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Author: Centre d'études stratégiques de la Marine

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Bienvenue sur Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs !

Explorez le fait naval sous toutes ses facettes avec nos podcasts :
🔹 Périscope : une table ronde de 50 min sur des sujets de fond, disponible en vidéo sur Youtube.
🔹 Echo : un entretien de 20-25 min avec des experts du maritime.
🔹 Echo Hors-Série : un entretien sur un sujet de fond, éventuellement en plusieurs épisodes.
🔹Le Carré : un portrait de marin ou d'une personnalité de la mer en 30 minutes.

Retrouvez nos analyses et débats chaque jeudi à 7h ! 🌊⚓
141 Episodes
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Carré, un podcast d’Horizons Marines, la chaine des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs. Aujourd’hui, on va vous parler du livre « Voyage en France Australe » publié par Bruno Fuligni aux éditions Allary. Publié en septembre 2025, cet ouvrage présente en détails des territoires maritimes français peu connus et loin de toute civilisation.  Situées dans l’océan Indien, les TAAF pour Terres Australes et Antarctiques Françaises, sont de petits bouts de terres perdus au milieu des mers.  On en dénombre aujourd’hui cinq répartis sous forme de districts : les îles Éparses, l’archipel Crozet, les Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, ainsi que la Terre Adélie. Depuis des siècles, ces terres appellent de nombreux aventuriers à les visiter et découvrir leurs innombrables secrets.  Et c’est probablement attiré par ces mystères que Bruno Fuligni, écrivain et maître de conférences à Sciences Po, a entamé un voyage en novembre 2024.  Un voyage ayant accouché d’un livre « Voyage en France Australe » publié récemment. On en parle avec lui !Je précise que ce podcast est le premier d’une série de 2 épisodes que l’on consacre aux Terres Australes et Antarctiques Françaises. La semaine prochaine, l’Aspirant Hugues vous proposera un Echo avec Isabelle Autissier, écrivaine et présidente du Conseil consultatif des TAAF. Ensembles, ils aborderont les missions de la Marine nationale et le cadre normatif du Conseil des TAAF. Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées⁠N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs.Aujourd’hui, dans Echo, on vous propose un épisode un peu particulier. Pas d’entretien unique comme d’habitude, mais une immersion au cœur de la rentrée du Centre d’instruction Naval de Brest.C’est ici que des jeunes, venus de toute la France, franchissent pour la première fois les portes de la Marine nationale. Qu’ils soient élèves de l’École des mousses, ou de l’École de maistrance, tous commencent par cepassage obligé : l’apprentissage des bases militaires, de la discipline, mais aussi de la vie en équipage. Sans oublier évidemment le Lycée Naval, établissement relevant du Ministère des armées, qui accueille des élèves de la classe de seconde à la terminale.Dans ce reportage, vous allez entendre la voix de ceux qui dirigent et encadrent cette institution, mais aussi celle des élèves, qui partagent leurs parcours et leurs premières impressions.Intervenants : Capitaine de vaisseau Favé, commandant du CIN.Capitaine de frégate Quedec, commandant de l'Ecole des mousses.Milot, apprenti militaire dans le BTS de la Marine nationale.Abigail, élève de l’École des mousses.Antoine, élève de l’Ecole de maistrance.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Le silence est pesant. Seuls quelques zéphyrs traversent les coursives métalliques et viennent interrompre la tension latente. A bord du porte-avions, chacun est à son poste, prêt à agir. Dans la pénombre du central opérations, l’assistantautodéfense, un artilleur de spécialité, vérifie une dernière fois le paramétrage du système sur l’interface de sa console. En passerelle, l’immense mer s’étale à perte de vue, calme en apparence, mais la cible est identifiée. Pourtant, chaquemanœuvre, chaque seconde, compte. Il faut viser juste. Etre certain de son objectif, évaluer les probabilités d’interception de son système d’armes contre la menace qui approche. Et surtout... il ne faut jamais douter.Soudain, l’ordre du Commandant est donné puis relayépar l’officier de « quart opérations ». L’action codée depuis laconsole du système de combat se répercute le long de la ligne de feu jusqu’à ce qu’un grondement sourd traverse le porte-avions. La porte du silo s’ouvre, un missile part et fend l’air. Il file droit vers sa cible et son impact soulève une colonne d’eau sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur.  Aujourd’hui, dans le Carré, on vous présente le métier d’artilleur, celui qui s’occupe de la mise en œuvre des systèmes d’armes au-dessus de la surface.Alors qui sont ces marins de l’ombre, formés à manier le feu pour protéger les autres ? Comment se préparent-ils à tirer, réagir et défendre leur navire ? Et que ressent-on quand on a la mer pour champ de bataille et un missile pour outil ?On en parle, aujourd’hui, avec le Lieutenant de vaisseau Pierre-Yves, artilleur et chef du secteur SAAM, « Surface Air Anti-missile », le système d’armes antiaérien principal, à bord du porte-avions Charles de Gaulle.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées⁠N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Découvrir les épisodes complets ici : ⁠⁠https://open.spotify.com/show/3FKNj434N6ZwtrcueBHyCX?si=3da4d4a9183741d0⁠ Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce premier grand reportage consacré à la Marine dans les territoires.Un grand reportage réalisé dans le cadre des 400 ans de la Marine ! En effet, l’année prochaine en 2026, cela fera 400 ans que notre Marine protège les Français sur tous les océans. Quatre siècles d’engagement d’hommes, de femmes et de territoires au service de notre pays, des Français et de leurs intérêts.Ainsi, pour préparer ces célébrations, le CESM à travers Horizons Marines vous propose une série spéciale pour remonter aux sources du lien entre la Marine et les territoires. A travers 3 grands reportages et une vingtaine d’interviews bonus, nous traverserons la France en passant de la Mayenne à Rochefort, du Rhône aux Pyrénées-Orientales, ou encore de la Bourgogne au Périgord-Limousin.Ces reportages permettront de comprendre comment, au travers de matières brutes (bois, chanvre/lin, acier), la construction d’une marine de 1er rang a irrigué, transformé et développé les territoires français du 17ème au 20ème siècle. C’est un sacré programme que nous vous réservons et nous allons démarrer de suite, dans cette première partie, en nous rendant à Bordeaux pour aller rencontrer Caroline Le Mao, professeure d'histoire moderne à l’université Bordeaux Montaigne. Ses travaux ont notamment porté sur les fournisseurs de la Marine de guerre française et de la place des Arsenaux de Guerre du 16ème siècle à nos jours. Nous nous rendrons ensuite à Paris pour interviewer Boris Lesueur, maître de conférences en histoire moderne àl’Institut Catholique de Paris et spécialiste en histoire maritime et coloniale, afin qu'il nous parle de l'importance des colonies pour la Marine Royale.En deuxième partie, nous nous rendrons dans la forêt de Bercé puis au chemin de la Mâture dans les Pyrénées avant de terminer à Anglet, à proximité de Biarritz, pour parler du rôle des charpentiers de Marine avec un des membres des Chantiers de l’Hermione.Les différents intervenants :Caroline Le Mao, professeure d'histoire moderne à l’université Bordeaux Montaigne. Boris Lesueur, maître de conférences en histoire moderne à l’Institut Catholique de Paris et spécialiste en histoire maritime et coloniale.Hervé Daviau, responsable de l’unité territorialede la Sarthe et de la Mayenne.Hubert Pauly, responsable de l’unité territoriale d’Oloron à l’Office National des Forêts. Antoine Dossmann, Responsable de la production culturelle et pédagogique aux Chantiers de l’Hermione.Voici les liens utiles : Le livre de Caroline Le Mao, « Les Arsenaux de Marine, du 16ème siècle à nos jours » : ⁠Les Arsenaux de la Marine Du XVIe siècle à nos jours - broché - Caroline Le Mao - Achat Livre | fnac⁠Le livre de Boris Lesueur, « Atlas de la France Moderne » : ⁠Atlas de la France moderne - Stéphane Guerre - Babelio⁠Découvrir l’Office National des Forêts : ⁠Office national des forêts⁠ Découvrir les Chantiers de l’Hermione : ⁠Top-départde la 3ème saison d’ouverture au public du Grand Carénage de L'Hermione à Anglet - Hermione, La Frégate de la liberté⁠Crédits audios : « Keep it lowkey », Take it slowly « Bourbon nights », Take it slowly« Pretty tricky », Take it slowly« The beat’s hot », Take it slowly « Another way», Take it slowly « Jazzy but not too jazzy », Take it slowly« Sofa blues », Take it slowly Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine surnotre site : ⁠⁠ ⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées⁠N’hésitez pas aussi à vous abonner aupodcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Découvrir les épisodes complets ici : ⁠⁠https://open.spotify.com/show/3FKNj434N6ZwtrcueBHyCX?si=3da4d4a9183741d0⁠ Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce deuxième grand reportage consacré à la Marine dans les territoires.Un grand reportage réalisé dans le cadre des 400 ans de la Marine ! En effet, l’année prochaine en 2026, cela fera 400 ans que notre Marine protège les Français sur tous les océans. Quatre siècles d’engagement d’hommes, de femmes et de territoires au service de notre pays, des Français et de leurs intérêts. Ainsi, pour préparer ces célébrations, le CESM à travers Horizons Marines vous propose une série spéciale pour remonter aux sources du lien entre la Marine et les territoires. A travers 3 grands reportages et une vingtaine d’interviews bonus, nous traversons la France en passant de la Mayenne à Rochefort, du Rhône aux Pyrénées-Orientales, ou encore de la Bourgogne au Périgord-Limousin.Ces reportages permettent de comprendre comment, au travers de matières brutes (bois, chanvre/lin, acier), la construction d’une marine de 1er rang a irrigué, transformé et développé les territoires français du 17ème  au 20ème siècle. Ainsi, nous sommes dans le second grand reportage, nous allons nous intéresser aux voiles et cordages des navires en expliquant où étaient cultivés le lin et le chanvre nécessaires à ces dernières. Ces deux matières ont, elles aussi, concerné les Françaises et les Français avec une production et un acheminement via des fleuves, qui a marqué la commune de Landernau, en Bretagne par exemple. Nous allons voir, aussi, dans la corderie royale de Rochefort, la place des cordages à bord des navires de guerre.Les différents intervenants :Jean-Yves Besselièvre, administrateur du musée national de la Marine à Brest .David Plouviez, maître de conférences en histoire moderne au département d'histoire de l’université de Nantes.Arnaud Dautricourt, chargé de la production culturelle à la Corderie Royale de Rochefort.Andrée Le Gall Sanquer, présidente de l’association « Lin et chanvre en Bretagne ».Les liens utiles : Découvrir le musée national de la Marine de Brest : ⁠Musée national de la Marine à Brest⁠Découvrir la Corderie Royale de Rochefort :⁠Visitez la Corderie Royale - La Corderie Royale, Centre International de la Mer⁠Découvrir l’association « Lin et chanvreen Bretagne » : ⁠accueil - Lin et Chanvre en Bretagne⁠ Découvrir les différents ouvrages de David Plouviez :La Marine française et ses réseaux économiques au 18e siècle : ⁠La Marine française et ses réseaux économique au XVIIIe siècle: LES INDESSAVANTES: Books- Amazon.ae⁠Les corsaires nantais pendant la Révolution française : ⁠Les corsaires nantais Pendant la révolution française - broché - David Plouviez, Hervé Pichevin - Achat Livre ou ebook | fnac⁠Crédits audios : « Keep it lowkey », Take it slowly « Bourbon nights », Take it slowly« Pretty tricky », Take it slowly« Sofa blues », Take it slowly« Jazzy but not too jazzy », Take it slowlyBonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠ ⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées⁠N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Découvrir les épisodes complets ici : ⁠⁠https://open.spotify.com/show/3FKNj434N6ZwtrcueBHyCX?si=3da4d4a9183741d0⁠ Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce dernier grand reportage consacré à la Marine dans les territoires.Un grand reportage réalisé dans le cadre des 400 ans de la Marine ! En effet, l’année prochaine en 2026, cela fera 400 ans que notre Marine protège les Français sur tous les océans. Quatre siècles d’engagement d’hommes, de femmes et de territoires au service de notre pays, des Français et de leurs intérêts.Ainsi, pour préparer ces célébrations, le CESM à travers Horizons Marines vous propose une série spéciale pour remonter aux sources du lien entre la Marine et les territoires. Ces reportages permettront de comprendre comment, au travers de matières brutes (bois, chanvre/lin, acier), la construction d’une marine de 1er rang a irrigué, transformé et développé les territoires français du 17ème  au 20ème siècle. Nous sommes ainsi dans le dernier grand reportage où nous allons parler des canons de Marine et de l’utilisation de la métallurgie dans les bâtiments de la flotte. Il a fallu des minerais puis des hauts fourneaux pour armer les navires. Et, en France, cette industrie minière était alimentée par de nombreux arrière-pays dont le Périgord Limousin qui a fabriqué des canons ayant servi, par exemple, à la guerre d’indépendance américaine. Pour expliquer l’histoire des canons et de la métallurgie, nous irons à Paris pour interviewer le Contre-Amiral François Guichard, amiral chargé de la fonction Histoire de la Marine nationale. En deuxième partie, nous irons tour à tour, à Javerlhac dans le Périgord pour présenter ses hauts et bas fourneaux. Nous irons ensuite à Ruelle sur Touvre, à côté d’Angoulême, pour présenter la fonderie royale de Ruelle qui a servit à la fabrication des canons. Nous terminerons ce reportage en nous rendant au Creusot, en Bourgogne, avec Jean Philippe Passaqui, professeur de chaire supérieure au lycée militaire d’Autun.  Les différents intervenants :Le Contre-Amiral François Guichard, chargé de la fonction Histoire pour la Marine nationale.Jean-Pierre Réal, ancien président de l’association « La Route des Tonneaux et des Canons ».Christian Magne, membre de l’association « 3F3M ».Gilbert Faurie, co-président de l’association « 3F3M ».Philippe Rochard, vice-président de l’association « La Route des Tonneaux et des Canons » chargé de l’archivage iconographique.Jean-Philippe Passaqui, professeur de chaire supérieure au lycée militaire d'Autun. Je rappelle d’ailleurs qu’il a consacré une thèse intitulée « La stratégie des Schneider, du marché à la firme intégrée» ainsi qu’un article intitulé « Schneider et les constructions navales ». Voici le lien vers ses différents ouvrages :Découvrez les ouvrages de l’amiral François Guichard :Premières plongées : Vingt mille nautiques sous la mer : ⁠Premières plongées Vingt mille nautiques sous la mer - broché - François Guichard (Amiral) - Achat Livre ou ebook | fnac⁠Découvrez l’association « La Route des Tonneaux et des Canons » : ⁠Route Tonneaux Canons⁠Découvrez les ouvrages de Jean Philippe Passaqui :La stratégie des Schneider, du marché à la firme intégrée : ⁠La stratégie des Schneider - Du marché à la firme intégrée (1836-1914) : Jean-Philippe Passaqui - Ebook histoire - Ebook arts, culture & société |Cultura⁠ Crédits audios : « Keep it lowkey », Take it slowly « Bourbon nights », Take it slowly« Pretty tricky », Take it slowly« Jazzy but not too jazzy », Take it slowly« Sofa blues », Take it slowly Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠ ⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées⁠N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
« Et l’unique cordeau des trompettes marines » : le poème le plus court de la langue française concerne la mer et décrit, en 8 mots, toute l’immensité de la mer.  Signé Apollinaire, ce poème a visiblement fasciné notre invité du jour qui est allé jusqu’à le citer dans le dernier chapitre de son livre « Mer intérieure » publié aux éditions de l’Observatoire. « Et l’unique cordeau des trompettes marines » est à l’image de l’ouvrage dont on va parler aujourd’hui : introspectif, précis et envoûtant.  En effet, quand on grandit face à l’océan, on apprend à vivre avec l’infini sous les yeux, et les embruns au quotidien. L’iode inspire autant que les mots, nourrit l’esprit et forge des parcours. Celui de notre invité n’y fait pas exception. Agrégé de lettres modernes à la Sorbonne, il est passé tour à tour chez Canal +, BFM TV, France Info, France Culture avant de devenir, aujourd’hui, le directeur adjoint de larédaction au journal Le Point.  Un parcours médiatique riche qui ne l’a pas empêché de cultiver une passion, celle de l’écriture. 8 ouvrages publiés en l’espace de 20 ans. Un style d’écriture qui semble s’être affiné de livre en livre et d’année en année. Et une déclaration d’amour faite à la mer et aux océans faite dans son dernier livre : « Mer intérieure ». Alors quels sont les partis pris de cet ouvrage ? Pourquoi l’avoir écrit ? Et pourquoi la mer offre-t-elle une source d’inspiration infinie aux écrivains ?   Christophe Ono-Dit-Biot est dans le Carré ! Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs. Dans cet épisode d’Écho, on lève l’ancre pour une zone sous haute tension : l’Iran, le Golfe arabo-persique et la mer Rouge, théâtre d’affrontements indirects, d’opérations asymétriques et de manœuvres stratégiques de plus en plus audacieuses. Depuis plusieurs mois, les tensions entre l’Iran et Israël se sont intensifiées. Attaques de navires, frappes ciblées, harcèlement maritime : les incidents se multiplient dans un contexte de guerre ouverte à Gaza. Et à nouveau, Téhéran menace de fermer le détroit d’Ormuz, ce corridor stratégique par lequel transitent environ 20 % à 30 % du pétrole mondial transporté par voie maritime, soit près de 17 millions de barils par jour. Face à cette pression constante, une question revient : quelle est la stratégie navale de l’Iran aujourd’hui ? Longtemps considérée comme une puissance terrestre et idéologique, la République islamique affirme désormais sa stratégie maritime, en jouant sur plusieurs leviers : sa marine, ses capacités asymétriques, mais aussi ses proxys régionaux, à commencer par les Houthis, désormais capables de menacer les routes commerciales de la mer Rouge. Alors, quelle est la stratégie navale de l’Iran aujourd’hui ? Jusqu’où peut-elle aller ? Et comment comprendre son recours croissant à des acteurs non étatiques comme relais d’influence militaire sur le plan maritime ? Pour y répondre, nous avons le plaisir d’accueillir Fatima Moussaoui, docteure en sécurité internationale, enseignante à l’École d’Affaires Publiques de Sciences Po Paris et l’IEP de Saint-Germain-en-Laye. Vous êtes également chercheur au Center of armed groups de Genève et spécialiste de la projection de puissance iranienne au Proche et Moyen-Orient. Vous avez publié en avril dernier un ouvrage intitulé Iran’s Military Power Projection and the Empowerment of Ansar Allah, consacré entre autres à l’appui militaire de l’Iran au mouvement houthi au Yémen. Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So GoodVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées⁠N’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Dans une brume épaisse et silencieuse, une forme mystique fend les eaux noires d’un matin sans soleil. Son imposante silhouette sombre à peine visible offre une belle vue à quelques fantômes postés à son sommet.  Elles scrutent au loin un phare à peine perceptible du fait de la météo. La scène semble être figée dans le temps : un léviathan noir qui sort de l’eau, avec des statues humaines observant un gardien ancestral. Décidément, le photographe a bien fait son travail !Car oui, ce que je viens de décrire, c’est un des nombreux clichés de sous-marins nucléaires réalisées par notre invité du jour. Habitué des embruns et de la vie embarquée, ce passionné de la mer a immortalisé dans son viseur une large palette d’images de mer.  De la mythique frégate Hermione en passant par les «mastodontes » de la Marine Nationale, à l’instar du porte-avions Charles de Gaulle et des sous-marins nucléaires de l’Île Longue. Sans oublier les nombreuses expositions itinérantes auxquelles il a participé au cours des 10dernières années.  La diversité de ses prises de vue intrigue, de même que ses différents métiers.  Notre invité est, en effet, photographe, Peintre Officiel de la Marine et réserviste citoyen. Cette grande variété d’emplois lui permet d’être présent souvent en mer pour réaliser ses photographies.  Alors, comment en est-il venu à côtoyer les navires de guerre de la Marine ? D’où lui est venu sa passion pour la photographie ? Et quels sont les avantages du titre de Peintre Officiel de la Marine ? Ewan Lebourdais est dans Le Carré ! Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
« Tue et prends la voile ». Cette devise des commandos marine, notre invité du jour la connais bien. Premier défenseur de la LPM 2024-2030, Jean-Michel Jacques a servit pendant 23 ans dans la Marine, dont 17 dans les forces spéciales.  Engagé en 1988, à 20 ans, il a obtenu le béret vert et intégré, tour à tour, le Commando Jaubert puis le Commando Trépel, pour, ensuite, servir dans l’escouade de contre-terrorisme et de libération d’otages. En 2005, il ira même jusqu’à arrêter l’opérationnel pour intégrer le Service de santé des sapeurs-pompiers volontaires du Morbihan en tant qu’officier. En 2014, tout change ! Il devient maire de Brandérion puis député en 2017. Exit la Marine, direction l’hémicycle, un écosystème bien différent de l’environnement marin. Jean-Michel Jacques est élu rapporteur du projet de loi de programmation militaire en 2023, et depuis 2024,est président de la commission de défense nationale et des forces armées.  C’est un sacré parcours auquel nous nous intéressons aujourd’hui, et l’idée va être de comprendre la manière dont on passe de marin à civil. Quels enseignements tirer d’une vie de commando marine ? Et qu’amène la militarité dans un écosystème politique ?  On en parle, aujourd’hui, avec Jean-Michel Jacques,ancien commando marine, actuellement député de la 6e circonscription du Morbihan et Président de la commission de la défense nationale et des forces armées.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Aujourd’hui, dans Écho, on vous emmène au cœur de l’un des grands projets navals français du XXIème siècle : le futur porte-avions de nouvelle génération, le PA-Ng.En 2038, le Charles de Gaulle quittera le service après près de quatre décennies de service opérationnel. Pour lui succéder et prolonger une aventure aéronavale française ininterrompue depuis les opérations d’Indochine, la France prépare depuis plusieurs années un bâtiment de combat d’un genre nouveau : le PA-Ng, pour Porte-Avions de Nouvelle Génération.Plus grand, plus puissant, mais aussi agile et plus moderne, ce futur fleuron naval sera le fer de lance de la Marine nationale jusqu’à l’horizon 2080.Ce programme, à la fois militaire, technologique et industriel, est stratégique pour la France. Il vise à conserver une capacité de projection aéronavale de tout premier plan pour préserver les intérêts de la nation, dans un monde plus instable, plus contesté, où les océans redeviennent des lieux de confrontation.Mais à quoi sert un porte-avions aujourd’hui ? Pourquoi le remplacer ? Que va changer le PA-Ng, concrètement, pour les marins et pour la stratégie navale française ?Pour répondre à ces questions, nous avons le plaisir de recevoir le capitaine de vaisseau Lavernhe, ancien commandant en second du porte-avions Charles de Gaulle et actuellement officier de programme PA-Ng à l’état-major de la Marine.Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So GoodVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
En novembre 2024, le porte-avions Charles de Gaulle quittait Toulon, cap à l’est. À ses côtés : 3 frégates d’escorte, un bâtiment ravitailleur de forces, un sous-marin nucléaire d’attaque, plusieurs bâtiments alliés. Et une mission : celle du groupe aéronaval, cœur battant de la puissance maritime française. Pendant plus de cinq mois, ce groupe a traversé la Méditerranée, la mer Rouge, l’océan Indien et l’océan Pacifique, dans un environnement marqué par une forte instabilité. Guerre à Gaza, tensions régionales, attaques en mer Rouge, menaces hybrides et affrontement stratégique global : Clémenceau 25 s’est déployée au cœur des crises contemporaines. Mais au-delà de la géopolitique, ce déploiement interallié a été une démonstration concrète des savoir-faire de la Marine : coopération opérationnelle, projection de puissance, gestion du temps long, et adaptation permanente. Alors, que retenir de cette mission hors norme ? Quelles leçons tactiques, humaines et stratégiques en tirer pour demain ? Et comment un groupe aéronaval se prépare-t-il à agir, dans un monde toujours plus instable et contesté ? Pour en parler, nous avons le plaisir d’accueillir le Contre-amiral Jacques Mallard, commandant de la force aéromaritime de réaction rapide et du groupe aéronaval. Il a dirigé cette mission de bout en bout, depuis l’état-major du Charles de Gaulle. Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So GoodVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Horizons Marines, la chaine des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs.Aujourd’hui, nous consacrons cet épisode d’Écho à un sujet central de la posture de défense française : la dissuasion océanique. Pilier discret mais essentiel de notre stratégie de sécurité nationale, elle repose sur un outil aussi impressionnant que méconnu : le sous-marin nucléaire lanceur d’engins, ou SNLE.Pour en parler, nous avons l’honneur de recevoir l’amiral commandant les forces sous-marins et la force océanique stratégique, ALFOST, le vice-amiral d’escadre Xavier Petit. Sous-marinier, l'amiral a commandé des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA, Casabianca et Améthyste), ainsi que le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Terrible de 2012 à 2014. Il a également été sous-chef d’état-major « Opérations aéronavales » (ALOPS) à l’état-major de la marine, de 2021 à 2024. Précision importante pour nos auditeurs : La posture de dissuasion nucléaire française est une décision politique qui relève exclusivement de l’autorité du Président de la République.En tant que commandant ALFOST, il n’intervient pas sur le plan doctrinal. Mais sur l’organisation, la mise en œuvre et la préparation opérationnelle de la composante océanique qui est une des composantes de la dissuasion française. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre échange aujourd’hui.Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So GoodVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Dans cet épisode d’Écho, on met le cap vers une ligne rouge aux contours de plus en plus flous : celle de l’emploi de l’arme nucléaire par la Russie. Depuis plusieurs années – et plus encore depuis le début de la guerre en Ukraine – Moscou manie l’arme nucléaire comme un levier politique à part entière. En septembre dernier, Vladimir Poutine a évoqué un possible élargissement des conditions d’emploi de l’arme, en cas d’attaque conventionnelle par une puissance nucléaire. Il faut dire que la Russie possède l’arsenal nucléaire le plus important au monde : plus de 5 800 ogives, dont environ 1 600 déployées immédiatement sur des missiles intercontinentaux, des bombardiers stratégiques ou à bord de sous-marins nucléaires. Cet arsenal est au cœur d’une doctrine mouvante, qui mêle la dissuasion classique, intimidation stratégique et ambigüité délibérée. Alors que penser de cette évolution ? Réelle inflexion doctrinale ou gesticulation politique ? Et quelles en sont les conséquences pour l’Europe et la stabilité internationale ? Pour en parler, nous avons le plaisir d’accueillir Isabelle Facon, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste des politiques de défense et de sécurité russes. Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So Goodhttps://youtu.be/71FGrvPwrRw?si=KuVJpEgX9pQ5x_vCVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des Armées
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs. Dans cet épisode d’Echo, on va parler d’un sujet aussi stratégique que sensible : la dissuasion nucléaire américaine. Depuis près de 80 ans, elle est au cœur des équilibres géopolitiques mondiaux. Mais avec la montée des tensions internationales, la guerre en Ukraine, la réélection de Donald Trump et le retour des débats sur l’OTAN, on peut se demander : où en est réellement la posture nucléaire des États-Unis ? D'ailleurs, les chiffres donnent une idée de l’ampleur du sujet : plus de 5 000 ogives, dont plus de 1 700 (1770) immédiatement déployables. Un arsenal réparti entre sous-marins, bombardiers stratégiques et silos intercontinentaux, et surtout, une modernisation qui pourrait coûter 750 milliards de dollars d’ici 2040. Mais derrière ces capacités impressionnantes, il y a de vraies questions : les États-Unis continueront-ils d’assurer la sécurité de leurs alliés ? Leur doctrine s’adapte-t-elle vraiment aux nouvelles menaces ? Et avec l’arrivée de technologies comme les missiles hypersoniques ou l’intelligence artificielle, est-ce qu’on n’assiste pas à une transformation profonde de la dissuasion ? On en parle aujourd'hui avec Emmanuelle Maitre, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, la FRS. Diplômée de Sciences Po Paris. Elle est spécialiste des questions de dissuasion, de non-prolifération nucléaire et de désarmement. Elle a également travaillé au Centre d’études sur la maîtrise des armements (CESIM) et à la Brookings Institution. Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So Goodhttps://youtu.be/71FGrvPwrRw?si=KuVJpEgX9pQ5x_vCVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Dans ce neuvième épisode, on repart en Normandie ! Direction Cherbourg et la zone « Manche/mer du Nord » pour parler pollution maritime.  Cette zone est particulièrement concernée par le sujet en raison du trafic maritime important, c'est 25% du trafic maritime mondial qui y transite. Au milieu de tout ceci, pour contrôler la pollution marine des armées de la région, un laboratoire existe. Son nom : le LASEM pour Laboratoire d’analyse, de surveillance et d’expertise de la Marine. Il y en a 3 répartis en France : un à Brest, un à Toulon, et le dernier à Cherbourg. A leur bord, des militaires et des civils qui s’occupent d’analyser des échantillons et d’assurer le suivit de certaines pollutions. Et ce, à travers toute la France, dans les bases ou en opérations extérieures. Alors : En quoi consiste le métier de Technicien civil au LASEM ? Comment est structuré le laboratoire de Cherbourg ? Quelles sont les particularités des pollutions de la zone Manche/Mer du Nord ? Et quelles différences y-a-t-il entre le statut de civil de la défense, et celui de marin/militaire ? On en parle aujourd’hui avec Florent, technicien civil au LASEM de Cherbourg spécialisé dans les pollutions des sols et des sédiments.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Dans cet épisode d’Écho, on reste en Manche, pour aborder un sujet brûlant, complexe et souvent médiatisé : la question migratoire.Depuis quelques années, la Manche est devenue un point de passage clé pour des milliers de migrants qui tentent de rejoindre le Royaume-Uni. Ces derniers sont embarqués sur des embarcations de fortune, et les traversées qu’ils effectuent sont non seulement illégales, mais aussi extrêmement dangereuses. Conditions météo hostiles, forte densité du trafic maritime, courants puissants… La Manche septentrionale est loin d’être une route sûre. Pourtant, ces tentatives se multiplient, et les conséquences humaines dramatiques aussi.Face à cette situation, l’État est mobilisé en permanence et la Marine nationale effectue de nombreuses missions. Sauvetage des embarcations en détresse, coopération avec les autorités britanniques, gestion des flux maritimes… Autant de missions qui s'inscrivent dans le cadre de l’Action de l’État en Mer, sous la responsabilité du préfet maritime.D’ailleurs, je précise que cet épisode est le second de notre série consacrée à la Marine nationale dans la Manche. La semaine dernière, nous avions parlé de l’Action de l’État en mer sous la coordination du Préfet maritime. Il avait été question de l’organisation de ce dispositif et des moyens déployées pour surveiller et sécuriser cette façade stratégique. Si vous ne l’avez pas encore écouté, n’hésitez pas à le faire, il est disponible sur toutes vos plateformes.Pour ce deuxième épisode, on va se demander comment s’organisent les interventions de sauvetage en pleine mer ? Quels en sont les moyens et les protocoles ? Et comment concilier l’impératif de sauvegarde de la vie humaine lié à ces tentatives de traversées ? Pour en parler, nous avons l’honneur et le plaisir d’accueillir le Vice-amiral d’escadre Benoit de Guibert. Il est préfet maritime et commandant d’arrondissement et de zone maritime de la Manche et de la mer du Nord. Basé à Cherbourg, il est en charge de la coordination des moyens de l’État sur cette façade maritime. Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So Goodhttps://youtu.be/71FGrvPwrRw?si=KuVJpEgX9pQ5x_vCVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Dans cet épisode d’Écho, direction la Manche : une mer familière qui constitue un espace stratégique sous haute surveillance.Située entre la France et le Royaume-Uni, c’est l’une des zones maritimes les plus fréquentées au monde. Chaque jour, des milliers de navires traversent ce passage incontournable du commerce international. Selon des chiffres de l’Ifremer de 2023, ce serait près de 20% du trafic maritime mondial.Au-delà de ça, la Manche est aussi un espace sous tension. L’État français est mobilisé en permanence pour assurer la sécurité, la protection de l’environnement et le respect des réglementations maritimes.C’est tout l’enjeu de l’Action de l’État en mer.Ce cadre coordonne l’intervention des moyens de l’État pour surveiller et sécuriser cet espace maritime. Entre sauvetage en mer, lutte contre les pollutions, police des pêches et surveillance du trafic maritime, les missions sont nombreuses… et complexes.D’ailleurs, avant de démarrer pleinement l’interview, je précise que cet épisode est le premier d’une série en deux consacrés à la Marine nationale dans la Manche/mer du Nord. Aujourd’hui, on s’intéresse à l’Action de l’État en mer, son organisation, ses moyens, et les défis qu’elle doit relever au quotidien. Le deuxième épisode sera, quant à lui, consacré davantage à une question particulièrement sensible : celle des tentatives de traversées migratoires dans le détroit du Pas-de-Calais. Alors pour ce premier épisode, on va se demander comment l’action de la Marine est organisée ? Quels sont les moyens déployés pour couvrir cette vaste zone qui s’étend du Mont Saint-Michel à Dunkerque ? Et face à ces défis croissants, comment l’État adapte-t-il sa stratégie en Manche ?Pour répondre à ces questions, on a le plaisir, et l’honneur, de recevoir le Vice-amiral d’escadre Benoit de Guibert. En tant que préfet maritime et commandant d’arrondissement et de zone maritime de la Manche et de la mer du Nord. Il est également chargé de la cohérence et de la mise en œuvre des moyens de l’État sur cette façade maritime. Il commande actuellement les forces militaires de la Marine nationale déployées dans cette zone, soit près de 2 000 marins sous son autorité directe.Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So Goodhttps://youtu.be/71FGrvPwrRw?si=KuVJpEgX9pQ5x_vCVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Carré, un podcast d’Horizons Marines, la chaine des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs. La scène se passe dans un avion. Lové dans son siège, notre homme du jour prend des notes sur son téléphone. L’objet de ses pensées : l’écrivain James Norman Hall, auteur des « Révoltés de la Bounty », livre publié en 1932 et largement adapté par Hollywood. Avec son parcours marqué par une carrière de pilote de chasse dans l’armée britannique pendant la 1ère Guerre mondiale et son succès relativement tardif, l’auteur américain a de quoi intriguer.  Le trajet se termine. L’avion se pose sur le tarmac et notre invité rentre en France après une affectation de 2 ans à Tahiti. Pour lui, l’aventure qui démarre s’annonce remplie d’embûches : il doit écrire un livre tout en cumulant des fonctions de commissaire des armées avec ancrage marine.  Alors qu’est-ce qui a créé le déclic ? Quel est son rapport à l’écriture ? Et comment cumuler des fonctions de commissaire marine et la passion de l’écriture ?  On en parle avec le Commissaire Gonzague, Commissaire en chef de première classe et adjoint au coordonnateur ministériel en matière de sécurité des espaces maritimes (CSM). Son livre s’intitule : « Après la tourmente : Sur les traces de James Norman Hall. Au-delà des Révoltés de la Bounty», publié en septembre 2023 chez l’éditeur Ura. Ce podcast est enregistré à l’occasion de la quatrième édition du Festival du Livre de Paris qui se déroule du 11 au 13 avril 2025. Pour rappel, le Ministère des armées est le 2ème acteur culturel de l’État avec une sélection de 195 ouvrages présents sur le salon.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
INTERVIEW ENREGISTREE LE 8 AVRIL.Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs.Dans cet épisode d’Echo, on va parler d’un sujet brûlant, qui touche à la fois l’économie mondiale, la géopolitique et le maritime : la hausse des tarifs douaniers américains.Le 2 avril dernier, Donald Trump a annoncé une hausse massive des tarifs douaniers : +20 % sur les produits européens, +60 % sur les voitures chinoises, +34 % sur les autres produits venus de Chine.Alors officiellement, il s’agit de "corriger des pratiques déloyales", et de "rétablir un équilibre" dans les échanges. Mais derrière ces mots, c’est une toute autre bataille qui se joue : une bataille pour le contrôle des chaînes de valeur, pour l’autonomie industrielle, et peut-être pour redessiner les règles du jeu mondial.Les droits de douane — pour poser brièvement le cadre — sont des taxes imposées sur les produits importés. Historiquement, ils ont servi à protéger les industries locales, à équilibrer la balance commerciale ou à asseoir une souveraineté économique. Mais à l’heure des chaînes logistiques globalisées, ils deviennent aussi un outil de pression géopolitique, voire de guerre économique.Alors, que révèle cette décision américaine : est-ce un retour assumé au protectionnisme ?Un nouvel épisode dans la stratégie industrielle des États-Unis ? Ou le signe d’un monde qui se fragmente, où la mer, les flux et les ports deviennent des lignes de front ?Pour en parler, nous avons le plaisir d’accueillir Cyrille Coutansais, directeur du département recherches au Centre d’Études Stratégiques de la Marine et directeur de la collection "Les nouveaux amers" avec Equateurs. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages marquants sur la géopolitique des mers, dont "L’Empire des mers ou La (re)localisation du monde".Bonne écoute ! Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So Goodhttps://youtu.be/71FGrvPwrRw?si=KuVJpEgX9pQ5x_vCVous en voulez plus ? Retrouvez l’intégralité des publications du Centre d’études stratégique de la Marine sur notre site : ⁠⁠Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN’hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l’adresse mail : ⁠podcast.cesm@gmail.com
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