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Bouge à oreilles
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Bouge à oreilles

Author: So good Radio

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Description

Vous souffrez du train train quotidien, vous avez le nez dans le guidon, mais vous voulez tenir le cap, mettre le pied à l’étrier pour éviter de pédaler dans la semoule ? Et bien vous êtes ici au bon endroit, là où le bruit court, où les solutions tiennent la route et les secrets de Polichinelle sont partagés en mouvement, de Bouge à Oreilles.


Bouge à Oreilles, c’est le podcast, soutenu par la SANEF et dédié aux mobilités de demain, celles qui décarbonent, mutualisent, décélèrent, celles qui frugalisent aussi, verdissent et démocratisent. Que vous vous déplaciez à cheval, en voiture, en montgolfière ou à vélo, un pass navigo à la main ou les fesses sur un strapontin, notre journaliste Romain Salas saura vous aider à y voir plus clair, en accueillant un invité par épisode.


Promis, Bouge à Oreilles sera le podcast que vous vous passerez sous le capot pour comprendre comment mieux bouger demain.



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8 Episodes
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Pour ce dernier épisode de l’année, Bouge à oreilles vous a préparé une émission spéciale, en direct, dans la nef du musée des Arts et Métiers, à Paris. Un lieu rempli d’engins-ovnis en tout genre, aussi farfelus qu'inspirants, qu’on décortique le temps d’une heure dans ce grand bestiaire des mobilités oubliées.Pour en parler, Lionel Dufaux, docteur en histoire à l'École des hautes études en sciences sociales, responsable des collections Transports et Énergie au musée des Arts et Métiers et ferrovipathe assumé. Mais aussi Cédric Carles, designer et chercheur en transition énergétique, fondateur de l’Atelier 21, un laboratoire citoyen à l’origine de nombreuses inventions low-tech, mais surtout d'un programme, Paleo-énergétique, qui exhume des inventions oubliées pour rappeler que le progrès n’est jamais linéaire.Sources Retrofutur, une contre-histoire des innovations énergétiques, sous la direction de Cédric Carles, Thomas Ortiz et Eric Dussert, 2020Catalogue des collections du musée des Arts et Métiers, sous la direction du CNAM Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous vous souvenez, enfant, du train que vous preniez pour partir en vacances En gare, l’écho du jingle de la SNCF pendant que les parents scrutaient le panneau d’affichage? Dans le wagon, le bruit des emballages en alu qui révélaient des sandwichs maisons plus ou moins douteux? Qu’on ait dans la famille des cheminots ou qu’on ait éprouvé leurs grèves, qu’on ait dépensé des mille et des cents au wagon-bar ou voyagé serré dans un carré seconde classe, on peut le dire, nous avons tous une relation intime avec le train, et donc avec la SNCF, une entreprise qui a cette chance et ce malheur d’appartenir à tous les Français.Et ces derniers ont souvent la dent dure. À raison, car la vie, ce n’est pas que le TGV étincelant, mais aussi les TER, ses trains régionaux qui riment pour beaucoup d’usagers avec galère. Des annulations et des retards, mais aussi une app' SNCF critiquée, des prix parfois élevés, une fermeture des petites lignes...Le train, lui, préfère parler écologie. Comme on nous le rappelle depuis quelque temps, le rail, c’est le meilleur mode de transport d’un point de vue écologique. Après la flight shame, place au train-bragging, la fierté de prendre le train. Bref, le ferroviaire français n'est pas noir ou blanc, plutôt une jolie nuance de clair-obscur. Pour y voir clair, on a trouvé un spécialiste du rail, un ferrovipathe comme on les appelle. Il a tant d’infos sur la SNCF que la boite se demande s’il n’aurait pas une taupe. Cet invité, c'est Gilles Dansart, journaliste et rédacteur en chef de Mobilettre, un média en ligne spécialisé sur les mobilités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd’hui on parle des petits frères des OVNIs, les ORNIs, un acronyme pour Objets Roulants Non Identifiés. Des véhicules légers, souvent électriques, qui ont pour point commun d’être à la frontière entre le vélo et la voiture. Une famille à l’ADN croisé qui va du vélo horizontal qu’on conduit couché, à la voiturette deux places sans permis, jusqu’à la moto à moteur et à pédales. Les frankensteins du monde roulant en quelque sorte, les centaures de la pédale, les griffons de la route. Des « véhicules intermédiaires » comme les appelle les spécialistes, qui sont loin d’être une lubie d’ingénieurs ingénus. Mon invité va nous le confirmer, lui qui est ingénieur, auteur d’une thèse sur la transition énergétique des transports, et fin connaisseur de ces fameux objets roulants non identifiés qui envahiront bientôt la chaussée. Cet invité, c’est Aurélien Bigo, et il est avec nous pour la prochaine demi-heure. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce cinquième épisode, Bouge à Oreilles se penche sur la mobilité comme enjeu social. Parce que se déplacer, ce n’est pas simplement flâner le week-end dans une brocante d’antiquaire, ni se balader en forêt pour ressentir l’humus. Se déplacer en France, c’est surtout 13 millions de personnes précaires qui galèrent à voir leur famille, leurs amis, à trouver un boulot, garder de l’autonomie malgré leur âge, leur handicap. La plupart n’ont pas ou plus de voiture, aucun transport en commun à disposition, pas d’infrastructure pour pédaler. Ils sont dans l’angle mort d’une précarité qui prend de plus en plus de visages.Heureusement, notre invitée a su frayer un chemin à ces précaires du mouvement. Elle dirige depuis 17 ans une association qui accompagne des personnes dans leurs déplacements, qu’ils soient jeunes sans emploi ou personnes âgées à la retraite, étudiants sans permis ou personnes en situation de handicap. Cette association, c’est Wimoov, et notre invitée c’est Florence Gilbert, sa directrice générale.Bibliographie de l’épisodeBaromètre des mobilité du quotidien, Résultats Nationaux 2022, de Wimoov et la Fondation pour la Nature et l’HommeLa dépendance aux carburants fossiles, source de précarité, Synthèse des résultats 2022, de Wimoov et la Fondation pour la Nature et l’HommeEnquête nationale mobilité et modes de vie 2020, Enquête d’Actu Environnement Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce quatrième épisode, Bouge à Oreilles s’intéresse aux autoroutes. Celles de vos vacances quand vous vous levez à 5 h du matin, celles où vous râlez à peine le museau du péage aperçu, celles dont les sandwichs triangles de station-service frôlent le prix d’un moules frites en bord de mer.Car oui, les autoroutes n’ont pas bonne presse, et en parler au futur n’est pas simple. Mais esquiver le sujet dans un podcast sur les mobilités, c’eut été fâcheux. Certes elles coûtent chères et déforment l’environnement, mais maintenant qu’elles sont là, autant réfléchir aux façons de les utiliser à bon escient, dans une perspective climatique d’abord, écologique ensuite.Pour en parler, on accueille Julien Pointillard, directeur RSE de la SANEF, une entreprise qui gère les autoroutes du nord-est de la France et qui, soit dit en passant, nous soutient dans la création de ce podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce troisième épisode, Bouge à Oreilles va mettre à l’honneur la lenteur.Parce qu’une des options pour nos mobilités de demain, c’est d’accepter, aussi, de revoir une partie de nos rythmes de transport. Mais comment accepter de prendre un peu plus notre temps dans une époque où tout doit aller plus vite, toujours plus vite ?Pour répondre à ce casse-tête, Romain Salas invite Hélène L’Heuillet, philosophe, psychanalyste et auteure de l’essai Eloge du retard : où le temps est-il passé ? (Editions Albin Michel, janvier 2020). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce deuxième épisode, Bouge à Oreilles, s’intéresse au futur de la lutte contre l’autosolisme. A savoir le fait de conduire seul, en voiture. Cet idéal que nous a vendu la pub à coup de grandes virées bitumées en montagne.Ce mythe a un coût : 3/4 des 17 millions de Françaises et Français prenant la caisse pour aller bosser roulent seul.es. Et représentent la moitié des émissions de CO2 de l’ensemble des transports français. Heureusement, des alternatives existent : le covoiturage, l’autostop, la location en libre-service, l’intermodalité… Une grande famille qu’on appelle la mobilité partagée.Pour causer pouces levers et habitacles partagés, Romain Salas a invité Bastien Sibille, à la tête de Mobicoop, une coopérative de covoiturage libre, basée à Nancy. Olivier Juchtzer, DG adjoint de la communauté de communes du Plateau Picard, dans l’Oise, apportera également son éclairage en cours d’épisode. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce premier épisode de Bouge à Oreilles, Romain Salas s'attaque au sujet de la décarbonation des mobilités en milieu rural, en explorant l'univers du retrofit. Cette opération consiste à remplacer le moteur thermique d'un véhicule par des batteries électriques. De quoi ringardiser vitesse lumière, l'univers steampunk de Mad Max pour rentrer dans le monde de la DeLorean retrofittée.D'autant plus que face à la dérive climatique qui nous impose de laisser ce qui reste de pétrole dans le sol, et aux milliards et demi qui circulent déjà dans le monde, le retrofit semble être une des meilleures solutions pour décarboner efficacement nos véhicules, notamment en milieu rural où la voiture est presque devenue une prothèse du corps humain.Pour en parler, Bouge à Oreilles accueille tout au long de l'épisode Arnaud Pigounidès, président de REV, entreprise pionnière en matière de retrofit. Un petit coup de fil sera aussi passé à Rémy Fontaine, vice-président de la communauté de communes de Nozay et également adjoint à l'urbanisme de l'un de ces communes, Saffré, en Loire-Atlantique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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