omar se nourrit de tout… et est surveillé de près par les services de renseignements français, qui le classent dans leurs fichiers en tant qu’extrémiste avant de l’expulser du territoire.Avec Antoine Gallimard, éditeur français, ami d’Omar Blondin Diop ; Florian Bobin, biographe d’Omar ; Mustapha Saha, ami d’Omar ; Antoine Lefébure, ami d’Omar ; Ibrahima Thioub, historien sénégalais ; Alioune Diop et Cheikh Hamallah Diop, frères d’Omar.Musique originale : RFI Instrumental
Le 11 mai 1973, Omar Blondin Diop, 26 ans, est retrouvé mort dans sa cellule de la prison de l’île de Gorée. Cet intellectuel et militant sénégalais était un fervent opposant à la politique menée par le président Léopold Sédar Senghor, ami du président français Georges Pompidou, dans un contexte post-indépendance. 50 ans ont passé et pourtant la figure d’Omar Blondin Diop ressurgit. Dans cet épisode, Clémentine Méténier et Florence Morice retracent les grandes étapes d’un parcours hors norme, une vie aussi brève qu’intense. Icône de la jeunesse militante panafricaine, Omar Blondin Diop apparaît aujourd’hui dans le panthéon des figures célèbres du Black Power. S’il s’inscrit dans la lignée de Malcolm X, Winnie Mandela, Cheikh Anta Diop ou Thomas Sankara, ses premières actions ont bel et bien lieu à Paris. Avec Serigne Mansour Fall, alias Madzoo, artiste sénégalais ; Dialo Diop, frère d’Omar Blondin Diop ; Antoine Gallimard, éditeur français, ami d’Omar ; Alioune Sall, dit Paloma, ami d’Omar ; Aguibou Diarrah, cousin éloigné d’Omar ; Florian Bobin, biographe d’Omar ; Felwine Sarr, intellectuel sénégalais.Musique originale : RFI Instrumental
Cet épisode examine comment le régime de Joseph Kabila, successeur de son père assassiné le 16 janvier 2001, a décidé de fermer les yeux sur les condamnations massives, jusqu’à en faire un dossier tabou.  Certains condamnés parviendront à s’évader. Depuis leur exil, ils racontent comment ils ont réussi à conquérir leur liberté. Dans leur tentative de faire la lumière sur l’assassinat, Arnaud Zajtman et Esdras Ndikumana examinent aussi les différents mobiles possibles du crime et de ceux qui sont accusés d’y être liés : est-ce ce monopole sur le diamant que Mzee Kabila a attribué à un homme d’affaires israélien et qui a faché la communauté libanaise ? Est-ce cette mise à mort par le clan Kabila du Général Anselme Masasu, cet ancien compagnon de route qui avait recruté les propres gardes du corps de Laurent-Désiré Kabila ? Pour un partage plus facile, ce podcast a été mis en ligne en version mono allégée. Vous avez aussi la possibilité d'écouter ici une version stéréo en haute qualité.À propos du podcast « L'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, un thriller congolais » :Le 16 janvier 2001, le président congolais Laurent-Désiré Kabila, le tombeur du Maréchal Mobutu, est tué dans son bureau à Kinshasa par l’un de ses gardes du corps. L’assassin est abattu alors qu’il sort du bureau en courant.85 personnes sont condamnées, les unes à la mort, les autres à de lourdes peines de prison. Vingt ans après les faits, le vendredi 8 janvier 2021, les 23 derniers détenus condamnés dans cette affaire ont finalement été libérés. Mais étaient-ils vraiment coupables ?Qui sont les vrais commanditaires de l’assassinat du Président congolais ? Pourquoi le soir de l’assassinat, onze ressortissants libanais ont-ils été exécutés à leur tour dans la capitale congolaise ?Dans un podcast original signé Arnaud Zajtman et Esdras Ndikumana, RFI propose une grande enquête en quatre épisodes avec des témoignages-clefs et de rares archives sonores. Réalisation : Nicolas Benita et Simon Decreuze.Musique : Simon Decreuze.Avec la participation de la sonothèque de RFI.Les auteurs dédient ce podcast à leur consœur Ghislaine Dupont, journaliste de RFI assassinée aux côtés de Claude Verlon au Nord-Mali en 2013, qui a beaucoup contribué à briser le silence entourant les 85 condamnés de cette affaire criminelle.Ce podcast contient des extraits des films « Meurtre à Kinshasa. Qui a tué Laurent-Désiré Kabila ? », un documentaire de Marlène Rabaud et Arnaud Zajtman, produit par Entre Chien et Loup, ICTV Solferino, avec le soutien de la FWB, de la RTBF, du WIP et de France Télévisions, ainsi que des extraits de « Adieu l'enfer », de M. Rabaud et A. Zajtman, produit par Esprit libre Production, avec Arte Reportage.
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