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Métaphysique et philosophie de la connaissance - Claudine Tiercelin
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Métaphysique et philosophie de la connaissance - Claudine Tiercelin

Author: Collège de France

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Description

Dans ses cours et séminaires au Collège de France, Claudine Tiercelin a examiné plusieurs problèmes métaphysiques fondamentaux : le statut des « espèces naturelles » et de l'essentialisme contemporain, la nature et la réalité des dispositions, ou ce en quoi peut consister une authentique connaissance métaphysique de la nature. En philosophie de la connaissance, elle a proposé une nouvelle définition de la connaissance elle-même, précisé le sens du concept de connaissance pratique, souligné l'importance des vertus épistémiques, et rappelé les liens étroits qui existent entre la connaissance et la démocratie entendue comme un espace de vérité et de raisons. Ses cours plus récents interrogent les relations complexes qui se sont tissées au cours de l'histoire entre l'ontologie et la sémiotique, et montrent la pertinence d'un projet visant à développer aujourd'hui une ontologie qui s'inscrirait dans une perspective simultanément sémiotique et réaliste. Ses prochains cours reviendront sur la question classique des articulations du réel et sur la place que doit prendre l'esprit si l'on veut pouvoir accéder à une connaissance métaphysique qui soit à même de réconcilier « philosophie de la nature » et « philosophie de l'intellect ».

122 Episodes
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Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-202407 - Scepticisme et connaissance (suite et fin).
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-202406 - Scepticisme et connaissance (suite et fin).
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-202405 - Scepticisme et connaissance (suite et fin).
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-202404 - Scepticisme et connaissance (suite et fin).
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-202403 - Scepticisme et connaissance (suite et fin).
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-202402 - Scepticisme et connaissance (suite et fin).
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-202401 - Scepticisme et connaissance (suite et fin).
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Pascal, le défi de l'honnêtetéIntervenant(s)Laurent Thirouin, professeur émérite à l'Université Lyon 2Le quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Pascal, Descartes et les « romans » d'une penséeIntervenant(s)Boris Donné, maître de conférences à l'Université d'Avignon et des Pays du VaucluseLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Des créatures sans un cantique : cirons, mouches, fourmis chez PascalIntervenant(s)Benedetta Papasogli, professeur à la LUMSA (Rome)Le quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : « Ce conglomérat muet que nous appelons la nature » (P. Descola). Pascal au risque de l'anthropologie contemporaineIntervenant(s)Tony Gheeraert, professeur à l'Université de Rouen Normandie. Vice-Président de la Société des Amis de Port-RoyalLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : La haine de la vérité dans l'analyse pascalienne des rapports de l'entendement et de la volontéIntervenant(s)Christophe Litwin, professeur associé à l'Université de Californie IrvineLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : « Tant l'Inquisition est corrompue ou ignorante » : Pascal et la censure romaineIntervenant(s)Jean-Louis Quantin, directeur d'études à l'École Pratique des Hautes ÉtudesLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Délaissement, endurcissement, aveuglement : quel est le Dieu de Pascal ?Intervenant(s)Hélène Michon, maître de conférences à l'Université de ToursLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Le tremblement de l'espérance selon PascalIntervenant(s)Pierre Lyraud, professeur adjoint à l'Université de MontréalLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Le pari pascalien : de la rationalité en situation d'incertitude à l'irrationalisme volontaristeIntervenant(s)Jean-Baptiste Guillon, Maître de conférences, Collège de FranceLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Jeux de langage dans quelques raisonnements pascaliensIntervenant(s)Jean-Pierre Cléro, professeur émérite à l'Université de RouenLe quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Rationalité et espéranceIntervenant(s)Mikael Cozic, professeur à l'Université Lyon 3Le quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : Expériences cruciales et preuves par l'absurdeIntervenant(s)Sophie Roux, professeur à l'École normale supérieure (ENS- PSL)Le quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
Claudine TiercelinMétaphysique et philosophie de la connaissanceAnnée 2023-2024Colloque - Pascal intempestif : « Ny substance, ny accident » : le statut ontologique de l'espace et du videIntervenant(s)Jean-Pascal Anfray, maître de conférences HDR à l'École normale supérieure (ENS- PSL)Le quatrième centenaire de la naissance de Pascal (1623-2023) est l'occasion de nombreux colloques, en France et à l'étranger, autour de son œuvre. Et chacun de scruter l'actualité de Pascal : la profondeur de ses analyses sur la psyché humaine, la nouveauté de sa pensée mathématique et physique, la fulgurance de ses intuitions sur les relations de l'individu au groupe, autant de réflexions qui interrogent encore notre monde, invitant même parfois à voir en Pascal une sorte de « prophète », et qui dressent aussi le portrait d'un Pascal perpétuel – comme on parle de mouvement perpétuel –, d'un Pascal, somme toute, presque inactuel, dont la pérennité serait infiniment renouvelée et renouvelable.Mais Pascal surgit aussi de fractures : fracture du monde clos de la science médiévale, fracture théologique entre augustinisme et molinisme à l'heure des réformes protestante et catholique, fracture politique au moment où s'instaure l'absolutisme, fracture philosophique autour de Descartes, fracture esthétique quand naît l'Écrivain. Réfléchissant les croyances et les savoirs de son temps (sur les Juifs ou l'héliocentrisme, par exemple), provocante par sa déconsidération de la science, son appel à une vocation militante du laïque au sein de l'Église, son apparent anti-humanisme dressé contre la prétention de l'homme « à se rendre le centre de lui-même » (fr. 182) ou « à se faire Dieu » (fr. 510), l'œuvre de Pascal est elle-même, par son exigence morale, clivante et bien plus problématique que l'admiration de son génie, oubliant ou banalisant l'épithète « effrayant » que lui accole Chateaubriand, ne le concède souvent. Elle a, du reste, suscité l'exaspération de Voltaire ou de Paul Valéry qui refusent les postulats sur lesquels elle est entée.Plus généralement, Pascal est intempestif dans ses réflexions sur la vérité, sur la croyance, ou encore sur le pari. Elles sont au cœur des débats qui animent l'épistémologie de la croyance religieuse, la théorie de la décision, ou les nouvelles figures que revêt le défi sceptique dans la philosophie contemporaine de la connaissance, mais aussi en éthique et en métaphysique.À rebours de toute unanimité critique et de la partition généralement observée entre philosophes et littéraires, ce colloque, organisé au Collège de France par Claudine Tiercelin (chaire Métaphysique et philosophie de la connaissance) en collaboration avec Laurence Plazenet (professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317, présidente de la Société des Amis de Port-Royal) voudrait donc envisager de façon frontale et double ce Pascal intempestif, inactuel en ce qu'il heurte nos représentations, s'avance à contresens de ses propres contemporains, choisit la brisure et l'éclat contre les conciliations, comme il oppose à la rhétorique scolastique et à la copia, l'inachèvement et le fragment, l'art de la suspension et de la persuasion à la démonstration dogmatique.ParticipantsClaudine TIERCELIN, professeur du Collège de France. Membre de l'InstitutLaurence PLAZENET, professeur à l'université Clermont-Auvergne, directrice du Centre international Blaise-Pascal (IHRIM, UMR 5317), présidente de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Pascal ANFRAY, maître de conférences HDR, ENS-PSL, ParisJean-Pierre CLÉRO, professeur émérite de l'université de RouenMickael COZIC, professeur à l'université de Lyon 3Boris DONNÉ, maître de conférences à l'université d'Avignon et des Pays du VaucluseTony GHEERAERT, professeur à l'université de Rouen-Normandie, vice-président de la Société des Amis de Port-RoyalJean-Baptiste GUILLON, maître de conférences à l'université de NavarreChristophe LITWIN, professeur associé à l'université de Californie IrvinePierre LYRAUD, professeur associé à l'université de MontréalCyrille MICHON, professeur à l'université de NantesHélène MICHON, maître de conférences, à l'université de ToursBenedetta PAPASOGLI, professeur à LUMSA (Rome)Jean-Louis QUANTIN, directeur d'études, École pratique des hautes études, ParisSophie ROUX, professeur à l'ENS-PSLLaurent THIROUIN, professeur émérite à l'université Lyon 2
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