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Sciences et conscience - Radio Cause Commune

Author: Radio Cause Commune

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Dans Pantagruel, Rabelais s'interroge : « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». À…

15 Episodes
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ContexteNous avons beaucoup évoqué dans le cadre de cette émission différents cas de figure, différentes modalités du travail des chercheurs, par exemple avec Armelle Rancillac sur les financements publics ou Yann Mael Lahrer sur les contrats doctoraux.Mais nous n’avons pas encore eu l’occasion d’aborder le travail de recherche en soi.Alors on peut distinguer la science de la recherche. La science, c’est un ensemble de connaissances qui se sont constituer au fil de l’histoire des idées à travers un processus pour finir par faire le plus souvent consensus. La recherche, c’est un travail qui consiste à répondre à des questions dont on n’a pas les réponses.Comment passer de l’un à l’autre ?Pour produire cette connaissance, il a fallut une chercheuse ou un chercheur, certes, parfois plusieurs en même temps, mais surtout tous leur prédécesseurs qui ont échoué avant et sur les travaux desquels les découvreurs dont on se souviendra finalement ont pu s’appuyer pour réaliser leur travail. Il a fallut des ingénieurs qui ont mis en place, voire réaliser les expériences. Il a fallut un laboratoire entier, avec une direction de recherche, pour encadrer et permettre ces travaux.InvitéJean-Yves Ottmann
ContexteLes sciences participatives sont au cœur de la rencontre entre sciences et citoyens des sciences, le moment où concrètement, la science s’organise avec la société civile pour produire des données scientifiques.En France en 2016, 1/3 des citoyens a entendu parler des sciences participatives dont une majorité de ce tiers qui se dit prêt à participer (Ipsos).Bien que les sciences participatives ne représentent qu’1/10 000e de la recherche scientifique elles sont parfois essentielles pour la production de certaines données, notamment autour de l’astronomie, de la biodiversité ou encore et nous aurons l’occasion d’y revenir, la qualité de l’air.Mais elles ont d’autres vertus, notamment pédagogique, de faire modifier des agissements et des comportements, individuels ou collectifs.Mais quelles sciences, quelles actions… ?InvitéeLaure Turcati, docteure en écologie et Ingénieure de recherche en sciences participatives à Sorbonne Université.Références utilisées pour préparer l'émissionFrancois Houllier, Jean-Baptiste Merilhou-Goudard. Les sciences participatives en France : Etats des lieux, bonnes pratiques et recommandations. 2016.Muki Haklay. Citizen Science and Volunteered Geographic Information: Overview and Typology of Participation dans Crowdsourcing Geographic Knowledge. 2012. pages 105–122.François Houllier, Pascale Frey-Klett. Citoyens des sciences : quand chercheurs et public collaborent. 2016. The Conversation.Références citéesMuseum national d'histoires naturelles – Participer à la science...
ContexteDepuis des siècles, l'humanité a cherché à comprendre le monde qui l'entoure à travers des activités qui n’ont pas immédiatement distingué les sciences de la philosophie ou même des religions. Les sciences modernes ont ainsi émergé comme un moyen fiable d'explorer notre univers et de mieux comprendre les phénomènes qui nous entourent à travers les principes fondamentaux de réfutabilité, de non-contradiction et de reproductibilité.Cependant, de nombreuses disciplines se revendiquent scientifiques sans en posséder de fondement légitime. Mais alors, quel est ce fondement légitime, qu’est-ce qui permet de se revendiquer d’une démarche scientifique, quel intérêt de se faire passer pour une activité prétendument scientifique ?C’est aussi l’occasion pour nous de nous poser une question que nous ne nous sommes pas encore posé dans le cadre de l’émission Sciences et Consciences, ou en tout cas seulement effleuré : qu’est ce que la science, qu’est-ce qui fait qu’une science peut se définir comme science ?InvitéOlivier Sartenaer, chargé de cours en philosophie des sciences à l’université de NamurRéférencesPatrick Juignet, 2016. Qu'est-ce que la science ? Philosophie, science et société.Valéry Rasplus et al. 2014, Sciences et pseudo-sciences: Regards des sciences humaines Broché.Olivier Sartenaer, 2020, Différencier sciences et pseudo-sciences, pas si simple, The Conversation.Schopenhauer, vers 1830, l'art d'avoir toujours raison (notamment stratagèmes XI et XII évoqués lors de l'émission).MusiqueGeorges Brassens, 1976, Tempête dans un bénitier.
ContexteLa vulgarisation scientifique est en plein essor et pourtant il s’en est passé des choses depuis la Sciences en pantoufle en 1954 jusqu’au Dr Nozman ces dernières années sur YouTube, sans oublier d’évoquer les fameuses maquettes de Jamy dans C’est pas sorcier.Cette évolution est elle dû à un intérêt grandissant pour la culture scientifique ou un besoin toujours plus impérieux de faire comprendre des phénomènes de notre société, je pense en particulier au rapport du GIEC arboré dans les nombreuses publicités du métro parisien sous initiative du collectif « pour un réveil écologique ».Et enfin, qui est légitime à parler de sciences ? Est-ce le personnel – chercheur ou doctorant – qui, du haut de son laboratoire, réalise la démarche de service public de transmettre les découvertes ou bien le journaliste scientifique qui, parti de la base, détricote les avances scientifique en gravissant, une par une les marches de la compréhension de la littérature scientifique, en se débattant dans les méandres des sphères académiques ?En plateauFrançois, directeur national du réseau des petits débrouillardsMaëlle chargée de projetClément chargé de mission événementiel / partenariats privésCéline chargée de secteur ParisÀ l'oreilleNeil Young, 1972, Hearth of Gold, version remasterisée de 2009
ContexteLes big data ont permis de démocratiser l’accès à d’innombrables jeux de données et les applications les mettent dans les mains de tout un chacun.Il en va de même pour les données de connaissances scientifiques.De nombreuses applications utilisent les données scientifiques pour découvrir les plantes, les animaux, et mêmes les roches qui nous entourent.L’intelligence artificielle permet d’utiliser les images et les sons pour faciliter l’identification des animaux. Prenez en photo une plante avec votre smartphone depuis l’application pour qu’elle vous donne son identification, et pourquoi pas des conseils d’entretien. Il en va de même pour les roches, les poissons, les cris des oiseaux, etc.La qualité de l’identification pouvant être très variable selon l’application elle même, et la qualité de la captation.Cette profusion de données scientifique mise au service de la société est une opportunité unique de vulgariser les connaissances, et de sensibiliser sur les phénomènes associés, par exemple d’alerter sur les dangers qui pèse sur la biodiversité.Mais certaines de ces applications vont plus loin. Si la plupart permettent d’amener la connaissance scientifique aux citoyens, certaines d’entre elles impliquent la société civile dans le recensement. Elles permettent ainsi de s’appuyer sur les observations de terrain pour mieux comprendre des phénomènes ou des comportements.En plateauAlexis Joly, docteur en informatique à l’Inria.MusiqueTryo, 1998, La main verte.
ContexteDans l’imaginaire courant, il convient de concevoir un monde rationnel d’un côté, les sciences, et un monde imaginaire ou sensible de l’autre, la croyance.Est-il si évident que le rempart entre les deux est si solide ?Pour explorer cette relation, j’ai proposé de démarrer la réflexion a partir d’un frère prêcheur : Giordano Bruno.Le XVIème siècle est connu comme une période scientifique féconde à travers la relativité de Galilée et la révolution héliocentrique de Copernic. Giordano Bruno est beaucoup moins connu.Il est pourtant le premier à imaginer que le ciel est infini. Il est donc le premier à exprimer qu’il n’y a pas de point privilégié dans l’espace, ouvrant la voie à la relativité.Il va même plus loin, si il y a une infinité étoile, il y a donc une infinité de planète, c’est donc qu’il y a de la vie ailleurs.Il ressuscite également l’atomisme de Democrite et l’idée de l’existence de particules élémentaires. Il est ainsi une figure à la frontière de la philosophie médiévale sclérosée et celle moderne qui se développe au XVIIème et XVIIIème siècle.En plateauJacques Arnoult, docteur en histoire des sciences, Docteur en théologie et expert éthique au CNES.RéférencesJacques Arnoult, 2021. Giordano Bruno. Un génie martyr de l'Inquisition chez Albin Michel.MusiqueGeorges Brassens, 1976, Tempête dans un bénitier. Disque Trompe la mort.
#08 – Sciences et art

#08 – Sciences et art

2022-10-0601:13:10

ContexteLa science n’est pas une forme d’art […]. Mais les résultats du chercheur ont une puissance poétique : ils révèlent les fils qui tissent notre réalité, et le mystère qu’il y a en son cœur. L’art et la science ont en commun de questionner le monde en rendant visible l’invisibleJean-Philippe UzanCette puissance poétique nous renvoie aux expériences de pensée d’Albert Einstein et de Galilée, notamment, qui renforcent la conviction de Gaston Bachelard que la raison est raison que lorsqu’elle progresse, c’est-à-dire quand elle invente une nouvelle résonance avec le réel, révise ses propres normes, chahute les certitudes.D’un autre côté, la science a également ouvert le champ des possible à l’art, pensons aux chef d’œuvres de Delacroix au XVe qui ont existé grâce à la peinture à l’huile, tout comme la photographie, le cinéma à notre époque contemporaine.InvitéMarc-Williams Debono, Chercheur en neurosciencesMusique et extrait sonoreSpace Oddity, David Bowie, 1969.Le graveur de mathématiques, Patrice Jeener. Institut Henri Poincaré, Quenti Lazzarotto, 2016. Vidéo complète sur la chaine Youtube de l'Institut Henri Poincaré.RéférencesNiels Bohr, « Discussions with Einstein on Epistemological Problems in Atomic Physics », dans Albert Einstein: Philosopher-Scientist, Cambridge University Press, 1949.Vincent Bontems, Bachelard et l'avenir de la culture : du surrationalisme à la raison créative Paris, Presses des Mines, 2018.Marc-Williams Debono, L'intelligence des plantes en question, Hermann, 2020....
ContexteComment rêver les ondes au point d’imaginer remonter le temps ? Jusqu’où l’abstraction de l’esprit scientifique va-t-elle pour envisager de domestiquer l’onde, l’obliger à faire ce qu’il on veut, lui faire revivre sa vie passée.En plateauMathias Fink, physicien à l’ESPCI, spécialiste des ondes en particulier dans leur application biomédicale.À retrouver également, la chronique de la Fondation Charpak, l’esprit des sciencesExtrait sonoreHenri Poincaré, 1908, Extrait de Sciences et Méthodes lu par Benjamin PenamariaRéférenceMathias Fink, 2009, Renversement du temps, ondes et innovation, Fayard.Miroir Temporel instantané Smiley – M. Fink, V. Bacot, A. Eddi, E. FortMiroir Temporel Instantané Tour Eiffel – M. Fink, V. Bacot, A. Eddi, E. Fort
ContexteL’État alloue 8% de son budget à la recherche publique, soit 20 milliards d’Euro.Il est très loin d’être le plus gros financeur à 2,2% du PIB, les deux premiers du classement étant Israël et la Corée, à 4,4 chacun, soit le double. La France n’est que 11ème sur le podium.Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche n’a pas toujours été un ministère à part entière. Délégué sous la tutelle de l’éducation nationale, il n’est un ministère à part entière que depuis 1993.Depuis 2017, il a changé de nom. Il est devenu le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, on l’appelle parfois le MESRI.En le renommant ainsi, l’exécutif a rendu tangible une réalité de longue date, et l’a entériné aussi peut-être, il est attendu que le fléchage budgétaire puisse être expliqué, justifié, communiqué, en d’autres termes, la recherche doit servir à quelque chose.Pourtant, l’année 1905, l’annus mirabilis d’Albert Einstein, le futur prix Nobel a publié quatre articles scientifiques qui ont contribué à établir les fondements de la physique moderne, alors même qu’il a fallut attendre des décennies avant de pouvoir en tirer des applications concrètes, comme le satellite ou le laser.Ainsi, il ne s’agit pas tant de savoir combien l’état finance, mais aussi pour quoi et à quelles types de ressources, pour comprendre les implications que le financement a sur la recherche scientifique.Comment le financement de la recherche agit sur cette dernière, qu’est-ce que cela induit pour les chercheurs et les chercheuses ?En PlateauArmelle Rancillac, chercheuse en neurobiologieÀ retrouver également, la chronique de la Fondation Charpak, l'esprit des sciencesÀ l'oreilleSublime, Santeria, 1996
ContexteSi la loi de programmation de la recherche a revalorisé le contrat doctoral de 30% à horizon de 2023, le doctorat dans son ensemble manque encore de reconnaissance. Existerait-il une spécificité française du doctorat qui pousse un nouveau docteur sur trois à partir à l’étranger ?Pour mieux se poser la question nous pourrions nous demander à quoi sert un docteur en fait ? Un docteur a-t-il absolument la vocation de devenir chercheur ou a-t-il des débouchés différents, dans les entreprises, qu’il retrouve par exemple à l’étranger ?Quelles sont les connexions entre les compétences de la recherche et le monde des entreprises ?InvitéYann-Mael LahrerRéférencesLoi de Programmation de la Recherche, sur LegiFrance.Yves Gingras (2020), Sociologie des sciences. Presses Universitaires de France.Florence Hellec (2014), Le rapport au terrain dans une thèse CIFRE: Du désenchantement à la distanciation. Sociologies pratiques.Marlène Dulaurans (2012), « Une recherche dans l’action : le cas d’une CIFRE en collectivité territoriale », Communication et organisation.Le monde (2015), 79 % des docteurs franciliens trouvent du travail l’année suivant leur thèse.L'Étudiant (2015), Docteurs recherchent emplois en entreprise.MusiqueSka-P (2018), The Lobby Man
ContexteLe monde que nous connaissons est un monde dirigé par les sciences. Les connaissances scientifiques sont partout et permettent le fonctionnement du monde tel que nous le connaissons désormais. Dans chaque smartphone, il y a 27 prix Nobel. Les sciences sont le système de structuration des connaissances désormais hégémonique, peu de gens mettront en doute que lorsqu’un avion démarre, il décolle. Et sans pour autant être un mécanicien des fluides. Et pourtant, les sciences paraissent de plus en plus lointaines à ceux qui ne la font pas et il sans doute plus que jamais utile, pour comprendre notre monde, comprendre comment les connaissances sont construites, de se construire un esprit et une culture scientifique. C’était la démarche de Georges Charpak, Nobel de physique, qui a œuvré pour le développement de l'esprit scientifique dans l'éducation et pour éclairer la place de l’esprit des sciences dans la société ; c’est donc à un des fondateurs que nous allons poser toutes ces questions aujourd’hui.En plateauYves Charpak, épidémiologiste biostatisticien chercheur en santé publique.MusiqueLucky Chops – BuyoRéférencesCovid-19 : 59% des Français croient à l’efficacité de la chloroquineFrederic Nietzsche (1878), Humain, trop humain, l’avenir de la science (P. 276).
ContexteAlbert Einstein en était convaincu « le physicien n’est rien d’autre qu’un philosophe qui s’intéresse à certaines choses particulières ; sinon, ce n’est qu’une sorte de technicien ».Les sciences sont des disciplines qui partagent avec la philosophie le même objectif de viser la connaissance par des justifications rationnelles. Et pourtant, sciences et philosophie sont également des disciplines qui s’excluent l’une l’autre. Par exemple, au lycée, on fait la part belle à la philosophie dans le bac littéraire. Par ailleurs si chaque science partage avec ses acteurs une méthodologie qui fait consensus, nous ne compterions pas sur la philosophie pour faire voler un avion ou fonctionner un ordinateur.Et pourtant la philosophie a des choses à raconter à propos des ordinateurs justement. Si les connaissances scientifiques peuvent produire des algorithmes, elles ne peuvent pas s’interroger sur la façon dont ils questionnent notre libre arbitre, par exemple. Est-il donc possible de laisser aux scientifiques les connaissances valides et aux philosophes le gout du vrai et de se contenter de se spécialisme ?Les questions que soulèvent la recherche scientifique actuelle ne donne pas cette impression. L’infiniment grand comme l’infiniment petit bouleversent notre rapport au réel, à l’espace et aux temps, tant est si bien que l’on pourrait envisager, comme Stephen Hawking que c’est maintenant la science qui porte l’étendard des grandes questions de l’humanité du XXIe siècle. Les connexions entre sciences et philosophie sont complexes et leurs débats toujours d’actualité.
#02 – Sciences et fiction

#02 – Sciences et fiction

2021-10-1901:00:48

ContexteLa science-fiction est un genre littéraire dont on prête les origines à Jules Vernes, en France, et Herbert Georges Wells au Royaume-Uni. Souvent considérée comme lecture dédiée à la jeunesse, elle a toutefois joué un rôle important dans le développement des sciences à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.Si la science fiction est née de l’imaginaire et de la fascination autour du progrès technique, on ne peut pas concevoir la relation entre science et fiction de manière unilatérale. Les sciences nourrissent la SF comme la SF nourrit les sciences. La science fiction est utilisée comme outil de vulgarisation. Dans un sens très restreint elle permet d’expliquer un concept scientifique, dans un sens plus large elle permet de développer un imaginaire et une culture scientifique.Nous pourrions par exemple prêter l’idée d’utiliser l’orbite terrestre pour y placer des satellites de télécommunication à l’auteur de sciences-fictions Arthur Clarke, en 1945.Mais plus encore, la science fiction envisage les conséquences sociétales des innovations à travers les utopies et les dystopies, citons Georges Orwell, Aldous Huxley, Philipp K. Dick…et enfin la science fiction nourrit les imaginaires des scientifiques eux-mêmes.Par exemple, les ingénieurs de Google ont déclaré en conférence de presse, que le célèbre moteur de recherche avait pour vocation de devenir l’ordinateur de Star Trek, au point qu’un de ses algorithmes portait le nom de la comédienne qui lui prêtait sa voix.Ainsi, sciences et fictions se nourrissent l’un l’autre et symbolisent un dialogue entre sciences et imaginaires.Quels en sont les mécanismes ? comment cette relation s’articule ?En plateauRolland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique, enseignant, auteur et vulgarisateur
ContexteIl reste en chacun des nous des souvenirs, parfois douloureux ; de grenouilles à disséquer, de produit scalaire de deux vecteurs, ou de masses d’atome à déterminer.Il peut paraître évident que cet enseignement s’impose, surtout lorsque l’on ne se pose pas plus la question, et puis dans le même temps, peu d’entre nous s’enorgueillissent d’utiliser la crible d’Eratosthène dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes (sauf bien sur ceux dont c’est précisément la pratique professionnelle quotidienne)Quel rôle joue la science dans notre modèle éducatif ? Est-ce qu’il s’agit d’emmagasiner du savoir et parfaire sa culture scientifique où la science joue-t-elle un autre rôle et notamment de développement de l’esprit critique, par exemple.Inversement, l’éducation peut-elle participer, et comment, à l’essor des carrières scientifiques ?Il y a une relation étroite entre ceux qui transmettent les connaissances et ceux qui les produisent, participant ainsi à la didactique et la pédagogie, d’autant plus étroites que ces pratiques se nourrissent des sciences, de l’éducation par exemple.InvitésLes langues de Cha' (Charlotte barbier)Edukey (Pleen le Jeune)Références citéesLe café des sciencesThe ConversationPhilosophy TubeSourcesAntoine Prost, Histoire générale de l’enseignement et de l’éducation en France – Depuis 1930, tome 4, Perrin, 2004.Fabienne Rosenwald, Filles et garçons dans le système éducatif depuis vingt ans...
Contexte Il reste en chacun des nous des souvenirs, parfois douloureux ; de grenouilles à disséquer, de produit scalaire de deux vecteurs, ou de masses d’atome à déterminer. Il peut paraître évident que cet enseignement s’impose, surtout lorsque l’on ne se pose pas plus la question, et puis dans le même temps, peu d’entre nous s’enorgueillissent […]
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