DiscoverJe suis là
Je suis là
Claim Ownership

Je suis là

Author: Anaïs et Pauline

Subscribed: 0Played: 0
Share

Description

"Je suis là" c'est le podcast de celles et ceux qu'on n'entend pas.
17 Episodes
Reverse
Nous avons souvent commenté l’avant / après dans nos épisodes. Ici Cécile a toujours connu sa maladie, elle a grandi et évolué avec. Etre diagnostiquée diabétique à 3 ans, c’est apprendre à gérer la maladie comme quelque chose de naturel, comme apprendre à marcher ou à parler. Cela lui a permis de vivre avec comme si elle vivait sans, à l’exception de certains moments ponctuels où la maladie s’est rappelée à elle.
Quand on est maman on se demande toujours ce qu’on transmet ou allons transmettre à nos enfants. Mais que se passe-t-il quand on peut transmettre la mort ?Andrea a su par hasard qu’elle était atteinte du VIH. Il a fallu être prise en charge rapidement car elle avait déjà atteint la phase SIDA, la dernière, celle qui peut être fatale. Pourtant, elle n’a jamais renoncé à créer une vie de famille. C’est une chose qu’elle n’imaginait pas avant de découvrir sa maladie, et pourtant, face au diagnostic c’est devenu urgent, presque un besoin. Le VIH est un sujet difficile, et pourtant comme d’habitude vous entendrez des rires dans cet épisode, il est magique et plein d’espoir. Merci à Andrea pour avoir accepter de raconter encore une fois son histoire et celle de sa famille.
Marie c’est un peu la bonne pote, celle à qui tu peux parler des heures, toujours à rigoler, généreuse et souvent partante pour sortir.Mais derrière cette personnalité de bonne vivante il y a une pathologie (évidemment sinon on vous en parlerait pas) : RCH ou la rectocolite hémorragiqueUne maladie pas très glamour, et pourtant Marie nous en parle avec une simplicité et une facilité déconcertante. Elle a ce don pour s’adapter, et se dire que finalement c’est ok. Encore une fois, nous avons eu la chance d'interroger une personne solaire, qui nous offre un épisode drôle et touchant malgré la gravité qu’il expose.
Toute sa vie Archi a senti que quelque chose était différent au fond de son corps. Mais l’acceptation est difficile, il est plus aisé de refouler, de nier ou de masquer. Finalement, devant un mur il a fallu s’entourer et se faire diagnostiquer. Quand le résultat autant attendu que redouté tombe, c’est une épreuve mais aussi un soulagement. 
Nathan avait environ 20 ans quand la dépression l’a frappée. Pourtant, l'événement était mineur, il a mis du temps à accepter et accueillir cette pathologie qui touche des millions de personnes par an en France.Il nous raconte dans cet épisode son parcours d’acceptation, ses traitements et comment il voit son avenir. ATTENTION cet épisode traite de sujets sensibles qui peuvent faire écho à votre propre histoire. Soyez attentive.fs, et prenez soin de vous en écoutant. 
Étienne s’est marié à Marie-Thérèse il y a plus de 50 ans, “ pour le meilleur et pour le pire ” comme on dit.Leur vie fut paisible jusqu’à l’annonce du diagnostic. Un monde s’effondre pour elle comme pour lui. Il va falloir apprendre, puisque la maladie ne se combat pas, il faut s’adapter.Étienne nous explique comment il est devenu aide-soignant, administrateur, cuisinier, partiellement médecin et psychologue, comment il lui a fallu chercher encore et encore des informations, des accompagnements et des accompagnants quand rien n’est facile.
Mehdi est jeune, il dédie aujourd’hui sa vie aux personnes différentes, et pour cause le handicap, il connaît.Diagnostiqué en CM1 triple dys : dyslexique, dysorthographique et dysgraphique, ses parents et lui se battent coûte que coûte pour son adaptation. Sa scolarité est tumultueuse, il recherche les professeur.es qui sauront comprendre et s’adapter pour ne pas le mettre en échec.Mehdi se lance des défis, toujours plus grands, jusqu’à devenir éducateur spécialisé. Il en est capable, indéniablement, mais fait-il ça par envie, ou pour prouver quelque chose ? 
Nous avons produit 7 épisodes, en essayant de diversifier au maximum. Évidemment on aurait aimé continuer à l’infini, car chaque histoire est exceptionnelle et différente. Aujourd’hui, sonne la fin de notre thème, et de nouvelles histoires sur un autre sujet nous/vous attendent, mais on ne pouvait pas partir sans conclure, sans interroger une dernière fois, et poser toutes nos questions à quelqu’un dont c’est le quotidien.
Vous le savez, les politiques migratoires changent souvent et parfois de manières opposées. Les pays passent des accords, les gouvernements répriment ou flexibilisent les accès à un visa.Pour cet épisode, on a voulu comparer, voir les différences entre une personne exilée il y 40 ans pour l’opposer aux épisodes précédents. C’est notre dernier épisode de témoignage avant notre changement de thème. 
Nous avons voulu cette semaine vous partager une histoire moins tragique, mais pas moins difficile.Sara est entrée légalement sur le territoire, avec un VISA étudiant dans l’objectif de continuer ses études. Mais dans ce cas, la violence est ailleurs, dans l’administration, dans la distance avec sa famille ou encore dans la découverte…Elle a voulu être naturalisée pour de nombreuses de raisons mais n’avait pas imaginé ce que cela signifiait. Sara a accepté de nous expliquer son parcours, avec beaucoup de recul et de bienveillance et nous la remercions. 
Dans ce nouvel épisode, Alioune nous raconte son histoire, du Sénégal à la France, en passant par le Maroc. Il nous dévoile ses premiers échanges avec des français, chez lui, dans son village, puis sa décision de quitter son pays, sa femme et ses deux enfants, pour leur offrir une vie meilleure. Il nous propose son analyse de sa situation, de la politique française au Sénégal mais aussi en France avec les sénégalais. Attention à vous, cet épisode relate des passages de tortures et de mauvais traitements. 
Dans cet épisode il est question, comme d’habitude, de papier, de régularisation et même de naturalisation. Il s’agit surtout du parcours d’une femme, d’une histoire de mère et de la force que nécessaire pour s’en sortir et pour trouver la paix.Ilhem a eu 1000 vies et presque autant de pays de résidence. Pourtant, c’est la France qu’elle a choisie pour voir grandir ses enfants. C’est en France qu’elle se sent libre. Et nous le savons, la liberté est le début du bonheur.Nous n’en avons pas fini avec les épisodes dramatiques, mais c’est vrai que celui-ci est aussi pétillant et optimiste que le précédent. Attention, l’histoire d’Ilhem peut faire écho à la votre, alors faites attention en l’écoutant. 
Petya a grandi en Bulgarie, sous le régime communiste qu’elle a fui, car elle avait soif de liberté.  Elle a profité d’une opportunité pour venir en France, légalement, et d’y rester ensuite, illégalement. En l’écoutant, on pourrait croire à un autre temps: le communisme, sa chute, l’Union Européenne... Elle a vécu mille vies et les partage avec sincérité et bonne humeur.L’exil est un sujet difficile, souvent lié à des moments de tristesse et de peur. Nous avons donc choisi Petya afin qu’elle vous imprègne de son optimisme et de sa joie. Mais comme d’habitude, à l’écoute cet épisode, soyez indulgents avec vous-mêmes, écoutez- le, mais surtout, écoutez vous. 
Deux ans avant Saidkamal, Abdou, 15 ans, passait la frontière franco-italienne dans l’espoir de s’installer en France. Un adolescent qui part, en cachette, se décide à quitter son pays pour entamer un voyage vers l'Europe, c’est une histoire qui peut paraître improbable. D'un pays à un autre, d'un âge à un autre, les objectifs et les stratégies ne sont peut-être pas si différents que pour Saidkamal.Abdou avait 15 ans quand il est parti du Tchad, 16 ans quand il est arrivé en Normandie après être passé par la Libye, l’Italie, le Sud de la France et Paris. Il voulait échapper à la guerre et aux milices qui ont tué son père. Les sentiments de sécurité et de soulagement à son arrivée, ont vite été balayés par la réalité : Prouver sa minorité, c’est démontrer l’indémontrableComment se construit-on en tant qu’adulte quand on a parcouru autant de pays et si jeune ? Comment composer avec les souvenirs de violences, la guerre, le voyage, l’administration française ? Comment avance-t-on en France: aller à l’école, entrer dans le monde professionnel, et avoir un avenir serein, alors que toute notre histoire est remise en doute, jusqu’à notre propre identité ?
Saidkamal est arrivé en France en 2016 après un long parcours migratoire. Persécuté en Afghanistan il a choisi de fuir pour pouvoir vivre.Il traverse alors l’Europe seul, il franchira des frontières et parfois plusieurs fois les mêmes, tentera d'échapper aux autorités avant d’arriver en Norvège. Il s’y fera des amis, commencera sa vie, établira des projets avant de voir sa demande d’asile être refusée. Il doit partir, fuir encore, pour ne pas retourner en Afghanistan. Mais Saidkamal est un battant, il reprend la route, direction la France. Il décide d’apprendre une nouvelle langue, de rencontrer des nouveaux amis, de se faire à une nouvelle vie. Pour de bon cette fois. Et après ? Que se passe-t-il ? Quand on a vécu le pire, nous reste-t-il vraiment que le meilleur ? Ce premier épisode, nous l’avons voulu percutant. Prenez soin de vous en l’écoutant, des passages peuvent être difficiles pour certaines sensibilités. 
Je suis là est un podcast qui rend la parole aux personnes qu'on n'entend pas. Il remet l'humain à sa place, dans les sujets dont il a été écarté, dans les médias, ou parce qu'il est trop éloigné de nos réalités.Et pourtant derrière chaque histoire, il y a une personne, comme vous, comme nous. Cette bande annonce est une introduction à notre podcast. N'hésitez pas à vous abonner à notre compte instagram @jesuisla.podcast ou à consulter notre site internet: www.jesuislapodcast.frA très vite ! 
Je suis là est un podcast qui rend la parole aux personnes qu'on n'entend pas. Il remet l'humain à sa place, dans les sujets dont il a été écarté, dans les médias, ou parce qu'il est trop éloigné de nos réalités.Et pourtant derrière chaque histoire, il y a une personne, comme vous, comme nous. Cette bande annonce est une introduction à notre premier thème: les exilé.es. N'hésitez pas à vous abonner à notre compte instagram @jesuisla.podcast ou à consulter notre site internet: www.jesuislapodcast.frA très vite ! 
Comments 
Download from Google Play
Download from App Store