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La dernière séquence
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La dernière séquence

Author: Eric Fiszelson & Pierre Jacquet

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Les sujets sont transversaux, il s'agit des grands thèmes dont s'emparent - ou se sont emparés - les cinéastes d'hier et d'aujourd'hui. Il y sera également question des carrières des grands metteurs en scène, ceux qui sont célèbres et ceux qui le sont moins. Ainsi pourra-t-on écouter se redessiner une vie, une œuvre, des moments remarquables et des anecdotes exceptionnelles. 

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28 Episodes
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En quatre films seulement — Hérédité, Midsommar, Beau a peur et Eddington — Ari Aster s’est imposé comme l’un des cinéastes les plus singuliers du cinéma américain contemporain. Né à New York en 1986, il a très tôt choisi son territoire : la famille comme scène du tragique. Chez Aster, l’horreur n’est jamais une fin en soi. Elle est le langage qui dit les secrets, les deuils, la culpabilité, la codépendance. Ses films convoquent le dibbouk et le golem, figures du folklore yiddish : entre possession et fabrication, entre l’esprit qui s’empare des vivants et la créature qui échappe à son créateur. Aster navigue entre ces pôles pour construire un cinéma de l’intime, éprouvé par l’horreur. Monstre invisible, peur héritée, communauté oppressante : chez Ari Aster, le véritable sujet n’est pas le surnaturel mais ce qui nous lie — famille, couple, société — quand ces liens deviennent carcan.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On les appelle ZAZ, pour Zucker, Abrahams, Zucker. Un acronyme en guise de signature comique inimitable. A partir de 1980, avec Y a-t-il un pilote dans l'avion ?, puis Top Secret ! ou encore la série des Y a-t-il un flic..., le trio impose un humour visuel, absurde, frénétique, qui va profondément marquer le cinéma comique anglo-saxon.Mais ces génies de la parodie ne sortent pas de nulle part. ZAZ sont les héritiers d'une tradition comique américaine multiforme : le vaudeville burlesque, le slapstick des années muettes, l'irrévérence anarchique des Marx Brothers, les films de Mel Brooks, mais aussi la culture télé des années 70. Leur force ? Avoir digéré toutes ces influences pour créer un style propre, où chaque plan ne recelant pas au moins un gag est un plan raté.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Avec le cycle Antoine Doinel, François Truffaut invente un cinéma de l'intime, à la fois autobiographique et romanesque. En cinq films, il retrace le parcours d'Antoine Doinel, son double de fiction incarné par Jean-Pierre Léaud et derrière lequel affleurent ses blessures, ses élans et ses tourments. Ce cyle unique a durablement influencé le cinéma d'autofiction, de Moretti à Desplechin, et a ouvert la voie à une nouvelle forme de récit personnel au cinéma.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Charles Laughton, immense acteur au jeu habité et théâtral, n'est pasé qu'une seule fois derrière la caméra, mais ce fut pour livrer un chef-d'oeuvre inclassable : La Nuit du Chasseur (1955). Conte cruel aux accents expressionnistes, ce film unique en son genre conjugue lyrisme visuel, tension onirique et terreur quasi biblique. Inspiré par le muet, le cinéma de Murnau, Lang et Griffith, Laughton sculpte des images inoubliables pour raconter la fuite désespérée de deux enfants traqués par un faux prédicateur maléfique, incarné par un Robert Mitchum glaçant. Méconnu à sa sortie, ce film singulier est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands de l'histoire du cinéma, témoin du génie visionnaire de son unique réalisateur.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Clint Eastwood a su renouveler le western en confrontant l'héritage de ses grands maîtres, John Ford et Howard Hawks, à une vision plus sombre et réaliste du genre. L’Homme des hautes plaines et Josey Wales hors-la-loi revisitent l’archétype du justicier solitaire en l’humanisant. Cette évolution culmine avec Impitoyable (Unforgiven), chef-d’œuvre qui déconstruit la geste du western classique en explorant les thèmes de la violence et de la rédemption. À travers un style épuré, Eastwood propose une réflexion profonde sur le mythe de l’Ouest, offrant au genre un adieu empreint de gravité, de mélancolie et de modernité.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les années 1990 marquent un tournant dans la carrière de Steven Spielberg, une décennie où le réalisateur ne se contente plus d'investir l'imaginaire et le divertissement mais s'engage dans une quête de mémoire et de transmission. Si ses débuts sont associés à l’aventure et à l’évasion, cette période révèle un cinéaste mûri, profondément marqué par son héritage culturel et spirituel.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Akira Kurosawa est à juste titre surnommé l'empereur du cinéma japonais. De Rashomon, qui l'a propulsé sur la scène mondaile en 1951, au Sept Samouraïs, chef-d'oeuvre du film de sabre, en passant par Le Château de l'Araignée et Dodes'ka-den, La Dernière Séquence retrace le parcours d'un cinéaste qui a su marier les traditions du Japon ancestral à la modernité occidentale. Nous évoquerons également la seconde partie de sa carrière, marquée par des oeuvres sombres et introspectives, rendues possibles grâce au soutien de ses admirateurs américains, tels George Lucas et Francis Ford Coppola. Il laisse au cinéma mondial un héritage monumental, pour qui l'honnêteté envers ses personnages était une valeur absolue.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette nouvelle émission de La dernière séquence, nous explorons l'univers des frères Coen, deux cinéastes majeurs du cinéma américain contemporain. Nés au Minnesota dans les années 50, Joel et Ethan Coen ont formé un duo inséparable pendant plus de 35 ans, réalisant 18 films et 2 courts métrages marquants. Leur cinéma, à la croisée du noir, de la comédie absurde et du western, est peuplé de personnages marginaux et empreint d'une ironie subtile. Après avoir collaboré avec de grands noms de l'industrie du cinéma comme le directeur de la photographie Roger Deakins et le compositeur Carter Burwell, et auréolés de 4 oscars et d'une palme d'or, les frères ont mis fin à leur collaboration en 2019, estimant sans doute que leur oeuvre commune était désormais complète. A travers cette émission, nous vous invitons à découvrir leur monde unique, où se mêlent fatalité, humour noir et exploration de la condition humaine.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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À l'occasion de la sortie récente de Furiosa, le dernier volet de la saga Mad Max, La dernière séquence consacre son dernier épisode de la saison au cinéma de George Miller. À près de 80 ans, le réalisateur australien continue d'explorer la figure du héros et de construire des mythes modernes. Bien que Miller ne soit pas uniquement l'auteur de Mad Max, le cycle de cinq films que cet ancien médecin a consacré à Max Rockatansky et ses avatars a inventé un nouveau genre : le film postapocalyptique. Mais pour George Miller, l'enjeu va bien au-delà d'une simple quête de nouvelles formes cinématographiques. Passionné par les travaux de Joseph Campbell, Miller s'efforce d'inventer une nouvelle mythologie, à l'instar de J.R.R. Tolkien. En somme, technicien hors du commun, scénariste brillant et directeur d'acteurs de premier ordre, George Miller est bien plus qu'un simple metteur en scène de films de genre. Il laboure les terres de l'imaginaire pour offrir au public des spectacles d'une ampleur rare et qui font de lui le digne héritier de Cecil B. de Mille et D.W. Griffith.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qui aurait pu prédire que Francesco Rosario Capra, né dans la pauvreté en Sicile en 1897, deviendrait Frank R. Capra, réalisateur triplement oscarisé et considéré à juste titre comme l'une des figures les plus marquantes de l'âge d'or du cinéma hollywoodien ? Maître de la Screwball Comedy, chantre du rêve américain et de ses valeurs, remarquable directeur d'acteurs, innovateur technique hors pair, il est difficile de sous-estimer l'importance de son oeuvre, qui fut celle d'un auteur avant l'heure. Mais derrière ces 34 films dont de très nombreux chefs-d'oeuvre (de New York Miami à La vie est belle en passant par Mr Smith au Sénat, l'Extravagant Mr Deeds et Arsenic et Vieilles Dentelles) se cache un homme tourmenté, dépressif, complexé, si désireux de se fondre dans le creuset de l'Amérique protestante qu'il en oublie ses racines et finit même par se compromettre pendant la chasse aux sorcières qui frappa Hollywood dans les années 50. Tombé presque dans l'oubli après l'échec de La vie est belle, c'est son autobiographie romancée, The Name Above The Title, sortie en 1971, qui le transforma en légende vivante du cinéma. La dernière séquence vous propose de partir à la recherche du vrai Frank Capra, celui qui se cache derrière le réalisateur à succès adulé de tous.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Evoquer le leg de Stanley Kubrick, c'est se confronter à une tâche ardue, voire impossible. Comment résumer, en effet, une œuvre-monde si riche, si foisonnante, si complexe, si multiple, si intrigante ? A partir des Sentiers de la Gloire, en effet, chaque film de Kubrick est un chef-d'œuvre. Du film noir à la science-fiction, du film de guerre au film d'épouvante, Kubrick s'empare de ces genres pour, tel un alchimiste, les sublimer. Perfectionniste, formaliste, d'une rigueur à nulle autre pareille, adaptateur hors pair, Kubrick occupe une place à part dans l'histoire du cinéma. Il résiste à toutes les catégories et a tracé un sillon unique, qui se termina à la fin des années 90 avec Eyes Wide Shut, réflexion d'une infinie finesse sur le couple et l'intimité. A travers les grands thèmes de son œuvre, c'est aussi à une plongée dans l'histoire du XXème siècle et de ses maux que nous convie Stanley Kubrick.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Henri-George Clouzot nous a laissé de grands films. Du Corbeau à Quai des Orfèvres, en passant par les Diaboliques et le Salaire de la Peur, il a marqué l’histoire du cinéma français. Il fut aussi l’une des cibles de Truffaut et de la Nouvelle Vague, qui voyaient en lui un des symboles du « cinéma à la papa » qu’il convenait de mettre à terre. Cultivé, perfectionniste, il mit la forme au service du réalisme dès son premier film, L’assassin habite au 21.  Cependant, le parcours et la personnalité de Clouzot ont été sources de nombreuses polémiques. Cheville ouvrière de la Continental, cette société de production allemande financée par les nazis pendant l’Occupation, Clouzot était un être violent, tempétueux, excessif, tourmenté, sadique, qui n’hésitait pas à malmener, voire même frapper, ses acteurs pour obtenir d’eux ce qu’il exigeait. Des comportements qui posent des questions éthiques fondamentales sur la dynamique de pouvoir dans l’industrie du cinéma. La dernière séquence vous propose de partir à la découverte cet artiste trouble et énigmatique que beaucoup considèrent comme le Hitchcock français.  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion de la sortie d'une version restaurée en 4K du Samouraï, un de ses chefs-d’œuvre, La dernière séquence vous propose une plongée dans l'univers de Jean-Pierre Melville, père spirituel de la Nouvelle Vague, maître incontesté du cinéma français d'après-guerre. Cet épisode prendra la forme d'une exploration des deux facettes marquantes de son œuvre : d'une part, ses films policiers, qui réinventent et subliment les codes du film noir hollywoodien et d'autre part, ses films sur la guerre, profondément ancrés dans son histoire personnelle et son passé de résistant.  Jean-Pierre Melville était plus qu'un réalisateur. C'était un peintre de l'âme humaine, un architecte du suspense, un tragédien, un poète visuel. Sa sobriété et sa rigueur formelle, son fétichisme et sa propension à l'abstraction nous ont laissé en héritage un cinéma de signes, hiératique, mutique et sombre.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
 La Dernière Séquence reprend son exploration du cinéma de Steven Spielberg avec une émission spéciale consacrée à l'œuvre du fils prodige du Nouvel Hollywood durant les années 1980. Au cours de cette décennie, il s'est affirmé comme le maître incontesté du cinéma populaire. De l'aventure épique des "Aventuriers de l'Arche perdue" à l'émerveillement d'"E.T. l'extra-terrestre", en passant par la profondeur émotionnelle de "La Couleur Pourpre" et "Empire du Soleil", ces dix années soulignent son incroyable talent de conteur et sa capacité à traiter des thèmes universels avec sensibilité. Dans un format exceptionnel, notre co-animateur Pierre Jacquet endosse le costume d'invité pour partager son affection toute particulière pour le génie de Spielberg.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l’occasion de la sortie sur Netflix de son dernier film, The Killer, La dernière séquence vous propose de partir à la découverte du cinéma de David Fincher. Formaliste rigoureux passé par la publicité et le clip vidéo, Fincher est l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération. De Alien 3 à Mank, en passant par Seven, Fight Club, Zodiac et The Social Network, le cinéaste explore les chemins tortueux de la violence, des faux semblants, du mensonge. Conteur perfectionniste, critique acerbe du mal-être contemporain, il révèle la noirceur de l’âme humaine sans complaisance mais parvient, parfois, à trouver la lumière.   Nous aurons la chance de retracer la carrière de ce grand artiste en compagnie de Ben Dewaele, régisseur général, qui a travaillé sur le tournage de The Killer.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fritz Lang n'aurait sans doute pas été cinéaste sans la Première guerre mondiale. Meurtri dans sa chair et traumatisé par la violence radicale du conflit, il se tourna vers le cinéma plutôt que la peinture et en devint l'un de ses pionniers. Son œuvre berlinoise reflète brièvement l'insouciance précaire de la jeune République de Weimar, avant de se nourrir des crises de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres et de la montée du nazisme. Au fur et à mesure de ses films, influencé par l'expressionnisme d'Otto Dix, le regard noir de Fritz Lang explore les grandes questions de son temps et du nôtre : le rôle des images et des médias, le destin, la justice, la loi, le pouvoir de la foule, la pitié. Pour ce deuxième épisode de la saison, nous accueillerons à nouveau Valérie Lavalle, réalisatrice et directrice de production, avec qui nous nous attarderons plus particulièrement sur deux des chefs d'œuvre de la période allemande de Fritz Lang, Metropolis et M le Maudit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Billy Wilder est un de ces géants d'Hollywood qui a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire du cinéma. Capable de magnifier tous les styles, d'en inventer de nouveaux, de les transcender, il a transformé à jamais l'écriture cinématographique en mettant l'image au service du scénario. Et derrière son humour souvent corrosif, son cynisme parfois cinglant et son goût pour la transgression se cache un humaniste profondément meurtri par la Shoah. Pour ce dernier épisode de la saison, nous accueillerons à nouveau Valérie Lavalle, réalisatrice et directrice de production, avec qui nous nous attarderons plus particulièrement sur deux des nombreuses œuvres majeures de Wilder, Sunset Boulevard (Boulevard du Crépuscule) et Some Like it Hot (Certains l'aiment chaud). Invité : VALERIE LAVALLE, REALISATRICE ET DIRECTRICE DE PRODUCTION.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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