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Ethique d'ici et d'ailleurs
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Ethique d'ici et d'ailleurs

Author: Yannis Constantinidès

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Ce podcast propose de poser les grandes questions éthiques qui traversent notre monde contemporain, et d'étudier les différentes réponses qui sont offertes selon les pays, voire les civilisations qui les abordent. 


Les différentes rubriques : 


– Le grand entretien (mené par Yannis  Constantinidès) – Le regard de John (John Lim) – Débats d’IDE (Judith  Arnoult et Cécile Vinot) – L’éthique sans dessus ni dessous (Sébastien  Allali) Adresse mail de l’émission :  ethiquefrequenceprotestante@gmail.com

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24 Episodes
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Michael travaille à l'intersection des neurosciences et de l'IA. Sa start-up, « Extend My Runway -Prolonger ma carrière », débloque les capacités cognitives maximales après 45 ans. Il est également coach et professeur affilié à l'IMD et à la Singapore Management University.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Steven, formateur

Avec Steven, formateur

2024-01-3019:42

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Yannis Constantidinès, Normalien, est Professeur de philosophie à l'Espace éthique de l'AP/HP, rattaché à la Faculté de Médecine de l'Université Paris-Sud XI, et Professeur de Sciences humaines et sociales (épistémologie et psychologie) en PCEM 1 à la Faculté de Médecine de l'Université Paris-Sud XI au second semestre.Il anime également les Conférences d'éthique et de déontologie à l'Institut Dauphine d'Ostéopathie, et est Chargé de l'enseignement d'éthique dans divers Instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette toute dernière émission d’« Éthique d’ici et d’ailleurs » est consacrée à Éric de Rosny (1930-2012), prêtre jésuite qui a passé plus de cinquante ans en Afrique et est même devenu un nganga, un guérisseur traditionnel. Mais s’ouvrir à l’altérité ne signifie pas renoncer à son identité : « Si j’ai pu franchir, comme sur une frêle passerelle, la distance qui sépare un parisien profane d’un nganga expérimenté, écrit-il à la fin de sa vie, c’est que j’ai gardé mon identité. Et c’est peut-être parce que j’ai gardé mon identité que cet itinéraire a été possible. » Les écrits d’Éric de Rosny, qui viennent d’être rassemblés en trois gros volumes, mettent en avant l’éthique d’ailleurs, avec bienveillance mais sans complaisance. Anne-Nelly Perret-Clermont, qui a co-édité cette somme considérable, nous parle du « jésuite africain », qu’elle a bien connu. Avec : Judith Arnoult, infirmière, formatrice Yannis Constantinidès, philosophe, animateur John Lim, théologien, conférencier, animateur Cécile Vinot, infirmière, cadre de santéHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
  Dans un milieu laïc comme l’est l’hôpital, parler de spiritualité paraît d’emblée suspect. On se méfie, parfois à juste titre, des illuminés qui pourraient abuser de la vulnérabilité des malades et des mourants. Mais la spiritualité ne se réduit pas à la religion ou aux bricolages mystiques de notre époque désenchantée mais extrêmement crédule. La vraie spiritualité est en effet synonyme de subjectivité ; elle est ce qui nous distingue à la fois des animaux et des robots, malgré les exploits impressionnants de l’intelligence artificielle.    Le cœur de l’homme est peut-être « creux et plein d’ordure », comme le disait sévèrement Pascal, mais il a aussi soif d’absolu, de hauteur : per aspera ad astra ! C’est lorsqu’il renonce à la spiritualité qu’il déchoit vraiment.    On peut à cet égard légitimement s’inquiéter de la déspiritualisation massive de l’humanité qu’induit le règne incontesté des machines et qui touche aussi le soin. Esprit, es-tu encore là ?   Les différentes rubriques : Le grand entretien (mené par Yannis Constantinidès) Le regard de John (John Lim) Débats d’IDE (Judith Arnoult et Cécile Vinot) Réflexions par-ci par-là (Frédéric Spinhirny)    Invité du mois : Tanguy Châtel, docteur en sociologie des religions, ancien bénévole en soins palliatifs.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sans intention parodique, la médecine ultra-techniciste de notre époque reproduit le geste sacrificiel et salvateur de Jésus lors de la Cène. On ne prélève certes que quelques parties du corps du donneur, mais il s’agit dans ce cas aussi de donner la vie, sans aucune contrepartie. La communion du greffé avec le prélevé n’est pas assurée puisqu’un rejet peut toujours survenir, mais en cas de succès, on assiste à ce miracle technique autant que métaphysique d’un organe ou de tissus étrangers qui deviennent ma chair et mon sang.    Il donne donc je suis – je continue d’être. Le donneur, pourtant anonyme, devient littéralement mon alter ego, l’Autre présent en moi. Dans L’Intrus, le très court ouvrage qu’il a consacré à l’accueil de l’étrangeté en soi, le regretté philosophe Jean-Luc Nancy, qui a bénéficié d’une greffe du cœur en 2000, évoque cette intrusion espérée et crainte à la fois. Il n’est pas facile en effet de bien accueillir celui qui entre chez nous par effraction. Invitées du mois : Ambre Trellu et Sarah Lavaine, infirmières coordinatrices de prélèvements d'organes et de tissus, Réseau Ouest-Francilien. Intervenants :    Judith Arnoult, infirmière, formatrice  Yannis Constantinidès, philosophe, animateur  John Lim, théologien, conférencier, animateur  Frédéric Spinhirny, philosophe, directeur d’hôpital  Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est d’usage, les deux termes étant très proches en anglais, d’opposer le cure, le soin technique, parfois désincarné, et le care, le fait de prendre soin, la sollicitude, tout ce qui n’est pas mesurable ni quantifiable.     L’éthique du care souhaite justement remédier à l’objectivation du corps des patients et à la rationalisation des soins auxquelles conduit inéluctablement la médecine technoscientifique. Il s’agit en somme de réparer l’humain, abîmé par une offre de soins qui vise surtout l’efficacité, sans grande considération pour la composante psychologique, pourtant essentielle.  Le care court toutefois le risque d’être maternant et étouffant s’il est unilatéral. Une manière ajustée de prendre soin est de reconnaître l’interdépendance essentielle entre le pourvoyeur et la personne accompagnée afin que l’aide proposée puisse être acceptée sans honte et sans culpabilité.    Il ne s’agit pas pour autant de renoncer au cure, à la volonté de guérir, mais de lui donner un supplément d’âme.        Les différentes rubriques : Le grand entretien (mené par Yannis Constantinidès)  Le regard de John (John Lim)  Débats d’IDE (Judith Arnoult et Cécile Vinot)  Réflexions par-ci par-là (Frédéric Spinhirny)    Invitée du mois : Céline Louvet, ancienne directrice d’établissements pour personnes en situation de handicap Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelle place pour l’éthique dans le numérique en santé ? On pourrait être spontanément tenté de dire aucune, tant cette révolution s’est faite rapidement et silencieusement. L’éthique semble toujours à la traîne et condamnée au rôle ingrat de censeur sévère et impuissant face à des ados déchaînés.    Mais peut-on lui faire encore une place ou est-il déjà trop tard ? La tentation de la passivité est grande, on le sait, lorsqu’une machine prend tout en charge pour nous. Le transfert de compétences peut alors s’accompagner d’un transfert de responsabilité(s).    D’où l’importance de résister activement à l’envoûtement numérique, qui a transformé une grande partie de l’humanité en « smombies », en zombies marchant les yeux rivés sur leur smartphone.  Avec Judith Arnoult, infirmière, formatrice  Yannis Constantinidès, philosophe, animateur  John Lim, théologien, conférencier, animateur  Frédéric Spinhirny, philosophe, directeur d’hôpital  Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Quand on naît, on est déjà assez vieux pour mourir », disait Heidegger avec son habituelle emphase ridicule. Le vieillissement, processus naturel s’il en est, commence en effet dès la naissance.  Privilège autrefois réservé à quelques happy few, vieillir n’est pas loin d’être devenu le mal absolu : on craint sans doute plus le vieillissement que la mort elle-même ! C’est avec les yeux désabusés du vieux Goya que nous nous représentons désormais les affres de la décrépitude.  D’où l’injonction tyrannique de « bien vieillir », qui fait fi de la biologie et des différences individuelles, comme s’il suffisait de le vouloir pour rester en bonne santé le plus longtemps possible.  « La vieillesse ne devient médiocre que lorsqu’elle prend des airs de jeunesse », disait Hermann Hesse dans son magnifique Éloge de la vieillesse, appelant à « supporter avec patience et non sans amusement l’âge, la goutte, l’isolement ». Car le meilleur remède au vieillissement reste la bonne humeur ! Avec : Judith Arnoult, infirmière, formatrice Yannis Constantinidès, philosophe, animateur John Lim, théologien, conférencier, animateur Frédéric Spinhirny, philosophe, directeur d’hôpital Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis la « Convention citoyenne » lancée l’année dernière, les soins palliatifs sont indirectement sous les feux de l’actualité avec l’énième discussion autour d’une possible dépénalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté. On n’en finit jamais avec la fin de vie !  Mais il est vital de sortir de la sempiternelle opposition / dialogue de sourds entre partisans de l’euthanasie, ragaillardis par la promesse présidentielle, et défenseurs des soins palliatifs, inquiets à juste titre de cette évolution présentée comme inéluctable.    Il convient toutefois d’envisager les soins palliatifs en eux-mêmes, et non comme contre-proposition à la prétendue « mort dans la dignité ». Échapper notamment à l’écueil de leur idéalisation, pour ne pas dire sanctification, au point d’en faire le dernier bastion de la civilisation, les unités de soins palliatifs résistant à la barbarie de la mort précipitée, qui enfreint l’interdit moral de tuer.    Il faut en somme porter un regard plus serein mais aussi plus critique sur ces soins qui représentent peut-être tout de même la quintessence de l’humanité.    Intervenants : Judith Arnoult, infirmière, formatrice  Yannis Constantinidès, philosophe, animateur  John Lim, théologien, conférencier, animateur  Frédéric Spinhirny, philosophe, directeur d’hôpital  Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
   On s’étonne toujours du refus de soin, que l’on juge forcément irrationnel. Le premier mouvement du soignant est de refuser ce refus, qui l’agace encore plus qu’il ne l’interpelle. Est-on réellement libre de refuser ce qui est bon pour soi ?    On s’étonne beaucoup moins en revanche du consentement immédiat, de la « compliance » spontanée du patient, qui ressemble beaucoup à une soumission inconditionnelle au pouvoir médical.    Le refus, s’il peut bien sûr être pur caprice ou réflexe défensif, est l’expression tapageuse d’une saine révolte contre l’autorité scientifique et morale des médecins : on refuse d’obéir sans discuter, de suivre les yeux fermés le médecin-apôtre, comme l’appelle Michael Balint. Le patient se sent impuissant et le refus lui permet de retrouver un peu de maîtrise.    Plutôt donc que de conclure hâtivement que les patients « ne savent pas ce qu’ils font », il convient de comprendre les raisons profondes du refus et, s’il est justifié, de l’accepter pleinement, sans se sentir personnellement visé.     Judith Arnoult, infirmière, formatrice  Yannis Constantinidès, philosophe, animateur  John Lim, théologien, conférencier, animateur  Frédéric Spinhirny, philosophe, directeur d’hôpital  Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
 La douleur est l’expérience à la fois la plus ordinaire, la plus universelle et la plus intime, la moins partageable. La compassion véritable est en ce sens difficile à mettre en œuvre parce qu’on ne comprend pas précisément la douleur d’autrui ; elle nous paraît toujours quelque peu abstraite, pour ne pas dire exagérée. La douleur qui dure finit même par agacer, au lieu de susciter un surcroît d’empathie. La souffrance du douloureux chronique est ainsi condamnée à rester silencieuse, comme Le Cri lancinant de Munch.    Cette douleur totale, réfractaire à tout traitement représente un défi existentiel pour notre civilisation douillette, palliative, qui rêve d’éradiquer toute forme d’inconfort. Or, une réponse strictement médicale au problème du mal et du mal-être ne suffit pas : les meilleurs antalgiques sont au fond l’écoute, bienveillante sans être complaisante, et la « pitié non sentimentale mais créatrice » dont parle Stefan Zweig dans La Pitié dangereuse. Avec : Judith Arnoult, infirmière, formatrice  Yannis Constantinidès, philosophe, animateur  John Lim, théologien, conférencier, animateur  Frédéric Spinhirny, philosophe, directeur d’hôpital  Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé    Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On ne meurt plus nécessairement d’une maladie incurable, mais on vit avec elle en permanence, plus ou moins bien. L’ancienne condamnation à mort a été commuée en prison à vie. En parlant des prisonniers, le philosophe Theodor Adorno disait d’ailleurs que « comme les malades, ils ne peuvent parler que de leur maladie ».    On pourrait ajouter que le grand nombre de malades chroniques (on estime à 20 millions le nombre de Français concernés !) fait écho à la surpopulation des prisons.    La problématique de la non-observance est dès lors capitale, de nombreux malades faisant tout pour s’évader de cette réalité quotidienne écrasante. Sorte de protestation silencieuse du prisonnier condamné à tort, qui refuse que son identité se réduise à sa pathologie.   Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Contrairement à la mort, la naissance a curieusement peu intéressé les philosophes, comme si elle allait de soi et ne posait aucun problème d’ordre conceptuel. On en a laissé le soin exclusif à la médecine, qui s’est évertuée à en réduire la part d’indétermination. Le contrôle des naissances est ainsi devenu le motif essentiel de la biopolitique, qui prétend régenter la vie.   Or, la naissance reste malgré tout un « miracle », un pur événement qui transcende la biologie et défie toute programmation. Il faut donc la repenser en dehors de tout planning familial et de tout cadre étatique.    Invité : Frédéric Spinhirny, Directeur des Ressources Humaines chez Hôpital Necker-Enfants Malades, Rédacteur en Chef de la Revue Gestions Hospitalières, auteur de l'essai paru aux éditions Payot en mars 2020, « Philosophie de la naissance ». Intervenants : Judith Arnoult, infirmière, formatrice /  Yannis Constantinidès, philosophe, animateur / John Lim, théologien, conférencier, animateur /  Frédéric Spinhirny, philosophe, directeur d’hôpital /  Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vivre avec un handicap

Vivre avec un handicap

2022-07-0745:55

La perception du handicap n’est pas la même selon que l’on est en situation de handicap ou non. D’où le grand intérêt de la démarche singulière de l’anthropologue américain Robert Murphy, qui a observé son corps se paralyser progressivement aussi attentivement que les peuplades amazoniennes qu’il avait étudiées auparavant, pour compenser par la connaissance l’absence de maîtrise.  Que faire en effet de ce corps étranger, devenu prison, « tombeau de l’âme », comme dirait Platon ? Comment vit-on avec un handicap ? Il n’est pas facile de (bien) se représenter cela lorsqu’on n’est pas (encore) concerné.  Pour y voir plus clair, il faut résister aux deux écueils symétriques de la stigmatisation et de la survalorisation suspecte. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On sous-estime toujours l’importance de la configuration de l’espace pour le bien-être des patients. L’accueil commence pourtant par le lieu, l’hospitalité dépend aussi de la place qu’on nous fait dans un endroit.   Or, on a souvent le sentiment d’être nulle part quand on traverse un couloir d’hôpital, les murs lisses et blancs accentuent l’impression d’être dans un lieu impersonnel, inappropriable.  Sans prétendre révolutionner l’architecture des lieux de soin, quelles petites améliorations peut-on apporter pour humaniser ces espaces, afin que l’hôpital ne s’apparente plus autant à une « institution disciplinaire », comme le disait Michel Foucault.    Avec :  Sébastien Allali, philosophe, neuropsychologue  Judith Arnoult, infirmière, formatrice  Yannis Constantinidès, philosophe, animateur  John Lim, théologien, conférencier, animateur  Cécile Vinot, infirmière, cadre de santé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On recommande toujours aux soignants de préserver une juste distance par rapport aux malades pour ne pas trop s’impliquer émotionnellement, mais comment la mesurer, comment l’apprécier ? Ne faut-il pas dans certains cas raccourcir la distance, toucher la personne âgée désorientée ou prendre dans ses bras le patient en fin de vie ? Une certaine distance est toutefois nécessaire pour éviter que la relation de soin ne soit parasitée par les bons sentiments. Un bon soignant doit bien sûr être empathique et à l’écoute, mais on attend d’abord de lui qu’il soit compétent et professionnel.   Ni trop près ni trop loin : c’est ce juste milieu qu’il s’agit de déterminer. Adresse mail de l’émission : ethiquefrequenceprotestante@gmail.com Les différentes rubriques : Le grand entretien (mené par Yannis Constantinidès)   Le regard de John (John Lim)   Débats d’IDE (Judith Arnoult et Cécile Vinot)   L’éthique sans dessus ni dessous (Sébastien Allali)      Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toujours célébré, mais souvent contourné, le secret médical est un idéal plus qu’une réalité. Il semble même intenable à une époque de transparence absolue et d’extimité, c’est-à-dire de déballage complaisant de l’intimité. On peut même penser que la crise sanitaire a achevé de détruire ce totem fragile, le vidant de toute substance au nom de la sacro-sainte urgence. Mais le secret médical doit rester un idéal du soin, une exigence éthique forte, même s’il est de plus en plus difficile à faire respecter. Sébastien Allali, philosophe, neuropsychologue Judith Arnoult, infirmière, formatrice Yannis Constantinidès, philosophe, animateur John Lim, théologien, conférencier, animateur invité : Didier SicardHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous fêterons demain les vingt ans de la loi sur les droits des malades, dite loi Kouchner, qui a profondément bouleversé la relation médecin/patient. Cette loi emblématique représentait en effet une indéniable avancée puisqu’elle a permis de rééquilibrer une relation jusque-là profondément asymétrique. Mais en mettant généreusement en avant la nécessité d’un « consentement libre et éclairé », elle reprenait à son compte la fiction de l’agent rationnel, responsable de ses actes et soucieux de faire ce qui est dans son intérêt. Or, l’idéal louable d’autonomie peut facilement dégénérer en liberté négative ou même en droit au caprice. C’est que l’autonomie ne se décrète pas : elle s’enseigne et s’apprend, plus ou moins bien. Tout dépend donc de l’usage que l’on en fait. Les différentes rubriques : Le grand entretien (mené par Yannis Constantinidès) Le regard de John (John Lim) Débats d’IDE (Judith Arnoult et Cécile Vinot) L’éthique sans dessus ni dessous (Sébastien Allali)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La question de l'alimentation dans les structures de soin est une question délicate, précisément parce qu'on y apporte pas suffisamment de soin. Or se nourrir n'est pas qu'un besoin vital, c'est aussi un plaisir essentiel, tant physiologique que psychique, un rite social fondamental, une raison de vivre même, de continuer à vivre. Entretien avec Lucie Mira, psychologue en soins palliatifs, spécialiste des questions de nutrition. Autres rubriques : Le regard de John (John Lim) Débats d’IDE (Judith Arnoult et Cécile Vinot) L’éthique sans dessus ni dessous (Sébastien Allali) Adresse mail de l’émission : ethiquefrequenceprotestante@gmail.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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