Mes balades artistiques

Avec la comédienne et scénariste Marion Séclin, nous avons parlé de la série Diana Boss, 4 épisodes disponibles sur France TV Slash sur une jeune femme entre deux mondes. Le jour, elle est Malika, stagiaire dans un cabinet d'avocats. Le soir, elle est Diana Boss, rappeuse très douée. Avec Marion Séclin, nous avons parlé d'écriture, des étapes de création d'une telle série, de féminisme et des clichés de genre, de rythme, de l'importance des mots sans oublier quelques questions sur les premières fois. Pour découvrir la série, c'est par ici : https://www.france.tv/slash/diana-boss/

Aujourd'hui, je vous propose une interview avec Matthieu Rozé qui signe son premier long métrage, Azuro, en salle le mercredi 30 mars. Adapté des petits chevaux de TArquinia de Marguerite Duras, ce film raconte l'histoire d'un groupe d'amis en vacances, sur une île italienne, dont le quotidien est bouleversé par l'arrivée d'un homme. À l'écran, Valérie Donzelli, Thomas Scimeca, Yannick Choirat, Maya Sansa, Nuno Lopes, Florence Loiret Caille. Avec le réalisateur Matthieu Rozé, nous avons notamment parlé des vacances, du choix pour composer une distribution, de Marguerite Duras, de filmer en pellicule, de l'importance de l'imaginaire pour raconter une histoire, des centaines d'interrogations qui ponctuent les journées d'un metteur en scène de cinéma sans oublier quelques questions sur les premières fois.

Aujourd'hui, je vous propose une interview avec Maëlle Réat qui signe sa première bande dessinée, Comme une grande, publiée par Rivages dans une nouvelle collection Virages graphiques. Maëlle Réat y raconte l'histoire de Marie. La jeune femme passe un entretien professionnel et certaines questions du recruteur la plonge dans ses souvenirs, son enfance, son adolescence. Ensemble, nous avons notamment parlé de ses personnages, de son style graphique, du rythme de sa narration fait de ruptures, du travail avec son éditrice sans oublier quelques questions sur les premières fois.

Je poursuis mes rencontres autour de la première œuvre. Aujourd'hui, je vous propose de passer 45 minutes avec Vimala Pons, performeuse, interprète, auteure. Elle met en scène son premier spectacle en solo, Le périmètre de Denver. Ce périmètre est l'espace que l'on créé au moment de mentir. Et le mensonge est très présent dans cette création. Sont réunis 6 personnages dans une thallassothérapie. L'un d'eux va mourir mystérieusement, les 5 autres deviennent donc suspects. Commence alors une enquête autour de la vérité, de la perte, du mensonge et de ce que chacun peut ou doit porter. Avec Vimala Pons, nous avons parlé de son amour de la fiction, de l'importance des objets, du rôle des ratages et des quiproquos pour créer, de sa volonté de polysémie et la manière de travailler cela sans oublier quelques questions sur les premières fois. En tournée 22, 23, 24 mars - Nantes (Le Lieu Unique)30, 31 mars - Bruxelles (Halles de Schaerbeek)8 avril - Val-de-Reuil, Festival SPRING (Th  tre de l’Arsenal)13, 14 avril - Annecy (Bonlieu)5, 6 mai - La Rochelle (La Coursive)17, 18, 20, 21 mai - Grenoble (MC2)

Aujourd'hui, je vous propose une rencontre avec Pierre Testard pour son premier roman Les enfants Boetti publié par Actes Sud. Ces enfants, ce sont Ada et Angelo, l'une vit à Rome, l'autre à Londres. Ada recherche une personne pour s'occuper de son appartement en son absence. Ainsi arrive le narrateur dans sa vie, un narrateur à qui elle va confier l'histoire de sa famille, parler de ses parents et de leur amie artiste, Lou Tamma. Commence ainsi une succession de récits, une exploration envoutante et mystérieuse des souvenirs. Avec Pierre Testard, nous avons parlé de sa passion de raconter, du langage et ses limites, de son écriture très visuelle et de son amour pour les maisons vivantes sans oublier quelques questions sur les premières fois.

Aujourd'hui, je vous propose une rencontre avec Alexia Gredy pour son premier album, Hors saison. Une dizaine de chansons qui capte des moments de basculement, un cabinet de curiosités des sensations de la vie, de l'amour, de la découverte et de la perte de l'autre. En attendant de la retrouver sur scène à la Boule noire à Paris le 1er mars, je vous embarque pour 30 minutes avec Alexia Gredy. Ensemble, nous avons parlé des nuances des sentiments, de la conception d'un album, de son écriture si particulière, du travail sur la voix et de la place de la sincérité dans l'interprétation sans oublier quelques questions sur les premières fois. Avec des extraits de deux chansons de cet album : Vertigo et Drôle d'idée.

Aujourd'hui, je vous propose une rencontre avec Adèle Rosenfeld pour son premier roman, Les méduses n'ont pas d'oreilles, publié par Grasset il y a quelques semaines. La romancière y raconte le parcours de Louise malentendante dont la surdité s'aggrave. Se pose la question d'avoir un implant pour ne pas se déconnecter complètement du monde. Lire ce roman c'est suivre le quotidien de Louise, entre sa mère, son amie Anna, son amour pour Thomas, son boulot à la mairie et le grand imaginaire qu'elle déploie pour souffler au milieu de sa réalité. Avec Adèle Rosenfeld, nous avons parlé des codes et des tabous de la société, de la nécessité de la fiction pour l'être humain, de la positivité des manques sans oublier quelques questions sur les premières fois.

Aujourd'hui, je vous propose une rencontre avec Agathe Saint Maur, pour son premier roman, De sel et de fumée. Publié par Gallimard en janvier 2021, ce roman d'amour et de désamour entre Lucas et Samuel sera disponible dans quelques mois chez folio. Agathe et moi nous sommes retrouvés chez Jeannette, brasserie parisienne dans le 10ème arrondissement. Ensemble, nous avons parlé de des multiples liens entre ces personnages, Lucas et Samuel, d'amour, de passion, de la mort, de l'importance des sens dans la compréhension des sentiments, de la découverte de Paris et des échos dans la narration sans oublier quelques questions sur les premières fois.

Après Éric Salch et Élodie Durand, j'ai rencontré, au BD Boum, Jean Dytar pour sa bande dessinée #j'accuse, exploration passionnante et inventive formellement de la célèbre affaire politique. Ensemble, nous avons parlé de l'exploration qu'il a mené au coeur de l'affaire Dreyfus, de son envie de parler de débat public et du travail aussi sérieux que ludique pour composer ce drôle d'objet littéraire.

Au BD BOUM, festival de bande dessinée de Blois, j'ai rencontré Élodie Durand pour Transitions journal d'Anne Marbot, publiée par Delcourt dans la collection Mirages. Ensemble, nous avons parlé du récit qui a inspiré cette BD, de la représentation des corps, du cheminement pour obtenir une construction narrative fluide, du poids des codes et du conditionnement subi par toutes et tous.

Petit bonus que je vous propose, une balade artistique avec ma fille Clara. Mardi 7 décembre, la Scène nationale d'Orléans accueillait A Quiet Evening Of Dance de William Forsythe, grand chorégraphe contemporain. Ce spectacle se compose de deux parties. Les 7 danseurs et danseuses présents au plateau revisitent d'abord deux pièces Dialogue (DUO2015) et Catalogue avant d'interpréter deux créations inédites : Epilogue et Seventeen / twenty one. Sans décor et limitant les costumes à l'essentiel, toute l'intensité repose sur les performances de ce septuor dansant qui comprend un danseur de hip hop. Durant les prochaines minutes, Clara et moi vous raconterons donc ce spectacle, les images que nous avons retenues surtout pour elle qui voyait son premier spectacle de danse.

Je vous propose une parenthèse bd avec des interviews faites pendant la dernière édition du BD BOUM de Blois qui eut lieu du 19 au 21 novembre. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir Eric Salch, auteur, dessinateur de bd mais également de presse à Charlie Hebdo. Il signe cette année chez Glénat, une adaptation aussi drôle que cruelle des Misérables de Victor Hugo. Tout en réglant ses pas sur ceux du grand auteur, Eric Salch a laissé de l'espace à son esprit libre et caustique. Ensemble, nous avons parlé de la force des thèmes de ce roman fleuve, du rapport à avoir avec les actualités sans oublier l'humour qui a traverse ses bandes dessinées et n'a pas manqué pendant cette interview.

Après les romanciers Matthieu Luzak et Marie Vingtras et le chanteur Noé Preszow, je retrouve la littérature avec Julie Ruocco qui signe son premier roman, Furies, publié par Actes Sud. C'est au coeur de Bruxelles, dans des bureaux un peu envahis par les travaux, ne soyons donc pas surpris par quelques bruits. C'est donc à Bruxelles que j'ai rencontré Julie Ruocco et nous avons parlé de ces deux personnages, Bérénice et Asim, de la guerre en Syrie, de la force de la fiction pour atteindre le réel, de la place des femmes comme figures d'altérité et de renouveau, de la possibilité d'un nouveau contrat social sans oublier quelques premières fois.

Après les romanciers Matthieu Luzak et Marie Vingtras, j'ai eu le plaisir de rencontrer Noé Preszow, chanteur dont le premier album À nous a été publié en début d'année 2021. Il est actuellement en tournée en France, notamment à la cigale à Paris le 18 novembre et au Botanique à Bruxelles le 2 décembre. C'est justement dans la capitale belge, près de la place Flagey que nous nous sommes retrouvés. Dans le bar le pantin, nous avons discuté de la place du collectif dans son travail, de l'importance de la voix, de la nécessité de l'authenticité dans l'écriture, dé poésie et des choeurs de l'armée rouge, sans oublier quelques premières fois. Les chansons À nous et Faire les choses bien ont été diffusées avec l'aimable autorisation de Tôt ou tard.

Après Matthieu Luzak, j'ai rencontré la romancière Marie Vingtras dont le premier livre, Blizzard, publié aux éditions de l'Olivier, marque la rentrée littéraire. Littérature, musique, cinéma ou spectacle vivant, une première création signifie la rencontre avec un artiste dont une partie de l'oeuvre devient enfin visible. Un mardi matin, dans le hall de la gare d'Austrelitz, avec Marie Vingtras, nous avons échangé sur le blizzard qu'elle nous fait explorer. Nous avons discuté de ces personnages perdus en plein Alaska, de l'urgence de vivre qui les anime, de rythme, de littérature américaine sans oublier quelques questions sur les premières fois.

Aujourd'hui, je suis allé à la rencontre de l'auteur américain William Boyle. Après Le témoin solitaire, tout est brisé et L'amitié est un cadeau à faire, les éditions Gallmeister publient son nouveau roman, La cité des Marges, dans une traduction de Simon Baril. Nous sommes en juillet 1991, dans le sud de Brooklyn, Donnie Paradanscolo passe une soirée tranquille avec deux collègues flics. Ils refont le monde, parlent de tout et de rien : la vie, le sport, l'amour. Au cours de cette soirée, Donnie effraie et maltraite le jeune Mickey alors qu'il est en train de flirter avec Antonina. Quelques heures, le même Donnie tue un homme qui devait de l'argent à un truand local. Donnie ne sait pas qu'il a tué le père de Mickey. Pour le flic corrompu, cette soirée est le début d'une toile d'araignée. Deux ans après, Donnie, son ex femme Donna, Mickey et Antonina sont encore dans le même bourbier. Pour les deux derniers, leur mère veille plus ou moins grain, comme celle de Nick qui tente de comprendre son fils, professeur fatigué par son métier qui veut absolument écrire un scénario. Avec William Boyle, grâce à la traduction de Thibault Gendreau, nous avons échangé sur la Cité des marges, un roman entre le polar et la tragédie. Nous avons parlé des personnages, de ces années 90 que l'auteur a bien connu, de sa manière d'écrire et du cinéma qui n'est jamais très loin.

Qu'est-ce qu'une première œuvre ? Les quatre cent coups, Citizen kane, À bout de souffle, Duel, Bonjour Tristesse... La culture populaire garde en mémoire ces premiers essais devenus mythiques. Mais pour moi, ces premiers essais, ces réussites éclatantes cachent toute une partie immergée. Je voulais donc rencontrer des artistes qui signent leur première œuvre. Cinéma, littérature, bande dessinée, théâtre ou arts plastiques, je voulais découvrir ce qu'il y avait eu avant cette première création. Rentrée littéraire oblige, la première rencontre concerne un roman, Poudre blanche, sable d'or signé Matthieu Luzak et publié par La Manufacture de livres. Nous nous sommes retrouvés allée des Sapins dans le quartier de La Source à Orléans où il est né et a grandi. Nous avons échangé sur l'histoire de ces deux protagonistes, Farid et Matthieu et leur amitié pudique au cours de ce road movie.

Cette semaine, je suis à Arles pour la nouvelle édition des Rencontres Photographiques. En 2021, la culture retrouve son public alors j'ai voulu récolter sa parole. Micro à la main, je me suis baladé pour connaître les coups de cœur.Aujourd'hui, dans La Chapelle de la Charité, Adèle a retenu une des œuvres de Lisa Kohl.Voici les liens utiles et nécessairesvers l'exposition de Daniel Reuter https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1007/daniel-reuter-lisa-kohlvers le site de l'artiste https://www.lisa-kohl.com

Cette semaine, je suis à Arles pour la nouvelle édition des Rencontres Photographiques. En 2021, la culture retrouve son public alors j'ai voulu récolter sa parole. Micro à la main, je me suis baladé pour connaître les coups de cœur. Aujourd'hui, dans La Chapelle de la Charité, Adèle a retenu une des photographies de Daniel Reuter.Voici les liens utiles et nécessairesvers l'exposition de Daniel Reuter https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/1007/daniel-reuter-lisa-kohlvers le site de l'artiste https://danielreuter.net

Cette semaine, je suis à Arles pour la nouvelle édition des Rencontres Photographiques. En 2021, la culture retrouve son public alors j'ai voulu récolter sa parole. Micro à la main, je me suis baladé pour connaître les coups de cœur. Aujourd'hui, dans le jardin d'été, John a retenu une des photos de Stephane GladieuVoici les liens utiles et nécessairesvers l'exposition République Démocratique de Corée du Nordhttps://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/985/stephan-gladieuVers le site de l'artiste https://www.stephangladieu.fr