DiscoverMonde Numérique (Actu Tech)
Monde Numérique (Actu Tech)
Claim Ownership

Monde Numérique (Actu Tech)

Author: Jerome Colombain

Subscribed: 992Played: 52,442
Share

Description

Le podcast Monde Numérique décrypte l’actualité du numérique et les enjeux des technologies.

Qui suis-je ?

Jérôme Colombain, journaliste spécialiste des technologies et de l’innovation depuis plus de 25 ans (France Info, La Chaîne Techno, Tech & Co), 3ème influenceur tech français au classement Tyto 2025.

Que propose ce podcast ?

Monde Numérique explore les grands sujets du secteur de l'innovation à travers des news, des interviews d’experts et des échanges éclairants dans un langage clair et accessible à tous les publics. Le podcast aborde les technologies et les questions éthiques, économiques et sociétales qui y sont liées.

Des rendez-vous réguliers : L'HEBDO, un magazine complet chaque samedi, et des interviews versions longues, des actus, des éditos ainsi que des reportages les autres jours de la semaine.

Indépendant et neutre, Monde Numérique propose une lecture critique mais constructive du progrès technologique et des transformations profondes que cela provoque dans nos vies, nos métiers et notre société. Loin des discours marketing, place est faite à la pédagogie, la curiosité et la réflexion. Le ton est journalistique, rigoureux et ouvert.

Au menu : intelligence artificielle, cybersécurité, data, cloud, robotique, réseaux sociaux, souveraineté numérique, environnement, innovation…

À qui s’adresse ce podcast ?

Que vous soyez professionnel du numérique, étudiant, journaliste, décideur, ou simplement curieux de comprendre les innovations qui changent le monde, ce podcast est votre rendez-vous pour prendre du recul et nourrir votre culture numérique.

Comprendre la tech pour mieux décider, mieux agir, mieux vivre avec elle !

Mots-clés : innovation, technologie, intelligence artificielle, IA générative, numérique, cybersécurité, data, cloud, robotique, réseaux sociaux, régulation, souveraineté numérique, transformation digitale, environnement, emploi, société, économie numérique, actualité tech.

⭐️ L'Hebdo version longue & sans pub :

https://audmns.com/nwdktWU

🌍 Site Web :

https://mondenumerique.info

🗞️ Newsletter :

https://mondenumerique.substack.com/

📹 YouTube :

https://www.youtube.com/@mondenumerique

♥️ Soutenir le podcast :

https://mondenumerique.info/don

Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

1072 Episodes
Reverse
Envision, des jumelles à réalité augmentée conçues pour rendre l’observation du ciel et de la nature plus simple, plus intuitive et beaucoup plus immersive.Laurent Marfisi, fondateur et directeur général d’UnistellarPourquoi avoir imaginé des jumelles capables d’afficher de la réalité augmentée ?Quand j’ai commencé à réfléchir à ces jumelles, je suis parti d’un constat simple : observer le ciel avec des jumelles classiques est beaucoup plus difficile qu’on l’imagine. Je voulais créer un outil léger mais capable d’aider immédiatement l’utilisateur. Avec Envision, éteintes, ce sont des jumelles normales ; allumées, elles affichent constellations, étoiles, sommets ou chemins directement dans le champ de vision grâce à notre système de réalité augmentée développé en interne. Cette superposition change tout : on sait enfin ce qu’on regarde, où l’on se trouve, et comment s’orienter. Mon objectif, dès le départ, était de rendre l’observation du ciel et de la nature simple, plaisante et intuitive, que l’on soit amateur débutant ou passionné.En quoi Envision se distinguent-elles de votre télescope intelligent ?Avec notre télescope intelligent eVscope, j’avais développé un outil qui révèle des objets invisibles à l’œil nu grâce à un capteur très sensible. Avec Envision, j’ai pris le parti inverse : je ne cherche pas à amplifier la lumière, mais à guider l’utilisateur. Les jumelles ne montrent pas plus que l’optique traditionnelle, mais elles montrent mieux. On voit moins de détails qu’avec un télescope, bien sûr, mais on comprend exactement où se trouvent les objets dans le ciel. Le faible grossissement permet de reconnecter ce que l’on voit aux constellations visibles à l’œil nu. C’est vraiment le trait d’union entre vision naturelle et observation instrumentée, et c’était essentiel pour moi.Où en est la production et à qui s’adressent ces jumelles ?Nous sommes désormais dans une phase industrielle avancée : outils testés, moules finalisés, premières séries prévues en début d’année, puis bêta-tests au printemps avec les premiers acheteurs. Envision s’adresse à trois publics principaux : les astronomes confirmés, qui redécouvrent la position réelle des objets ; les débutants, pour qui les jumelles deviennent un formidable outil d’apprentissage ; et les amoureux de nature, qui profitent d’informations superposées au paysage. Aujourd’hui, nous avons dépassé les 4 600 précommandes, un résultat qui dépasse largement nos attentes et montre l’intérêt pour une nouvelle manière d’explorer le monde. CHAPITRES : 00:01:54 - Concept des jumelles Envision 00:03:41 - Télescope intelligent et ses caractéristiques 00:07:49 - Public cible pour les jumelles 00:09:54 - Prix et précommandes -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retrouvez l’ensemble des épisodes du podcast Grow Fast, Now What? de Franck Sebag iciRéinventer le freelancing tech Dans ce nouvel épisode, Franck Sebag reçoit Christophe de BecdeLièvre, fondateur de LeHibou, la plateforme qui connecte les meilleurs consultants IT aux entreprises les plus innovantes.En quelques années, LeHibou s’est imposé comme un acteur incontournable du travail indépendant dans la tech, avec un modèle transparent fondé sur la notation, le track record et la sélection de profils seniors hautement qualifiés.Soutenue par une vision forte de l’indépendance professionnelle et du futur du travail, la plateforme accompagne désormais clients publics et privés, en France comme à l’international, tout en poursuivant une croissance ambitieuse. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre robotaxis, robots humanoïdes téléopérés et compétition géopolitique autour de l’IA, Michel Lévy-Provençal raconte trois semaines au cœur des métropoles asiatiques les plus innovantes.Michel Lévy-Provençal, prospectiviste et dirigeant de BrightnessPourquoi avoir entrepris ce long voyage en Asie et qu’est-ce qui vous a le plus frappé à Shenzhen ?Je suis parti à la fois pour respirer et pour une opportunité professionnelle qui m’a conduit dans six métropoles asiatiques. À Shenzhen, j’ai reçu une véritable claque : une ville verte, silencieuse, largement électrifiée, bien loin des clichés de mégalopole polluée. Là-bas, tout repose sur l’écosystème mobile local. Sans WeChat, on ne peut strictement rien faire : payer, s’identifier, réserver un billet. Cette dépendance crée un mélange étrange de confort et d’oppression, renforcé par la biométrie systématique aux frontières et la surveillance omniprésente. Malgré cela, l’efficacité est bluffante. J’ai compris que Shenzhen est pensée comme une scène technologique destinée à montrer, très explicitement, la puissance numérique chinoise.Comment avez-vous vécu l’expérience des robotaxis et des robots humanoïdes ?Les robotaxis ont été une découverte spectaculaire. J’ai utilisé un taxi autonome de Pony.ai pour quelques euros à peine, une démonstration assumée de maturité technologique. Certaines voitures roulent totalement sans chauffeur, d’autres disposent d’un superviseur immobile, volontairement mis en retrait pour prouver la fiabilité du système. C’est fluide, précis, impressionnant. Du côté de la robotique humanoïde, j’ai visité les laboratoires d’Engine AI. Leurs robots marchent, courent, se rattrapent, dansent, manipulent des objets avec des gestes très crédibles. Mais tout est téléopéré : aucune autonomie réelle. Les vidéos virales que nous voyons montrent des machines pilotées à distance. La mécanique est brillante, mais la couche d’intelligence embarquée manque encore pour évoluer dans un environnement complexe.Quel regard portez-vous sur la compétition technologique entre la Chine, les États-Unis et le Japon ?La Chine mène aujourd’hui une offensive technologique assumée. En IA, des modèles comme Kimi cherchent clairement à rivaliser avec les modèles américains. En robotique ou en mobilité autonome, la communication est massive, calculée, internationale. À l’inverse, le Japon m’a semblé en retrait. Lors d’un échange avec l’ancien ministre de la Transformation Numérique, j’ai été frappé d’entendre Mistral cité comme exemple positif de stratégie souveraine. On voit bien que la compétition ne se joue plus seulement sur la performance brute mais sur la vitesse d’exécution, la frugalité, la cohérence stratégique et le récit.Qu’avez-vous observé en Asie concernant l’image de la France et ses opportunités ?J’ai été surpris par la puissance de la marque France dans toute l’Asie. À Séoul, Hong Kong ou Singapour, j’ai vu des dizaines de marques jouant la carte française, parfois sans lien réel avec la France. Notre imaginaire séduit : design, qualité, exigence, poésie. Nous sous-exploitons clairement ce potentiel. Des acteurs français comme Dassault Systèmes, Airbus ou TotalEnergies y jouissent déjà d’un immense respect. Je suis convaincu que nous pourrions créer bien plus de valeur en combinant technologies venues d’ailleurs et excellence française dans l’expérience, le software ou la conception. Le marché asiatique est une opportunité majeure.Brightness France : https://www.brightness.fr/ CHAPITRES : 00:01:33 - Découvertes à Shenzhen 00:11:03 - Avancées en Robotique 00:16:07 - Défis de l'Autonomie 00:18:28 - Stratégie de Production Chinoise 00:27:02 - Souveraineté Technologique 00:31:45 - Puissance de la Marque France 00:33:27 - Perspectives d'Avenir -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
ChatGPT et Perplexity deviennent des assistants de shopping, l'IA impacte l’emploi, l'Europe veut interdire les réseaux sociaux aux plus jeunes.Avec Bruno Guglielminetti (https://moncarnet.com/)La Chine croule sous les robotsLe robot chinois Agibot A2 a parcouru 106 km sans s’arrêter, un exploit technologique… mais aussi un symptôme. Pékin s’inquiète désormais d’une surproduction de robots humanoïdes, issus de dizaines de startups. En parallèle, Memo, petit robot américain, apprend les gestes du quotidien grâce à des capteurs portés par des humains. L’ère des robots domestiques se précise.ChatGPT et Perplexity deviennent conseillers shoppingTrois ans après son lancement discret, ChatGPT revendique 800 millions d’utilisateurs hebdos. Il devient désormais un assistant shopping intelligent, capable de recommander des produits en langage naturel. Perplexity fait de même. Claude, l’IA d’Anthropic, se spécialise quant à lui dans le code et les tâches bureautiques, avec un style grammatical jugé plus rigoureux que ChatGPT. Deux approches, deux visions de l’IA.Tesla teste la conduite autonome en FranceC’est officiel : Tesla propose en décembre des essais gratuits de son FSD (Full Self-Driving) dans 8 villes françaises. Il s’agit d’une conduite de niveau 2, sous surveillance humaine. Derrière cette campagne : une tentative d’influencer les autorités européennes avant une possible homologation du système, toujours incertaine.L’IA détruit-elle vraiment des emplois ?HP annonce 4 000 à 6 000 suppressions de postes d’ici 2028. L’entreprise cite l’IA comme principal levier de réorganisation. Mais s’agit-il d’un véritable bouleversement technologique ou d’un prétexte commode ? Une chose est sûre : l’IA augmente la productivité, réduit les besoins humains et accélère la mutation de nombreux métiers.OVH, Qwant : accrocs à la souverainetéOVHCloud est sommé par la justice canadienne de fournir des données stockées en France. Un précédent préoccupant. Dans le même temps, Qwant est débouté face à Microsoft dans une plainte pour abus de position dominante. La souveraineté numérique européenne peine à s’imposer.La tech asiatique sous haute tension, vue de l’intérieurLe prospectiviste Michel Lévy-Provençal, de retour d’un long voyage en Chine, Corée et Japon, raconte un écosystème en ébullition. Il décrit des robots impressionnants mais… téléopérés, encore très loin de l’autonomie. Derrière les démonstrations spectaculaires : une course à la communication technologique, où la Chine cherche désormais à rivaliser avec les États-Unis, y compris en IA. À écouter en intégralité dans l’épisode.Unistellar invente les jumelles à réalité augmentéeAutre innovation made in France : les jumelles N-Vision de la société marseillaise Unistellar. Son CEO, Laurent Marfisi, présente un appareil capable d’afficher constellations, sommets ou monuments directement dans le champ de vision. Un outil à la croisée de l’astronomie et de la randonnée augmentée. CHAPITRES : 00:00:07 - Introduction à la conversation 00:00:35 - Le Black Friday au Canada 00:02:20 - Outils d'achat et intelligence artificielle 00:05:17 - Objectivité des recommandations d'IA 00:08:04 - L'IA au travail et son impact 00:12:45 - Spécialisation des intelligences artificielles 00:14:44 - Réductions d'emplois et IA 00:19:14 - Réglementation des réseaux sociaux en Europe 00:21:27 - Lancement d'un nouveau podcast 00:24:18 - Projets futurs et collaborations 00:26:22 - Préparatifs pour le CES de Las Vegas -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
ChatGPT fête ses 3 ans : retour sur une révolution technologique désormais ancrée dans nos usages. Google rebondit avec Gemini 3 et relance la bataille de l’IA face à OpenAI. Apple patauge. Les robots prolifèrent… mais sauront-ils prendre soin de leur hygiène ?Partenariat : Free Pro, le meilleur de Free pour les entreprisesAvec François Sorel (BFM Tech & Co) et Bruno Guglielminetti (moncarnet.com)ChatGPT a 3 ans : quel bilan pour l’IA générative ?Lancé en catimini le 30 novembre 2022, ChatGPT compte aujourd’hui plus de 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires. Une progression fulgurante, marquée par l’intégration de l’interface vocale et la mémoire conversationnelle. François Sorel salue une nouvelle ergonomie technologique. Bruno Guglielminetti partage des usages concrets, bluffants, parfois presque… thérapeutiques. On s’accorde sur le risque de paresse cognitive qui nous guette. ChatGPT n’est pas un cerveau, c’est un outil — et il faut le manier avec recul.Google revient dans la course avec Gemini 3Après l’échec de Bard, Google a sorti Gemini 3, salué pour ses performances. Fait marquant : le modèle tourne en partie sur les puces maison TPU, marquant une rupture avec la dépendance aux GPU Nvidia. Selon certains analystes, Gemini pourrait concurrencer sérieusement OpenAI, au point d’inquiéter Sam Altman lui-même. L’IA, chez Google, devient un produit à part entière, maîtrisé de bout en bout.Apple : des chaussettes et des doutesApple semble en retrait. Malgré la promesse d’Apple Intelligence, peu de concrétisations sont visibles à ce stade. La firme fait davantage parler d’elle avec des produits… inattendus, comme la chaussette pour iPhone, objet statutaire vendu en édition limitée. Des rumeurs de licenciements et de départ de Tim Cook alimentent le sentiment d’une transition floue.Robots humanoïdes : promesses et absurditésTrois nouveaux robots humanoïdes ont été dévoilés ce mois-ci. La France, absente du hardware, pourrait tirer son épingle du jeu via le logiciel embarqué, à condition de légiférer en amont. Et puis, on se pose une question moins anecdotique qu'elle en a l'air : les robots se lavent-ils les mains ? CHAPITRES : 00:00:08 - Introduction 00:00:34 - Sommaire 00:24:01 - Flottement chez Apple 00:27:20 - Chaussettes et Innovations Apple 00:29:41 - La Stratégie de Succession chez Apple 00:32:58 - Robots et Avenir Technologique 00:41:44 - Nouveaux Humanoïdes et leur Impact 00:55:15 - Les Derniers Gadgets Tech 01:02:59 - Conclusion et Remerciements 00:02:29 - Partenariat Free Pro 00:03:19 - 3 ans de ChatGPT -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Chine inonde le monde de robots, ChatGPT devient conseiller shopping, Tesla teste la conduite autonome en France. L’IA bouleverse aussi le travail. Décryptage complet dans L’Hebdo.Envie de participer à l’aventure Frogans ? Investissez avant le 3 décembre ! 👉 f2r2.frLa Chine croule sous les robotsLe robot chinois Agibot A2 a parcouru 106 km sans s’arrêter, un exploit technologique… mais aussi un symptôme. Pékin s’inquiète désormais d’une surproduction de robots humanoïdes, issus de dizaines de startups. En parallèle, Memo, petit robot américain, apprend les gestes du quotidien grâce à des capteurs portés par des humains. L’ère des robots domestiques se précise.ChatGPT et Perplexity deviennent conseillers shoppingTrois ans après son lancement discret, ChatGPT revendique 800 millions d’utilisateurs hebdos. Il devient désormais un assistant shopping intelligent, capable de recommander des produits en langage naturel. Perplexity fait de même. Claude, l’IA d’Anthropic, se spécialise quant à lui dans le code et les tâches bureautiques, avec un style grammatical jugé plus rigoureux que ChatGPT. Deux approches, deux visions de l’IA.Tesla teste la conduite autonome en FranceC’est officiel : Tesla propose en décembre des essais gratuits de son FSD (Full Self-Driving) dans 8 villes françaises. Il s’agit d’une conduite de niveau 2, sous surveillance humaine. Derrière cette campagne : une tentative d’influencer les autorités européennes avant une possible homologation du système, toujours incertaine.L’IA détruit-elle vraiment des emplois ?HP annonce 4 000 à 6 000 suppressions de postes d’ici 2028. L’entreprise cite l’IA comme principal levier de réorganisation. Mais s’agit-il d’un véritable bouleversement technologique ou d’un prétexte commode ? Une chose est sûre : l’IA augmente la productivité, réduit les besoins humains et accélère la mutation de nombreux métiers.OVH, Qwant : accros à la souverainetéOVHCloud est sommé par la justice canadienne de fournir des données stockées en France. Un précédent préoccupant. Dans le même temps, Qwant est débouté face à Microsoft dans une plainte pour abus de position dominante. La souveraineté numérique européenne peine à s’imposer.La tech asiatique sous haute tension, vue de l’intérieurLe prospectiviste Michel Lévy-Provençal, de retour d’un long voyage en Chine, Corée et Japon, raconte un écosystème en ébullition. Il décrit des robots impressionnants mais… téléopérés, encore très loin de l’autonomie. Derrière les démonstrations spectaculaires : une course à la communication technologique, où la Chine cherche désormais à rivaliser avec les États-Unis, y compris en IA. À écouter en intégralité dans l’épisode.Unistellar invente les jumelles à réalité augmentéeAutre innovation made in France : les jumelles N-Vision de la société marseillaise Unistellar. Son CEO, Laurent Marfisi, présente un appareil capable d’afficher constellations, sommets ou monuments directement dans le champ de vision. Un outil à la croisée de l’astronomie et de la randonnée augmentée. CHAPITRES : 00:00:16 - Robots et technologie en Chine 00:01:10 - L'intelligence artificielle et son impact 00:01:53 - Nouveautés sur les objets connectés 00:03:39 - La révolution des humanoïdes 00:07:26 - ChatGPT fête ses trois ans 00:08:56 - Tesla et la conduite autonome 00:11:04 - Les téléphones portables et la santé 00:13:50 - OVH Cloud et la justice canadienne 00:14:42 - Internet et la communication moderne 00:15:50 - Interviews avec les experts 00:24:07 - Le langage et l'évolution de l'IA 00:25:20 - L'IA et l'emploi dans les entreprises 00:29:10 - Sécurité et cybersécurité 00:31:48 - Teasing du Grand Débrief 00:32:48 - Immersion en Asie avec Michel Lévy-Provençal 00:44:08 - La réalité augmentée avec Unistellar 00:50:03 - Conclusion et remerciements -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Trois ans après son lancement, ChatGPT s’impose comme une force majeure du numérique, redéfinissant nos usages, notre travail et l’équilibre mondial de l’industrie de l’intelligence artificielle.Une adoption fulgurante qui redéfinit nos usages numériquesEn trois ans, ChatGPT est passé de simple curiosité technologique à outil quotidien pour des centaines de millions d’utilisateurs. Deux mois ont suffi pour atteindre les 100 millions d’usagers, un record historique, avant de grimper à 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires aujourd’hui. En France, près de 40 % de la population a déjà essayé l’outil, et le pays se distingue par un nombre record d’abonnés payants. La recherche en ligne se transforme : on ne cherche plus, on demande. Cette bascule conversationnelle oblige les moteurs à repenser leurs modèles, tandis que les risques de confusion entre vrai et vraisemblable augmentent.Une révolution silencieuse du travail et de la créationL’essor de l’IA générative change profondément la production de texte, d’images, de vidéo et même de code. Les outils comme ChatGPT ou les modèles multimodaux accélèrent les tâches, homogénéisent les formats et reconfigurent de nombreux métiers. L’automatisation du travail cognitif s’intensifie, comme le rappelle Elon Musk, tandis que les entreprises misent sur l’assistance numérique pour accroître productivité et compétences. Le vocabulaire du quotidien évolue également : LLM, hallucinations, prompt engineering, fine-tuning… preuve d’une mutation culturelle accélérée.Un nouvel équilibre géopolitique et économiqueChatGPT a mis en lumière de nouvelles figures, à commencer par Sam Altman, devenu incontournable dans la Silicon Valley. OpenAI déclare 4,3 milliards de dollars de revenus au premier semestre 2025 mais fait face à des coûts massifs pour l’entraînement de ses modèles. La compétition mondiale est intense, menée par Google, Anthropic, Meta, Mistral AI ou encore les projets open source. La bataille industrielle se concentre autour des data centers et des puces, dominée notamment par Nvidia.La prochaine étape : la course à la superintelligenceLa next big thing est déjà lancée : la superIA. OpenAI, Google et Anthropic travaillent sur des modèles capables de raisonner, planifier et agir comme de véritables agents autonomes. Une perspective à la fois fascinante et inquiétante. Si les trois dernières années ont été fulgurantes, les trois prochaines pourraient être déterminantes pour l’équilibre mondial… et pour la place de l’Europe. CHAPITRES : 00:00:07 - Lancement de ChatGPT 00:01:16 - Impact sur notre quotidien 00:02:26 - Révolution technologique en cours 00:03:42 - Figures influentes de l'IA 00:04:52 - Enjeux et défis à venir 00:06:23 - Vers la superintelligence -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment l’IA peut-elle aider patients et dentistes à mieux comprendre les devis, anticiper les remboursements et réduire le renoncement aux soins ? Arnaud Assous détaille la vision et l’impact concret de La Fraise.Interview : Arnaud Assous, CEO de La FraiseComment l’IA peut-elle lever les freins au renoncement aux soins dentaires ?Notre objectif est simple : aider les patients à mieux comprendre leur devis dentaire et, ainsi, éviter qu’ils renoncent à leurs soins. Aujourd’hui, 50 % des devis ne sont pas réalisés, souvent parce que les patients oublient ce que leur a expliqué le praticien, ne comprennent pas le document ou ignorent leurs options de remboursement et de financement.Avec La Fraise, l’IA analyse automatiquement le devis et le transforme en une explication claire : du texte simple, des schémas, des vidéos, le tout dans la langue du patient. Si son téléphone est en turc, l’explication arrive en turc. Nous aidons aussi à comprendre le remboursement de la mutuelle, grâce à des centaines de milliers de cotations analysées. Le patient sait rapidement combien il sera remboursé et quelles démarches effectuer.La Fraise sera d’ailleurs présente au Congrès ADF Paris 2025.Comment fonctionne concrètement votre service ?Le patient reçoit un lien sécurisé par SMS ou e-mail. Pas besoin de télécharger quoi que ce soit. Une fois connecté, il retrouve son devis expliqué dans une interface simple. De son côté, le dentiste ne change rien à ses habitudes : notre outil s’intègre à tous les logiciels, y compris les plus anciens installés en local. Il fait son devis comme d’habitude, et nous prenons le relais pour l’analyse et la communication au patient.Pour le praticien, c’est gratuit pour ses patients et c’est un service supplémentaire qui valorise son cabinet tout en lui faisant gagner du temps : en moyenne 10 minutes par patient.Où en est votre développement ?Nous avons lancé La Fraise en bêta en début d’année avant d’accélérer commercialement à partir de septembre. Nous comptons aujourd’hui 1 200 dentistes utilisateurs répartis sur plusieurs centaines de cabinets. Notre dernière levée de fonds, de 3,2 millions d’euros, marque la confiance d’investisseurs comme 20VC, Kima Ventures, Sitcamp, Bpifrance, mais aussi de nombreux dentistes qui se sont impliqués dès les premières phases de test.Notre équipe de cinq associés réunit notamment quatre anciens de Doctolib, chacun avec une expertise dédiée (commercial, technique, produit…). Nous avons développé notre technologie en interne, du parsing des devis à l’intégration avec des IA existantes.Quels bénéfices observez-vous déjà sur le terrain ?Les résultats sont très nets : les cabinets constatent 20 % de devis signés en plus. Cela prouve que mieux comprendre ses soins, connaître ses droits et ses options de financement change radicalement la décision du patient. Nous accompagnons aussi ceux qui ont besoin d’aide pour contacter leur mutuelle ou organiser un financement.Pour les équipes administratives, c’est un soulagement : moins de scans, moins de relances, moins d’appels à la mutuelle. L’IA fait le travail et libère du temps pour le reste. CHAPITRES : 00:03:18 - L'IA au service du devis 00:06:02 - Adoption par les dentistes 00:08:02 - Développement technique interne 00:10:44 - Accompagnement des patients 00:12:18 - Facilitation du travail des dentistes 00:13:28 - Perspectives d'expansion sectorielle -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les robots humanoïdes s’imposent dans l’industrie : Patrice Duboé explique leurs usages, leurs limites, leur impact sur l’emploi et la souveraineté technologique dans un secteur en pleine accélération mondiale.Interview : Patrice Duboé, Directeur de l’innovation pour l’Europe du Sud chez CapgeminiEn partenariat avec CapgeminiEn quoi consiste le robot humanoïde Hoxo développé par Capgemini et Orano ? Le robot humanoïde Hoxo, que nous développons conjointement avec Orano, sera destiné à évoluer dans des environnement dangereux pour l’homme, comme le nucléaire. Il pourra manipuler des matériaux sensibles à la place d’un opérateur. Les annonces se multiplient partout dans le monde, notamment aux États-Unis et en Chine, et l’on voit clairement une accélération autour des robots humanoïdes. Après l’essor de l’intelligence artificielle, ce sont eux qui vont occuper le devant de la scène. Comment « éduque-t-on » un robot humanoïde comme Hoxo ?Au départ, un humanoïde arrive totalement nu. Il ne sait ni marcher, ni voir, ni interagir. C’est la grande différence avec un robot industriel classique, comme un bras robotisé que l’on programme en quelques heures. Pour un humanoïde, il faut construire progressivement la parole, la vision, la perception ou encore le mouvement. Nos équipes, réparties dans nos labs spécialisés, travaillent sur ces briques logicielles. On les assemble ensuite pour rendre le robot capable d’interagir avec son environnement, d’apprendre, de prendre certaines décisions. C’est un processus qui s’étale sur plusieurs mois. Comment garantir la souveraineté d’un robot fabriqué en Chine ?En Europe, nous n’avons pas d’alternatives locales pour le matériel. Hoxo est bâti sur la base d’un robot G1 du fabriquant chinois Unitree mais toute l’intelligence embarquée, l’IA générative, l’intégration et les algorithmes sont développés chez nous, dans des environnements fermés et souverains. Il n’y a pas de connexion à des clouds publics donc la maîtrise des données reste totale. L’enjeu est crucial : rester compétitif technologiquement, économiquement et énergétiquement.Est-ce également une manière de préparer l’arrivée des robots dans la société ?Absolument. Jusqu’ici, robots et humains évoluaient dans des zones séparées, comme dans les entrepôts inspirés du modèle Amazon Robotics. Mais aux États-Unis, des taxis autonomes circulent déjà parmi les voitures traditionnelles, preuve que la cohabitation est possible. En Europe, les contraintes sont plus fortes, ce qui peut ralentir l’innovation. Comme pour chaque révolution technologique, la crainte du remplacement revient, mais nous parlons d’augmentation de l’humain, et cela génère de nouveaux métiers, dans la programmation, l’intégration, la maintenance, etc. L’humain reste maître du jeu; il supervise, pilote et se concentre sur les tâches à plus forte valeur. CHAPITRES : 00:00:43 - Présentation de OXO 00:03:57 - Programmation et Autonomie 00:06:13 - Usages et Applications 00:09:02 - Impact Sociétal et Juridique 00:11:23 - Retards et Souveraineté Numérique 00:14:28 - Coûts et Modèles Économiques 00:15:55 - Débat sur la Forme des Robots 00:18:29 - Inspiration de la Nature -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’IA conversationnelle, l’arrivée des agents intelligents et leur intégration profonde dans Windows 11 transforment l’usage du PC, entre gain de productivité, sécurité renforcée et protection des données personnelles.Interview : Xavier Perret, Directeur Cloud Azure & IA, Microsoft FranceL’IA devient la nouvelle interface : qu’est-ce que cela change pour les utilisateurs ?L’IA transforme profondément la manière dont on interagit avec nos appareils. Comme le dit Satya Nadella, AI is the new UI. Concrètement, sous Windows 11, la barre de tâches devient un point d’entrée intelligent : plus besoin d’ouvrir l’application adéquate, je lui parle directement. Je peux lui demander de configurer mon PC, diagnostiquer un souci, lancer un agent de recherche ou créer un document. Et avec les nouveaux PC équipés de NPU, l’IA peut travailler en tâche de fond : je délègue une synthèse, une enquête documentaire, et pendant ce temps je fais autre chose. On entre dans un modèle beaucoup plus naturel et productif, pour les particuliers comme pour les entreprises.Pourquoi cette nouvelle génération d’agents IA est-elle plus pertinente ?Nous sommes arrivés à un stade de maturité où les agents ne se contentent plus de converser : ils agissent. Ce qui manquait auparavant, c’était l’ancrage dans le contexte. Aujourd’hui, grâce à des technologies comme Microsoft Fabric ou WorkIQ, on réconcilie données structurées et non structurées pour offrir une compréhension beaucoup plus fine. Les agents deviennent spécialisés et adaptés aux usages réels. Je me suis par exemple créé un agent dédié à la randonnée sur plusieurs jours : il calcule mes itinéraires, dénivelés, temps de marche… un vrai assistant expert. Cette pertinence change tout dans l’adoption.Comment garantir la sécurité, la confidentialité et éviter les dérives ?La confiance repose sur plusieurs piliers. D’abord, la sobriété des données : n’utiliser que ce qui est nécessaire. Ensuite, un cadre clair : les données des clients restent leurs données et restent en Europe, dans des infrastructures conformes comme Azure avec ses régions européennes. Mais l’enjeu majeur d’aujourd’hui, c’est l’observabilité : s’assurer que les agents font bien ce qu’on leur demande, pouvoir vérifier, auditer, détecter un jailbreak, ou une tentative malveillante. Nous intégrons désormais des gardes-fous natifs, y compris des IA qui surveillent les IA, au sein de plateformes comme Foundry. Et nous insistons sur un point : ne pas tomber dans la surconfiance. Un agent reste faillible ; il aide, mais il ne remplace pas le jugement humain, surtout dans les décisions à impact.Ces évolutions sont-elles déjà accessibles ?Pour beaucoup, oui. Certaines capacités de Windows 11 sont déjà disponibles, et les nouveaux PC avec NPU débloquent encore plus de scénarios. Les outils liés à Fabric ou à WorkIQ existent déjà dans les entreprises. Nous ne parlons pas d’une technologie futuriste à 5 ans : c’est un mouvement en cours, que chacun peut commencer à explorer dès maintenant à travers Copilot et les nouveaux agents IA. CHAPITRES : 00:02:56 - Développement des agents IA 00:05:18 - Interaction avec Windows 11 00:06:49 - Intégration des outils Microsoft 00:08:08 - Évolution des agents IA 00:12:13 - Améliorations de l'expérience utilisateur 00:16:37 - Sécurité et confiance dans les agents IA 00:20:49 - Responsabilité et impact des décisions 00:22:37 - Déploiement des nouvelles technologies Microsoft -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque semaine, un regard croisée sur l’actualité numérique, entre Paris et Montréal.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)OVHcloud au sommetLe OVHcloud Summit 2025 s’est tenu à Paris à la Maison de la Mutualité. Moment fort de l’événement : le retour du fondateur Octave Klaba, accueilli comme une rockstar. Il reprend les rênes de l’entreprise avec une vision résolument axée sur l’intelligence artificielle et la souveraineté numérique. L’objectif est clair : positionner OVH non plus comme un acteur français, mais comme un champion européen du cloud, à contre-courant des géants américains. L’accueil enthousiaste du public montre que le message passe.Gemini 3 Pro : Google frappe fort en IALancé discrètement, Gemini 3 Pro, le nouveau modèle de Google, impressionne. Nous saluons ses performances, sa vitesse de génération d’images et sa capacité à produire du code avec une fluidité bluffante. Contrairement au lancement très orchestré de GPT-5, Google a surpris par son efficacité sans fanfare. Gemini 3 Pro s’annonce comme un sérieux rival dans le domaine de l’intelligence artificielle grand public et professionnelle.Cloudflare fait vaciller InternetUne panne de Cloudflare a entraîné l’indisponibilité de près de 20 % du web mondial pendant plusieurs heures. L’incident rappelle à quel point l’infrastructure Internet reste fragile, malgré sa complexité. Pourtant, la réaction globale a été étonnamment calme, comme si une forme de résilience collective s’était installée face à ces aléas devenus presque banals.L’Europe veut réformer sa régulation numériqueBruno et Jérôme abordent également le projet d’« omnibus numérique », un texte en préparation à Bruxelles. Objectif : simplifier le millefeuille réglementaire européen – RGPD, AI Act, ePrivacy, etc. – et alléger certaines contraintes, notamment autour des bannières cookies. Mais la crainte d’un détricotage des protections fondamentales demeure, et les soupçons de lobbying américain planent sur cette volonté de réforme.Windows fête ses 40 ansPetit clin d’œil historique : Windows a 40 ans. L’occasion pour les deux chroniqueurs de se remémorer les débuts de l’interface graphique sur PC, quand il fallait encore taper des commandes en ligne de code pour la lancer. Une nostalgie assumée. CHAPITRES : 00:00:09 - Introduction à Paris 00:00:52 - OVH Cloud Summit 00:05:53 - Événements à Venir 00:06:16 - Gemini 3 Pro 00:11:10 - Omnibus Numérique 00:14:43 - Anniversaire de Windows 00:17:36 - Événements Microsoft Ignite 00:20:17 - Événements au Canada et à Paris -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'IA Gemini 3 Pro de Google repousse les limites, en bien... et en mal. Aussi : carte Vitale numérique pour tous, OVH Cloud, Microsoft Windows boosté à l'IA CoPilot, robots humanoïdes dans le nucléaire, l'IA au service des dentistes...💡 Découvrez Frogans, l’innovation française qui réinvente le WebGoogle frappe fort avec Gemini 3Gemini 3, le nouveau modèle d’IA de Google, surpasse GPT-5.1 dans de nombreux tests. Capable de générer texte, images et vidéos, il impressionne autant qu’il interroge, notamment sur les risques de deepfakes plus vrais que nature, via son outil dédié Nano Banana. Copilot s’intègre en profondeur dans WindowsXavier Perret, directeur Cloud, Azure et IA chez Microsoft France, détaille les nouvelles fonctions IA intégrées à Windows 11. Grâce aux puces NPU, les PC deviennent capables d’exécuter des tâches complexes en arrière-plan, via Copilot.Carte Vitale numérique : déploiement généraliséLa carte Vitale arrive sur smartphone pour tous les Français, sans condition d'identité numérique. Mais le manque d’équipements chez les professionnels limite encore son usage. Un lancement réussi malgré quelques bugs.L’IA apprend à faire de la CAODes chercheurs du MIT ont entraîné une IA à maîtriser les logiciels de CAO en visionnant 41 000 vidéos techniques. L’outil sait déjà transformer des croquis en modèles 3D, une révolution pour démocratiser la conception assistée.OVH Cloud : ambition européenne assuméeBruno Guglielminetti (Mon Carnet), en reportage à Paris, revient sur le OVH Cloud Summit et le retour d’Octave Klaba à la tête de l’entreprise. L’IA est désormais au cœur de tous les services, avec une ambition européenne assumée face aux géants américains.Cloudflare : panne massive, dépendance révéléeUne mise à jour de Cloudflare a brièvement paralysé 20 % d’Internet dans le monde. L’incident illustre la fragilité de nos infrastructures numériques… et notre résilience face à ces interruptions devenues presque banales.Hoxo : un robot humanoïde made in EuropePatrice Duboé, directeur de l’innovation Europe du Sud chez Capgemini, présente Hoxo, un robot développé avec Orano. Le hardware vient de Chine, mais toute l’intelligence embarquée est développée localement, pour des usages industriels critiques.La Fraise : l’IA au service des dentistesArnaud Assous, CEO de La Fraise, explique comment l’IA aide les patients à mieux comprendre leurs devis dentaires. Traduction automatique, estimation de remboursement, accompagnement personnalisé : un outil pour réduire le renoncement aux soins. CHAPITRES : 00:00:15 - Introduction à l'IA et Google Gemini 00:00:35 - Microsoft et l'IA dans Windows 00:01:29 - La carte vitale dématérialisée en France 00:11:42 - L'IA passe à la 3D 00:13:39 - Froganz et l'Internet sans navigateur 00:15:43 - OVH Cloud et son sommet annuel 00:20:42 - Gemini 3 et son succès 00:25:33 - Internet, pannes et résilience 00:28:40 - L'omnibus numérique en Europe 00:30:45 - 40 ans de Windows 00:33:54 - Interviews de la semaine sur l'IA 00:49:00 - Robot OXO et la robotique 00:49:26 - L'IA dans le secteur dentaire 00:52:23 - Conclusion et remerciements -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’Union européenne lance un vaste “omnibus numérique” pour simplifier ses règles, mais derrière la promesse d’allègement administratif se profilent inquiétudes, paradoxes et accusations de recul sur la protection des données.La grande promesse de simplification réglementaireLa Commission européenne engage une réforme baptisée “omnibus numérique” destinée à refondre ou ajuster plusieurs textes majeurs, du RGPD à ePrivacy, en passant par le Data Act. L’objectif : réduire la complexité réglementaire qui étouffe l’écosystème européen. Entre bannières de consentement incessantes, obligations labyrinthiques et formalités chronophages, les entreprises réclament depuis longtemps plus de cohérence. Bruxelles promet des procédures allégées, des interfaces plus claires et un environnement propice à l’innovation. Une promesse séduisante, à condition de ne pas vider les textes de leur substance.Cookies : vers la fin de la fatigue du clicL’une des mesures les plus concrètes concerne les cookies. L’idée est de permettre aux utilisateurs de définir leurs préférences une fois pour toutes dans leur navigateur — Chrome, Safari, Firefox ou Edge. Fini les pop-ups répétitifs. Les choix seraient appliqués automatiquement pour les usages les moins sensibles. Cette simplification répond à une fatigue collective bien réelle. Mais elle soulève une inquiétude majeure : confier aux géants du numérique ce pouvoir revient à leur attribuer un rôle de gatekeeper supplémentaire, avec le risque de biais, d’abus ou d’opacité.Intelligence artificielle : un glissement réglementaire sensibleAutre changement majeur : consacrer l’entraînement des modèles d’IA comme un “intérêt légitime” pour les entreprises. Cela permettrait d’exploiter de larges ensembles de données sans demander un consentement explicite à chaque fois. Sur le plan technique, c’est cohérent avec les besoins des modèles génératifs et des systèmes d’apprentissage. Mais pour les défenseurs des libertés numériques, c’est une brèche inquiétante dans le cadre de l’AI Act. Ils redoutent un recul du modèle européen, ouvrant la voie aux pratiques plus permissives des géants américains.Trouver la nuance pour ne pas sacrifier les droits fondamentauxCe débat illustre un paradoxe typiquement européen : construire une forteresse réglementaire jugée étouffante, puis être accusé de reniement dès qu’on tente de l’alléger. La voie raisonnable semble être celle de la nuance : simplifier sans renoncer. Cela implique des interfaces de consentement honnêtes, des outils publics pour aider les PME à être conformes, et un encadrement très clair des usages sensibles liés à l’IA. Alléger le train réglementaire sans décrocher les wagons des droits fondamentaux : un exercice délicat dont dépend l’avenir numérique du continent. CHAPITRES : 00:01:55 - Les cookies et la fatigue du clic 00:03:23 - Intelligence artificielle et consentement 00:05:57 - Vers une solution équilibrée -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Semaine marquée par la panne mondiale de Cloudflare qui a ralenti 20% du web, tandis que Google lançait Gemini 3 Pro, son modèle d’IA destiné à concurrencer ChatGPT et redéfinir la bataille des géants.Le chaos Cloudflare et ses effets en cascadeLa semaine a été secouée par une panne majeure chez Cloudflare, un acteur essentiel mais discret du web mondial. Ce service, pilier de la sécurité et de l'accélération des sites, a connu un incident critique causé par un fichier de configuration devenu trop volumineux. Résultat : environ 20% du web mondial perturbé pendant plusieurs heures. Des plateformes comme X, Reddit, Discord ou encore des services de paiement et de transport ont été touchés.Cet épisode rappelle la dépendance extrême de l’infrastructure mondiale à quelques acteurs clefs et montre à quel point des erreurs humaines peuvent provoquer des perturbations massives. Une fragilité inquiétante à l’heure où les usages numériques explosent.Google relance la bataille avec Gemini 3 ProAu même moment, Google a dévoilé discrètement mais clairement son nouveau modèle Gemini 3 Pro, pensé pour concurrencer frontalement ChatGPT 5.1 et Claude Opus 4.1.Selon les benchmarks, notamment LM Arena, Gemini 3 Pro prend la tête grâce à des évaluations humaines. Sa force : une multimodalité native (texte, image, audio) encore améliorée, une grande rapidité pour la génération d’images et un duo de modes — rapide ou “thinking” — qui lui permet soit de répondre instantanément, soit de vérifier rigoureusement ses hypothèses avant de produire une réponse.L’agentification, clé de la nouvelle génération d’IAGemini 3 Pro introduit aussi des capacités agentiques plus avancées via les nouvelles API et des plateformes comme Google Antigravity. L’objectif : permettre à l’IA d’exécuter des actions complexes et de générer du code en fonction d’objectifs, le fameux “vibe coding”.Google promet un modèle moins “psychophantique”, plus direct, même si les premiers tests montrent une tendance persistante à la flatterie. Reste l’enjeu majeur : la conquête du public. Avec 500 millions d’utilisateurs contre 800 millions pour ChatGPT, Google mise sur un déploiement massif — Android, iOS, Search — même si certaines fonctions ne sont pas encore disponibles en France. CHAPITRES : 00:02:37 - Lancement de Gemini 3 Pro 00:05:11 - Innovations et fonctionnalités de Gemini 3 Pro 00:06:49 - Défis pour la domination de Gemini 3 Pro -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le journaliste Guillaume Grallet raconte ses rencontres avec de nombreux innovateurs du numérique et tente de comprendre ce qui les motive.Guillaume Grallet, rédacteur en chef tech & sciences au magazine Le Point, auteur du livre “Pionniers” (Grasset)Qu'est-ce qui caractérise tous ces "pionniers" ?Je crois que tous ces pionniers refusent instinctivement l’ordre établi et pensent toujours "hors du cadre". Je l’ai constaté aussi bien chez Dario Amodei d’Anthropic, chez Elon Musk sur X, ou chez les fondateurs de Mistral AI. Ils veulent changer les choses, parfois de façon brutale, mais toujours avec l’idée qu’un autre futur est possible. Je pense que leur force vient de cette capacité à ne pas se plier à la normalité, qui étouffe l’imagination et l’initiative. Pour eux, sortir du cadre n’est pas une prise de risque : c’est une manière naturelle d’avancer. Et c’est pour cela qu’ils peuvent être déroutants, parfois inquiétants, mais aussi essentiels à l’évolution de l’humanité.L’Afrique est très présente dans le livre, pourquoi ?Je suis frappé par l’énergie et l’inventivité que je vois en Afrique. Avec les conférences Indaba, AIMS ou des personnalités comme Pélonomie Moïloa, on assiste à un mouvement extrêmement puissant. Le continent possède plus de 2 000 langues, ce qui permet de construire des modèles d’IA beaucoup plus riches. Je vois aussi des initiatives comme Amini, qui lance ses propres satellites, ou AfriClimate, qui montrent une volonté de souveraineté numérique. Pour moi, l’Afrique développe une IA ancrée dans le réel, tournée vers des besoins concrets comme l’agriculture, le climat ou l’éducation, et pas seulement vers la compétition technologique mondiale.Qu’est-ce qui caractérisent les figures les plus médiatiques comme Zuckerberg ou Musk ?J’ai découvert chez ces personnalités des contradictions fascinantes. Mark Zuckerberg peut me parler avec passion de communication “cerveau à cerveau”, puis consacrer une énergie folle à construire un immense bunker autosuffisant à Hawaï. Elon Musk, que j’ai rencontré plusieurs fois, oscille entre vision scientifique brillante, doutes très humains et projets comme Neuralink, qui me mettent franchement mal à l’aise. Ce qui me frappe, c’est leur capacité à rêver très grand tout en étant parfois aveuglés par leur propre puissance. Ils dévoilent à la fois le meilleur de l’innovation et ses zones de danger. Et cela montre à quel point on doit ouvrir le débat sur la fusion homme-machine, les inégalités à venir et la nécessité de garder notre plasticité intellectuelle. CHAPITRES : 00:02:31 - Les personnalités marquantes du livre 00:04:45 - L'Afrique et son potentiel technologique 00:07:26 - Anecdotes surprenantes de rencontres 00:14:56 - Elon Musk : un personnage complexe 00:16:06 - Avancées médicales et éthiques 00:18:03 - Interrogations sur l'avenir de la technologie 00:27:28 - L'impact de l'IA sur l'éducation 00:31:31 - La vision des pionniers face à l'avenir -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Interview : Philippe Notton, CEO de SiPearlPourquoi était-il urgent pour l’Europe de relancer une filière microprocesseur ?Depuis des décennies, l’Europe dépend totalement des technologies américaines et asiatiques pour le calcul haute performance. Cette dépendance est dangereuse : elle alimente la R&D étrangère, crée un transfert massif de valeur hors du continent et expose l’Europe aux décisions géopolitiques de pays tiers. Aujourd’hui, entre les restrictions d’export, les risques de kill switches et l’accès parfois limité à certains composants, il était urgent de reconstruire une capacité européenne. SiPearl s’inscrit dans ce réveil nécessaire.Qu’apporte RHEA-1 sur le plan technologique par rapport aux standards du marché ?REHA-1 repose sur une architecture ARM, plus efficiente et plus moderne que le x86 historique. Cela nous permet d’obtenir un excellent ratio performance/consommation, un point clé pour les datacenters.Le processeur embarque une très grande quantité de mémoire, ce qui le rend idéal pour le calcul scientifique ou l’inférence IA de modèles volumineux. Gravé en 6 nm, il se situe dans les standards actuels du HPC, et notre génération 2 passera au 3 nm pour renforcer densité et efficacité énergétique. Le fait d’avoir remporté l’appel d’offres du supercalculateur Jupiter face à Intel démontre que nos performances sont au niveau des leaders mondiaux.Pourquoi votre stratégie repose-t-elle sur le modèle fabless et sur TSMC ?Pour fabriquer un processeur avancé, il faudrait posséder une usine dont le coût dépasse les 30 milliards d’euros : impossible pour une startup. Le modèle fabless nous permet de nous concentrer sur la conception, tout en profitant du savoir-faire de TSMC, leader mondial.Même les géants américains – AMD, Nvidia, Apple – fonctionnent ainsi. L’enjeu pour l’Europe est donc d’abord de créer des produits compétitifs ; ensuite seulement, une demande suffisamment forte pourrait justifier l’installation de lignes de production avancées sur le continent.Quel rôle jouera SIPearl dans les supercalculateurs européens de nouvelle génération ?Notre premier client est le supercalculateur Jupiter, en Allemagne, où nos processeurs seront intégrés par Eviden. Jupiter sera la machine la plus puissante d’Europe, destinée au calcul scientifique, à l’intelligence artificielle et à des applications stratégiques.Ce premier déploiement est crucial : il prouve que l’Europe peut concevoir du silicium de très haut niveau et l’intégrer dans des systèmes complets. Les prochains supercalculateurs – dont le projet français Alice Recoque – pourraient amplifier cette dynamique et installer durablement une filière européenne de HPC. CHAPITRES : 00:00:38 - Présentation de SiPearl 00:03:06 - Développement du processeur RHEA-1 00:08:29 - Importance d'un processeur souverain 00:13:28 - Compétitivité et technologie avancée 00:16:40 - Collaboration avec TSMC et production -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On revient sur le départ annoncé de Yann LeCun, patron de la recherche en IA chez, GPT-5.1, la chute du robot russe AIdol, la chaussette connectée d'Apple : l’actu techno vue depuis Paris et Montréal.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)Yann LeCun claque la porte de MetaLe cofondateur de l’IA moderne quitte Meta après douze ans. Une rupture révélée par le Financial Times qui traduit un désaccord de fond avec Mark Zuckerberg. L’arrivée d’une nouvelle direction plus business-oriented, incarnée par Alexandr Wang (Scale AI), aurait précipité son départ. Yann LeCun pourrait lancer sa propre start-up — une bonne nouvelle pour une IA plus éthique et utile.GPT-5.1 : plus personnalisé, plus utile ?OpenAI corrige le tir après le flop de GPT-5. La version 5.1 promet une IA plus « friendly », avec des vitesses de réponse réglables (Auto, Instant, Thinking) et des interactions plus naturelles. Mais la vraie question reste : à quel prix ? Selon Forbes, faire tourner Sora, le générateur vidéo d’OpenAI, coûterait 15 millions de dollars par jour.Russie : le bide robotiqueLe robot humanoïde russe AIdol s’effondre en direct lors de sa présentation officielle. Une séquence surréaliste qui contraste avec les approches plus prudentes d’acteurs comme Wandercraft (France) ou 1X Technologies (Norvège). Ces entreprises misent sur l’intégration industrielle et l’assistance au quotidien plutôt que sur l’effet d’annonce.Côté smartphone : OnePlus 15, iPhone PocketBruno teste le OnePlus 15 : design soigné, autonomie de deux jours, processeur Qualcomm dernière génération… un excellent rapport qualité/prix. Pendant ce temps, Apple commercialise l’iPhone Pocket, un étui textile designé par Issey Miyake vendu jusqu’à 250 € — un produit gadget déjà culte… et introuvable.À écouter dans Monde Numérique et Mon CarnetDans L'Hebdo, je donne la parole à SiPearl, concepteur du futur microprocesseur souverain européen, et je reçois le journaliste Guillaume Grallet pour son livre Pionniers.Dans Mon Carnet, Bruno Guglielminetti revient sur le sommet du jeu vidéo à Montréal, l’impact des IA sur le site du gouvernement du Québec, et les essentiels pour se lancer dans le podcast. CHAPITRES : 00:00:15 - Introduction au Podcast 00:00:42 - Discuter du OnePlus 15 00:03:25 - Le iPhone Pocket d'Apple 00:05:55 - Yann Lequin quitte Meta 00:11:26 - Nouvelle version d'OpenAI 00:15:04 - Coûts d'OpenAI et Sora 2.0 00:17:28 - Robot humanoïde russe en difficulté 00:19:41 - Innovations en robotique 00:21:20 - Microprocesseur européen 00:23:33 - Événements dans l'industrie du jeu vidéo -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le patron français de la recherche en IA de Meta sur le départ, cyberattaque pilotée par une IA, microprocesseur souverain : encore un épisode bourré de tech et d'IA !💡 Découvrez Frogans, l’innovation française qui réinvente le WebYann Le Cun, une rupture stratégique au sommet de l’IALe chercheur français, figure historique du deep learning, s’apprête à quitter Meta après 12 ans à la tête du laboratoire FAIR. Selon une enquête du Financial Times, il préparerait la création de sa propre start-up. Un départ qui pourrait être lié à un désaccord de fond avec la nouvelle direction prise par Mark Zuckerberg, notamment la création du laboratoire "SuperIntelligence" dirigé par Alexandr Wang. Le Cun, partisan d’une IA plus "multimodale" et plus proche de l’humain, semble vouloir reprendre la main sur ses orientations de recherche.Une cyberattaque mondiale pilotée par Claude, l’IA d’AnthropicC’est une première mondiale : des hackers, vraisemblablement liés à la Chine, ont détourné Claude, le modèle d’Anthropic, pour infiltrer des systèmes critiques à travers le monde. Grâce à une technique de jeu de rôle, ils ont contourné les garde-fous pour faire exécuter à l’IA du code malveillant, voler des identifiants et créer des backdoors. La société affirme avoir déjoué l’attaque, mais l’incident souligne une vulnérabilité croissante des modèles ouverts.L’IA face à la justice : premiers procès pour hallucinationsAux États-Unis, les IA génératives comme Google Gemini ou ChatGPT sont désormais visées par des plaintes pour diffamation, selon le New York Times. Exemple marquant : l’entreprise Wolf River Electric, faussement accusée par l’IA d’être poursuivie en justice, a perdu des contrats et risqué la faillite. Mais la justice peine à encadrer ces cas, où il est difficile de prouver une « intention » de nuire. Résultat : les géants du numérique optent souvent pour des accords discrets à l’amiable. Un flou juridique persistant, qui risque d’ouvrir la voie à d'autres actions.Tiny Reasoning Models (TRM) : la révolution des mini-IA frugales Une publication de la chercheuse Alexia Jolicoeur-Martineau du Samsung AI Center introduit les TRM (Tiny Reasoning Models), des IA compactes, spécialisées et peu gourmandes. Ces modèles à quelques millions de paramètres surpassent parfois des géants comme Gemini 2.5 Pro sur des tâches de raisonnement. Leur fonctionnement récursif, qui permet des auto-corrections, ouvre la voie à des IA embarquées, autonomes et économes.GPT-5.1 : plus rapide, plus personnalisable, mais à quel prix ?OpenAI a dévoilé GPT-5.1, une version plus stable et personnalisable de son célèbre modèle. Les utilisateurs peuvent désormais choisir le niveau de réflexion (instantané, automatique ou approfondi) selon leurs besoins. Une réponse aux critiques de GPT-5, jugé trop imprévisible. OpenAI remet ainsi la priorité sur l'expérience utilisateur. Mais selon Forbes, faire tourner certains de ses systèmes, comme Sora, coûterait jusqu’à 15 millions de dollars par jour. Un défi économique majeur pour l’entreprise de Sam Altman.Une bague connectée pour parler à son IALa start-up américaine Sandbar lance la Stream Ring, une bague intelligente qui permet d’interagir vocalement avec une IA. Contrairement aux wearables classiques, elle mise sur la voix, la discrétion et l’instantanéité. Il suffira d'appuyer sur la bague pour dicter des notes, obtenir des réponses ou lancer des actions. Le tout, avec une synthèse vocale personnalisée. Une nouvelle tentative d’inventer l’assistant personnel de demain, au prix de 249 $ + 10 $/mois.Un microprocesseur souverain pour l’IA européenneDans une interview exclusive, Philippe Notton, CEO de SiPearl, dévoile le Rhea-1, premier microprocesseur français destiné à l’intelligence artificielle. Gravé en 6 nanomètres par TSMC, il équipera notamment le supercalculateur Jupiter en Allemagne. Un enjeu de souveraineté stratégique, à l’heure où les GPU américains dominent le marché et que les tensions géopolitiques fragilisent les chaînes d’approvisionnement technologiques.Guillaume Grallet : dans la tête des pionniers de la techJournaliste au Point, Guillaume Grallet publie Pionniers (Grasset), un livre passionnant qui raconte ses rencontres avec Elon Musk, Mark Zuckerberg, Sam Altman ou encore Pavel Durov. Entre anecdotes croustillantes et réflexions de fond, il dresse un portrait contrasté de ces figures de l’innovation, entre génie visionnaire, ambitions démesurées et responsabilités immenses. Une plongée unique dans la psychologie des bâtisseurs du XXIe siècle. CHAPITRES : 00:00:15 - Départ de Yann Le Cun 00:03:16 - Nouveaux défis de l'IA 00:09:33 - Cybercriminalité assistée par IA 00:11:30 - Procès inédits contre les IA 00:12:57 - L'innovation des TRM 00:17:11 - La bague connectée révolutionnaire 00:18:36 - Internet sans navigateur 00:32:26 - Souveraineté numérique et microprocesseurs 00:41:43 - Interviews avec les géants de la tech 00:54:13 - Clôture et rendez-vous -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre prouesses technologiques et chutes spectaculaires, 2025 marque le véritable départ de la robotique humanoïde. Une course mondiale s’engage entre États-Unis, Chine et Europe.La chute d’A.I.Dol, symbole d’une robotique en apprentissageEn novembre à Moscou, le robot russe A.I.Dol s’est effondré dès son entrée en scène. Pensé pour incarner la puissance technologique du pays, il est devenu malgré lui le symbole des limites actuelles de la robotique humanoïde. L’épisode a fait rire le monde entier, mais il illustre surtout une vérité : la route vers des machines capables d’évoluer naturellement dans notre environnement humain reste longue et semée d’embûches.2025, du laboratoire à la mise en situation réelleCette année, les humanoïdes sortent enfin des labos. Aux États-Unis, Tesla teste Optimus dans ses usines ; Figure AI, soutenue par OpenAI, présente un robot capable d’effectuer des tâches ménagères. En Chine, la mobilisation est massive : des dizaines d’entreprises, soutenues par l’État, développent des robots pour l’industrie et la santé. Même les « marathons de robots » se multiplient à Pékin, preuve d’une émulation sans précédent. La robotique humanoïde est devenue un enjeu stratégique national.L’Europe avance prudemment mais sûrementSur le continent européen, la philosophie est différente : prudente, humaniste, réfléchie. En France, Wandercraft prépare Calvin 40 pour les usines ; au Royaume-Uni, Ameca fascine par ses expressions réalistes ; en Norvège, 1X Technologies commercialise Iron, un humanoïde encore maladroit mais prometteur. L’Europe mise sur la coopération homme-machine plutôt que sur la substitution. Cette approche, parfois jugée lente, pourrait pourtant s’avérer payante sur le long terme.Une course mondiale encore balbutianteAucun humanoïde n’est encore autonome. Tous sont partiellement télécommandés, corrigés par des opérateurs humains. Mais chaque chute, chaque essai, alimente les algorithmes d’apprentissage. 2025 n’est pas l’année des robots parfaits, mais celle du coup d’envoi. Et comme toujours dans la tech, celui qui part au bon moment – ni trop tôt, ni trop tard – pourrait bien remporter la course. CHAPITRES : 00:00:06 - L'échec de A.I.Dol 00:00:26 - La montée des robots humanoïdes 00:02:51 - L'Europe et sa stratégie prudente 00:05:07 - La course à la robotique humanoïde 00:05:43 - Vers un avenir technologique prometteur -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une étude surprenante montre que les requêtes les plus impolies adressées à ChatGPT produisent des réponses plus précises. Une découverte contre-intuitive sur le pouvoir du ton et du langage face à l’IA.Quand l’impolitesse devient un atoutSelon une étude de l’Université de Pennsylvanie, parler sèchement à ChatGPT améliorerait ses performances. Les chercheurs Om Dobaria et Akhil Kumar ont testé cinquante questions sur le modèle GPT-4o, reformulées du ton le plus courtois au plus brutal. Résultat : les requêtes les plus rudes obtiennent 84,8 % de bonnes réponses, contre 80,8 % pour les plus polies. Une différence modeste mais réelle, détaillée dans le rapport disponible sur arXiv.Une question d’attention et de clartéLes chercheurs avancent plusieurs explications. Les formulations polies dilueraient l’attention du modèle : trop de mots périphériques comme « s’il te plaît » ou « pourrais-tu » dispersent le sens. À l’inverse, un prompt direct va droit au but : « Résous ce problème » plutôt que « Peux-tu m’aider à résoudre ce problème ? ». Cette concision renforce la focalisation de l’IA sur sa tâche.Défier l'IA, ça marcheAutre hypothèse : la rudesse agirait comme un défi cognitif. Face à une tournure provocante – « Si tu n’es pas complètement à côté de la plaque, réponds à ceci » – le modèle basculerait dans un mode plus compétitif, optimisant sa recherche de précision. Une attitude qui rappelle, ironiquement, le comportement humain face à la pression.N’insultez pas pour autant les IA !Les chercheurs insistent : inutile de devenir désagréable avec vos robots. L’expérience portait sur un échantillon limité et un seul modèle. Surtout, la clé ne serait pas la méchanceté, mais la clarté syntaxique et la concision. Et pour la santé mentale collective, mieux vaut préserver un climat bienveillant, même à l’ère des machines. CHAPITRES : 00:00:09 - Utilisation de ChatGPT 00:02:42 - Étude sur les Tonalités 00:05:07 - Explications du Phénomène 00:06:05 - Limites et Recommandations -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
loading
Comments (1)

Enrique Capilla

la stratégie de la monetisation des données ne sera pas si rentable avec l'arrivée du Web3.0 CQFD

Nov 13th
Reply
loading