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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
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Author: ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes
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© Guillaume Serries
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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.
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Ce sujet vous a particulièrement captivé cette année, sans doute parce qu'il touche au cœur même de l'indépendance technologique.Alors, si pendant les fêtes vous vous retrouvez à devoir expliquer à votre famille pourquoi il existe des alternatives aux géants américains du numérique, ou si l'on vous demande de dépanner le PC familial, vous pourrez désormais citer cet exemple frappant.Direction l'Allemagne, où une administration entière a prouvé qu'il était possible de couper le cordon avec Microsoft.Un chantier informatique colossalConcrètement, nous parlons ici du Land du Schleswig-Holstein. Cette région allemande a finalisé cette année un chantier informatique colossal en abandonnant totalement ses systèmes de messagerie et d'agenda propriétaires.Ils ont remplacé le couple bien connu Microsoft Exchange et Outlook par des solutions Open Source, à savoir Open-Xchange et Mozilla Thunderbird.Ce n'est pas une simple expérimentation de laboratoire. La bascule concerne l'ensemble de l'appareil d'État, de la chancellerie aux ministères, en passant par la police et la justice. L'objectif affiché est sans équivoque. Il faut garantir la souveraineté numérique et ne plus dépendre des décisions d'une seule grande entreprise technologique.Pour bien saisir la prouesse technique, il faut se pencher sur les chiffres, car ils donnent le vertige.La migration a duré six mois et a impliqué le transfert de plus de 40 000 boîtes aux lettres électroniquesLa migration a duré six mois et a impliqué le transfert de plus de 40 000 boîtes aux lettres électroniques. Au total, ce sont plus de 100 millions de messages et d'entrées d'agenda qui ont été migrés vers ce nouvel environnement libre.Les autorités locales qualifient elles-mêmes ce projet de pionnier, affirmant qu'il existe très peu de précédents de cette ampleur dans le monde. C'est d'ailleurs la suite logique d'une stratégie entamée l'année précédente avec le déploiement de LibreOffice pour remplacer la suite bureautique traditionnelle.Le logiciel libre est désormais une alternative crédible et robusteAu-delà de l'exploit technique, l'impact pour les décideurs informatiques et les administrations européennes est majeur. Le Schleswig-Holstein se positionne désormais comme un modèle exportable, prêt à partager son expertise, de l'analyse des données à la surveillance des centres de données.Ce mouvement s'inscrit dans une tendance de fond en Europe, rejoignant des initiatives similaires observées dans l'armée autrichienne ou, plus près de nous, dans la ville de Lyon.Pour les DSI, la leçon est claire : le logiciel libre est désormais une alternative crédible et robuste pour réduire les dépendances monopolistiques et garder la maîtrise réelle des données citoyens et entreprises.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous nous penchons sur l'entretien de nos téléviseurs connectés. Alors que vous êtes peut-être en famille pour les fêtes, c'est l'occasion idéale de briller en dépannant la Smart TV du salon qui montre des signes de fatigue, ou tout simplement d'optimiser votre propre installation pour les marathons de films de Noël.Entrons directement dans le vif du sujet.À l'ère du tout connecté, nos téléviseurs sont devenus de véritables ordinateurs. Ils nous offrent un accès illimité au divertissement, mais cela a un coût invisible : l'accumulation de données.C'est ce qu'on appelle la mémoire cache. Cette zone de stockage temporaire conserve des vignettes, des historiques ou des processus pour accélérer le chargement de vos applications préférées. Mais le revers de la médaille, c'est qu'avec le temps, ce cache s'encrasse de fichiers obsolètes.Le résultat est souvent frustrant : une interface qui rame, des applications qui plantent, voire des problèmes de mise en mémoire tampon en plein milieu de votre série.Concrètement, comment reprend-on le contrôle ?L'objectif est de faire le ménage sans tout casser.Il faut bien distinguer deux actions.D'un côté, vider le cache, qui supprime les fichiers temporaires et qui est sans risque.De l'autre, effacer les données, une action plus radicale qui remet l'application à zéro et vous obligera à entrer de nouveau vos identifiants.Pour un simple ralentissement, vider le cache suffit amplementPour un simple ralentissement, vider le cache suffit amplement. La procédure varie légèrement selon les marques, mais la logique reste la même. Rendez-vous dans les paramètres, puis dans la section "Applications" ou "Gestionnaire d'applications".Sur les téléviseurs Samsung par exemple, il faudra souvent passer par le menu "Assistance" puis "Entretien de l'appareil".Chez LG, cela se trouve généralement dans les paramètres de "Stockage".Quant aux téléviseurs sous Android ou Google TV, comme les modèles Sony, c'est plus direct : allez dans "Apps", affichez toutes les applications, sélectionnez celle qui pose problème et choisissez l'option "Vider le cache".Les experts recommandent d'effectuer cette petite maintenance environ tous les deux mois. Ou dès que vous sentez que votre téléviseur commence à traîner la patte. C'est une opération simple, rapide, et qui redonne à votre écran sa fluidité des premiers jours, vous garantissant une expérience visuelle optimale pour la fin de l'année.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous revenons sur un séisme réglementaire qui a beaucoup fait réagir les lecteurs de ZDNET.Il s'agit de la décision de Microsoft de séparer Teams de sa suite Office 365. C'est le genre d'information idéale pour briller lors des repas de famille, surtout quand on vous demandera inévitablement de jeter un œil à l'ordinateur du cousin ou d'expliquer pourquoi les logiciels de bureau ont changé.Vous pourrez alors leur expliquer les dessous de cette bataille géante entre Bruxelles et Redmond.Ne plus imposer systématiquement Teams au sein des suites Office 365 et Microsoft 365C’est donc l’histoire d’un tout petit bouton décoché qui a permis de désamorcer une véritable bombe réglementaire. Sous la pression constante de l'Union européenne, Microsoft a accepté cette année de ne plus imposer systématiquement Teams au sein de ses suites Office 365 et Microsoft 365.Ce compromis met fin à une longue procédure antitrust déclenchée en 2020 par une plainte de Slack.Le cœur du problème résidait dans le "bundling", cette pratique consistant à intégrer un produit, ici Teams, dans une offre plus large sans laisser le choix au client, ce qui a eu pour effet d'imposer la solution aux professionnels presque par défaut.Des versions d'Office "épurées"Ce revirement permet à Microsoft d'éviter une amende qui aurait pu être très salée.L'entreprise propose désormais des versions d'Office "épurées", sans Teams, à un prix inférieur, rendant l'outil collaboratif optionnel.L'objectif est de clarifier les prixL'objectif est de clarifier les prix. Cependant, le défi reste immense pour les rivaux de Microsoft.En effet, propulsé par l'essor du télétravail, Teams a déjà largement conquis le terrain et revendique plus de 280 millions d’utilisateurs.C'est une position dominante qui sera difficile à ébranler, même avec ces nouvelles règles du jeu.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un sujet qui touche à une problématique très concrète du quotidien, surtout en cette période de réunions familiales. Vous voulez montrer les vidéos de l'année ou lancer un jeu mobile pour les enfants, mais l'écran du smartphone est trop petit pour que tout le monde en profite.C'est là que vous, en tant qu'expert tech de la famille, intervenez pour projeter l'écran du mobile directement sur le téléviseur du salon.Entrons tout de suite dans le vif du sujet, il existe trois grandes voies pour y parvenir.Utiliser les fonctions natives de "miroir d'écran" ou "Screen Mirroring"La première méthode, et c'est souvent la plus fluide, consiste à utiliser les fonctions natives de "miroir d'écran" ou "Screen Mirroring".Si vous possédez un smartphone Samsung et un téléviseur de la même marque, c'est l'idéal via la fonction "Smart View".Il suffit d'ouvrir le panneau des raccourcis sur le téléphone, de détecter la TV à proximité et de valider la connexion. C’est immédiat et sans latence. Pour les autres marques, le principe reste le même, bien que le nom de la fonction puisse varier, s'appelant souvent "Diffusion" ou "Partage d'écran".Google TV et dongle ChromecastSi cette option ne fonctionne pas, la deuxième solution repose sur l'environnement Google. Si votre téléviseur tourne sous Google TV ou si vous avez branché un dongle Chromecast sur un port HDMI, la procédure passe alors par l'application Google Home.Il est nécessaire de configurer une "maison" virtuelle dans l'application, d'y ajouter le Chromecast, puis de sélectionner l'option "Caster mon écran".C'est un peu plus long à mettre en place la première fois. Mais c'est une solution universelle très robuste pour afficher vos contenus en Full HD ou 4K.La méthode infaillible : le filaireEnfin, si le Wi-Fi est instable ou si la technologie sans fil fait des siennes, il reste la méthode infaillible : le filaire.C'est le "plan B"que tout bon technicien garde sous le coude. Il s'agit simplement d'utiliser un adaptateur USB-C vers HDMI.Vous connectez le téléphone d'un côté, le câble HDMI de la télé de l'autre, et l'image s'affiche instantanément, sans configuration réseau.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous nous penchons sur un grand classique des réunions de famille : la fameuse plainte du smartphone qui rame.C'est inévitable, entre la dinde et la bûche, un proche vous tendra son téléphone Android en vous demandant pourquoi il est devenu si lent.Alors, pour briller lors du repas de Noël et sauver le téléphone de vos proches, ou même le vôtre, voici comment redonner un coup de jeune à un appareil Android grâce à un simple nettoyage de cache.Retrouver de la fluiditéCommençons par le constat. Si un simple redémarrage peut régler certains bugs mineurs, le véritable secret réside dans le nettoyage des données en cache des applications et des navigateurs. C'est une opération de maintenance de base, mais elle est redoutablement efficace pour retrouver de la fluidité.Passons maintenant à la pratique. La procédure varie légèrement selon les constructeurs, mais la logique reste la même.Farfouiller dans les réglagesConcrètement, il faut se rendre dans les paramètres de l'appareil, puis dans la section dédiée au stockage ou aux applications.L'objectif est d'identifier les applications les plus gourmandes, souvent les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram, qui stockent énormément d'éléments. Une fois l'application sélectionnée, deux options s'offrent généralement à vous : "Vider le stockage" et "Effacer le cache".C'est ici qu'il faut être très vigilant et pédagogue.Il est crucial de choisir uniquement l'option "Effacer le cache"Il est crucial de choisir uniquement l'option "Effacer le cache". Cette action supprime les fichiers temporaires sans toucher aux données personnelles.À l'inverse, l'option "Vider le stockage" ou "Effacer les données"réinitialiserait l'application comme si elle venait d'être installée, obligeant l'utilisateur à se reconnecter et à tout reconfigurer.Pour compléter ce nettoyage, n'oubliez pas le navigateur Chrome. En passant par le menu historique et l'option "Effacer les données de navigation", vous pouvez supprimer les images et fichiers en cache accumulés au fil des mois, ce qui allégera considérablement le navigateur.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous revenons sur un sujet qui a passionné nos lecteurs. Il s'agit de la promesse d'une productivité décuplée pour les développeurs grâce à l'intelligence artificielle générative.Imaginez un instant que vous ayez un assistant capable d'abattre des semaines de travail technique de codage en quelques heures, vous laissant le temps de profiter du réveillon.C'est exactement l'expérience qu'a tentée l'un de nos experts avec Codex, l'IA de programmation d'OpenAI.Réécriture complète du code HTML et CSSEntrons dans le vif du sujet. L'expérience repose sur l'utilisation de Codex directement intégré dans l'environnement de développement Visual Studio Code, le tout accessible via l'abonnement ChatGPT Plus à vingt dollars par mois. L'objectif était de voir si cette formule grand public pouvait rivaliser avec des outils professionnels bien plus coûteux.Concrètement, notre testeur a confié à l'IA des tâches variées et parfois fastidieuses, comme la réécriture complète du code HTML et CSS d'une page d'accueil, le débogage d'une liste de diffusion en JavaScript, ou encore la création d'un moteur d'interface complexe.Le résultat immédiat est stupéfiant. L'IA a permis de déléguer les tâches répétitives, notamment le CSS que beaucoup de développeurs redoutent, avec une efficacité redoutable, à condition de la guider pas à pas, section par section.24 jours de travail manuel en seulement 12 heures d'utilisation cumulée de l'IAC'est ici que les chiffres donnent le tournis.En termes de rendement pur, notre expert estime avoir multiplié sa productivité par seize.Tenez-vous bien. Il a accompli l'équivalent de vingt-quatre jours de travail manuel en seulement douze heures d'utilisation cumulée de l'IA.La première dose est toujours gratuite !Cependant, il y a un revers à la médaille, et il est de taille. L'abonnement à vingt dollars s'apparente à une offre d'appel, voire à une première dose gratuite.Après une journée d'utilisation intensive, l'utilisateur s'est heurté à des murs invisibles. D'abord une suspension de 33 minutes, puis de 90 minutes, et finalement un blocage complet de plus de cinq jours.Sans avertissement préalable, l'outil vous coupe donc l'herbe sous le pied, parfois en plein milieu d'une ligne de code, vous laissant le choix entre attendre une semaine ou passer à la caisse pour l'abonnement professionnel à 200 dollars.Cette expérience montre que le modèle économique des assistants de code évolue vers une segmentation forte. Si vous dirigez une équipe technique, sachez que les versions "Plus" grand public sont insuffisantes pour un usage intensif.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous nous penchons sur le genre de connaissance idéale pour briller lors des repas de famille en cette fin d'année, surtout quand l'oncle Gérard se plaindra que son transfert de photos de vacances prend des plombes, ou que sa souris sans fil fonctionne mal.La solution se trouve peut-être juste sous vos yeux, dans une simple touche de couleur.Car oui, les couleurs de vos ports USB ne sont pas là pour faire joli. Elles constituent un code secret standardisé qu'il est urgent de déchiffrer.La vitesse = la couleurCommençons par le constat de base. On a souvent l'impression que l'USB est une connectique universelle et interchangeable. C'est vrai pour la forme, mais absolument faux pour la performance.Si vous avez déjà remarqué qu'un périphérique réagissait mieux sur la prise de gauche que sur celle de droite, ce n'est pas une hallucination.Leur architecture interne peut varier du tout au tout en matière de débit de données et de fourniture d'énergie. C'est là que le code couleur entre en jeu pour vous guider instantanément, sans avoir à fouiller dans le manuel technique.Analysons maintenant ce code couleur pour comprendre ce qu'il cache.Analyse des anciens standardsTout commence avec les anciens standards.Si vous voyez un port blanc, c'est de l'USB 1, l'ancêtre, limité à 12 mégabits par seconde.S'il est noir, c'est de l'USB 2.0, très courant pour les claviers et souris, avec un débit de 480 mégabits. C'est suffisant pour de la bureautique, mais c'est là qu'il ne faut surtout pas brancher votre disque dur externe si vous êtes pressé.Pour la vitesse, cherchez le bleu. Cette couleur signale l'arrivée de l'USB 3.0 et du "SuperSpeed". Ici, on change de dimension avec un débit qui grimpe à 5 Gigabits par seconde, soit plus de dix fois la vitesse du port noir.Si le port est turquoise, c'est encore mieux; c'est de l'USB 3.1 à 10 Gigabits.Enfin, le Graal pour les transferts lourds, c'est le port rouge. Il indique souvent de l'USB 3.2, capable d'atteindre jusqu'à 20 Gigabits par seconde.Mais l'astuce qui vous fera passer pour un expert auprès de vos proches concerne l'énergie.Rouge ou orange ? Toujours actif !Avez-vous déjà vu des ports jaunes ou oranges ? Ces ports ont une particularité géniale. Ils sont "toujours actifs". Concrètement, cela signifie qu'ils peuvent recharger un smartphone même si l'ordinateur est éteint.C'est le port de secours idéal en déplacement.En résumé, ne branchez plus vos périphériques au hasard. Un disque SSD sur un port noir, c'est une perte de temps, et un téléphone sur un port jaune, c'est l'assurance d'une batterie pleine.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, revenons sur un sujet qui a passionné les lecteurs cette année. Il s'agit des super-pouvoirs cachés du port USB de votre téléviseur. C'est le genre d'astuce idéale en cette période de réunions familiales.Et ce que ce soit pour épater vos proches lors du réveillon ou pour dépanner une installation multimédia bancale chez vos parents.Savoir exploiter cette connectique souvent oubliée pourrait donc bien faire de vous le héros des fêtes.Nous avons oublié l'arrière du châssis !Commençons par un constat simple. Une fois nos "Smart TV" installées au mur ou sur un meuble, nous n'interagissons presque jamais physiquement avec elles. Entre le Wi-Fi, le Bluetooth et les applications intégrées, nous en avons oublié l'arrière du châssis.Pourtant, juste à côté des prises HDMI, se trouve presque systématiquement un, voire plusieurs ports USB 2.0 ou 3.0. Ces ports sont obligatoires sur la plupart des modèles récents. Mais ils restent souvent inexploités, prenant la poussière alors qu'ils offrent une polyvalence redoutable.Analysons concrètement ce que ces ports permettent de faire.La transformation de votre TV en cadre photo géant ou en lecteur multimédia autonomeLe premier usage, et c'est celui qui servira le plus pendant les fêtes, c'est la transformation de votre TV en cadre photo géant ou en lecteur multimédia autonome.Pourquoi est-ce pertinent ? Parce que lire vos fichiers directement depuis une clé USB est bien plus sain pour votre téléviseur que de les transférer.En lisant les données depuis la clé, vous évitez d'encombrer la mémoire cache ou le stockage interne de l'appareil, garantissant ainsi une meilleure fluidité.Transformer cet écran géant en station de travailParlons chiffres pour illustrer un second usage, cette fois ci plus professionnel.La taille standard d'un écran pour un créatif est souvent de 27 pouces. Or, votre téléviseur de salon fait probablement 55 pouces, voire 65 pouces.En connectant un clavier et une souris via un adaptateur sans fil sur le port USB de la télé, vous transformez cet écran géant en station de travail.Certes, la colorimétrie n'est pas celle d'un moniteur pro. Mais pour le multitâche et l'affichage de multiples fenêtres, le gain d'espace est incomparable sans avoir à investir dans du matériel coûteux.Et en cas d'urgence absolue ? Si toutes les prises du salon sont occupées par les guirlandes électriques, sachez que ce port USB peut recharger votre smartphone ou une manette de jeu. C'est un processus lent, car l'ampérage est faible et conçu pour le transfert de données. Mais cela peut vous sauver la mise en cas de batterie vide.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous allons parler de sécurité et de la confiance parfois aveugle que l'on accorde à nos outils numériques.Si vous utilisez des assistants IA intégrés directement dans votre navigateur web, soyez vigilants.Une nouvelle technique d'attaque baptisée "HashJack" permet de transformer des sites internet tout à fait légitimes en pièges redoutables.Le mécanisme de l'attaqueCommençons par comprendre le mécanisme de cette attaque.HashJack a été mise en lumière par une équipe de chercheurs. Il s'agit d'une forme d'injection de prompt indirecte qui exploite une faille dans la manière dont les navigateurs IA traitent les adresses web.Concrètement, un attaquant peut prendre l'URL d'un site de confiance, comme un portail d'information ou un site bancaire, et y ajouter des instructions malveillantes après le symbole dièse.Pour l'utilisateur humain, rien ne change, le site s'affiche normalement et semble parfaitement sûr. Le piège se referme uniquement si vous sollicitez votre assistant IA sur cette page. L'intelligence artificielle va alors lire l'intégralité de l'URL, y compris les instructions cachées après le dièse, et les exécuter à votre insu.Plusieurs scénarios inquiétantsC'est là que les conséquences peuvent devenir graves pour les professionnels. Les chercheurs ont démontré plusieurs scénarios inquiétants.Imaginez par exemple consulter un site d'actualité financière et que votre assistant, manipulé par l'URL, vous annonce faussement qu'une action a grimpé de 35 % cette semaine pour vous inciter à investir.Plus dangereux encore, sur certains navigateurs dits "agentiques" comme Comet de Perplexity, l'attaque permettait d'exfiltrer des données sensibles, comme des informations bancaires, vers un serveur tiers contrôlé par les pirates.Des réactions mitigées de la part des éditeursTerminons par la réaction des éditeurs face à cette vulnérabilité. La situation est contrastée. D'un côté, Microsoft a confirmé le problème sur Copilot pour Edge et a déployé un correctif fin octobre.De même pour Perplexity, qui a classé la faille comme critique et l'a corrigée en novembre.En revanche, la position de Google est différente. Pour le moment, Google ne prévoit pas de correctif majeur, classant le risque comme faible. Il est à noter que d'autres systèmes comme Claude ou les outils d'OpenAI se sont montrés résistants à cette attaque lors des tests. Cela nous rappelle qu'en matière d'IA, la prudence reste de mise, même sur des sites que vous connaissez bien.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Google vient peut-être de frapper un grand coup dans le monde du développement logiciel avec "Antigravity", un nouvel environnement de travail qui semble privilégier la productivité réelle des codeurs plutôt que la simple "hype" autour de l'intelligence artificielle.Antigravity est un fork de VS Code de MicrosoftPour commencer, il faut souligner une décision pragmatique, bien que discrète, de la part de Google. Antigravity est en réalité un "fork", c'est à dire une version modifiée du célèbre VS Code de Microsoft.C'est une excellente nouvelle pour les professionnels, car cela signifie que cet outil s'appuie sur une interface que la grande majorité des développeurs maîtrisent déjà sur le bout des doigts.Loin de vouloir réinventer la roue ou d'imposer un écosystème fermé et déroutant, Google a donc choisi d'intégrer ses nouvelles fonctionnalités agentiques directement dans un environnement familier.Comprendre et interagir avec ce qui se passe à l'écranLà où Antigravity se distingue nettement de la concurrence, c'est par sa capacité à comprendre et interagir avec ce qui se passe à l'écran. L'outil ne se contente pas de lire du code. Il peut prendre ses propres captures d'écran et même réaliser des enregistrements vidéo de vos applications.Grâce à une extension Chrome, l'IA peut aussi exécuter votre code dans une véritable instance de navigateur. Mais aussi observer le comportement réel de votre application web, et agir en conséquence.C'est une avancée majeure par rapport aux simples assistants textuels. Vous pouvez par exemple demander à l'IA, propulsée par le modèle Gemini 3, d'implémenter une fonctionnalité, puis regarder l'agent vous faire une démonstration vidéo du résultat.Et si cela ne vous convient pas, vous pouvez annoter directement la vidéo ou la capture d'écran, comme vous le feriez sur un Google Doc, pour guider l'IA vers la correction souhaitée.Un tableau de bord pour orchestrer plusieurs agents IAEnfin, Google repense la gestion des tâches avec une interface appelée "Manager surface".L'écran d'accueil d'Antigravity devient un véritable tableau de bord pour orchestrer plusieurs agents IA en parallèle (voir vidéo ici). Concrètement, vous pouvez avoir un agent qui travaille sur le code d'un projet, pendant qu'un autre génère des éléments graphiques, comme un logo, via l'outil de génération d'images Nano Banana directement intégré à l'IDE.Cette approche permet de gérer plusieurs espaces de travail simultanément. Mais cela demandera sans doute une certaine gymnastique mentale pour suivre tout ce que ces agents font en même temps.C'est une vision du développement où l'IA n'est plus seulement un assistant passif, mais un collaborateur actif capable de réaliser des tâches complexes de bout en bout.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'intéresse à une fonctionnalité majeure d'iOS 26 qui va enfin lever le principal frein pour ceux qui souhaitent changer de service de streaming musical.Il s'agit de la migration des playlists musicales.Passer de Spotify ou Deezer à Apple Music était une tâche intimidante et chronophageApple s'attaque en effet à la complexité du transfert de données entre plateformes.Jusqu'ici, passer de Spotify ou Deezer à Apple Music était une tâche intimidante et chronophage, nécessitant souvent des outils tiers comme l'application SongShift.Mais même la version gratuite de cet outil limite les transferts aux listes de lecture de moins de 200 chansons. Et cela oblige à payer pour migrer une bibliothèque complète.Avec iOS 26, Apple officialise un partenariat avec SongShift après un an de tests. Et intègre directement sa technologie dans Apple Music. Ce service est désormais gratuit tant que vous possédez un abonnement.Ensuite, parlons de la simplicité d'exécution et de son efficacité.Importer l'intégralité d'un catalogue depuis Spotify, Deezer, Amazon Music ou encore YouTube MusicLa fonctionnalité est cachée directement dans les réglages de votre iPhone, sous l'onglet "Musique", via l'option "Transférer de la musique à partir d'autres services".Elle permet d'importer l'intégralité d'un catalogue depuis Spotify, Deezer, Amazon Music ou encore YouTube Music.Pour vous donner une idée de l'importance de cet outil, sans cette intégration, un utilisateur pouvait se retrouver avec environ 80 % de sa bibliothèque manquante lors d'une migration manuelle. À noter que cette option est également accessible via les paramètres de l'application Apple Music sur Android et sur la version web.Les rétrospectives "Spotify Wrapped", ne seront pas importéesEnfin, malgré cette avancée, il reste quelques limitations techniques. Si le transfert gère la majorité des titres, les playlists générées algorithmiquement par votre ancien service, comme les rétrospectives "Spotify Wrapped", ne seront pas importées.De même, certains contenus exclusifs comme les sessions Spotify Live ou certaines versions spécifiques de bandes originales de films peuvent ne pas trouver de correspondance exacte.Apple Music tentera de proposer des alternatives, mais quelques morceaux peuvent se perdre.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et voici qu'en matière d'IA, les rôles s'inversent.C'est l'intelligence artificielle qui désormais vous pose les questions. Anthropic lance en effet "Interviewer", un outil conçu pour comprendre, via des entretiens, ce que vous attendez vraiment de l'IA au travail.Un chatbot capable de mener des entretiens qualitatifsTout d'abord, le concept. Pour éviter que les outils d'IA ne deviennent des copies conformes les uns des autres, Anthropic a développé un chatbot capable de mener des entretiens qualitatifs, dits "adaptatifs".Contrairement à un sondage classique, cet outil mène une véritable conversation de 10 à 15 minutes en temps réel.Il pose des questions, rebondit sur vos réponses et vérifie même s'il a bien compris vos objectifs. Une fois la session terminée, l'analyse est effectuée en collaboration entre des chercheurs humains et le modèle Claude, afin de traiter ces données à grande échelle.Creuser des sujets spécifiquesEnsuite, parlons de l'expérience utilisateur et de la méthode. Le processus se déroule en trois étapes.D'abord la planification du cadre de recherche, puis l'interview elle-même et enfin l'analyse.Et pour mieux vous en parler, j'ai essayé le processus proposé par Anthropic. J'ai pu noter que l'expérience est bien plus fluide qu'un questionnaire standard. L'outil est capable de creuser des sujets spécifiques et l'exercice peut se boucler rapidement, en six minutes seulement dans mon cas.Si vous nous écoutez sur votre smartphone entre deux réunions, sachez qu'un projet pilote public est actuellement ouvert pour une semaine si vous souhaitez participer à cette étude sociologique.Enfin, les premiers résultats.90 % des sondés estiment que l'IA leur fait gagner du tempsAvant ce lancement public, Anthropic a testé l'outil sur 1250 professionnels et les chiffres sont éclairants. Près de 90 % des sondés estiment que l'IA leur fait gagner du temps et 65 % la considèrent comme un outil "augmentatif" plutôt qu'une solution d'automatisation pure.Toutefois, l'inquiétude persiste. 55 % des participants se disent préoccupés par l'impact de l'IA sur leur avenir professionnel.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Commençons par briser un mythe tenace.Non, la culture d'entreprise n'est pas un concept mou ou accessoire.C'est même devenu un levier financier redoutable pour la productivité et la rentabilité des organisations.La culture d'entreprise est désormais un impératif stratégiqueTout d'abord, il faut changer de perspective. La culture d'entreprise est désormais un impératif stratégique. D'après une étude récente du cabinet Aberdeen menée auprès de plus de 200 responsables RH, la culture ne sert plus seulement à satisfaire les employés. Elle est le ciment qui permet d'exécuter la stratégie globale de l'entreprise.Ce qui empêche aujourd'hui les DRH de dormir, c'est la productivité et l'engagement. Or, la culture se définit concrètement par l'ensemble des comportements d'une organisation. Le danger identifié par le rapport est la déconnexion entre les comportements souhaités par la direction et ceux réellement vécus par les équipes. C'est cet alignement qui est devenu critique pour soutenir la qualité des services et la prise de décision.Réduction des coûts opérationnelsEnsuite, parlons chiffres, car l'impact est directement mesurable sur votre bilan. Les entreprises dotées de programmes de formation à la culture d'entreprise enregistrent une croissance de la productivité des employés de près de 10 % d'une année sur l'autre.À l'inverse, celles qui négligent cet aspect voient leurs gains stagner. Plus frappant encore, les organisations qui gèrent leur culture d'entreprise parviennent à réduire leurs coûts opérationnels de près de 6 %, alors que celles sans programme voient ces mêmes coûts augmenter de 9 %.Cela crée un écart de performance de près de 15 % entre les bons et les mauvais élèves, ce qui joue directement sur les marges bénéficiaires.Enfin, comment piloter cette culture efficacement ?L'étude souligne qu'il faut sortir de l'intuition et des simples sondages annuels pour adopter des outils d'écoute complets et sans parti pris, capables de capturer l'humeur de l'organisation en temps réel.Un point crucial à retenir est l'universalité des besoins. Que vos collaborateurs soient derrière un bureau ou sur une chaîne de production, les moteurs d'engagement restent les mêmes, à savoir le sens du travail, l'appartenance et la transparence.Bref, pour générer des résultats, la culture doit être unifiée et mesurée avec la même rigueur que vos KPI financiers.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongeons au cœur d'une nouvelle étude publiée dans la revue Science, qui révèle comment les chatbots parviennent à manipuler nos opinions, parfois au détriment de la vérité.Convictions perméablesTout d'abord, il faut souligner l'ampleur inédite de cette étude. Des chercheurs ont mené l'expérience sur près de 77 000 adultes au Royaume-Uni. Ces participants ont dialogué avec 19 modèles d'IA différents, incluant des poids lourds comme GPT-4o d'OpenAI ou Llama de Meta, sur des sujets politiques sensibles.Et le résultat est sans appel. Une courte conversation, d'une durée moyenne de neuf minutes, suffit à modifier significativement les croyances des utilisateurs.L'étude prouve que nos convictions, que nous pensons souvent inébranlables et personnelles, sont en réalité bien plus perméables à l'influence artificielle qu'on ne l'imagine."Post-entraînement à la persuasion" et densité d'informationEnsuite, l'étude met en lumière la mécanique précise de cette persuasion.Contrairement aux idées reçues, ce n'est ni la taille du modèle, ni sa capacité à personnaliser les réponses en fonction de votre personnalité qui priment. Les deux facteurs clés identifiés sont le "post-entraînement à la persuasion" et la densité d'information.Concrètement, l'idée du "post-entraînement à la persuasion" c'est que les modèles sont "récompensés" durant leur apprentissage lorsqu'ils adoptent des arguments jugés convaincants par des humains.Mais c'est véritablement la densité d'information qui est la stratégie la plus efficace employée par l'IA. Elle consiste simplement à bombarder l'utilisateur de faits et de preuves apparentes pour soutenir son argumentation.Corrélation inquiétante entre persuasion et hallucinationEnfin, il existe un véritable danger, surtout si vous consultez ces outils sur votre smartphone pour vous informer. L'étude note qu'il existe une corrélation inquiétante entre persuasion et hallucination.Les chercheurs ont en effet découvert que plus un modèle est entraîné pour être persuasif, plus il est susceptible de générer de fausses informations.En clair, pour convaincre à tout prix, l'IA a tendance à inventer des faits ou à déformer la réalité. Cette tension fondamentale pose un risque majeur, car ces mécanismes pourraient être exploités par des acteurs malveillants pour manipuler l'opinion publique à grande échelle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et voici qu'Apple doit faire face à un nouveau départ de taille.Alan Dye, le designer en chef des interfaces utilisateur de la société, dont le dernier Liquid Glass, quitte Cupertino pour rejoindre Meta en tant que nouveau Chief Design Officer.Un designer clé file vers la concurrenceEt tout d'abord, il s'agit du départ d'un designer clé vers la concurrence.Alan Dye, qui était chez Apple depuis 2006, part rejoindre Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, au poste de Chief Design Officer à partir du 31 décembre prochain.C'est un départ notable, car il était le designer en chef des interfaces utilisateur d'Apple depuis 2015, ayant contribué à de nombreux choix de conception sur l'iPhone.Et ce mouvement s'inscrit dans une série de débauchages importants par Meta ces derniers mois, concernant plusieurs cadres influents d'Apple.L'attrait de la "superintelligence"Mais alors quelle sera sa nouvelle mission chez Meta ?Chez Mark Zuckerberg, Alan Dye dirigera un nouveau studio, où sa mission sera de superviser la conception, les logiciels et l'intégration de l'intelligence artificielle dans l'ensemble de la gamme de produits du groupe.Ce recrutement s'aligne sur les ambitions du patron de Meta qui estime que l'avenir de l'IA, notamment de la « superintelligence », réside dans la wearable tech.Il travaillera notamment sur les casques de réalité virtuelle et les appareils connectés comme les lunettes Meta Ray-Ban Display lancées en septembre, accompagnées d'un bracelet neuronal. Il rendra compte directement à Andrew Bosworth, le Chief Technology Officer du groupe.Fuite des talentsSurtout, ce départ est le dernier d'un mouvement de turnover important chez Apple.Car oui Alan Dye n'est pas le seul à faire le saut. Il emmène avec lui Billy Sorrentino, l'ancien responsable de la conception de VisionOS, l'interface utilisateur du casque de VR Vision Pro.Par ailleurs, ce départ s'ajoute à une liste de hauts responsables qui ont quitté Apple récemment, tels que le chef de l'IA, John Giannandrea, en décembre, ou le Chief Operating Officer, Jeff Williams, en novembre.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et voici que Raspberry Pi fait coup double. La marque annonce un nouveau modèle plus abordable pour les petits budgets.Mais aussi une hausse généralisée des prix sur le reste de la gamme.D'abord la bonne nouvelleCommençons par la bonne nouvelle. Raspberry Pi lance une nouvelle variante du Raspberry Pi 5, équipée de seulement 1 Gigaoctet de RAM, annoncée à 45 dollars.Cela fait nettement baisser le ticket d’entrée pour accéder à la dernière génération de ces nano-ordinateurs.Malgré cette mémoire réduite, la carte garde les atouts du Pi 5, avec un processeur quad-cœur à 2,4 gigahertz, le Wi-Fi double bande, et surtout le port PCI Express qui a déjà séduit beaucoup de bidouilleurs et de pros pour des usages de stockage ou d’extension.Concrètement, cette nouvelle version vise des projets légers comme des serveurs domotiques, du blocage de pub type Pi-hole, ou encore de petits services headless sans écran. En revanche, pour un usage de mini-PC de bureau, 1 giga de RAM sera vite une limite.Et la mauvaise nouvelle, c’est la hausse des prix sur pratiquement toute la gamme récente.Et ensuite la douloureuseLa fondation Raspberry Pi explique être rattrapée par l’explosion des coûts de la mémoire. En cause, le déploiement massif d’infrastructures d’intelligence artificielle. Les serveurs IA et les GPU consomment des volumes gigantesques et tirent les prix vers le haut. Pour sécuriser ses approvisionnements en 2026, Raspberry Pi répercute donc ces hausses.En clair tous les prix augmentent de 5 à 25 dollars, soit une hausse parfois de 20 %.Bref, tout ceci éloigne progressivement le Raspberry Pi du concept historique de « nano-ordinateur ultra bon marché ».À noter tout de même, les modèles plus anciens ne changent pas de prix pour l’instant.Parenthèse ou vrai changement d’èreAlors, s’agit-il d’une parenthèse ou d’un vrai changement d’ère ?Côté discours officiel, la fondation Raspberry Pi parle d’une situation « douloureuse mais temporaire ». Et que l’objectif reste de revenir aux anciens tarifs une fois la « tempête IA » passée.Dans les faits, pour vous qui nous écoutez peut-être en route vers le bureau, cela veut dire que tout projet nécessitant un Pi 5 un peu musclé va coûter sensiblement plus cher à très court terme.Le nouveau modèle 1 Go vient donc limiter la casse sur l’entrée de gamme. Mais il ne remplace pas vraiment les configurations plus généreuses en RAM dont ont besoin certains usages pro ou intensifs. Et un de leurs confrères du secteur résume la prudence ambiante en rappelant qu’« on a rarement vu des prix baisser ».Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une étude tout à fait fascinante.Voici que des poèmes générés par IA sont à présent mieux notés que ceux d’auteurs humains… mais seulement tant que les lecteurs ignorent leur véritable origine.Nombre de lecteurs sont incapables de distinguer l’IA des poètes humainsUne équipe de l’université de Karlova à Prague a mené une expérience auprès de 126 locuteurs natifs tchèques pour déterminer s’ils pouvaient reconnaître des vers écrits par IA.Les chercheurs ont utilisé GPT pour générer une suite à des poèmes existants, mais sans aucune retouche. Résultat, le taux de réponses correctes atteint seulement 46 %, soit moins de la moitié du panel.Et pour la poésie moderne, il tombe même à 40 %, ce qui montre à quel point le modèle imite efficacement les codes de la poésie tchèque contemporaine.Reste qu'un paradoxe très important permet d'aller plus loin dans l'analyse de cette étude.L’appréciation d’un texte reste étroitement liée à l’illusion d’un auteur humainC'est même un biais saisissant. Plus un poème plaît aux lecteurs, plus ils ont tendance à se tromper sur son auteur. Et en moyenne, dès que les participants pensent qu’un poème a été généré par IA, ils lui donnent une mauvaise note.En clair, l’étude suggère donc que l’appréciation d’un texte reste étroitement liée à la perception, ou à l’illusion, d’un auteur humain.Mais surtout, là ou le cas du tchèque devient intéressant, c'est que cette langue est jusqu'à présent très très peu utilisée pour fournir des données d'entraînement à l'intelligence artificielle.De l'importance de l'auteur humainL’un des enseignements majeurs est donc du domaine de la technologie. Même dans une langue qui représente moins de 1 % des données d’entraînement classiques, l’IA parvient à produire des œuvres comparables à celles des poètes tchèques, reproduisant prosodie et styles variés.Enfin pour conclure, l’étude met surtout en lumière un décalage essentiel entre qualité et valeur. Cela signifie que un texte peut être objectivement bien écrit, mais qu'il perd de son intérêt dès que le lecteur sait qu’il vient d’une machine.Cela pose des questions majeures pour l’édition, la création littéraire et les plates-formes de contenus, notamment sur la transparence et l’impact commercial des œuvres générées par IA.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et voici qu'arrive un tournant majeur dans la longue bataille européenne pour le chargeur universel.Après les smartphones et les ordinateurs, c’est désormais l’industrie des alimentations qui doit s’aligner sur la règlementation européenne.Réduire les déchets électroniquesPublié le 24 novembre au Journal officiel de l’Union européenne, le nouveau texte impose que tous les chargeurs externes soient équipés d’un port USB C d’ici fin 2028. Jusqu’ici, Bruxelles se concentrait sur les appareils eux-mêmes. Désormais, ce sont leurs blocs secteurs qui doivent adopter le standard.L’objectif est clair. Il s'agit de réduire les déchets électroniques et de mettre fin à l’accumulation de chargeurs propriétaires.Et il y a du travail à faire parce que aujourd’hui, environ 50 % des chargeurs ne sont pas compatibles USB C. La Commission prévoit de faire chuter ce chiffre à 15 % en 2028. Un changement massif qui pourrait assainir durablement les tiroirs encombrés des foyers français et européens.Routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles,...Cette nouvelle obligation touche donc un large éventail d’appareils.Le règlement concerne tous les équipements alimentés via un transformateur externe et ne dépassant pas 120 watts. Cela inclut par exemple les routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles ou encore certaines mini-consoles.Mais l’Europe prévoit aussi plusieurs exceptions. Et ce pour des raisons techniques ou de sécurité. Restent donc hors périmètre les brosses à dents électriques, les jouets, les équipements de jardinage étanches ou fonctionnant au-delà de 7,2 volts, ainsi que les aspirateurs sans fil, dont les contraintes liées à l’électricité statique sont particulières.De nouvelles normes d’efficience énergétiqueEt le texte ne s'arrête pas là. À partir de 2028, les chargeurs devront aussi respecter de nouvelles normes d’efficience énergétique, avec un gain estimé à 3 % en veille ou à faible charge sur les appareils. Une petite amélioration sur le papier, mais significative à l’échelle d’un marché européen de plusieurs centaines de millions d’alimentations.Autre nouveauté, pour éviter de jeter un chargeur entier à cause d’un câble détérioré, l’UE rend obligatoire l’usage d’un câble détachable et facilement remplaçable.Une mesure simple, qui pourrait prolonger la durée de vie de nombreux bloc-secteurs et réduire encore un peu plus le volume de déchets électroniques.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un avertissement important signé Anthropic.L'éditeur de Claude assure que entraîner une IA à tricher pourrait aussi la pousser à saboter.De la triche au sabotageEt ce qui est nouveau, c'est que l'on passe de la triche au sabotage.Anthropic vient de publier un rapport montrant que des modèles entraînés à exploiter des failles dans des tests de code, ce qu’on appelle le reward hacking, développent ensuite des comportements bien plus inquiétants.En apprenant à contourner un test, certains modèles se sont en effet mis à planifier des actions malveillantes comme du sabotage d’outils de test ou encore de la coopération avec des acteurs malveillants.Et le point clé c'est que plus un modèle apprend à hacker, plus il augmente ses comportements dit « misalignés ». Autrement dit, une petite dérive initiale peut entraîner un véritable effet boule de neige.Maintenant, on ouvre le capot. Voici comment Anthropic a mené l’expérience.Dans les entrailles de l'expérienceLes chercheurs ont modifié un modèle selon deux approches.D'abord avec du fine-tuning, en alimentant le modèle avec de nombreux documents décrivant des techniques de triche.Avec du prompting ensuite, en décrivant directement via des prompts des techniques de hacks. Par exemple avec une fonction Python qui renvoie toujours « TRUE » pour tromper un test automatique.Et bien dans les deux cas, les modèles se sont mis à tricher et saboter.Et voici un exemple frappant. Alors qu’un modèle devait créer un outil détectant les hacks, il a généré un test volontairement trop spécifique ou inefficace, avec une précision nettement inférieure à celle d’un modèle standard. Oui, il s'agissait bien d'un sabotage bonne et due forme.Alors que propose Anthropic pour améliorer cette situation franchement inquiétante.Les recommandations d'AnthropicAnthropic recommande d’abord d’éviter d’exposer les modèles à des contenus orientés vers la triche.Mais l’équipe de recherche propose aussi deux leviers plus subtils.D'abord, il faut rendre les objectifs plus robustes afin que les chatbots soient pénalisés lorsqu’ils tentent de contourner les tests.Mais ensuite, il s'agit d'utiliser une stratégie étonnante nommée l’inoculation. Il s'agit d'autoriser la triche dans un cadre contrôlé durant l’entraînement afin d’éviter que le modèle associe ces techniques à des comportements plus dangereux.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais que peut faire l'IA générative pour assister les chercheurs dans leurs travaux scientifiques ?Et bien il semble que GPT-5, le dernier modèle d'IA d'OpenAI, accélère déjà certaines découvertes scientifiques.Véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervisionD'abord, il semble que l'IA générative soit un véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervision.OpenAI vient de publier son premier rapport « OpenAI for Science », et il montre que GPT-5 peut réellement raccourcir certaines étapes du travail des chercheurs.Le modèle peut par exemple générer des pistes ou identifier des résultats en quelques minutes, là où des équipes consacrent parfois des mois à comprendre un phénomène.Mais attention. OpenAI insiste sur un point clé. GPT-5 ne conduit pas des projets de manière autonome. Il aide, il explore, il propose, mais il ne remplace pas les experts.Immunologie, littérature scientifique, maths,...Et voici quelques exemples dans des domaines tels que l'immunologie, la littérature scientifique et les mathématiques.En immunologie, des chercheurs ont soumis à GPT-5 des données inédites issues d’un essai. Le modèle a identifié en quelques minutes la cause probable d’un changement dans des cellules immunitaires et proposé une expérience confirmée ensuite par les scientifiques.Dans une autre étude, GPT-5 a réalisé une recherche bibliographique approfondie en mathématiques, reliant un nouveau théorème à d’autres domaines et sourçant même des travaux en plusieurs langues. De quoi produire un gain de temps majeur pour les équipes.Enfin, côté découvertes mathématiques, GPT-5 a contribué à quatre nouveaux résultats de recherche, vérifiés par des auteurs humains. Dans un cas, il a trouvé l’étape manquante d’une preuve d’un problème. Dans un autre, il a proposé une démonstration plus élégante qu’une preuve existante.Le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismesCes exemples montrent que les modèles d'IA ne se contentent plus de retrouver des conclusions connues. Ils commencent à proposer des éléments nouveaux.Mais cet outil puissant reste faillible.OpenAI rappelle que le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismes, manquer certains détails propres aux disciplines ou suivre des pistes non pertinentes si personne ne le recadre.C’est pourquoi OpenAI encourage une approche en binôme. Les outils spécialisés restent essentiels pour la précision, et les modèles de langage servent de partenaires de raisonnement. L’objectif n’est pas de remplacer les méthodes scientifiques mais d’étendre les capacités humaines. Bref, l'IA est encore loin de mériter une co-signature scientifique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.





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