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KTO Radio / La Foi prise au Mot
KTO Radio / La Foi prise au Mot
Author: KTO Radio
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Description
Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes.
257 Episodes
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Juste avant le Carême, temps de prière et de recueillement, la Foi prise au mot vous propose une émission sur cette prière particulière qu’est l’oraison, ce temps de prière personnelle guidé par une méthode particulière. Pourquoi faire oraison ? Quelles sont les différentes méthodes ? Quels conseils pour ceux qui essaient de la pratiquer ? Avec Frère Antoine-Marie Leduc et le Père Max Huot de Longchamp..
Comme l’écrivait avec ironie Karl Rahner en 1958 : « Si l’on veut rester vrai, on doit avouer que la plupart des exégètes catholiques certes ne nient pas l’inspiration des Écritures ni ne la mettent en doute, mais la laissent bien de côté, avec l ’impression qu’elle ne leur apporte pas grand-chose dans l’accomplissement de leur propre tâche ». Car l’histoire de l’inspiration des Ecritures demeure complexe et tiraillée dans deux directions, les unes attribuant tout à Dieu (la dictée), les autres tout à l’homme (la libre création). Sur le plateau de KTO Régis Burnet rouvre le dossier avec Paolo Monzani, prêtre du diocèse de Modène et enseignant aux Facultés Loyola à Paris. Ensemble, ils échangent autour de son ouvrage, paru aux éditions du Cerf, qui propose une voie alternative à ces deux approches. Le livre aborde en effet de nombreuses questions contemporaines liées aux Écritures, renouvelle le dialogue entre exégèse et théologie, tout en offrant une synthèse des recherches menées au cours du dernier siècle.
Cette semaine, l’invité de Régis Burnet, le philosophe Camille Riquier, ose un paradoxe frappant sur KTO : alors que nous entendons sans cesse parler de spiritualité, « nous ne savons plus croire »... Conseiller de rédaction à la revue Esprit, le père de famille observe notre ère où surnagent « une foi faible et un doute faible » et propose un nouveau rôle pour la philosophie, servante de la théologie : sauver la croyance. Une discussion pleine d’espérance !
Dieu n’est pas une idée abstraite, mais s’est révélé dans notre Histoire comme Père, Fils et Saint-Esprit. Entre cette foi et le « Dieu des philosophes », cette émission affronte les grandes énigmes de l’existence du mal, de la souffrance et du dessein divin, en compagnie du Père François Odinet, enseignant aux Facultés Loyola et le philosophe Olivier Boulnois.
La croix de Jésus demeure le symbole du christianisme, tout à la fois signe d’espérance et mémoire d’un supplice. Devant la tentation moderne d’éluder la violence du supplice qu’elle rappelle, Sébastien Dehorter, bibliste et curé à Bruxelles, et le père Joël Guibert, prédicateur de retraite, rappellent sa force et l’inépuisabilité de ses significations dans nos vies. En partageant leurs réflexions et leurs expériences sur le paradoxe que la croix représente, signe de mort et de vie, ils brossent, à travers elle, un portrait de l’Église.
Figure fondatrice du judaïsme et du christianisme, Moïse continue d’intéresser au-delà des récits bibliques. La philosophe Catherine Chalier, spécialiste du judaïsme et auteur de « La Voix de Moïse » (Cerf), et Norbert Jorion, exégète et prémontré, croisent leurs regards sur ce personnage complexe. Du « Maître d’Israël », dont la parole ne cesse d’être réinterprétée dans la tradition juive, à l’ « annonciateur du Christ », les invités explore les multiples facettes de cette figure universelle ; notamment celle de l’homme derrière le prophète, avec ses doutes et ses failles.
Dans un contexte de diversité religieuse croissante, l’aumônerie française vit une transformation profonde de son identité et de ses pratiques. L’émission explore cette évolution à travers les regards croisés de Céline Béraud, directrice d’études à l’EHESS et auteur de "Une religion parmi d’autres" (PUF), et de Claire Burkel, visiteuse bénévole à l’aumônerie de l’Hôpital Pitié Salpêtrière, AP-HP (Paris). De la prison à l’hôpital, comment le service d’aumônerie catholique, historiquement majoritaire, s’adapte-t-il face à la pluralité des confessions ? Quels sont les nouveaux visages de ces accompagnants spirituels, désormais souvent laïcs et bénévoles ? Une plongée éclairante au coeur d’une mission essentielle qui réinvente sa place dans les institutions publiques, entre tradition et modernité.
Cette semaine, La Foi prise au mot explore la notion d’expérience spirituelle. Alors que le « spirituel » est partout, comment discerner une authentique expérience chrétienne d’une simple émotion psychologique ou d’une offre de développement personnel ? Avec nos invités, le jésuite Dominique Salin et la dominicaine Anne Lécu, nous chercherons à définir les critères d’une vie spirituelle véritable, en nous appuyant sur les outils de discernement que nous offre la grande tradition de l’Église, d’Ignace de Loyola à François de Sales.
Cette semaine, la Foi Prise au Mot propose d’aborder une question aussi délicate que cruciale, qui touche à la fois notre lecture de la Bible et notre rapport au monde. Les premiers chapitres de la Genèse, ce grand poème de la Création, portent-ils en eux les germes de la crise écologique que nous traversons ? On l’entend souvent, l’injonction divine « Soumettez la terre et dominez-la » aurait légitimé, voire encouragé, une attitude prédatrice de l’homme envers la nature. Mais cette interprétation est-elle la seule possible ? Le récit de la Création est-il un appel à la domination aveugle ou instaure-t-il une responsabilité particulière de l’humain comme gardien ? "La bible ne connaît aucun des problèmes écologiques qui sont les nôtres, elle ne saurait nous fournir des solutions clés en main. Tout ceci ne vient pas à l’idée des auteurs, pour des raisons évidentes. En revanche, le texte biblique insiste sur la dépendance de l’humanité vis-à-vis de la nature. On est bien loin de l’image de l’homme maître et possesseur de la création" explique Béatrice Oiry, bibliste à l’Institut catholique de Paris. "Dans nos imaginaires modernes, on a l’idée d’une sorte de passivité de la terre, qui ne serait qu’un amas de matière indifférencié et à disposition. Or, cette vision prend précisément le contre-pied de la bible, qui ne traite de la création que comme une force productrice, source de vie et de changements." ajoute Marie-Caroline de Marliave, théologienne à l’Institut catholique de Paris.
La Foi prise au mot vous invite à tendre l’oreille. Nous allons parler d’un instrument qui emplit nos églises de sa majesté : l’orgue. Nous allons nous demander comment cet instrument, d’abord profane et utilisé dans les cours royales, a pu devenir la voix de la prière et un véritable prédicateur de la Parole de Dieu. Comment l’orgue peut-il illustrer le mystère de la Nativité, les angoisses du tombeau ou la chute d’Adam ? De la pompe du siècle de Louis XIV à la ferveur mystique du XXe siècle, comment a-t-il accompagné et même façonné la foi des croyants ? Nous le découvrirons en compagnie de deux invités : François Polgár et Eric Lebrun.
Cette semaine, la Foi Prise au mot ouvre un dialogue fascinant, et même indispensable, dans un monde où cohabitent plusieurs traditions religieuses, en particulier le christianisme et l’islam. Régis Burnet et ses invités se penchent sur des figures qui sont au coeur de la foi chrétienne, mais qui sont également vénérées et respectées dans l’islam : Abraham, Moïse, Jésus et sa mère, Marie. Ces noms résonnent avec force tant dans la Bible que dans le Coran. Mais au-delà des noms, que savons-nous de la manière dont le Coran les présente ? Comment la tradition musulmane interprète-t-elle leur parcours, leur message, leur sainteté ? Quelles sont les similitudes qui peuvent nous rapprocher et enrichir notre propre compréhension ? Quelles sont les différences qui soulignent les spécificités de chaque foi ? Régis Burnet reçoit Mehdi Azaiez, islamologue à l’UCLouvain (Belgique) et le père Biasgiu Virgitti, Enseignant à l’Université Grégorienne.
Depuis plusieurs années déjà, fleurissent des milliers de sites, de chaînes YouTube, de comptes sur les réseaux sociaux, qui se donnent pour mission de défendre la foi, d’expliquer la doctrine, de répondre aux objections. L’apologétique, cette vieille discipline un peu décriée, jugée même dépassée par certains, semble vivre une nouvelle jeunesse grâce au web. Mais de quelle apologétique parle-t-on ? Face à cette multitude d’offres, comment s’orienter ? Quels sont les critères de fiabilité ? Comment s’assurer de la qualité et de la pertinence des contenus proposés ? Régis Burnet reçoit Gemma Serrano, docteur en théologie et professeur extraordinaire au collège des Bernardins et Thomas Remy doctorant en théologie à l’UCLouvain (Belgique) et créateur de la chaîne YouTube "Foi et Raison".
Dans ce nouveau numéro de La Foi Prise au Mot, Régis Burnet et ses invités abordent un sujet aussi universel que redoutable, une expérience humaine fondamentale qui nous confronte à nos limites, à nos questions les plus profondes : la souffrance. Face à elle, que ce soit dans la maladie, l’épreuve ou l’accompagnement d’un proche, nous nous sentons souvent démunis. La médecine s’efforce de soulager, d’accompagner, de "pallier" comme le disent les soignants, mais la souffrance déborde souvent le cadre purement physique ou médical. Qu’est-ce que souffrir, au-delà de la douleur ? Pourquoi ce scandale du mal et de la souffrance dans un monde que la foi dit créé par un Dieu bon ? Peut-on, et doit-on, chercher un sens à ce qui semble parfois n’en avoir aucun ? Avec Pauolo Rodrigues, Professeur à l’Université Catholique de Lille et Edurardo Barrascout, Oncologue à l’Hôpital Saint Vincent de Paul à Lille.
Il y a quinze ans, le cardinal Jean-Marie Lustiger disparaissait. Quinze ans, c’est généralement le temps nécessaire pour prendre un peu de recul et commencer à raconter l’histoire de celui qui fut archevêque de Paris quasiment durant tout le pontificat de saint Jean-Paul II, de 1981 à 2005. Qui était Jean-Marie Lustiger ? Quelles furent son action et son influence sur l’Église en France voire sur l’Église universelle ? Comment caractériser sa pensée ? Régis Burnet reçoit Benoit Pellistrandi et Denis Pelletier.
Une question ne cesse de préoccuper régulièrement l’esprit du croyant : l’histoire peut-elle être une menace pour la foi ? Pendant longtemps, l’Église catholique a eu tendance à se raidir face aux découvertes historiques, ce qui a donné lieu, notamment, à la crise moderniste. Puis, au cours du 20e siècle, elle élabora lentement des réponses qui firent progresser à la fois notre connaissance des Écritures et notre rapport au passé. Pourtant, aujourd’hui, certaines de ces réponses semblent ne plus aller de soi. Alors, reposons-nous la question. Quand l’histoire vient bousculer nos certitudes, quand les découvertes archéologiques semblent contredire les récits bibliques, comment réagissons-nous ? L’histoire est-elle nécessairement un obstacle à la croyance, ou peut-elle, au contraire, l’éclairer et la renforcer ? Avec le Père Alain de Boudemange, prêtre diocésain de Versailles, Professeur aux Facultés Loyola de Paris et le Père Philippe Saudraix, historien, prêtre du diocèse de Nanterre.
Cette semaine, La Foi prise au mot vous invite à redécouvrir une figure majeure de la pensée chrétienne du XXe siècle : Emmanuel Mounier. Fondateur du personnalisme et de la revue Esprit, ce philosophe français a profondément marqué la réflexion sur la personne humaine et son rôle dans la société ; il a eu une forte influence sur la pensée de Jean-Paul II. À une époque où l’individualisme et le matérialisme dominent nos sociétés, où la dignité humaine est souvent remise en question, la pensée de Mounier offre une alternative. Comment concilier engagement spirituel et action politique ? Comment placer la personne au centre de nos préoccupations sans tomber dans l’individualisme ? Comment construire une communauté authentique qui respecte chaque individu ? Avec l’intervention d’Yves Roullière, Vice-président de l’association "Les amis d’Emmanuel Mounier" et responsable des oeuvres complètes et Jean-François Petit, assomptionniste, professeur à l’Institut Catholique de Paris, membre de l’Institut Catholique de France.
Il y a quinze ans, le cardinal Jean-Marie Lustiger disparaissait. Quinze ans, c’est généralement le temps nécessaire pour prendre un peu de recul et commencer à raconter l’histoire de celui qui fut archevêque de Paris quasiment durant tout le pontificat de saint Jean-Paul II, de 1981 à 2005. Qui était Jean-Marie Lustiger ? Quelles furent son action et son influence sur l’Église en France voire sur l’Église universelle ? Comment caractériser sa pensée ? Régis Burnet reçoit Benoit Pellistrandi et Denis Pelletier.
À l’occasion de la publication de sa lettre apostolique Patris corde, le pape François a proclamé une année saint Joseph jusqu’au 8 décembre 2021. Cet épisode de La foi prise au mot est une occasion de redécouvrir la figure du père nourricier de Jésus. Qu’en disent les textes bibliques ? Que racontent les légendes ? Et quels enseignements pouvons-nous tirer de la figure de Saint Joseph ? Régis Burnet reçoit le frère carme Anthony-Joseph et Anne-Catherine Baudoin, professeur de Nouveau Testament et de christianisme ancien.
Cette semaine, un mot est étudié par « La Foi prise au mot : « Mystique ». Voilà un terme qui n’est pas très clair, tant il semble désigner de choses différentes dans le langage courant mais aussi dans le vocabulaire religieux. On qualifie ainsi aisément de "mystique" n’importe quelle démarche spirituelle ou religieuse, marquée par des expériences qui nous paraissent sortir de l’ordinaire. Ce mot évoque aussi des figures majeures du catholicisme comme sainte Hildegarde de Bingen, saint Jean de la Croix ou sainte Thérèse de Lisieux. Enfin, on le retrouve dans des expressions théologiques comme le "corps mystique du Christ". Mais quel sens peut-on véritablement attribuer à ce mot ? Désigne-t-il une sorte d’expérience commune à de nombreux religieux ou ne fait-on preuve que d’un abus de langage ? "Il y a un changement manifeste entre les sens anciens et modernes du mot mystique. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a forcément rupture ! On peut voir une continuité dans l’idée que la mystique désigne, quelque chose qui dépasse, excède le langage, qu’on ne peut pas décrire avec des mots", révèle Anthony Feneuil, Maître de conférences à l’Université de Lorraine. "Tout l’enjeu de la mystique des traditions chrétiennes, c’est de comprendre comment Dieu, qui est transcendant, peut être présent au coeur de l’âme, se manifester à un individu qui est une créature. Il y a quelque chose du paradoxe dans cette histoire", précise Ghislain Waterlot, Professeur de philosophie de la religion et d’éthique à l’Université de Genève.





je trouve que les "spiritualités" non chrétiennes ont la part belle dans votre émission depuis quelques années. lorsque les sujets à propos du christianisme sont abordés il y a une critique historique appliquée pour réviser ce qui a toujours reconnu par l'Eglise et les historiens. l'Apocalypse n'est pas écrite par St Jean mais par un jean théologien. alors quand il s'agit de parler des autres pensées aucune lecture historique n'est appliquée. c'est assez insupportable pour une chaîne chrétienne.
L'ajout récent des rediffusions à la liste est perturbant et complique l'écoute des nouvelles émissions dans l'ordre.