Discover
Les podcasts de l'ISP
Les podcasts de l'ISP
Author: Prépa ISP
Subscribed: 299Played: 8,270Subscribe
Share
© All rights reserved
Description
ISP - Prépa d'excellence aux concours juridiques et administratifs : ENM ; CRFPA ; police ; DGSE ; douanes ; DSGJ ; greffiers ; pénitentiaire ; pjj ; Commissaire de justice ; Haute Fonction publique.
298 Episodes
Reverse
Il s’agit du 3ème PODCAST de la prépa ISP sur les 3 proposés aux candidats du CRFPA 2025.
Dans cette série spéciale de podcasts de l’ISP, nous envisageons ensemble les arcanes du Grand Oral du CRFPA, ses clefs et ses codes.
Dans un premier podcast, nous vous avons prodigué des conseils sur la préparation en amont de l’épreuve, dans un deuxième podcast, nous vous avons donné les clefs de réussite de l’épreuve en elle-même.
Dans ce troisième podcast, nous vous proposons de revenir sur les différents types d’épreuves, dissertation, commentaire, soutenez que, etc ; nous allons rentrer dans le détail de ces types d’exercices par l’exemple, en insistant sur la manière dont vous devez les résoudre et les exposer.
Pour cela, nous recevons une nouvelle fois Michaël Poyet, magistrat administratif, et auteur de l’ouvrage intitulé « Un an d’actualité des libertés et droits fondamentaux », édité chez Lextenso-LGDJ, et enseignant au sein de la Prépa ISP.
Vous l’avez réclamé, le voici : il s’agit du 2ème podcast de la prépa ISP sur les 3 proposés aux candidats du CRFPA 2025.
Je rappelle que le 1er de cette série est toujours disponible sur le site de la prépa ISP dans l’onglet média comme sur toutes les plateformes de diffusion de podcasts.
Et merci de vos gentils commentaires sur les différents réseaux sociaux.
J’en profite pour vous rappeler que vous pouvez gentiment nous aider avec un J’aime ou encore en notant et commentant les podcasts de l’ISP.
Les résultats d’admissibilité du CFRPA 2025 ont été proclamés et, les heureux admissibles, préparent maintenant l’épreuve du GO de libertés fondamentales
Après un premier podcast qui vous a proposé des conseils afin de vous organiser au mieux pendant les semaines restantes de révision et de vous préparer efficacement en amont les révisions du GO, nous allons consacrer ce podcast à ce Grand Oral, au jour de l’épreuve, en lui-même.
Pour cela, nous recevons une nouvelle fois Michaël Poyet, magistrat administratif, et auteur de l’ouvrage intitulé « Un an d’actualité des libertés et droits fondamentaux », édité chez Lextenso-LGDJ, dont la 7ème édition est sortie en librairie en octobre, et enseignant au sein de la Prépa ISP.
Dans l’imaginaire collectif, on pense à des motards en cuir roulant sur leurs Harley-Davidson, libres comme le vent, à des figures de rebelles popularisés par Marlon Brando, Dennis Hopper ou bien encore la série Sons of Anarchy.
Mais derrière le mythe, il y a une réalité plus sombre : des organisations structurées, hiérarchisées, parfois criminelles, implantées dans le monde entier et présentes aussi en France.
Aujourd’hui, nous allons explorer leurs origines, leur organisation, leurs activités, mais aussi la façon dont les autorités tentent de les surveiller et de lutter contre leurs activités criminelles. Pour cela, je reçois Antoine Neufman.
Alors que notre pays amorce le deuxième quart du 21ème siècle, il connaît aujourd’hui une grave crise politique, économique et sociale qui n’a probablement pas encore atteint son apogée. Nos institutions sont très fortement remises en cause et la justice, très logiquement, n’échappe pas à cette forte secousse sociétale, puisque la complexification et la judiciarisation croissante des relations sociales lui ont fait une place toute particulière dans la régulation des rapports sociaux. Dans le même temps, et notamment à la faveur du développement supersonique des réseaux sociaux, l’office du magistrat alimente un débat qui excède désormais la seule discussion d’experts juridiques pour devenir un réel sujet sociétal. Le magistrat endosse en réalité toutes les attentes d’une réelle Justice de la part de ses concitoyens, alors que, pourtant son rôle et sa figure sont de plus en plus contestés, comme en témoigne l’agitation de l’étendard du laxisme judiciaire, la dénonciation d’une justice trop lente, trop chère, pas assez performante et déconnectée de la réalité. La combinaison de ces principales critiques a produit au cours des deux dernières décennies une pression considérable sur les magistrats judiciaires comme administratifs et a conduit à une mutation incontestable de leurs offices dans tous les secteurs où ils interviennent. Mais, en réalité, loin d’être axée sur un objectif d’efficacité fondé notamment sur la spécialisation liée à la complexification des contentieux, la transformation de l’office du magistrat obéit à une recherche de la déjudiciarisation coûte que coûte. C’est en tous le cas le constat fait par l’association A.M.O.U.R de la Justice et la trame de son dernier ouvrage « la transformation de l’office du magistrat » écrit par une dizaine de ses membres.
Ce podcast original au regard de notre ligne éditoriale habituelle ne justifie naturellement dans la perspective de la prochaine proclamation des résultats d’admissibilité du CFRPA 2025.
Souvent l’on aborde des sujets transversaux de culture générale, de culture judiciaire et de culture juridique intéressant les candidats de différents concours. Il n’en va pas autrement pour le présent podcast, mais il est vrai qu’il aura essentiellement pour objet les droits et libertés fondamentaux qui sont au cœur du Grand Oral du CRFPA.
Les élèves de la Prépa CRFPA de l’ISP ont déjà eu des cours de méthode, de fond, avec mise en œuvre d’exercices, ils ont le poly, bientôt les simulations.
Mais nous voulions aussi dans le cadre des podcasts de l’ISP offrir des conseils à tout le monde, même à ceux qui ne sont pas nos élèves, même à ceux qui passent d’autres concours qui interrogent les libertés fondamentales.
Dans cette perspective, nous recevons Michaël Poyet, magistrat administratif, et auteur d’un ouvrage intitulé « Un an d’actualité des libertés et droits fondamentaux », édité chez Lextenso-LGDJ, et dont la 7ème édition vient de sortir en librairie. Michaël POYET est également pour notre plus grand plaisir et celui de nos élèves, enseignant au sein de la Prépa ISP.
Avec lui nous allons réaliser 3 podcasts que nous diffuserons progressivement dans les semaines qui viennent.
Pour le premier, il s’agit de s’interroger sur la manière d’aborder au mieux les quelques semaines restantes de révision en évitant de se disperser dans tous les sens.
La question peut surprendre tant il paraît difficile de répondre, en bon républicain, par la négative. Le droit pénal se doit d’être humaniste, c’est-à-dire qu’il doit voir l’homme derrière le délinquant, sa personnalité, ses perspectives de réinsertion et déterminer des mesures de sûreté qui lui permettront de reprendre une place dans la société qui sera ainsi protégée de la récidive. S’y opposer, ce serait se faire le défenseur des châtiments corporels et du bagne.
Pourtant, nous allons le voir, les choses sont sans doute plus nuancées que cela. Un auteur incarne cet humanisme pénal : c’est Marc Ancel, auteur, en 1954, de La défense sociale nouvelle (Un mouvement de politique criminelle humaniste). On comprend alors que le sens de la question, « Le droit pénal doit-il être humaniste ? ». Une question qui se veut volontairement provocatrice, une question est l’occasion de retracer l’évolution des écoles de pensées qui ont contribué à la naissance d’un droit pénal humaniste et de s’interroger sur la pertinence et l’efficacité de celui-ci.
Ce débat va également nous conduire à nous interroger sur la législation pénale récente, sur le droit pénal des mineurs, sur le sens des peines de prisons, sur la pertinence des peines planchers ou peines minimales, etc.
Pour répondre à ces questions, j’ai le plaisir de recevoir Morgane DAURY-FAUVEAU, Professeur de droit privé et j’ai le plaisir de l’annoncer désormais professeur de droit pénal au sein de la Prépa ISP.
En France, la santé a longtemps été pensée et organisée comme une compétence régalienne de l’État. Pourtant, les crises successives — fermeture de services hospitaliers, difficultés d’accès aux soins dans les zones rurales, pandémie de Covid-19 — ont mis en lumière le rôle crucial des territoires. Les régions, en particulier, sont désormais appelées à devenir des acteurs majeurs de la planification et du soutien aux politiques de santé publique.
Mais jusqu’où va leur pouvoir réel ? Entre l’État, les Agences régionales de santé (ARS) et les collectivités locales, la gouvernance demeure complexe, souvent critiquée pour son manque de lisibilité. Alors que la loi 3DS a tenté de clarifier et d’élargir certaines compétences, beaucoup estiment que les régions restent insuffisamment armées pour répondre aux défis d’aujourd’hui : lutte contre la désertification médicale, inégalités territoriales d’accès aux soins, prévention.
Pour en parler, j’ai le plaisir de recevoir Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et ancien ministre de la Santé, qui connaît mieux que quiconque les articulations entre l’État et les collectivités territoriales dans ce domaine. Avec lui, nous tenterons de comprendre quel rôle les régions peuvent — et doivent — jouer dans l’organisation des soins et la réduction des fractures sanitaires.
Aujourd’hui, nous allons parler d’un pays au cœur de l’actualité, mais qui reste encore largement méconnu : l’Iran. Un pays dont l’histoire remonte à la Perse antique, marqué par la révolution islamique de 1979, par son programme nucléaire, et aujourd’hui par une confrontation de plus en plus ouverte et sanglante avec Israël.
Le sujet n’est pas seulement d’actualité, c’est aussi un sujet de culture générale, un sujet de géopolitique, et un sujet de grand oral des concours. On en veut pour preuve le concours de l’enm 2024, un sujet donné était « Téhéran ».
Pour mieux comprendre l’histoire de l’Iran, sa société et sa place sur la scène internationale, nous recevons Antoine Neufman, qui connaît bien la géopolitique du Moyen-Orient.
Précision importante : nous enregistrons ce podcast le 23 septembre 2025. Les événements que nous évoquons doivent donc être replacés dans ce cadre temporel, et il est possible que certaines évolutions aient eu lieu entre le moment où nous enregistrons et le moment ou vous écouterez effectivement ce podcast.
Au début de l’été, dans la presse régionale, on pouvait lire des centaines de récits individuels saluant les parcours méritants de jeunes diplômés du brevet et du baccalauréat.
Le 14 juillet dernier, la France célébrait une fois encore la fête nationale par un grand défilé militaire. En tête du cortège, comme le veut la tradition, marchaient les élèves de l’École polytechnique, fièrement coiffés de leur bicorne. Sur les Champs-Élysées, ce sont ainsi des jeunes qui ont réussi un concours d’entrée dans une grande école qui défilent devant le chef de l’État, devant les autorités civiles et militaires, devant les grands corps constitués, parfois même devant des chefs d’État étrangers invités.
Ce qui justifie leur place en tête du défilé, c’est l’idée qu’ils sont appelés à exercer un jour le pouvoir : hier le pouvoir militaire, aujourd’hui davantage le pouvoir administratif, économique, financier ou scientifique.
A certains égards, ce défilé, cette mise en scène du triomphe de lauréats d'un concours passé à à peine 20 ans, peut paraître étrange, voire incongrue, vue d’un autre pays. Ce mélange des genres — la solennité militaire, la réussite scolaire, la fierté nationale — peut sembler déroutant.
Et pourtant, il incarne l’une des expressions les plus emblématiques de ce que l’on pourrait appeler, en France, une certaine sacralisation de la méritocratie. Ce terme fait partie intégrante de notre paysage mental. On parle de « méritocratie républicaine » comme d’une évidence, d’un principe indiscutable, d’un totem républicain. Il est omniprésent dans les discours, dans les récits de réussite, dans les justifications du pouvoir.
Mais si l’on y regarde de plus près, ce mot, si souvent invoqué, se révèle étonnamment ambigu. Son évocation soulève interrogations et paradoxes et même une certaine perplexité.
Pour essayer de la dépasser, je vais poser 10 questions à Philippe Mazet, intervenant de culture générale au sein de la Prépa ISP.
La saison des sujets de Grand O du CRFPA est lancée et donc celles des thèmes de Libertés fondamentales, qui au-delà des futurs avocats, intéressera tous ceux qui passent concours et examen en droit cette année.
Commençons avec un sujet classique et important, néanmoins complexe : intéressons-nous donc au secret des sources des journalistes.
« Qui cite ses sources les tarit », c’est un adage bien connu des journalistes et parfaitement fondé.
On imagine sans mal qu’une source va taire l’information dont elle dispose si sa divulgation l’expose à des poursuites pénales ou, pire, à des atteintes à son intégrité ou à sa vie.
Le secret des sources est donc consubstantiel à la liberté de la presse et d’information.
Mais on comprend instinctivement que dans certaines circonstances, il faut pouvoir lever le secret : par exemple, un journaliste apprend par sa source qu’un attentat va se produire ; les autorités compétentes, doivent nécessairement obtenir, pour les besoins évidents de l’enquête, l’identité de la source.
La question est donc celle de savoir où placer le curseur.
Le sujet invite également à une réflexion plus vaste sur la place du journalisme dans notre société : un secret absolu des sources l’érigerait en véritable 4ème pouvoir, est-ce ce que nous voulons ?
Pour répondre à ces questions, j’ai le plaisir de recevoir Morgane DAURY-FAUVEAU, Professeur de droit privé.
Aujourd’hui, nous allons évoquer le parcours d’une figure aussi brillante que sulfureuse : Jacques Benoist-Méchin (1901-1983), historien, musicologue, journaliste, et ministre du régime de Vichy. Intellectuel polyglotte fasciné par l’Allemagne et le monde arabe, ses écrits sont restés célèbres, comme son Histoire de l’armée allemande et la série de biographies réunies sous le titre Le Rêve le plus long de l’histoire. Son engagement ultra-collaborationniste sous l’Occupation lui valut une condamnation à mort en 1947, avant d’être gracié et de devenir, pendant plusieurs décennies, le proche conseiller de leaders du monde arabe et de la diplomatie française.
Pour répondre évoquer la vie et l’œuvre de Jacques Benoist-Méchin, je reçois Antoine Neufman.
La notion de faits divers renvoie à des évènements du quotidien, sans portée générale, à la dimension souvent tragique, des incidents du quotidien. C’est aussi et surtout le nom d’une rubrique bien connue des journaux de la presse écrite ou des chaînes d’information.
Lorsque l’on vous demande de citer un fait divers, lequel citez-vous ?
Instinctivement, les gens d’une cinquantaine d’années pensent à l’affaire du petit Grégory, plus récemment on se remémore aussi à l’affaire d’Outreau ou la disparition d’Estelle Mouzin.
Pour ceux qui nous écoutent et qui sont plus jeunes, ils penseront plus naturellement à l’affaire Delphine Jubillar qui connaît d’importants rebondissements à l’heure où nous enregistrons ce podcast.
La réponse semble donc dépendre de notre âge, de notre génération.
Mais il existe aussi des exceptions, des affaires que nous connaissons tous, et c’est l’une d’elles que nous allons envisager ensemble,
L’affaire Dupont de Ligonnès, particulière s’il en est, a captivé une grande partie de l’opinion, et continue à susciter beaucoup de réactions, d’interrogations et de théories plus ou moins sérieuses, plus ou moins fantasmées.
Une question de société, une affaire judiciaire et même à certains égards politique.
Pourquoi tant d’intérêt pour ce qui n’est en réalité qu’une simple affaire de tuerie familiale ?
Cette question nous allons la poser à Julie Haberman, directrice de la Prépa ISP.
Le sujet de culture générale en 1985 (l’année où notre invitée a réussi le concours de l’ENM) était : “l’écrit a-t-il encore un avenir ?”.
Nous sommes 40 ans plus tard et l’écrit n’a pas encore disparu, même s’il s’est transformé.
“Le livre” ne se confond pas avec “l’écrit” qui peut désigner une composition littéraire ou scientifique, faire référence à des documents ou des œuvres publiées, ainsi qu'à l'expression écrite en général et renvoie, en droit, à la notion de preuve et à la valeur de la signature en tant qu’élément d’identification d’une personne.
Le déchiffrement en cours avec l’aide d’une intelligence artificielle des rouleaux calcinés d’Herculanum nous montre que même si le livre disparaît en tant que support de la pensée, il nous restera l’immense fonds des bibliothèques non détruites à lire, pour explorer notre histoire et nos origines
Pour répondre à la question « Les livres ont-ils un avenir », j’ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d’appel de Nîmes.
Quand on proposa à Winston Churchill de couper dans le budget de la culture du Royaume-Uni pour alimenter l’effort de guerre il répondit “mais alors pourquoi se bat-on ? ”. La culture nous enrichit, la culture est un bien, la culture est un besoin… un besoin social, un vecteur d’éducation et de développement personnel comme collectif
La culture est bien des choses, une politique publique, mais aussi un élément patrimonial, un témoignage de l’histoire, un héritage, parfois une composante de l’identité, un lien entre les individus du présent, mais aussi un lien avec les civilisations du passé. La culture est donc essentielle, on l’a dit elle est bien des choses
Mais la culture est-elle un droit ?
Si la culture est de l’essence de la civilisation, la réponse positive s’impose : il est logique qu’elle puisse être considérée comme un droit, au moins dans les démocraties qui reconnaissent l’existence d’un Etat de Droit. Mais est-ce aussi simple ?
Pour répondre à cette question, j’ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d’appel de Nîmes.
En 1968, le slogan d’une jeunesse décomplexée était « il est interdit d’interdire ». Notre monde a changé depuis lors. Et pourtant la question des interdits adressés / imposés à la jeunesse se pose toujours, notamment en matière de communication, de réseaux sociaux, etc. Nous vivons désormais dans un monde en apparence totalement mondialisé et ouvert, accessible à tous.
La télévision et la radio ne sont plus les médias audiovisuels principaux, les journaux papier ne sont non plus les médias principaux de la presse écrite. Il existe un lieu virtuel où toutes les informations semblent désormais accessibles et où il est possible de communiquer avec tout le monde, avec n’importe qui.
Alors que nos parents exerçaient sur nous, enfants, un contrôle parental destiné à nous protéger dans un premier temps du vaste monde, à nous armer à l’affronter ensuite, ce contrôle est de moins en moins effectif. L’accès à internet est libre et possible à partir des ordinateurs, montres, tablettes et des smartphones dont plus personne ne peut se passer dans la vie quotidienne.
La seule restriction actuelle est que les mineurs de moins de 15 ans ne peuvent s'inscrire sur un réseau social qu'avec l'autorisation expresse d'un parent ou tuteur légal et que les plateformes ont l'obligation de mettre en place des systèmes de vérification de l'âge conformes aux référentiels établis par l'ARCOM.
Or, selon la CNIL, deux tiers des moins de 13 ans possèdent déjà un compte sur un réseau social, souvent sans l'accord parental requis, et le projet de loi Chappaz qui prévoit de porter la majorité numérique à 15 ans, ce qui se heurte pour l’instant à l’obligation d’uniformiser cette limite dans l’UE. En même temps, l’interdiction et son corollaire, la répression ne sont sans doute pas la solution pour permettre aux adolescents d’accéder à l’âge adulte.
Au risque d’être traité de boomer ou autre qualificatif en raison de mon âge, je crois sincèrement que l’autorité d’hier et l’autorité d’aujourd’hui non plus ni le même sens ni la même autorité, que cela soit à l’école, à la maison ou dans la rue. Alors comme moi, d’autres pensent que la société française manque d’autorité. Bien que formulé de manière originale, il s’agit d’un sujet donné l’année dernière au Grand Oral de l’ENM.
Nous vivons désormais dans un monde où « on » c’est-à-dire n’importe qui peut dire n’importe quoi. Est-ce dire n’importe quoi que de dire que la société française manque d’autorité ? Et est-ce dit si souvent, et à quelles occasions, dans quelles circonstances ?
Est-ce une réalité ou l’expression d’un ressenti ? Ce ressenti repose t’il sur des faits vérifiables ? N’y a-t-il pas une confusion entre autorité et sécurité ?
Telles sont les questions au sujet desquelles il conviendra de s’interroger pour tenter de répondre à cette question. Pour répondre à ces questions, j’ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d’appel de Nîmes.
Notre podcast de ce jour est – on ne peut plus d’actualité – avec l’annonce d’une possible suppression du 8 mai faite par le Premier ministre François Bayrou le 15 juillet dernier.
Qu’elle soit effectivement mise en œuvre ou non, cette annonce ne manque pas de raviver le débat sur la place de la Seconde guerre mondiale et de son souvenir dans notre société.
En effet, le 12 octobre 2021, décédait Henri Germain, dernier compagnon de l’Ordre de la Libération. Conformément à la règle éditée par le général De Gaulle, il fut inhumé au Mont Valérien.
Ce symbole voulait signifier qu’une page se tournait dans le rapport de notre pays à cette période de notre histoire.
De même, les célébrations du 80ème anniversaire du débarquement en Normandie l’an dernier ont mis en scène des héros centenaires, pour la plupart en fauteuil roulant. Moins d’1% des vétérans du Débarquement sont encore en vie. Et les commémorations du 6 juin se dérouleront bientôt sans eux alors qu’ils sont aujourd’hui au centre de ces cérémonies.
Quelques semaines après, ce 6 juin 2024, le jury du grand oral de l’ENM donnait aux candidats du grand oral, le sujet suivant : « Après le décès des derniers survivants, faudra-t-il cesser de fêter la Libération ? ».
Je ne vous cache pas que cette question m’avait particulièrement interpelé dès l’an dernier à Bordeaux…
Pour traiter ce sujet que je trouve difficile, vous l’avez compris, je reçois Philippe Mazet, intervenant de culture générale au sein de la Prépa ISP.
Pour ce podcast, nous allons mettre le cap sur le Rocher, chez nos voisins et amis de la Principauté de Monaco...
Souvent à la une de la presse française et internationale, Monaco est une principauté qui fait l’objet de beaucoup de fantasmes… elle fascine, elle attire, elle intrigue parfois…
Monaco est un pays, un « État », un micro-état connu dans le monde entier, tout comme la famille princière, son Palais, son faste tout en élégance.
Pour beaucoup, Monaco est un lieu hors du monde, hors du temps.
Mais s’il y a quelque chose qu’on ignore souvent à son propos, ce sont ses institutions POLITIQUES !
Monaco est une Principauté. Certes ! Mais qu’en est-il réellement ? Quel est son système politique ? Qu’a-t-il d’original ?
Pour répondre à cette question, je reçois aujourd’hui un éminent spécialiste des institutions politiques, maitre de conférences à Sciences po et enseignant de culture générale à la prépa ISP : Samir Hammal.
La toponymie, la première fois que j’ai lu ce mot je n’avais pas idée de ce dont il s’agissait, encore aujourd’hui j’ai des questions rien qu’à l’évoquer.
La toponymie, ou l’art de nommer les lieux, constitue un enjeu central dans les relations internationales, à la croisée de la géopolitique, de la mémoire collective, de la diplomatie et de la décolonisation. Elle façonne la manière dont les territoires sont perçus, revendiqués, administrés, et parfois contestés.
Un sujet ardu en somme qui mêle culture générale, géographie, politique, histoire, traditions, colonisation, etc. Un sujet qui en regroupe d’autres en somme. Pour en dessiner les contours concrets, nous allons aborder différentes situations, différents lieux et territoires, marqués de leur complexité : dit-on le Proche-Orient ou le Moyen-Orient ? faut-il parler du golfe du Mexique ou du gulf of America. Envisageons donc ensemble les enjeux de la toponymie dans les relations internationales
Pour ce faire, nous recevons À NOUVEAU Franck Vermeulen. Franck Vermeulen, vous êtes est Diplomate de carrière depuis plus de 30 ans dont une vingtaine d’années de service à l’étranger principalement au Moyen Orient mais aussi en Europe et en Afrique. Vous avez notamment exercé des fonctions de chef de poste comme consul général de France mais aussi des fonctions politiques comme rédacteur au quai d’Orsay ou comme conseiller d’ambassade ou conseiller culturel.
Quelques mois après avoir envisagé La Russie de Valdimir Poutine, nous vous proposons en miroir d’envisager un autre sujet de Grand Oral au concours de la fonction publique des dernières années, Les Etats-Unis de Donald Trump.
Depuis près d’une décennie, Donald John Trump façonne l’Amérique à son image : pour ses partisans, un bâtisseur ; pour ses adversaires, un déconstructeur. Étoile des plateaux télé devenue 45ᵉ puis 47ᵉ président des États-Unis, il est aujourd’hui l’homme qui bouscule les certitudes occidentales et pousse la première puissance mondiale hors des sentiers multilatéraux.
À la tête d’un pays traversé par les doutes sociaux et les colères identitaires, il a replacé Washington au centre des regards depuis le 6 janvier 2021, point de bascule d’une démocratie mise à l’épreuve – et, plus encore, depuis son retour triomphal à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025. Mur renforcé à la frontière, tarif douanier universel, purge de l’administration fédérale : chacune de ses décisions secoue le monde, fracture les alliances, divise l’opinion.
Tout – ou presque – a été tweeté, filmé, commenté sur le parcours de ce magnat de l’immobilier devenu chef de l’exécutif. Pourtant, c’est bien un État, les États-Unis, cette fédération de cinquante étoiles, qui survivra à Donald Trump, qu’il faut d’abord comprendre – un État et, peut-être surtout, un peuple dont les fractures dessinent déjà l’Amérique de demain.
Pour décrypter « Les États-Unis de Trump », j’accueille aujourd’hui Grégory Portais, spécialiste du droit constitutionnel américain et observateur passionné de la vie politique outre-Atlantique. Ensemble, nous remonterons le film du premier mandat avant de plonger dans les six premiers mois de ce second acte hors norme, afin de saisir la logique d’un président qui, plus que jamais, veut écrire l’Histoire en lettres capitales.
























Beaucoup de positions très orientées sous un vernis d'impartialité. Très déçue par la qualité de cet épisode.