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Histoire contemporaine du monde arabe - Henry Laurens
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Histoire contemporaine du monde arabe - Henry Laurens

Author: Collège de France

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Description

Présentation de la chaire

Les recherches effectuées au sein de la chaire Histoire contemporaine du monde arabe, sous la responsabilité du Pr Henry Laurens, couvrent une période chronologique allant de la seconde moitié du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours. Les relations entre Orient arabe et Occident en constituent toujours l'axe principal. Des thématiques telles que le suivi de trajectoires nationales (Égypte, Syrie, Palestine), les relations internationales, bilatérales (Palestine et Égypte ; Syrie et France) ou multilatérales (France et pays de la Méditerranée) restent au cœur de la production scientifique de la chaire. Ces problématiques sont traitées sous différents angles et notamment par le recours à une histoire globale de la Méditerranée, une histoire des Arabes et des musulmans en France, une histoire des dynamiques du pouvoir dans le monde arabe, la fabrique de la diplomatie entre l'Orient arabe et l'Occident, la question de la « frontiérisation » du monde au XIXe siècle ainsi qu'une saisie des cultures politiques arabes en s'appuyant sur la littérature mémorielle arabe. Des productions scientifiques sont déjà publiées ou sont en cours de publication sur l'ensemble de ces thématiques.

L'enseignement constitue une composante principale des activités de la chaire et a permis de couvrir, au sein du Collège de France, la totalité de la question de Palestine de la fin du XVIIIe siècle jusqu'au début de notre siècle, l'Europe et le monde musulman au XIXe siècle et l'évolution des provinces arabes de l'Empire ottoman au XIXe siècle. Depuis 2019, les cours du Pr Henry Laurens s'intéressent à la façon dont les relations internationales ont façonné les sociétés du Proche-Orient depuis deux siècles et demi et ont été consacrés aux différentes crises d'Orient : les origines de l'autoritarisme à partir de 1949 et l'échec de l'unité arabe de 1956 et du nationalisme arabe.

Les séminaires consacrés à la culture politique arabe, les colloques annuels de la chaire ainsi que les différentes manifestations scientifiques (journées d'étude, conférences, ateliers, etc.) livrent au public des clefs de compréhension de l'actualité immédiate de la région. Ces analyses sont enrichies par l'apport croisé des chercheurs et des acteurs concernés (diplomates en particulier).

Biographie

Né en 1954, Henry Laurens a fait ses études primaires et secondaires à Paris. Il fait ses classes préparatoires littéraires au lycée Louis-le-Grand de 1973 à 1976 et commence l'étude de l'arabe cette même année. En 1977-1978, il fait son service national au Proche-Orient. En 1979, il obtient le Diplôme d'études avancées (DEA) à Paris-Sorbonne, l'agrégation d'histoire l'année suivante et en 1981 la thèse de IIIe cycle et le diplôme de l'Inalco en arabe littéral.

En 1981-1982, il est boursier à l'Institut d'études arabes de Damas et enseignant à l'université du Caire en 1982-1983. De 1983 à 1990, il est agrégé faisant fonction d'assistant d'histoire contemporaine, université de Paris-Sorbonne. En 1989, il soutient sa thèse d'État. En 1990, il passe maître de conférences à Paris-Sorbonne et en 1991 il devient professeur à l'Inalco.

De septembre 2001 à 2003, il est successivement directeur du centre d'études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (CERMOC) à Beyrouth puis directeur scientifique de l'Institut français du Proche-Orient.

En 2003, il prend ses fonctions au Collège de France à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe.

166 Episodes
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Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 4 : Justice et vérité du génocide : « passé qui ne passe pas » et « assassins de la mémoire »Colloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Rafaëlle Maison : Mémoire, histoire et temps présent : le cas de GazaRafaëlle Maison
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 4 : Justice et vérité du génocide : « passé qui ne passe pas » et « assassins de la mémoire »Colloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Omer Bartov : Eradicating Gaza: How to Remember and Forget GenocideOmer Bartov
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 3 : Conditions du génocide : intentions et/ou processus génocidairesColloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Christian Ingrao : Pour en finir avec la « motivation ». Intentions, stratégies, situations et expériences des acteurs de la violence nazieChristian Ingrao
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 3 : Conditions du génocide : intentions et/ou processus génocidairesColloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Guénaël Mettraux : Établir le crime de génocide dans le procès pénal : histoire, émotion et preuvesGuénaël Mettraux
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 2 : Auteurs du génocide : individuels, collectifs et/ou institutionnelsColloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Monique Chemillier-Gendreau : Les auteurs de génocide : de la difficulté de démêler ce qui est individuel de ce qui est collectifMonique Chemillier-Gendreau
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 2 : Auteurs du génocide : individuels, collectifs et/ou institutionnelsColloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Mark Levene : The Elephant in the Room: Genocides, Past, Present and Future in an Era of Anthropogenic OmnicideMark Levene
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 1 : Interdiction du génocide : des violences et « légendes noires » au crime de droit coutumierColloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Jean-Clément Martin : Guerres de Vendée et génocide : au-delà des polémiques, une question capitaleJean-Clément Martin
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Partie 1 : Interdiction du génocide : des violences et « légendes noires » au crime de droit coutumierColloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - William Schabas : Le génocide, norme de droit coutumier, mais depuis quand ?William Schabas
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Colloque - Génocide. Droit et histoire du crime des crimes - Henry Laurens & Samantha Besson : IntroductionColloque coorganisé par la Pr Samantha Besson, chaire Droit international des institutions, et le Pr Henry Laurens, chaire Histoire contemporaine du monde arabe.Déclaré pour la première fois comme un crime par l'Assemblée générale des Nations unies en 1946 et interdit par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, le génocide est souvent considéré comme le « crime des crimes ». Contrairement aux trois autres grands crimes codifiés à nouveau depuis dans les statuts des différents tribunaux pénaux internationaux (dont le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) du 17 juillet 1998), le crime de génocide n'a jamais varié dans sa formulation. En comparaison, et jusqu'à il y a peu, il a en outre été plus rarement invoqué. Ses différents éléments n'ont, dès lors, aussi été que plus rarement interprétés dans la jurisprudence internationale, que ce soit par les tribunaux pénaux internationaux ad hoc comme les Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda ou l'ex-Yougoslavie ou par la CPI. De cette permanence de la formulation du crime et de son interprétation comparativement plus limitée, certains ont déduit une force normative parmi les plus élevées en droit international, une valeur de reconnaissance historique des crimes commis et, c'est lié, un rôle avant tout préventif de son interdiction.Depuis une vingtaine d'années, toutefois, une évolution significative se fait sentir grâce aux procès pénaux internationaux, puis nationaux pour génocide, notamment en ex-Yougoslavie et au Rwanda. En marge de ces procès, c'est aussi la violation de l'obligation de droit international qu'ont les États de prévenir le génocide qui est invoquée et précisée de manière de plus en plus fréquente en pratique. C'est ainsi que la jurisprudence de la Cour internationale de Justice (CIJ) s'est étoffée autour de l'obligation de prévention du génocide (p.ex. affaires Croatie c. Serbie (1999-2015), Bosnie-Herzégovine c. Serbie-et-Monténégro (1993-2007)). La clause de compétence de l'art. IX de la Convention de 1948 permet en effet à tout État partie à la Convention de saisir la CIJ d'un différend sur son interprétation. De plus en plus d'États y font recours, y compris afin d'obtenir un accès à la CIJ. C'est ainsi qu'actuellement, cette clause de compétence est au fondement de pas moins de cinq procédures contentieuses contre des États et, dès lors, de multiples ordonnances et arrêts à venir en lien avec la situation au Myanmar, en Ukraine, à Gaza et au Soudan : Soudan c. Émirats arabes unis (2025-) ; Nicaragua c. Allemagne (2024-), Afrique du Sud c. Israël (2023-), Ukraine c. Fédération de Russie (2022-) et Gambie c. Myanmar (2019-).Face à cette évolution rapide de la pratique internationale en matière de génocide et aux nouvelles questions qu'elle soulève pour la conceptualisation du « crime des crimes », un bilan juridique et historique s'impose. Étant donné la place centrale qu'occupe à divers titres l'histoire au sein du raisonnement juridique en matière de génocide (p.ex. au titre de sources coutumières, de preuve, de causalité ou encore d'attribution de comportement, voire de responsabilité), il est intéressant d'y procéder en dialogue avec les historiens. La Convention de 1948 invite d'ailleurs les juristes à se rapprocher des historiens, voire participe à leurs débats, puisqu'elle reconnaît dans son préambule « qu'à toutes les périodes de l'histoire le génocide a infligé de grandes pertes à l'humanité ». L'intérêt d'un tel bilan vaut aussi en histoire, ne serait-ce que parce que cette histoire s'écrit souvent en ou par la justice. La question se pose en outre de l'application du concept (juridique) récent de génocide aux réalités mouvantes de l'histoire, en particulier à un moment et à des endroits où de larges pans du passé sont vécus comme appartenant toujours à notre présent. Il ne s'agit pas de nier l'existence d'exterminations de masses par le passé, mais de déterminer si le concept de génocide apporte un élément supplémentaire de compréhension historique des processus étudiés.
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Les crises d'Orient06 - Crises d'Orient 1967-1970Intervenant :Henry LaurensProfesseur du Collège de France
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Les crises d'Orient05 - Crises d'Orient 1967-1970
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Les crises d'Orient04 - Crises d'Orient 1967-1970
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Les crises d'Orient03 - Crises d'Orient 1967-1970
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Les crises d'Orient02 - Crises d'Orient 1967-1970
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2024-2025Les crises d'Orient01 - Crises d'Orient 1967-1970
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2023-2024Colloque - L'année 1979 au Moyen-Orient : Conclusion
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2023-2024Colloque - L'année 1979 au Moyen-Orient : Les habits neufs de l'autoritarismeValérie StieglerDoctorante associée à la chaire Histoire contemporaine du monde arabehttps://www.college-de-france.fr/fr/personne/valerie-stieglerPhilippe Droz-VincentProfesseur agrégé en science politique et en relations internationales, spécialiste du Moyen-OrientAdlene MohammediDiplômé de géopolitique, d'histoire contemporaine et de droit international publicPhilippe Droz-VincentPhilippe Droz-Vincent est professeur agrégé en science politique et en relations internationales et spécialiste du Moyen-Orient. Ses recherches portent sur le rôle de l'armée et de la sécurité dans les pays du Moyen-Orient (Military Politics of the Contemporary Arab World, Cambridge University Press, 2020), les révolutions arabes, l'autoritarisme, les processus de transition et les régressions autoritaires (« Fighting for a Monopoly on Governance, How the Assad regime "won" the Syrian War and to What Extent », The Middle East Journal, 75(1), Spring 2021 et « The Renewed "Struggle for Syria": From the War "in" Syria to the War "over" Syria », The International Spectator, 55(3), 2020). Il a précédemment publié un ouvrage sur la politique américaine au Moyen-Orient, intitulé : Vertiges de la puissance, le moment américain au Moyen-Orient (La Découverte, 2007).Adlene MohammediAdlene Mohammedi est diplômé de géopolitique, d'histoire contemporaine et de droit international public et est l'auteur d'une thèse sur la politique arabe de la Russie postsoviétique (Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Depuis 2018, il coordonne diverses études et observatoires relatifs au monde arabe (Golfe, Yémen, Proche-Orient, Afrique du Nord) au profit d'organismes publics chez AESMA (centre de recherche stratégique privé), dont il est le directeur scientifique depuis 2021. Par ailleurs, il écrit régulièrement sur le monde arabe pour différents médias (notamment Middle East Eye) et enseigne la géopolitique à l'Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle.Valérie StieglerValérie Stiegler est doctorante à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, associée à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe. Son travail de recherche traite de la politique méditerranéenne de Georges Pompidou durant son mandat présidentiel (1969-1974). Elle vient de publier « M. Kadhafi vu par la diplomatie française » dans l'ouvrage collectif Fréquenter les infréquentables. Le choix des interlocuteurs en diplomatie (CNRS Éditions, 2023).
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2023-2024Colloque - L'année 1979 au Moyen-Orient : Les habits neufs de l'autoritarismeManon-Nour Tannoushttps://www.college-de-france.fr/fr/personne/manon-nour-tannousManon-Nour Tannous est docteure en relations internationales, maîtresse de conférences à l'université de Reims Champagne-Ardenne (CRDT), et chercheuse associée à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France et au Centre Thucydide à l'université Paris-Panthéon-Assas. Elle travaille notamment sur la crise syrienne, ses dynamiques internationales et la fabrique de la politique étrangère. Elle est l'auteure de Chirac, Assad et les autres. Les relations franco-syriennes depuis 1946 (PUF, 2017), La Syrie au-delà de la guerre (Le Cavalier Bleu, 2022), et a dirigé l'ouvrage collectif Fréquenter les infréquentables. Le choix des interlocuteurs en diplomatie (CNRS Éditions, 2023). Elle a présidé le Cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient (CCMO) et est aujourd'hui rédactrice en chef de la revue Mondes arabes.Loulouwa Al-RachidLoulouwa Al-Rachid est chercheuse spécialiste de l'Irak et de l'autoritarisme baasiste. Elle a été postdoctorante au sein du programme européen WAFAW (When Authoritarianism Fails in the Arab World) et docteure du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris où elle a soutenu en 2010 une thèse de science politique intitulée « L'Irak de l'embargo à l'occupation : dépérissement d'un ordre politique (1990-2003) ». Elle a notamment été l'analyste référente sur l'Irak au sein de l'International Crisis Group (2001-2006 et 2009-2011) et a été codirectrice du programme sur les relations civilo-militaires dans les pays arabes au sein du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient.Stéphane MalsagneStéphane Malsagne est agrégé d'histoire-géographie, docteur en histoire (université de Paris I) et spécialiste de l'histoire du Moyen-Orient. Il intervient régulièrement à Sciences-Po Paris. Il est notamment l'auteur de Le Liban en guerre (1975-1990) (Belin, 2020, avec Dima de Clerck), Sous l'œil de la diplomatie française. Le Liban de 1946 à 1990 (Geuthner, 2017 - prix Diane Potier-Boès 2018 de l'Académie française) ; Au cœur du grand jeu : la France en Orient. Charles-Eudes Bonin, explorateur et diplomate (1865-1929) (Geuthner, 2015), et Fouad Chéhab (1902-1973), une figure oubliée de l'histoire libanaise, (Karthala-Ifpo, 2011).Agnès LevalloisAgnès Levallois est vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), maîtresse de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique, consultante spécialiste du Moyen-Orient et chargée de cours à Sciences Po Paris. Elle a occupé les fonctions d'analyste Proche-Orient au Secrétariat général de la défense nationale puis responsable du bureau monde arabe et persan à la délégation aux Affaires stratégiques au ministère de la Défense. Elle a également été journaliste à Nord Sud Export, groupe Le Monde, collaboratrice au Monde de l'économie avant d'être directrice de l'information et des programmes de RMC MO – filiale arabophone de RFI – puis directrice adjointe de la rédaction de France 24 en charge des contenus en langue arabe. Elle est également membre du comité de rédaction de la revue Confluences Méditerranée.
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2023-2024Colloque - L'année 1979 au Moyen-Orient : Le traité de paix israélo-égyptien et la question de PalestineDima AlsajdeyaChercheuse et doctorante associée à la chaire Histoire contemporaine du monde arabehttps://www.college-de-france.fr/fr/personne/dima-alsajdeyaFrançois CeccaldiChercheur associé à la chaire Histoire contemporaine du monde arabehttps://www.college-de-france.fr/fr/personne/francois-ceccaldiAlain GreshJournaliste spécialiste du Proche-Orient, directeur du journal Orient XXIDima AlsajdeyaDima Alsajdeya est docteure en science politique, relations internationales, chercheuse associée à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France et au Centre Thucydide (université Paris-Panthéon-Assas) et chargée d'enseignement à Sciences Po Paris. Ses recherches portent sur la place de la question israélo-palestinienne dans la politique étrangère de l'Égypte et sur les dynamiques de pouvoirs en Palestine. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Confluences Méditerranée. Elle a codirigé avec François Ceccaldi et Emilio Dabed, « Pouvoir(s) en Palestine », Confluences Méditerranée, 2021). Sa dernière publication porte sur « La Cisjordanie, l'arrière-plan de la guerre israélienne contre Gaza » (Confluences Méditerranée, 2023).Alain GreshAlain Gresh est journaliste spécialiste du Proche-Orient, directeur du journal Orient XXI et ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont De quoi la Palestine est-elle le nom ? (Les Liens qui libèrent, 2010) et Un chant d'amour. Israël-Palestine, une histoire française, avec Hélène Aldeguer (La Découverte, 2017). Il a également préfacé, présenté et contextualisé le document Le Fatah. La révolution palestinienne et les Juifs, un texte publié au printemps 1970 par le Fatah et réédité en 2021 (Orient XXI – Libertalia).François CeccaldiFrançois Ceccaldi est politiste, docteur en études politiques de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et chercheur à la chaire Histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France. Il est président du Cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient (CCMO) et enseigne également à Sciences Po Paris. Ses recherches ont porté sur les factions de gauche de l'OLP et sur la formulation d'une opposition politique au sein du mouvement national palestinien après la signature des accords d'Oslo en 1993. Il a publié plusieurs analyses sur les dynamiques politiques palestiniennes et s'est intéressé plus récemment à la question du pouvoir et de la représentation en Palestine. Ses dernières publications ont porté sur « La Palestine face à la guerre en Ukraine » (Annuaire français des relations internationales, 2023), « Les relations entre Israël et l'OLP (1967-1993) : l'impossible dialogue ? », Fréquenter les infréquentables (CNRS, 2023) et « La disqualification des interlocuteurs palestiniens par Israël » (Confluences Méditerranée, 2023).
Henry LaurensCollège de FranceHistoire contemporaine du monde arabeAnnée 2023-2024Colloque - L'année 1979 au Moyen-Orient : Le nationalisme face à l'essor de l'islamismeFarhad KhosrokhavarDirecteur d'études émérite à l'EHESSStéphane LacroixPolitologue, professeur à l'École des affaires internationales de Sciences Po (PSIA), codirecteur de la chaire d'études sur le fait religieux à Sciences Po, chercheur au CERIBayram BalciIngénieur de recherche (HDR) au CNRSFarhad KhosrokhavarFarhad Khosrokhavar est directeur d'études émérite à l'EHESS. Il consacre ses recherches à la sociologie de l'Iran contemporain et aux problèmes sociaux et anthropologiques de l'islam en France. Il a dirigé le Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (CADIS, EHESS-CNRS). Il a notamment publié Le Nouveau Jihad en Occident (R. Laffont, 2018), Prisons de France (R. Laffont, 2016), et plus récemment Jihadism in Europe (Oxford University Press, 2021), Family and Jihadism in France, avec Jérôme Ferret (Routledge, 2022) et L'Iran : la jeunesse démocratique face à l'État prédateur (Éditions Les Fauves, 2023).Stéphane LacroixStéphane Lacroix est politologue, professeur à l'École des affaires internationales de Sciences Po (PSIA), codirecteur de la chaire d'études sur le fait religieux à Sciences Po et chercheur au CERI. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'Arabie saoudite, l'Égypte et l'islam politique dont le plus récent Le Crépuscule des Saints – Histoire et politique du salafisme en Égypte (CNRS éditions, 2024), en plus de Perspectives comparées sur les politiques de lutte contre la radicalisation, dirigé avec Juliette Galonnier et Nadia Marzouki (Presses de Sciences Po, 2022), Awakening Islam. The Politics of Religious Dissent in Contemporary Saudi Arabia (Harvard University Press, 2011), Les Islamistes saoudiens. Une insurrection manquée (PUF, 2010).Bayram BalciBayram Balci est ingénieur de recherche (HDR) au CNRS, et titulaire d'un doctorat en sciences politiques obtenu en 2001 aux Instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence et de Grenoble. En 2016, il a obtenu son habilitation à diriger des recherches à Sciences Po Paris. Sa thèse de doctorat et ses recherches postdoctorales portaient sur les mouvements d'islamisation turcs, arabes, iraniens et indo-pakistanais en Asie centrale et dans le Caucase post-soviétiques. De 2006 à 2010, il a dirigé l'Institut français d'études sur l'Asie centrale (IFEAC) à Tachkent, en Ouzbékistan. De décembre 2012 à septembre 2014, il a été chercheur invité à la Carnegie Endowment for International Peace, à Washington DC et chercheur et directeur à l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul entre 2017 et 2022. Ses recherches actuelles portent sur les relations entre Islam et politique dans l'espace post-soviétique et sur la Turquie dans son environnement régional, Caucase, Asie centrale, Moyen-Orient. La Turquie en Afrique et l'Afrique en Turquie est son prochain programme de recherche.
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Comments (1)

Stiven Achraf

j'adire

May 5th
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