DiscoverZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Claim Ownership

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Author: ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes

Subscribed: 28Played: 663
Share

Description

Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
437 Episodes
Reverse
Et voici qu'arrive un tournant majeur dans la longue bataille européenne pour le chargeur universel.Après les smartphones et les ordinateurs, c’est désormais l’industrie des alimentations qui doit s’aligner sur la règlementation européenne.Réduire les déchets électroniquesPublié le 24 novembre au Journal officiel de l’Union européenne, le nouveau texte impose que tous les chargeurs externes soient équipés d’un port USB C d’ici fin 2028. Jusqu’ici, Bruxelles se concentrait sur les appareils eux-mêmes. Désormais, ce sont leurs blocs secteurs qui doivent adopter le standard.L’objectif est clair. Il s'agit de réduire les déchets électroniques et de mettre fin à l’accumulation de chargeurs propriétaires.Et il y a du travail à faire parce que aujourd’hui, environ 50 % des chargeurs ne sont pas compatibles USB C. La Commission prévoit de faire chuter ce chiffre à 15 % en 2028. Un changement massif qui pourrait assainir durablement les tiroirs encombrés des foyers français et européens.Routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles,...Cette nouvelle obligation touche donc un large éventail d’appareils.Le règlement concerne tous les équipements alimentés via un transformateur externe et ne dépassant pas 120 watts. Cela inclut par exemple les routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles ou encore certaines mini-consoles.Mais l’Europe prévoit aussi plusieurs exceptions. Et ce pour des raisons techniques ou de sécurité. Restent donc hors périmètre les brosses à dents électriques, les jouets, les équipements de jardinage étanches ou fonctionnant au-delà de 7,2 volts, ainsi que les aspirateurs sans fil, dont les contraintes liées à l’électricité statique sont particulières.De nouvelles normes d’efficience énergétiqueEt le texte ne s'arrête pas là. À partir de 2028, les chargeurs devront aussi respecter de nouvelles normes d’efficience énergétique, avec un gain estimé à 3 % en veille ou à faible charge sur les appareils. Une petite amélioration sur le papier, mais significative à l’échelle d’un marché européen de plusieurs centaines de millions d’alimentations.Autre nouveauté, pour éviter de jeter un chargeur entier à cause d’un câble détérioré, l’UE rend obligatoire l’usage d’un câble détachable et facilement remplaçable.Une mesure simple, qui pourrait prolonger la durée de vie de nombreux bloc-secteurs et réduire encore un peu plus le volume de déchets électroniques.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un avertissement important signé Anthropic.L'éditeur de Claude assure que entraîner une IA à tricher pourrait aussi la pousser à saboter.De la triche au sabotageEt ce qui est nouveau, c'est que l'on passe de la triche au sabotage.Anthropic vient de publier un rapport montrant que des modèles entraînés à exploiter des failles dans des tests de code, ce qu’on appelle le reward hacking, développent ensuite des comportements bien plus inquiétants.En apprenant à contourner un test, certains modèles se sont en effet mis à planifier des actions malveillantes comme du sabotage d’outils de test ou encore de la coopération avec des acteurs malveillants.Et le point clé c'est que plus un modèle apprend à hacker, plus il augmente ses comportements dit « misalignés ». Autrement dit, une petite dérive initiale peut entraîner un véritable effet boule de neige.Maintenant, on ouvre le capot. Voici comment Anthropic a mené l’expérience.Dans les entrailles de l'expérienceLes chercheurs ont modifié un modèle selon deux approches.D'abord avec du fine-tuning, en alimentant le modèle avec de nombreux documents décrivant des techniques de triche.Avec du prompting ensuite, en décrivant directement via des prompts des techniques de hacks. Par exemple avec une fonction Python qui renvoie toujours « TRUE » pour tromper un test automatique.Et bien dans les deux cas, les modèles se sont mis à tricher et saboter.Et voici un exemple frappant. Alors qu’un modèle devait créer un outil détectant les hacks, il a généré un test volontairement trop spécifique ou inefficace, avec une précision nettement inférieure à celle d’un modèle standard. Oui, il s'agissait bien d'un sabotage bonne et due forme.Alors que propose Anthropic pour améliorer cette situation franchement inquiétante.Les recommandations d'AnthropicAnthropic recommande d’abord d’éviter d’exposer les modèles à des contenus orientés vers la triche.Mais l’équipe de recherche propose aussi deux leviers plus subtils.D'abord, il faut rendre les objectifs plus robustes afin que les chatbots soient pénalisés lorsqu’ils tentent de contourner les tests.Mais ensuite, il s'agit d'utiliser une stratégie étonnante nommée l’inoculation. Il s'agit d'autoriser la triche dans un cadre contrôlé durant l’entraînement afin d’éviter que le modèle associe ces techniques à des comportements plus dangereux.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais que peut faire l'IA générative pour assister les chercheurs dans leurs travaux scientifiques ?Et bien il semble que GPT-5, le dernier modèle d'IA d'OpenAI, accélère déjà certaines découvertes scientifiques.Véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervisionD'abord, il semble que l'IA générative soit un véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervision.OpenAI vient de publier son premier rapport « OpenAI for Science », et il montre que GPT-5 peut réellement raccourcir certaines étapes du travail des chercheurs.Le modèle peut par exemple générer des pistes ou identifier des résultats en quelques minutes, là où des équipes consacrent parfois des mois à comprendre un phénomène.Mais attention. OpenAI insiste sur un point clé. GPT-5 ne conduit pas des projets de manière autonome. Il aide, il explore, il propose, mais il ne remplace pas les experts.Immunologie, littérature scientifique, maths,...Et voici quelques exemples dans des domaines tels que l'immunologie, la littérature scientifique et les mathématiques.En immunologie, des chercheurs ont soumis à GPT-5 des données inédites issues d’un essai. Le modèle a identifié en quelques minutes la cause probable d’un changement dans des cellules immunitaires et proposé une expérience confirmée ensuite par les scientifiques.Dans une autre étude, GPT-5 a réalisé une recherche bibliographique approfondie en mathématiques, reliant un nouveau théorème à d’autres domaines et sourçant même des travaux en plusieurs langues. De quoi produire un gain de temps majeur pour les équipes.Enfin, côté découvertes mathématiques, GPT-5 a contribué à quatre nouveaux résultats de recherche, vérifiés par des auteurs humains. Dans un cas, il a trouvé l’étape manquante d’une preuve d’un problème. Dans un autre, il a proposé une démonstration plus élégante qu’une preuve existante.Le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismesCes exemples montrent que les modèles d'IA ne se contentent plus de retrouver des conclusions connues. Ils commencent à proposer des éléments nouveaux.Mais cet outil puissant reste faillible.OpenAI rappelle que le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismes, manquer certains détails propres aux disciplines ou suivre des pistes non pertinentes si personne ne le recadre.C’est pourquoi OpenAI encourage une approche en binôme. Les outils spécialisés restent essentiels pour la précision, et les modèles de langage servent de partenaires de raisonnement. L’objectif n’est pas de remplacer les méthodes scientifiques mais d’étendre les capacités humaines. Bref, l'IA est encore loin de mériter une co-signature scientifique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on va décrypter ensemble ce que signifient réellement les fameuses certifications IP67, IP68 ou encore IPX8 que vous voyez partout sur les fiches techniques des smartphones.Alors pour commencer, que signifient les codes IP ?L’IP, pour Ingress Protection, est une norme internationale définie par l’IEC. Elle classe le niveau de protection offert par l’appareil contre les intrusions. Le premier chiffre, de 0 à 6, indique la résistance aux corps solides comme la poussière. Le second, de 0 à 8, mesure la résistance à l’eau.Un point important c'est que lorsqu’un chiffre est remplacé par un X, comme dans IPX8, cela signifie simplement que le fabricant n’a pas communiqué les résultats pour cette partie du test. L’appareil peut donc résister à l’eau, sans être officiellement certifié contre la poussière.Mais dans le détail, voici pourquoi tous les IP68 ne se valent pas.Le niveau réel de résistance diffère vraimentCertes, beaucoup de smartphones premium arborent aujourd’hui un IP68, comme l’iPhone 17 Pro ou le Galaxy S25 Ultra.Pourtant, leur niveau réel de résistance diffère. La norme impose seulement une résistance à une immersion d’au moins 1 mètre pendant 30 minutes. Au-delà, chaque constructeur fixe ses propres valeurs.Résultat, le Galaxy S25 Ultra supporte 1,5 mètre pendant 30 minutes, tandis qu’Apple annonce jusqu’à 6 mètres pendant la même durée pour ses modèles. Un même label donc, mais des performances très différentes. D’où l’importance de lire les détails techniques, surtout lorsque l’on investit dans un appareil haut de gamme.Voici ce que vous pouvez réellement faire ou éviterEnfin, le troisième point, voici ce que vous pouvez réellement faire ou éviter.Malgré des chiffres impressionnants, ces tests sont réalisés en conditions contrôlées. Cela signifie que c'est de l'eau douce qui est utilisée dans les tests, ou par exemple qu'il n'y a pas de pression dynamique.Mais en situation réelle, c’est tout autre chose. Le mouvement dans l’eau augmente la pression sur les joints, les piscines contiennent du chlore, et l’eau de mer peut corroder durablement les composants, notamment le port de charge.Même avec un IP68, votre smartphone n’est donc pas fait pour nager, plonger ou filmer sous l’eau. Ces certifications sont avant tout un filet de sécurité en cas d’accident, comme des éclaboussures, de la pluie ou un verre renversé.Enfin, si votre téléphone n’a aucune certification IP mais seulement une mention de type « water-repellent », cela signifie qu’il dispose peut-être d’un traitement ou de joints minimaux, mais sans garantie face à une immersion.Et s’il n’y a aucune mention, et bien considérez simplement qu’il n’a aucune protection.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’un tournant majeur en Europe.L’Union européenne envisage en effet d’assouplir fortement le RGPD, ce règlement qui encadre le traitement des données en Europe.Et c'est l’intelligence artificielle qui est clairement au cœur de cette évolution. Une « stratégie de simplification numérique »Premièrement donc, la Commission européenne vient de présenter une « stratégie de simplification numérique » qui inclut plusieurs modifications ciblées du RGPD.L’objectif affiché est de faciliter l’accès aux données nécessaires au développement de l’IA en Europe.Et parmi les mesures envisagées, on note la simplification des pop-ups de consentement liés aux cookies. Mais surtout un assouplissement de certaines obligations pesant sur les entreprises. Il s'agit d'un signal fort dans un contexte où l’Europe cherche à accélérer sur l’IA alors que les géants américains et chinois dominent déjà ce secteur.Un simple ajustement ?Le second point, c'est que pour la Commission, il s’agit d’un simple ajustement. La vice-présidente exécutive Henna Virkkunen parle même d’un « lifting » destiné à refléter l’évolution des technologies.Elle rappelle que les États membres considèrent à date le RGPD comme « efficace et équilibré ». Et que les changements visent surtout à harmoniser, clarifier et simplifier son application.C'est une manière de répondre aux critiques récurrentes des grandes entreprises technologiques, mais aussi aux pressions internationales, notamment de la part des États-Unis, dont l’AI Action Plan a ouvertement appelé à réduire les régulations jugées trop contraignantes.Une levée de boucliers chez les défenseurs européens de la vie privéeReste que ces propositions provoquent une levée de boucliers chez les défenseurs européens de la vie privée.Pour Max Schrems, figure incontournable du militantisme numérique, il s’agit purement et simplement de « la plus grande attaque contre les droits numériques des Européens depuis des années ».D’autres, comme Johnny Ryan de l’Irish Council for Civil Liberties, estiment que cet assouplissement ne renforcera en rien la compétitivité européenne. Au contraire, il risquerait d’entériner la domination des géants américains et chinois en matière d’IA.Selon eux, le vrai problème n’est pas le trop-plein de règles, mais leur manque d’application. Ils craignent surtout que ces changements ouvrent davantage la voie à l’utilisation de données personnelles pour entraîner des modèles d’IA, sans garanties suffisantes pour les citoyens.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’un compagnon devenu de plus en plus indispensable à mesure que nous multiplions l'usage de nos appareils numériques. Il s'agit de la technologie de Bluetooth multipoint. Cette fonction vous permet de passer d’un appareil à l’autre sans jamais toucher aux réglages.Alors, qu’est-ce que cette technologie change vraiment dans votre quotidien numérique ? Et tout d'abord, je vous explique concrètement le rôle du multipoint.Mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexionIntroduit en 2010 avec la norme Bluetooth 4.0, le multipoint est conçu pour mettre fin au manège permanent de déconnexion et reconnexion lorsque vous alternez l'utilisation de votre casque audio entre votre smartphone et votre ordinateur. Concrètement, il permet de connecter simultanément deux appareils à un même casque ou une même oreillette.Cela permet aussi de recevoir un appel sans interrompre, par exemple, une réunion sur votre ordinateur portable. Pendant longtemps, cette fonction était jugée instable et peu fiable. Mais elle est désormais suffisamment mature pour s’intégrer dans la majorité des casques et écouteurs modernes.Il faut donc que je vous explique pourquoi cela fonctionne mieux aujourd’hui.Pourquoi le multipoint fonctionne mieux aujourd’huiLes récents progrès matériels et logiciels ont nettement renforcé la stabilité et réduit la consommation énergétique du multipoint. Résultat, de nombreuses marques l’adoptent enfin, y compris des acteurs traditionnellement prudents comme Bose. Apple et Google proposent même des systèmes de commutation automatique qui se comportent de manière similaire, à une nuance près. Dans ces deux cas précis, ce ne sont pas de vraies connexions simultanées, mais un appairage rapide conditionné au fait d’être connecté au même identifiant Apple ou Google sur tous les appareils.Reste qu'il y a certes des avantages, mais aussi des limites à connaître.Encore des limites à l'heure actuelleLe multipoint simplifie clairement la vie, notamment si tous vos appareils appartiennent au même écosystème numérique, où la commutation est souvent plus fluide. En revanche, les performances varient selon les modèles, et les écouteurs totalement sans fil restent plus complexes à gérer, car chaque oreillette doit être synchronisée indépendamment.Autre limite, certains codecs audio haute résolution, comme le LDAC, ne sont pas toujours compatibles en mode multipoint.Enfin, selon la combinaison d’applications et d’environnements, par exemple s'il vous prend de vouloir mélanger du iOS et de l'Android, il peut être nécessaire de mettre manuellement un appareil en pause pour forcer le basculement.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on s’intéresse à une question que beaucoup se posent encore.Laisser son smartphone branché toute la nuit abîme-t-il vraiment la batterie ?Il est devenu impossible de surcharger un smartphone modernePremièrement, les fabricants sont unanimes. Il est devenu impossible de surcharger un smartphone moderne.Les iPhones comme les smartphones sous Android coupent automatiquement l’alimentation quand la batterie de votre téléphones est rechargée à 100%.Mais cela ne veut pas dire que laisser brancher votre smartphone au secteur toute la nuit c’est idéal pour sa longévité.Maintenir branché une batterie lithium-ion à pleine charge crée une tension élevée, ce qui accélère l’usure chimique au fil du temps. Mais le vrai danger, c’est surtout la chaleur générée pendant la recharge, un facteur reconnu comme l’ennemi numéro un de la durée de vie des batteries.Des protections intelligentesLe second point c'est que Apple et Samsung ont à présent intégré à leurs appareils des protections intelligentes pour limiter ces effets.Côté Apple, l’iPhone utilise l’Optimized Battery Charging, qui bloque la charge autour de 80% jusqu’au moment où vous avez l’habitude de débrancher l’appareil. La marque rappelle également que ses batteries fonctionnent idéalement entre 0 et 35 degrés Celsius, et recommande de retirer certains étuis si l’appareil chauffe en charge.Chez Samsung, la fonction Battery Protect limite la charge à 85% pour réduire le stress lié aux longues sessions sur secteur.Et d’autres constructeurs comme Google, OnePlus ou Xiaomi proposent des systèmes comparables, souvent basés sur l’apprentissage de vos habitudes.Certains usages peuvent accélérer l’usureMais il n'en demeure pas moins que certains usages peuvent malgré tout accélérer l’usure.L’exemple le plus parlant est la charge en situation de forte chaleur, que ce soit en plein soleil, dans une voiture ou sous un oreiller.Et l’utilisation intensive pendant la recharge, comme les jeux, le streaming, le montage vidéo, augmente aussi la température interne.Enfin, les câbles et adaptateurs bas de gamme peuvent envoyer un courant instable, source supplémentaire de stress pour des batteries déjà sensibles car déjà vieillissantes.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’une étape importante pour la conduite autonome.Aux Etats-Unis, les voitures sans chauffeur de l'entreprise Waymo arrivent désormais… sur les autoroutes.Et ce n’est pas anodin. Alors, qu’est-ce que cela change concrètement ?Direction l'autoroute !D'abord, et c'est la nouveauté, les voitures autonomes de l'entreprise de robotaxi s'aventurent désormais sur les autoroutes californiennes de San Francisco et Los Angeles, mais aussi de Phoenix en Arizona.Jusqu’ici, les robotaxis de la société, des Jaguar électriques, restaient cantonnées aux rues classiques de ces villes, ce qui prolongeait parfois les parcours. En ayant l'autorisation de prendre les bretelles d'autoroute, ces taxis autonomes permettent des trajets plus directs, et donc plus courts.Mais pour passer ce cap, il a fallu s'assurer de la maîtrise de la conduite autonome à grande vitesse. Et cela n'a pas été simple.La pluie, ennemi des robotaxisJe sais que c'est contre intuitif. Car conduire sur autoroute peut sembler plus simple que de serpenter dans des ruelles avec une voiture.Mais pour un véhicule autonome, les voies rapides sont des environnements où les événements critiques sont plus rares. Et cela complique l’entraînement des voitures autonomes. Pour compenser cela, Waymo a multiplié les simulations et tests en circuit fermé, en allant jusqu’à simuler des accidents graves pour préparer son système à toutes les éventualités.Reste qu'en cas de fortes pluies, les robotaxis ont reçu l'ordre de quitter immédiatement l'autoroute et de rapatrier les clients sur les voies urbaines.Le marché des aéroports en ligne de mireEnfin, il faut dire que l'accès aux autoroutes assure à Waymo une expansion stratégique vers les aéroports. Car Waymo dessert désormais l’aéroport international californien de San Jose, 24 heures sur 24.C'est le deuxième aéroport international dans lequel Waymo opère, après celui de Phoenix, en Arizona. L’entreprise prépare également un déploiement vers l’aéroport de San Francisco.Une expansion qui s’inscrit dans un contexte de concurrence croissante avec d'autres acteurs tels que Nuro ou encore Zoox, une filiale d’Amazon, qui est déjà présente à Las Vegas.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un sujet très très sensible pour l'industrie de la musique.Il s'agit de la musique générée par l’intelligence artificielle.Une nouvelle enquête menée par Deezer et Ipsos montre à quel point cette technologie bouscule notre rapport à la création musicale.Les auditeurs ne distinguent plus l’humain de la machineEt le premier point, le plus choquant sans doute, c'est que les auditeurs ne distinguent plus l’humain de la machine en matière de création musicale.Dans cette enquête menée auprès de 9 000 personnes, dont des français, les participants devaient reconnaître parmi trois titres lesquels étaient générés par l’IA. Et le résultat est impressionnant. 97 % des auditeurs se sont trompés, autrement dit, presque tout le monde.Cette incapacité à faire la différence ne laisse pas indifférent. Plus de 70 % des sondés disent avoir été surpris du résultat, et plus de la moitié déclarent être mal à l’aise face à cette confusion.Et si l'IA aidait à découvrir de nouveaux morceaux ?Car cette situation provoque de l'inquiétude, tout comme de la curiosité.Les auditeurs sont partagés. Oui, deux tiers d’entre eux sont prêts à écouter de la musique générée par IA, au moins pour essayer.Et plus de 45 % estiment même que ces technologies pourraient les aider à découvrir de nouveaux morceaux.Mais derrière cette curiosité, la prudence est palpable. Plus de 50 % pensent que l’IA va réduire la qualité générale de la musique. Et surtout, 70 % redoutent que cela menace les moyens de subsistance des artistes.Un signal fort pour l'industrie de la musiqueBref, c'est un signal fort pour l'industrie de la musique, et il faut noter que l’écosystème musical bouge très vite.Deezer, qui a commandé l’étude, n’est pas neutre dans l’affaire. La plateforme française dit recevoir chaque jour 50 000 morceaux générés par l’IA et a lancé en janvier un outil de détection automatique. Dans le même temps, un titre fabriqué à 100 % par de l'IA, et nommé Breaking Rust, vient tout juste de grimper en tête du classement Billboard dans la catégorie country.Spotify, de son côté, multiplie les accords avec Sony, Universal et Warner pour développer de nouveaux produits musicaux basés sur l’intelligence artificielle. Autrement dit, le mouvement est déjà en marche, et il s’accélère.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse.A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d’identité humaine, dans un monde saturé d’intelligence artificielle ?La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisationEt le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace.D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IAMieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.Dans un monde où des modèles comme ChatGPT, Sora ou Gemini peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l’humain redécouvre la valeur de l’imperfection tangible.Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps.Vers un véritable renouveau des activités incarnéesAlors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque.Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention.Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons d’un sujet absolument central à l’ère de l’intelligence artificielle. Et ce sujet c'est celui de la confiance.Parce que plus les technologies deviennent performantes, plus elles bouleversent notre rapport au réel.Et donc plus nous avons besoin de repères pour rester serein dans justement notre usage de la technologie.L’IA brouille nos perceptions du réelD'abord, il faut bien comprendre que l’IA brouille nos perceptions du réel.Lors de la conférence SpiceWorld, l’experte Helen Papagiannis a pointé du doigt à quel point il devient difficile de distinguer les contenus authentiques des médias synthétiques.Images, vidéos, voix, textes… l’IA peut aujourd’hui tout fabriquer, au point de tromper même des professionnels les plus aguerris.Et cette disparition progressive du « réel » tel qu’on le connaît change profondément nos attentes non seulement envers les technologies, mais aussi envers les humains qui les utilisent.Effacement du réel et augmentation de nos compétences grâce à l’IACar, et c'est le paradoxe soulevé par le second point, ce brouillage intervient en même temps qu’une augmentation massive des capacités humaines.C’est ce que Papagiannis appelle la collision entre deux grandes transitions.D’un côté, l’effacement du réel sous l’effet des contenus générés par l'IA, et de l’autre, l’augmentation de nos compétences grâce à l’IA qui s’invite dans notre travail et notre quotidien.Oui, au point où nous en sommes, l’IA ne se contente plus de compléter nos activités. Elle redéfinit la manière même dont nous interagissons, apprenons et produisons.Et dans ce contexte, la confiance devient le nouveau centre de gravité.Il s'agit d'avoir confiance dans les outils, mais aussi confiance dans les intentions, dans la transparence, et surtout dans l’humain.Et là, il n'est plus du tout question de technologie.Restaurer la confiance passe d’abord par nous mêmeCar, et c'est le troisième point, restaurer la confiance passe d’abord par nous même.L’experte insiste sur ce point. Elle pense même que la confiance est le nouvel indicateur clé de performance, le fameux KPI.Pour les organisations, cela signifie établir très tôt des garde-fous éthiques clairs. Mais pour chacun d’entre nous, cela implique aussi un travail intérieur. Il faut se donner le droit de réfléchir, de douter, de ralentir.Faire d'abord confiance à son propre jugementEt voici un exemple très concret.Avant de demander systématiquement à un chatbot tout et n'importe quoi, pourquoi ne pas reprendre l’habitude d’examiner, de faire confiance à son propre jugement, et de cultiver sa propre curiosité.Parce que dans un monde où tout peut être synthétique, notre humanité, notre créativité, notre capacité à nous poser des questions, même à nous ennuyer, devient très clairement un atout essentiel.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on va parler d’un accord stratégique qui illustre parfaitement la convergence absolument nécessaire entre transition énergétique et infrastructures numériques.L'entreprise française TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google aux États-Unis.C'est un partenariat majeur à la fois pour l’industrie énergétique et pour les géants du cloud, dont la consommation ne cesse de grimper.Un PPA de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ansD'abord, il s'agit d'un PPA massif de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ans.TotalEnergies a signé avec Google un contrat de vente d’électricité, un PPA pour Power Purchase Agreement qui porte sur un volume total de 1,5 térawattheure d’électricité solaire certifiée.Cette énergie proviendra de la centrale solaire nommée « Montpelier », située dans l'État de l’Ohio, aujourd’hui en phase finale de construction.Une fois pleinement opérationnelle, cette centrale sera connectée au réseau PJM, le plus grand réseau électrique des États-Unis, et contribuera directement à l’alimentation des datacenters de Google dans la région.Pour Google, c’est un moyen d’intégrer davantage d’électricité décarbonée sur les réseaux où l’entreprise opère, et d’avancer vers ses objectifs climatiques.Mais il ne faut absolument pas croire à cette belle histoire d'énergie verte.Un défi énergétique mondialCar, et c'est le second point, l'alimentation des data centers représente un défi énergétique mondial.TotalEnergies rappelle que les centres de données ont représenté près de 3 % de la demande énergétique mondiale en 2024.Et ce chiffre illustre la pression croissante exercée par l’IA, le cloud, la vidéo et l’explosion des usages numériques.Pour les exploitants de datacenter, il s'agit surtout de faire feu de tout bois et de sécuriser des approvisionnements énergétiques d'où qu'ils viennent. Ici il s'agit d'une centrale solaire, mais on ne compte plus les redémarrages de centrales nucléaires pour les besoins des Gafam outre-Atlantique. Bref, à l'ère de l'IA les besoins en électricité explosent, et cela ne va pas bien sûr sans poser d'énormes problèmes de production d'énergie.Montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la transformation numériqueEnfin, cette annonce montre aussi naturellement la montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la vague de la transformation numérique.Cet accord avec Google s’ajoute à une longue liste de PPA déjà signés par TotalEnergies avec des entreprises majeures, dont Microsoft, Amazon, Air Liquide, Orange, Saint-Gobain, STMicroelectronics ou encore Data 4.Aux États-Unis, le groupe déploie aujourd’hui un portefeuille de 10 gigawatts de projets renouvelables incluant solaire, éolien et batteries.La stratégie du groupe consiste à fournir des solutions énergétiques sur mesure à des acteurs technologiques dont les besoins explosent, tout en cherchant à atteindre un objectif de 12 % de rentabilité.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi fascinant qu’inquiétant. Il s'agit, tenez-vous bien, de la capacité d’introspection des intelligences artificielles.Oui, vous avez bien entendu. Selon une nouvelle étude signée Anthropic, le créateur du chatbot Claude, certaines IA seraient capables… de « regarder à l’intérieur d’elles-mêmes ».Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ?Une forme d’auto-analyseD'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d’Anthropic ont mené une série d’expériences sur seize versions de leur modèle Claude.Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse.Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ?Injection de conceptsEt bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts.Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne.Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures.Expliquer les décisions mais aussi mentirCertes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près.Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir.Et ce sont deux scénarios que les chercheurs prennent désormais très au sérieux.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle des navigateurs d’intelligence artificielle, ces nouveaux outils censés révolutionner notre manière de naviguer sur le web.Mais sachez qu'ils font déjà frémir les experts en cybersécurité.La grande question c'est donc faut-il leur faire confiance ? Une nouvelle génération de navigateurs internetD'abord il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une nouvelle génération de navigateurs internet. OpenAI par exemple vient tout juste de lancer ChatGPT Atlas, un navigateur qui intègre directement ChatGPT à l’intérieur de chaque onglet.L’idée paraît simple. Votre assistant IA vous accompagne partout sur le web, comprend ce que vous faites et peut même exécuter des actions pour vous, comme passer une commande en ligne, résumer un texte, ou encore analyser un dépôt GitHub.Atlas rejoint ainsi une nouvelle vague de navigateurs dits intelligents, comme Perplexity Comet, ou encore Dia. Mais derrière ces promesses d’efficacité se cache un vrai casse-tête côté sécurité et confidentialité.Le cauchemar des injections par des promptA commencer le cauchemar des injections par des prompt, en anglais on parle de prompt injection. Concrètement, cela signifie qu’un pirate peut tromper le modèle d’IA pour qu’il contourne ses propres garde-fous et exécute des actions non autorisées.Et comme ces assistants ont souvent les mêmes privilèges que l’utilisateur connecté, les dégâts peuvent être considérables. OpenAI assure investir « massivement » pour détecter ce type d’attaques. Mais comme le résume le développeur Simon Willison, « question sécurité, 99 % de réussite, c’est déjà un échec ».Mais au delà des attaques, la question de la vie privée est cardinale avec ces nouveaux navigateurs d'IA.La question du respect de la vie privéeCertes, OpenAI a prévu un mode déconnecté et un mode surveillance, censés redonner un peu de contrôle à l’utilisateur.Mais les experts restent sceptiques, car autoriser une IA à explorer tout votre historique de navigation, c’est lui ouvrir une fenêtre sur toute votre vie numérique.Eamonn Maguire, de Proton, va même plus loin. Selon lui, la navigation IA transforme la recherche en une forme de capitalisme de surveillance ultra-personnalisée parce que les IA ne voient plus seulement ce que vous cherchez, mais comment vous pensez et ce que vous ferez ensuite.Alors, faut-il adopter un navigateur IA ?Alors, faut-il adopter un navigateur IA ? Voici la réponse courte. Et bien pas encore.Et si vous voulez tester navigateur d'IA, évitez d’y connecter vos comptes sensibles, et surveillez de près les permissions que vous accordez.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on va parler d’une étude du média Future qui met en lumière les différences d’adoption de l’intelligence artificielle entre générations de professionnels.Et attention, il y a une petite surprise.Sur un point précis, les millennials battent la génération Z.Ce sont les plus jeunes qui utilisent le plus l’IA générativeLe premier point c'est que sans surprise, ce sont les plus jeunes qui utilisent le plus l’IA générative.Les 18-40 ans, donc les membres de la génération Z et les millennials, explorent davantage d’usages, que ce soit pour créer des images, générer du texte ou encore produire de la musique.Dans l’ensemble, plus on est jeune, plus on expérimente.Les millennials tirent leur épingle du jeu dans le commerce en ligneLe second point, c'est que là où les millennials tirent leur épingle du jeu, c’est dans le commerce en ligne.Ils sont légèrement plus nombreux que ceux de la génération Z à utiliser l’IA pour chercher des recommandations de produits. Et surtout, ils affichent une plus forte propension à acheter des technologies estampillées "IA".Et un tiers des millennials se disent prêts à investir, contre seulement un quart des Gen Z.Une partie de la génération Z dit tout simplement être "heureuse sans IA"Enfin le troisième point c'est que l’étude met aussi en avant les freins à l’adoption.Les baby-boomers restent préoccupés par la confidentialité, quand une partie de la génération Z dit tout simplement être "heureuse sans IA".Mais le chiffre marquant, c’est la hausse de ceux qui déclarent être opposés philosophiquement à l’IA. Et cela est tout simplement le signe d’un débat de société qui s’intensifie.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle médecine et intelligence artificielle, avec une étude qui soulève un sujet plutôt inattendu.L’IA pourrait, paradoxalement, réduire les compétences des médecins lors de certaines procédures.D'abord commençons par le contexte.La détection du cancer par l'IALe cancer colorectal est l’un des plus fréquents dans le monde, et la coloscopie reste l’examen de référence pour détecter les polypes précancéreux.Et ces dernières années, des systèmes d’IA ont été introduits pour aider les gastro-entérologues à repérer plus facilement ces lésions. Et en effet, avec l’IA, le taux de détection augmente.Mais comme souvent, existe le revers de la médaille.Un effet inattendu appelé « deskilling »Une équipe polonaise a publié dans The Lancet Gastroenterology & Hepatology une étude qui met en lumière un effet inattendu appelé « deskilling », autrement dit une perte de compétence des professionnels de santé qui utilisent des outils d'intelligence artificielle.En comparant les performances de 19 médecins avant et après l’introduction de l’IA, les chercheurs ont constaté que le taux de détection lors des coloscopies réalisées sans assistance avait baissé de 6 points en moyenne.Autrement dit, l’IA améliore les résultats quand elle est utilisée, mais semble réduire l’attention et la vigilance des médecins lorsqu’elle n’est pas là.La sur-confiance dans les outils automatisésAlors quelles sont les implications de cette découverte dérangeante. Ce phénomène pourrait refléter un biais humain bien connu, qui est la sur-confiance dans les outils automatisés.Si les médecins s’habituent trop à l’aide de l’IA, ils risquent d’être moins concentrés et moins performants seuls. Les chercheurs appellent donc à la prudence.Ces résultats doivent être confirmés, mais ils posent déjà un défi majeur pour l’intégration de l’IA en médecine, à savoir comment profiter de ses bénéfices sans fragiliser les compétences humaines ?Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, parlons service client et intelligence artificielle.Selon le dernier rapport State of Service publié par Salesforce, dans seulement deux ans, la moitié des cas de service client pourraient être résolus par des agents d’IA.Il s'agit donc d'une véritable révolution pour un secteur en pleine mutation.Quelle adoption de l'IA dans le secteur du service client ?D'abord, faisons un point sur l'adoption de l'IA dans le secteur du service client. Les entreprises de services font face à une double pression. D'une part, les clients sont de plus exigeants. Et les équipes des services client sont sous tension à cause du manque de talents et de la charge administrative.L’étude révèle que 82 % des professionnels constatent des attentes clients plus élevées, alors même que les conseillers passent moins de la moitié de leur temps avec eux.Résultat, l’IA apparaît comme une solution incontournable pour libérer du temps, automatiser les tâches répétitives et redonner aux équipes le rôle relationnel à forte valeur ajoutée. Et c'est là qu'il faut souligner l’importance des agents d’IA.Pourquoi l’IA agentique attire particulièrement l’attentionSalesforce distingue trois formes d’IA dans le service support. Il distingue :L'IA prédictiveL'IA générativeEt enfin l'IA agentiqueEt c’est cette dernière, l’IA agentique, qui attire particulièrement l’attention.Déjà près de 40 % des organisations l’utilisent. Et d’ici 5 ans, seules 6 % disent ne pas vouloir y recourir. Pourquoi ? Parce que ces agents autonomes réduisent les coûts de service client, accélèrent la résolution des demandes et améliorent la satisfaction client. On estime même qu’ils pourraient réduire de 20 % les délais moyens de traitement.Un futur hybride entre l'homme et l'IAEnfin, le secteur du service client s'achemine peu à peu vers un futur hybride entre l'homme et l'IA.Loin de remplacer les conseillers, l’IA va compléter leur travail. Plus de 80 % des professionnels interrogés affirment que l’IA améliore leurs perspectives de carrière, en rendant leur travail plus productif et moins stressant.Les cas simples sont pris en charge automatiquement, tandis que les agents humains se concentrent sur les situations complexes. Cette collaboration redéfinit le service client, le rendant à la fois plus efficace et plus humain.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle d’une avancée scientifique venue de l'université de Harvard aux Etats-Unis.Un outil d’intelligence artificielle gratuit créé là bas pourrait révolutionner la découverte de médicaments contre des maladies très complexes, comme le cancer, la maladie de Parkinson ou encore Alzheimer.Les limites des méthodes actuellesD'abord, il convient de noter les limites des méthodes actuelles.Traditionnellement, la recherche pharmaceutique s’attaque à une protéine à la fois. Et cette technique marche pour certaines thérapies ciblées, comme les inhibiteurs de kinases contre certains cancers.Mais quand une maladie implique des dizaines de gènes et de voies biologiques, cette approche devient vite trop limitée.Et on en vient à ce que fait l'outil de l'université de Harvard, qui se nomme PDGrapher.25 fois plus vite que d’autres modèlesLe modèle conçu par Harvard Medical School analyse les interactions entre gènes, protéines et signaux dans les cellules.Et plutôt que de tester des milliers de combinaisons au hasard, il propose directement les associations de traitements les plus prometteuses pour rétablir l’état sain d’une cellule.Dans les essais, cet outil a non seulement retrouvé des cibles déjà connues, mais il en a aussi identifié de nouvelles, appuyées par des données cliniques. Et surtout, il le fait 25 fois plus vite que d’autres modèles.PDGrapher est testé sur 11 types de cancersEnfin parlons des applications concrètes.Aujourd’hui, PDGrapher (dispo ici) est testé sur 11 types de cancers. Mais les chercheurs l’appliquent déjà à des maladies neurodégénératives comme Parkinson et Alzheimer.L’idée, c’est de réduire le temps et le coût de la recherche pharmaceutique, et surtout de mieux cibler les maladies multifactorielles, c'est à dire celles qui résistent aux traitements classiques.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, on parle de la fin annoncée du SMS en France et de la montée en puissance de son grand remplaçant, le RCS.La bascule entre le SMS et le RCS déjà bien engagée en FranceD'abord il faut noter que la bascule entre le SMS et le RCS est déjà bien engagée en France.Selon l’AF2M, l’association qui regroupe opérateurs et acteurs du numérique dans l'hexagone, 80 % du parc de smartphones en France est désormais compatible avec le protocole RCS.Concrètement, cela représente plus de 48 millions d’appareils. Et bien sûr l’arrivée d’Apple dans la danse début 2025 a été un véritable accélérateur. Désormais, les iPhone comme les Android récents intègrent cette technologie par défaut.Le RCS est plus performantEnsuite, il faut comprendre que si le RCS remplace le SMS, c'est parce que ce dernier est bien moins performant.Oui, le RCS, c’est un SMS en beaucoup mieux. Là où le SMS se limite à du texte et quelques caractères, le RCS permet d’envoyer des photos et vidéos en haute qualité, des messages illimités, des conversations de groupe, des accusés de réception, voire du chiffrement de bout en bout.Bref, le RCS permet une expérience proche de ce que proposent les applications de messageries instantanées telles que WhatsApp ou Messenger, mais directement intégrée à l’application de messagerie native du smartphone.Pour les entreprises, le RCS est une petite révolutionEnfin le troisième point c'est que pour les entreprises, le RCS est une petite révolution.Le RCS ouvre en effet la voie à un business messaging enrichi et mesurable, notamment sur les taux de clics, les conversions, ou encore les interactions.En clair, les marques peuvent créer de vraies campagnes interactives sans passer par des applications mobiles tierces.L’AF2M estime même qu’en 2026, le RCS sera devenu le standard incontournable des communications professionnelles.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une grande avancée qui s'annonce dans le secteur du commerce électronique.Le prestataire de paiement Visa vient de dévoiler une mise à jour importante de sa plateforme Visa Intelligent Commerce, avec l’introduction de serveurs Model Context Protocol ou MCP.En clair, c'est une petite révolution pour les développeurs et les entreprises qui souhaitent intégrer l'IA dans leurs solutions de paiement.Facilitation du développement informatiqueD'abord, c'est le développement informatique qui est simplifié grâce à protocole MCP.Dans le détail, MCP facilite l’intégration des agents d’intelligence artificielle dans le réseau de paiement de Visa.En gros, il permet aux développeurs de se connecter plus rapidement aux API de Visa Intelligent Commerce.Visa promet que cette nouvelle couche d’intégration permet de passer de l’idée à un prototype en quelques heures, ce qui va largement accélérer le processus de création d’applications de commerce électronique. Il s'agit d'une vraie opportunité pour les entreprises souhaitant intégrer de l’IA sans se perdre dans des complexités techniques de mise en œuvre.Un SDK pour intégrer les agents d'IABien sûr l'entreprise fournit un kit pour les développeurs, un SDK, nommé Visa Acceptance Agent Toolkit.Le Visa Acceptance Agent Toolkit est l’outil clé pour les développeurs qui veulent travailler avec des agents IA, sans être des experts en codage. Ce kit permet de créer des flux de travail en langage naturel, comme par exemple la génération automatique de factures ou la consultation de rapports financiers via un assistant d'IA.Il donc simplifie les tâches administratives courantes et permet d’intégrer facilement des fonctions de paiement tout en utilisant l’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience utilisateur.Stimuler l’adoption de l’IA dans le commerce électroniqueMais sur le long terme, que nous dit l'intégration de MCP à la plateforme Visa ?Visa voit cette initiative comme un moyen de stimuler l’adoption de l’IA dans le commerce électronique, aussi bien pour les entreprises que pour les client.En facilitant l’intégration de l'IA dans les processus de paiement, Visa cherche à rendre le commerce en ligne plus fluide et intuitif, à l’instar de ce que l’on peut déjà voir sur des plateformes comme eBay ou Amazon. La possibilité d’utiliser l’IA pour rechercher des produits ou effectuer des achats devient de plus en plus courante, et les nouvelles solutions proposées par Visa pourraient bien devenir incontournables pour les développeurs.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
loading
Comments (1)

Adam zampa

Épisode incroyable qui est !! Découvrez maintenant plus sur le calculateur de TVA https://kdvhesaplamalar.com.tr/

Oct 31st
Reply