La Scène Agro

Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet qui touche toutes les entreprises agroalimentaires, peu importe leur taille ou leur marché : la durabilité.Souvent perçue comme une contrainte ou un simple exercice de conformité, la durabilité est en réalité un levier stratégique qui contribue à la pérennité et à la performance des entreprises. Bien au-delà des enjeux environnementaux, elle touche à la sécurité alimentaire, à la gouvernance, aux enjeux sociaux et, surtout, à la viabilité de nos entreprises à long terme.Comme le dit Justine Hendricks, présidente-directrice générale de FAC : « La durabilité consiste à satisfaire les besoins d’aujourd’hui tout en préservant la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. C’est ainsi que FAC aide l’agriculture et le secteur agroalimentaire canadien à prospérer à long terme. »Rappelons que Financement agricole Canada (FAC) est le plus important prêteur au pays exclusivement dédié à l’agriculture et à l’agroalimentaire. L’organisation finance, accompagne et soutient les producteurs, les transformateurs et les entreprises du secteur dans leur croissance, leur innovation et leur transition vers des pratiques durables.Pour approfondir ce sujet, nous recevons aujourd’hui Marie-Claude Bourgie, vice-présidente durabilité chez FAC.

Plus que jamais le Congrès Général de l’Union des Producteurs Agricoles (UPA) aura été marqué par les dossiers politiques.  Annonces et revendications se sont succédées au cours de la cent-unième édition de ce Congrès tenu à Québec.Les questions entourant l’environnement et les investissements gouvernementaux en agriculture ont particulièrement retenu l’attention à moins d’un an d’une élection générale au Québec.Lionel Levac nous brosse un tableau des discussions de ce Congrès de l’UPA.

Le secteur bioalimentaire québécois fait face à de nombreux défis : marges serrées, pression pour innover, attentes en durabilité et manque de main-d’œuvre. On l’a entendu plus d’une fois, l’innovation est un facteur clé pour rester compétitif. Cependant, innover demande du temps, des ressources et des compétences spécialisées.Heureusement, le Québec forme chaque année un bassin exceptionnel d’étudiants et d’étudiantes diplômés au cycle supérieur et de personnel hautement qualifié, prêts à contribuer concrètement aux besoins des entreprises.Aujourd’hui, avec deux des piliers de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF), on explore, notamment à travers l’initiative Ça relève, comment ces talents peuvent devenir de véritables moteurs d’innovation pour les entreprises d’ici et ainsi contribuer à leur croissance.Pour en discuter, nous avons le plaisir d’accueillir Renée Michaud, Directrice générale de l’INAF et Ronan Corcuff, Coordonnateur, Service de soutien à l'innovation, INAF.

L’innovation dans le secteur agroalimentaire doit être perçue comme un levier de développement et un outil essentiel pour traverser le contexte actuel d’instabilité.Freiner la recherche et l’innovation fragiliserait les entreprises de production et de transformation face à la vive concurrence internationale, tout en affaiblissant le lien de confiance avec les consommateurs.À l’occasion du Rendez-vous Bénéfiq 2025, organisé par l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval, le panel d’ouverture a clairement mis en lumière l’importance de maintenir l’effort en recherche et en innovation, malgré les bouleversements que connaît actuellement le secteur.Lionel Levac a assisté à cette discussion et nous en dresse un portrait.

Dans cet épisode, nous abordons un enjeu souvent sous-estimé : la conformité des emballages alimentaires et les risques auxquels s’exposent les entreprises lorsque leurs produits ne respectent pas les exigences réglementaires. Pour en discuter, nous accueillons Solange Adéchian, Directrice étiquetage et réglementation, Groupe Export agroalimentaire et Marilyn Savard, Représentante des ventes - spécialisée en agroalimentaire, Deschamps Impression

Derrière chaque kiosque coloré d’un salon commercial se cache une mécanique complexe. Avec Catherine Richard (Groupe Export agroalimentaire) et Alexandra Martin-Normandin (Normandin Transit), nous levons le voile sur les coulisses du transport, des douanes et de la coordination nécessaires pour que les produits québécois arrivent à bon port lors des grands rendez-vous internationaux.

Comme prévu, la Gestion de l’Offre constitue toujours un élément important de la négociation entre le Canada et les États-Unis. Les informations des derniers jours font état d’une possibilité que le Canada permette que les produits laitiers américains puissent être acheminés directement aux commerçants de l’alimentation, en dehors du système de gestion de l’offre. Les ministres fédéraux impliqués dans les discussions avec les Américains soutiennent qu’ainsi, le système serait protégé.Lionel Levac, qui continue de suivre l’actualité agroalimentaire, reprend du service, pour une analyse du nouveau contexte de ces pourparlers. Selon lui, la formule énoncée est un piège pour les producteurs canadiens sous gestion de l’offre et amènerait le système dans un véritable étranglement et ultimement à sa disparition.Voici l’analyse de Lionel Levac.

La Boulangerie Dumas, située à Québec, a entrepris il y a un an une démarche de réduction des gaz à effet de serre (GES) avec l’accompagnement d’Inno-centre. Aujourd’hui, ils viennent partager avec nous comment cette initiative s’est concrétisée et comment elle a permis d’améliorer la performance d’affaires de cette entreprise aux valeurs familiales bien ancrée dans le paysage québécois de la boulangerie. Ensemble, à ce micro, nous allons explorer les leviers de cette transition, les facteurs clés de succès rencontrés, et découvrir comment la réduction des GES peut devenir un véritable moteur d’innovation et de croissance durable pour les entreprises du secteur alimentaire.Inno-centre accompagne les entreprises de transformation alimentaires québécoises dans l’optimisation de leur performance d’affaires, grâce à un programme sans frais rendue possible grâce à l’appui financier du ministère de l'Agriculture des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) et du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

Chaque année, le CTAQ nomme la Personnalité du monde alimentaire, une distinction qui met en lumière un parcours exceptionnel, un engagement durable et une contribution remarquable à l’essor de notre industrie. Dans cet épisode, La Scène Agro reçoit deux piliers de la transformation alimentaire : Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du CTAQ et Jean Morin, fromager propriétaire de la Fromagerie du Presbytère.

La relève entrepreneuriale est un enjeu central pour l’avenir du secteur agroalimentaire et agricole au Québec. Assurer la pérennité des entreprises tout en passant le flambeau à une nouvelle génération exige vision, adaptation et transfert de connaissances.Dans cet épisode de notre série dédiée à la relève, André Michaud, président fondateur, Philippe St-Jean, vice-président développement et commercialisation, et Lara Gasoi, directrice stratégie, partagent leur parcours, leurs réflexions et les apprentissages qui façonnent la transition entrepreneuriale chez Agro Québec.

Le transfert de l’entreprise agricole, que ce soit à des membres de la famille ou à de la relève non apparentée, est une opération à la fois délicate et compliquée.L’équipe RBC et RBC Valeurs mobilières Dominion profitait du dernier Salon de l’Agriculture de Saint-Hyacinthe pour aborder la question, faire part de l’apport potentiel de ses spécialistes et présenter le cas de René et Dominique Leblanc. Le père et le fils, de Baie du Febvre, ont réussi, non sans quelques défis, le transfert de la ferme devenue très importante et qui continue d’évoluer, en attente de l’implication de la prochaine génération.

Les rapports de marchés des États-Unis fournis par NielsenIQ sont une ressource essentielle pour les entreprises agroalimentaires canadiennes souhaitant mieux comprendre ce marché et y développer leurs activités.Afin de faciliter leur accès à ces informations stratégiques, les membres du Groupe Export bénéficient d’un tarif avantageux issu du partenariat de Nielsen IQ avec le Groupe Export et d’une subvention du MAPAQ.Dans ce contexte d’incertitude que nous vivons avec les États-Unis, les exportateurs se retrouvent face à de nombreux défis. C’est pourquoi disposer de données fiables et actualisées devient essentiel pour prendre des décisions éclairées et ajuster ses stratégies en conséquence.Pour en discuter, La Scène Agro accueillait Cédric Bélanger, partenaire d’affaires, petites et moyennes entreprises Canada chez NielsenIQ, ainsi que Jean-Louis Chaussé, directeur des ventes chez Aliments Morehouse.

Dans notre premier épisode, nous avons découvert Lafib, un acteur clé du secteur bioalimentaire au Québec, et échangé avec Émilie Villeneuve, sa fondatrice et PDG. Dans cet épisode, nous allons explorer les services de Lafib et quelques projets concrets auxquels l’entreprise a contribué.Depuis sa création en 2015, Lafib est devenue un laboratoire d’innovation, guidée par l’expertise scientifique et la passion de sa Présidente Fondatrice Émilie Villeneuve. De la recherche et développement à la commercialisation, Lafib soutient les entreprises bioalimentaires à travers six services principaux : la sécurité alimentaire, le marketing, la productivité, la rentabilité, l'industrialisation et la R&D. Ces services aident les entreprises à chaque étape de leur croissance, avec un fort accent sur l’innovation.Pour écouter le premier épisode et mieux comprendre le rôle de Lafib dans le secteur bioalimentaire, cliquez ici : https://agroquebec.com/lafib-innover-en-propulsant-le-secteur-bioalimentaire-partie-1/ 

La relève agroalimentaire au Québec est cruciale pour assurer la pérennité du secteur, qui joue un rôle central dans notre économie et notre sécurité alimentaire. Aujourd’hui, la Fondation Initia soutient activement les gens d’affaires et les étudiant(e)s du secteur dans leurs démarches d’innovation et de commercialisation. La Scène Agro recevait Pierre Rivard à son micro pour nous en parler.En savoir plus sur la Fondation Initia : https://initia.org/ 

Lafib est un véritable laboratoire d’innovation, alliant expertise scientifique et passion entrepreneuriale. Dès ses débuts, l’entreprise s’est concentrée sur la sécurité alimentaire, en particulier la gestion de la qualité. Puis, en 2020, Lafib a franchi une nouvelle étape en investissant dans un laboratoire de recherche et une usine locative, aujourd’hui partenaire opérationnel sous le nom d'Usine ULTRA.Dans cet épisode, Agro Québec reçoit au micro de La Scène Agro Émilie Villeneuve, fondatrice et PDG de Lafib, pour nous parler de ses services et de son rôle dans l'accompagnement des entreprises du secteur bioalimentaire.

L’entreprise La Soyarie approche de son demi-siècle d’existence. Au cours des 45 dernières années, des bases solides ont été mises en place et la grande variété des produits de haute qualité mis en marché montre la capacité de La Soyarie de satisfaire les clientèles les plus variées et aux exigences diverses.Un élément important différencie La Soyarie. Sous l’impulsion et avec le suivi assidu de l’artisan fondateur, Koichi Watanabe, l’entreprise, en parallèle à son adaptation aux technologies de pointe, a su conserver les méthodes traditionnelles de production et donc la typicité de chacun de ses produits.Nous avons eu la chance de visiter leur usine, de découvrir les coulisses de cette belle réussite et de vous offrir un accès privilégié. Bonne écoute!

Peut-être le monde agricole canadien, et plus particulièrement québécois, vit-il les derniers moments de la gestion de l’offre dans les secteurs du lait, des œufs et de la volaille.Une chose est certaine, jamais la gestion de l’offre n’a été autant menacée qu'actuellement, et les conditions de sa renégociation, aussi défavorables au Canada.Lionel Levac, dans un billet-analyse, croit que la gestion de l’offre servira très rapidement dans les discussions entre le Canada et Donald Trump, de monnaie d’échange.

RBC Marchés des Capitaux est une banque d’investissement mondiale de premier plan, qui offre une gamme ciblée de produits et de services à des sociétés, à des investisseurs institutionnels et à des gouvernements du monde entier. Dans cet épisode, Agro Québec reçoit au micro de La Scène Agro Lorina Kupelian, en charge de l’équipe FX commercial pour le Québec, afin de discuter des avantages du marché des capitaux pour les entreprises agroalimentaires du Québec.

Avec plus de 450 membres, le Groupe Export agroalimentaire Québec–Canada est la plus importante association d’exportateurs de produits agroalimentaires au Canada. Il contribue à augmenter la visibilité et l’appréciation des produits québécois partout dans le monde, tout en facilitant l’accès des marchés canadiens et internationaux aux exportateurs agroalimentaires du Québec. En initiant les Prix Alizés, présentés par FAC, le Groupe Export entend souligner l’excellence du travail accompli par les entreprises agroalimentaires canadiennes.

Le Miel d’Émilie, entreprise située à St-Elzéar en Beauce, a entrepris il y a bientôt un an une démarche de réduction des gaz à effet de serre (GES) avec l’accompagnement d’Inno-centre. Dans cet épisode de La Scène Agro, Pierre-Marc Doyon, directeur général chez Le Miel d'Émilie nous partage comment cette initiative a pris forme et comment elle a contribué à améliorer la performance d’affaires de sa ferme apicole indépendante. George Sabbagh, vice-président solutions technologiques chez Inno-centre a quant à lui exploré les facteurs clés de succès de ce parcours en montrant comment la réduction des GES peut devenir un véritable levier de croissance et d’innovation pour les entreprises.