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SAPIENS - LE PODCAST
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SAPIENS - LE PODCAST

Author: Nicolas FOUCAUD

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Description

En parallèle de l'album acoustique du projet Sapiens qui a regroupé 10 chanteurs de la scène Rock et Metal française, Nico reçoit des acteurs de la scène musicale indépendante française, en aparté pour une discussion ouverte entre copains. Au travers d'anecdotes de vie, on apprend à connaître les parcours de ces musiciens indépendants, leur enfance, leurs coups de cœur, leurs expériences, leurs galères aussi, tout ce qui a fait qu'ils en sont là aujourd'hui.

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18 Episodes
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Il y a des gens qu'on a l'impression d'avoir toujours plus ou moins connus. Ils nous ont accompagné indirectement par leur art, leur influence sur nous et ont rythmé nos quotidiens sans le vouloir. C'est le cas de nos chanteurs préférés, que nous écoutons parfois depuis notre adolescence. Leur voix nous est familière tant, nous avons écouté leur disque, sur le chemin du lycée, dans le bus, sur le vieux lecteur CD de notre première voiture, ou encore en soirée entre potes ou chacun veut faire découvrir aux autres sa dernière pépite. C'est le cas de mon invité du jour, en la personne de Matthieu Miegeville, AKA Milka pour les intimes. Avec son ancien groupe Psykup, il a été pour moi la voix de la bande son de ma vie de jeune adulte. Permis de conduire en main, j'allais libre comme l'air, vivre ma vie de majeur, voir des concerts, trinquer les verres avec les copains et draguer les filles avec un album qui m'accompagnait systématiquement : "Le temps de la réflexion". Un titre parfaitement adapté à cette période si constructive dans la vie d'un homme. J'étais fasciné par tant de créativité et de liberté artistique, mais aussi de maîtrise technique. J'ai rencontré Matthieu la première fois à cette période. Il accompagnait un autre groupe toulousain qui venait jouer par chez moi. Avec mon groupe, nous faisions modestement leur première partie. Hasard total, je portais un t-shirt Psykup ce jour-là... Très impressionné, notre seul et unique échange ne fut, j'avoue, pas très enthousiasment. Nous avons été maladroits à nos façons tous les deux et notre relation s'est arrêtée là. J'ai toutefois continué de le suivre, à travers ses autres projets de l'époque, Agora Fidelio et surtout My Own Private Alaska, encore un OVNI musical qui m'a ouvert les portes des possibles en termes d'audace artistique. Du "piano core"? C'est quoi ça encore ? Bien plus tard, j'ai appris que Matthieu était également coach scénique. Cela faisait plusieurs fois que nous évoquions l'idée d'un accompagnement avec LDDSM et lorsque nous avons su que nous allions jouer au Hellfest en 2021, nous nous sommes dit que c'était le bon moment pour tenter l'expérience. Nous avons passé quelques jours en huit clos avec Milka et cet échange a totalement changé nos vies de musiciens, voire d'Homme. Nous avions compris que notre amitié et notre complicité légendaire, se devaient d'être partagées avec notre public et non pas comme nous le pensions, rester dans l'ordre du privé. Matthieu nous a montré comment nous pouvions être à la fois les artistes de scène et les personnes que nous étions dans la vie en même temps. Libérés, nos relations et notre plaisir sur scène se sont alors totalement accrus. À la suite de ça, nous sommes restés amis et ne nous sommes jamais vraiment quittés. Le talent et la générosité de Matthieu, ont changé ma vie et pour ça, je lui en serai toujours reconnaissant. Le Milka que j'avais rencontré il y a 25 ans, n'est plus le même que celui d'aujourd'hui, tout comme moi. Tout comme nous. Les gens changent, se trompent, apprennent, évoluent. Avec l'aide des autres, nous devenons de meilleures personnes, l'important étant de savoir donner une seconde chance."Conter la mesure", c'est le nouvel épisode de Sapiens le podcast. Excellente écoute à tous les sapiens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a des noms de groupes qui circulent dans le réseau des groupes Rock indé en France qui font l'unanimité. Des groupes dont on sait, même on n'a pas forcément écouté leur musique, que ça mouille le maillot sur scène et que ça assure grave. C'est le cas de Dätcha Mandala. C'est sur cette simple réputation et des retours de bouche à oreille tous entièrement dithyrambiques que j'ai commencé à m'intéresser à eux. De vidéos en vidéos, de stream en stream, j'ai commencé à comprendre pourquoi tout le monde n'avait d'yeux que pour ce trio Bordelais au Rock fuzzy, tinté de Blues et de psychédélisme. OK, c'est donc vrai: ils assurent grave. L'un des ingrédients essentiel du combo, c'est évidemment la voix incroyable de son chanteur et bassiste : Nicolas Sauvey. Avec son allure de petit lutin hippie au sourire lumineux, il m'a totalement sidéré par sa maitrise vocale et toute l'harmonie spirituelle qu'il pouvait dégager. Rien qu'à le regarder bouger, chanter, jouer, on comprend que la scène est son élément et que la musique coule dans ses veines. Puis je l'ai vu chanter avec Mars Red Sky, et là, il a fini de conquérir mon cœur de musicien (forcément!). C'est donc avec un immense plaisir que j'ai passé cette soirée en sa compagnie pendant laquelle il m'a fait découvrir son univers, si riche, si divers, si brillant, si abstrait, si mystique aussi. Nico est un personnage énigmatique qui transpire la gentillesse et l'ouverture au monde. Le genre de personnes qu'on aimerait majoritaire sur cette planète en ces temps si difficiles. Une fenêtre ouverte à l'autre, à la curiosité, à l'Amour avec un grand "A". Entre musique, échecs, méditation, Aïkido, expériences extra sensorielles, littérature, spiritualité, vous n'allez pas vous ennuyer avec cet épisode fleuve dans lequel Nico se met à nu et nous raconte une grande partie de son intimité avec générosité et bienveillance. "Le courage de visiter sa cascade", c'est le nouvel épisode tout en symboliques du podcast. Bonne écoute les Sapiens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on fait de la musique depuis plus de 30 ans, on devient exigeant. C'est comme ça. On avance, on apprend, on progresse, on évolue et par conséquent, les goûts s'affinent, l'entonnoir des goûts musicaux se ressert et l'attente grandit lorsqu'il s'agit d'écouter le travail des autres. Sans forcément le juger, on est juste plus difficile à convaincre et à toucher. Mais parfois, il arrive qu'une découverte vous marque tellement fort, qu'elle vous assomme littéralement. C'est ainsi que j'ai découvert le groupe Toulousain BRUIT ≤ il y a 4 ans avec la vidéo live du titre The Machine Is Burning, tournée dans une église. Un lieu magnifique, magistral, grandiose, à l'image de la musique qui y était jouée. Cette musique, elle était pratiquée par des musiciens classiques qui accompagnaient un groupe de Rock à la formation pour le moins atypique, puisqu'en lieu et place d'une traditionnelle deuxième guitare, on pouvait observer un violoncelliste performer au côté d'un plus classique power trio, guitare, basse, batterie. "Mais qui sont ces gens?" me suis-je demandé. "Comment ai-je pu passer à côté de leur talent? Comment n'ai-je pu jamais les croiser sur la route et faire leur connaissance?" en gros : mais qui sont ces extraterrestres musicaux, qui plus est français!? A la fin de cette vidéo, j'ai mis plusieurs minutes à m'en remettre tellement les images et le son m'avaient bouleversé. C'était comme si je retrouvais les sensations de mon adolescence, lorsque je découvrais des groupes et des morceaux incroyables. Cela ne m'était pas arrivé depuis des années. Depuis, je me remets cette vidéo de temps en temps et je me laisse toujours autant emporter par sa grâce. J'ai donc continuer à suivre ce mystérieux groupe et à aimer tout ce qu'ils pouvaient proposer. Au delà de leur talent fou, ils ont en plus une étique comme on n'en fait plus, une sincérité et un investissement dans leur travail, qu'il faudrait montrer en exemple à tout jeune musicien qui aimerait se lancer. BRUIT ≤, c'est plus qu'un groupe: c'est une expérience. Je vous invite donc à découvrir l'univers incroyable de ce projet avec 2 de ses membres, Clément et Théo respectivement bassiste/violoniste/producteur et guitariste avec qui j'ai passé un excellent moment d'échange, dans ce nouvel épisode. "Imagine si Mozart avait eu l'électricité...". Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Arriver à regrouper son père jouant de l'accordéon avec l'un des chanteurs à la voix la plus extrême du Metal français sur un même morceau relève plus ou moins de l'exploit voire peut-être même du miracle... et pourtant, c'est ce que j'ai pu faire grâce à l'album acoustique de Sapiens sur lequel j'ai eu la chance d'avoir l'une des personnes qui m'a le plus ouvert les yeux ou plutôt les oreilles, sur ce qu'il était permis de faire en musique et notamment en chant lorsque j'étais encore un très jeune adulte, j'ai nommé Julien Cassarino. Le chant, c'est dans l'ADN familial et il est vrai que certains ont la chance de naître avec ce don. Pour autant, ce n'est pas parce qu'on a des prédispositions claires en la matière qu'il ne faut pas travailler et les entretenir. "Ju" comme tout le monde l'appelle dans le milieu, est un bourreau de travail. Il mène la barque appelée Psykup depuis maintenant 30 ans! Il écrit, compose, manage, conçoit tout ce qui tourne autour du groupe avec toujours une seule vision en tête, celle de ne pas en avoir, celle de laisser parler son instinct et son inspiration, sans se poser de question, sans s'inquiéter du regard des autres. Cette indépendance, il la cultive depuis toujours et c'est elle qui a créé toute l'identité et l'originalité de ce groupe hors du commun, au style musical auto créé d'Autruche Core. Et comme si cela ne suffisait pas, Ju vocalise dans d'autres projets tous plus différents les uns que les autres. Du Death Metal, au Hip hop cajun, en passant par le Jazz ou la musique de film, il évolue tel un dauphin avec une aisance déconcertante. Cette polyvalence vocale aussi technique soit-elle est aussi le fruit d'une perpétuelle recherche d'émotions et d'inspirations à travers son autre passion: le cinéma. Véritable puits de connaissances en la matière, cette fine plume organise aussi sa vie autour du grand écran et aime à nous partager ses coups de cœur dans la presse ou la toile. Un peu comme un super hero, Ju possède un don et plusieurs visages. Découvrez ce musicien et cinéphile hors pair à travers ce nouvel épisode du Podcast : "Double face". Bonne écoute les Sapiens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nombreux sont ceux qui aimeraient changer de boulot, repartir à zéro, faire table rase de toutes ces galères et prises de tête quotidiennes professionnelles qui nous pourrissent la vie et enfin tenter d'être heureux dans leur truc à eux. Une petite minorité oser franchir le pas. Une minuscule y parvient. Etre heureux dans son travail c'est un luxe que peu de gens ont la chance d'avoir. Vivre de sa passion, ou plutôt comme souvent dans la musique, survivre de sa passion, ça demande de prendre des risques. Parfois de gros risques, pour soi ou pour les autres. Mais quand on y parvient: quel bonheur. Se lever le matin et avoir pour programme d'écouter des nouveaux disques, découvrir des talents, de faire des recherches sur l'histoire de ses groupes préférés et d'en parler, de partager, par écrit ou par oral avec d'autres gens tout aussi passionnés que vous, que demander de plus? Pas grand chose si ce n'est que ça dure le plus longtemps possible. C'est le pari fou qu'a fait mon pote Matthieu Yassef AKA The Doom Dad depuis environ 2 ans. Lâcher un poste à responsabilités dans un domaine où malgré les difficultés psychologiques du métier, on a l'impression d'être utile et de faire le bien, il faut que le jeu en vaille sacrément la chandelle. Il en faut du courage (des c******) pour se lancer bête baissée dans les méandres obscures du YouTube game et consors. La concurrence est tenace et les règles du jeu extrêmement volatiles et complexes, mais avec l'amour et la passion, on peut parfois déplacer des montagnes et gagner. Matthieu n'en est peut-être pas encore complètement là comparé à d'autres créateurs de contenus plus ou moins inspirés et inspirants, mais le parcours est déjà immense et il force surtout le respect total. Franchement, un mec qui a aidé des familles de migrants à s'insérer dans la société, qui a eu un flingue pointé dans son bureau, qui a été manageur de groupe, organisateur de concerts mythiques, chroniqueur dans l'un des magazines Metal les plus cultes de l'Histoire, qui a interviewé Tony Iommi, parcoure l'Europe et ses festivals, a l'une des plus grandes collections d'objets de Black Sabbath (OK j'exagère peut-être un peu), a interviewé Tony Iommi (quoi? Je l'ai déjà dit?) porte un maillot de Reggie Miller et qui au-delà de tout ça supporte le RC Lens, comment ne pouvais-je pas l'inviter?Commencer une nouvelle saison avec un épisode hors série, je trouvais ça osé et plutôt cool, parfaitement à l'image de son invité. Découvrez le parcours étonnant de l'un des meilleurs YouTubeur Metal de France, dans ce nouvel épisode "Le tout pour le tout" avec The Doom Dad. Bonne écoute les Sapiens! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tout le monde a des souvenirs de crises de rire entre potes, de ses années collèges ou lycées où d'une simple connerie, on arrivait à en faire tout un monde. Des privates jokes qui peuvent encore nous poursuivre des années après. En grandissant certains peuvent perdre cette faculté, là où d'autres arrivent à la cultiver, voire même à l'amener au rang d'art. C'est le cas de Nicolas Patra, AKA Fetus, chanteur, guitariste et imitateur de génie du groupe de Metal parodique Ultra Vomit. J'ai découvert UV, quelques temps après la sortie de leur premier album M. Patate, par un pote qui m'avait montré le clip du titre Judas Prost. Tout était là pour me plaire: du gros riff, de la double pédale et une grosse dose de second degré. Au final même si le groupe a beaucoup évolué entre le grind core des débuts et le Metal Pénard d'aujourd'hui, la base est toujours rester la même. Pourquoi le Metal devrait forcément être toujours sérieux? Et si on pouvait kiffer ce style de musique tout en se marrant? OK, mais l'important c'est de le faire bien. Fetus fait parti de ces mecs de la scène française que j'admire pour plein de raisons: déjà parce que c'est un PUTAIN de chanteur, aux capacités techniques tout bonnement impressionnantes, ensuite parce que c'est un PUTAIN de riffeur qui arrive à tirer le meilleur de chaque style de Metal qu'il parodie, puis parce que c'est un PUTAIN de mec drôle qui a son propre univers de blagues tout en ayant un humour quasi universel et enfin parce qu'il est juste un PUTAIN de mec cool, qui malgré le succès reste fidèle à qui il est, c'est à dire un vrai gentil. Pour toujours aimer ce qu'on fait, sans se prendre au sérieux et faire rire les autres, comme le fait Fetus, une chose est fondamentale : "Garder son âme d'enfant". C'est ce que vous explique mon invité dans ce nouvel épisode complètement "enus!" de Sapiens le Podcast. Bonne écoute! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des fois la vie est surprenante. Des fois, on voit une petite graine être plantée et quelques temps plus tard devenir un magnifique arbre. Des fois sans le savoir on a participé un peu son arrosage et des fois cet arbre vient vous remercier d'avoir cru en lui et de l'avoir aidé à pousser et là... là vraiment on est heureux et fier. Cette petite graine, je l'ai vue sortir de terre un soir de 2011 au "Sun Pub" d'Illfurth en première partie de mon groupe LDDSM et depuis je suis son épanouissement et impressionnant développement avec joie et admiration. Quel parcours déjà! Et en si peu de temps. Mais surtout, quelle motivation et quel travail acharné! Cette petite graine, elle s'appelle Jean-Noël Scherrer. Avec ses 3 amis du collège, Tim, Julien et Antoine, ils forment le quatuor Rock aux maillons incassables du groupe Last Train. Ensemble, ils se fixent des rêves et ne se posent pas la question de savoir s'ils sont atteignables mais COMMENT les atteindre. D'une idée, d'une envie, d'un concept, mais surtout d'une histoire avant tout, ils en sortent systématiquement une œuvre aboutie et totalement maitrisée. C'est cette façon de faire et de penser qui force mon respect pour ces 4 garçons et en particulier leur leader et visionnaire. Guider sa tribu, sans laisser personne sur le côté de la route, tout en gardant en ligne de mire son objectif et sa vision de départ, c'est un exercice extrêmement difficile et périlleux et quand un groupe dont les membres ont à peine 30 ans et ont passés plus de temps de leur vie ensemble que séparés, continue de vivre et d'avancer, cela relève presque du miracle. Parfois la chance pointe le bout de son nez et donne un petit coup de pouce derrière tout ce labeur et ces sacrifices, comme pour féliciter et encourager ses protagonistes à continuer et l'important dans ces cas-là c'est d'en être conscient et reconnaissant. Les Last Train le sont et le crient haut et fort faisant de ces 3 mots leur leitmotiv : "Merci la vie". Avec cet épisode #10, venez découvrir le parcours et le personnage touchant de mon pote Jean-Noël, guitariste et chanteur de l'un des groupes de Rock français les plus influents des 10 dernières années. Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque l'album de Sapiens est sorti il a été unanimement bien accueilli par les critiques. Le seul reproche que nous ayons eu était, le manque de chanteuse. A juste titre. En dehors de Mélo (Ballerine) et Zeynep (Hermetic Delight), qui nous ont généreusement offertes leurs magnifiques voix pour des backings, aucune chanson ne comporte de voix féminine lead. Pourquoi? Excellente question. La réponse est simple: en 2019, dans le milieu du Metal français, je n'en connaissais pas. Non pas qu'elles n'existaient pas, mais la lumière ne brillait pas encore assez sur elle pour que leur talent sois passé dans ma ligne de mire de simple auditeur. En l'espace de seulement 5 ans, la tendance s'est radicalement inversée. Bien qu'il reste énormément de travail à faire pour arriver à la parité parfaite entre hommes et femmes, depuis quelques années les musiciennes osent plus monter sur scène, la tête haute, fières de représenter leur art et leur légitimité à le faire vivre. C'est le cas d'Eva. Le hasard de la vie faisant parfois bien les choses, Eva et son groupe Grandma's Ashes, m'ont été suggéré par 2 de mes meilleurs amis. Katia, la bassiste de mon groupe LDDSM et Tibal, l'autre Sapiens qu'on ne présente plus, tout deux ayant déjà des rapports amicaux avec elle, sans pour autant trop se connaitre. Coïncidence? Je ne crois pas. Eva baigne dans la musique depuis toujours. Le Rock notamment a toujours fait parti des ingrédients du quotidien familial. En carrière solo d'abord, épaulée par son père, puis en groupe après la rencontre de ses 2 complices d'aujourd'hui, Eva a toujours mené sa barque sans se soucier du regard des autres. Elle trace sa route. Une route pleine de contrastes, de créativité et de sagesse qu'on a envie de parcourir avec elle. Avec cet épisode, j'ai essayé de rattraper en partie mon erreur de non casting au moment de l'album pour recevoir, enfin, ma première invitée et passer un excellent moment avec elle, où j'ai appris sur elle, mais aussi sur moi en tant qu'homme et musicien. Trouver sa place en tant que femme dans ce milieu n'est pas facile et c'est bon et nécessaire, de leurs donner la parole et de prendre le temps de les écouter et d'apprendre d'elles. "Le calme et la tempête", c'est le portrait d'Eva Hägen, chanteuse, illustratrice, tatoueuse et bien plus encore... Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Créer un podcast pour mettre en avant les musiciens de la scène française c'est cool, c'est beau, c'est passionnant! Mais quand ce musicien est un membre de ton propre groupe et l'un de tes meilleurs amis, c'est plus compliqué... En effet, ayant pour but d'inviter le plus grand nombre de chanteurs ayant participé à l'album acoustique de Sapiens, il était tout naturel de consacrer un épisode à Dany des Los Disidentes Del Sucio Motel. Sauf que voilà, comment ne pas passer pour un opportuniste à mettre en avant son propre projet et ensuite comment réussir à créer de la surprise lorsqu'on sait déjà tout d'une personne? Pour résoudre ce problème, j'ai décidé de faire appel à l'autre Sapiens en chef, mon ami Tibal pour animer cet épisode. N'étant au courant de rien, je me suis laissé guider au même titre que mon invité, au gré des questions sur le chemin qui nous lie. Un chemin long de 20 ans riche en expériences et en émotions fortes, en rêves à peine imaginables pourtant réalisés, en hauts, en bas, en joie, en peine, mais toujours avec l'amitié, sincère et profonde en fil conducteur. Nous avons commencé à jouer ensemble sur un simple coup de tête, sans aucun but précis si ce n'est celui de s'amuser et nous avons grandi, évolué, progressé ensemble, tous les jours un peu plus, poussant incessamment l'autre vers l'avant à chaque instant. J'ai connu Dany en petit gars timide, basse dans les mains, piercing au visage, cheveux colorés, et je le vois aujourd'hui, haranguant le public, s'arrachant les cordes vocales avec une puissance incroyable, le regard perçant, l'allure sûre... Quelle belle évolution. Mais si une chose n'a pas changé depuis toutes ces années, c'est le sourire, l'humilité et la gentillesse qui le caractérisent. Je suis fier de l'homme et du chanteur incroyable qu'il est devenu et si j'ai pu participer dans une quelconque mesure à l'éclosion de cette petite chenille en ce papillon majestueux, alors je peux être heureux. Lui même m'a tellement apporté, dans ma vie de musicien mais aussi de simple humain que je ne le remercierai jamais assez. Nous avons déjà tant partagé... et il en reste encore tellement, qu'une vie de suffirait pas à consommer entièrement notre complicité.Découvrez la personnalité magnifique de mon ami Dany, auquel j'ai voulu rendre hommage à travers cet épisode, avec en bonus une petite surprise musicale live en trio pour l'occasion. "Le complice" c'est l'épisode #8 de Sapiens le podcast. Bonne écoute! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
J'aime flâner sur Youtube à la recherche d'un bon sketch., trouver le nouvel humoriste que je vais suivre, la petite pépite que je serai fier de faire découvrir à mes potes. Parfois, je tombe sur une tête que je connais, mais je ne sais plus d'où. Dans les méandres des algorithmes des réseaux sociaux, il faut reconnaitre qu'il arrive parfois, que leurs suggestions soit à propos. C'était le cas avec Topito, site humoristique dont le principe de départ est de créer des tops, tous plus loufoques, débiles et sans aucun intérêt intellectuels, les uns que les autres mais ayant pour point commun la drôlerie et la gratuité de leur argumentaire. A cela se sont greffé des petits sketchs et une troupes de comédiens, aux visages petits à petits familiers, que l'on se plait à suivre. Parmi eux, j'en remarque un en particulier qui me fait plus rire que les autres, un trentenaire brun barbu, au visage plutôt classique, mais à la façon de parler bien marrante. Puis arrive le Covid... Puis l'après Covid... Et voici que Youtube me suggère un sketch au titre que me faire déjà sourire "mes excuses aux végans". Et surprise, l'humoriste en question porte un t-shirt Red Fang! Et des cheveux longs! Je me dis "ouah trop cool, un Métalleux à Montreux, génial!". Je regarde de plus près et... "tiens mais c'est le mec de Topito! Excellent!". Ce mec, c'est Urbain. Depuis je suis sa carrière d'humoriste assidument, car j'ai simplement l'impression de regarder un de mes potes parler à l'écran. Il est "comme nous". Je me reconnais dans son humour, bien sûr, mais aussi dans son discours, son attitude, sa dégaine et quand j'apprends récemment qu'il est lui aussi passionné de basket, mais quel bonheur! Urbain c'est avant tout le stand up, mais aussi les podcasts ; il en anime 5 et même... la musique! Chanteur du groupe de cover Nirvanaze, c'est aussi un grand fan de Metal et c'est pour tout ça que j'ai voulu l'inviter chez Sapiens Le Podcast. "On n'a pas le même maillot, mais on a les mêmes passions", c'est le premier épisode Hors Série de la saison 2. Bonne écoute! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le rêve américain a fait fantasmer plus d'un musicien sur cette planète, à commencer par moi. Au début d'LDDSM, nous nous étions inventé une histoire et des personnages tout droit tirés d'un road movie imaginaire, retraçant l'univers visuel et culturel du Sud des Etats-Unis et de la Californie, là où était né notre style de musique de prédilection : le Stoner Rock. Il y a presque 20 ans de ça, cette musique était très peu représentée en France, mais... une voix d'outre tombe résonnait déjà et un groupe avait ramené les amplis sortis du sable de la Sky Valley jusqu'à Paris: Loading Data. La première fois que j'ai entendu cette de voix, j'ai été tout simplement soufflé. Ouah, quelle classe! Ce chanteur, c'est déjà mon idole. Et il était français! Enfin plus ou moins... Et nous avons vite eu la chance de partager des scènes ensemble et de devenir amis, tellement son sourire nous appelle et nous rend heureux d'être à ses côtés. Lo, c'est comme ça que ses potes l'appellent, mais devrait on plutôt l'écrire Low, tellement ses cordes vocales descendent bas, est encore une fois, un personnage unique. Ce rêve, lui il l'a vécu. Pour de vrai. Comme dans les films. Avec les hauts et les bas qui l'accompagnent et qui ont fait de sa vie une aventure extraordinaire. Le boss du Stoner hexagonal, c'est lui. Il est le "Patrón". C'est comme ça que je l'appelle depuis plus de 15 ans maintenant et je ne suis pas peu fier de l'inspiration que ça a pu lui apporter pour créer son nouveau groupe éponyme, tellement groovy tellement sexy, tellement chaud, tellement cool, tout simplement. Lo, c'est le George Abidbol du Desert Rock à la française: l'homme le plus classe du monde. Découvrez la vie incroyable du crooner du désert, avec le nouvel épisode #7 de Sapiens Le Podcast. Bonne écoute à tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aux balbutiements du projet Sapiens, au-delà d'inviter à participer, certains de mes chanteurs préférés, il y avait aussi dans cette liste, des êtres chers, pour qui, au-delà de l'admiration que j'ai pour leur travail artistique, étaient aussi des personnes pour qui j'avais déjà la plus grande affection. Mat Peq, en faisant partie. Il y a parmi mes amis, certains personnages uniques au monde. Uniques de part leur talent bien sûr, mais aussi leur personnalité, leur vision du monde et de l'autre, leurs convictions, leur éthique, leur sensibilité, leur colère aussi. Mat est comme ça, je ne lui connais aucun comparatif. Mat est Mat et c'est déjà énorme. Nous nous sommes rencontré, dans ce qui pourrait ressembler à un début de blague. Un Strasbourgeois d'adoption, rencontre un Marseillais d'adoption dans un festival à Berlin. L'anecdote complète est racontée ici et elle restera toujours gravée dans ma mémoire, car il y a des rencontres qui marquent et changent une vie. Mat me fascine sur bien des points: ses textes, son attitude sur scène, la rage de sa voix et bien sûr, son coup de crayon, ou plutôt devrait on parler, de son coup de scalpel. Mat Peq, c'est le chanteur iconique du groupe culte de Punk HxC français Babylon Pression mais aussi celui qui se cache (avec trop de modestie) dernière l'illustrateur incroyable au pseudonyme d'Elvisdead. La vie de Mathieu est à l'image de toute son œuvre: sans concession, noire ou blanche. Pas de place à la demi mesure. Avec LDDSM nous avons pu profiter plusieurs fois de ses talents graphiques et comptons bien continuer à le faire, car une perle rare comme ça, ça se chérit, ça s'entretient. La colère qu'il libère sur scène ou dans ses dessins n'a d'égale que sa générosité et sa passion et c'était presque un devoir de vous le faire partager. Quand l'art est politique ou n'est pas, c'est le 6ème épisode de Sapiens le Podcast. Bonne écoute à tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
EPISODE #5 : FOREST POOKY

EPISODE #5 : FOREST POOKY

2023-05-2901:52:06

Pas toujours facile de vivre dans l'ombre d'un grand frère. Encore plus dans celle de 3! Le parcours musical de Forest Pooky a démarré ainsi, dans l'ombre des "Unco", mythique groupe de Punk Rock français, ayant connu un véritable succès sur plus de 10 ans d'existence et marqué véritablement au fer rouge le paysage de la scène indé: celle du DIY. Vivre dans l'ombre, ça n'est pas forcément vivre dans le retrait, bien au contraire dans ce cas précis. Le petit frère a très vite joué un rôle prépondèrent dans le succès de ses ainés et c'est comme ça qu'il a acquis les bases de la vie sur la route. Ses concerts, ses galères, ses sacrifices aussi et quand l'heure fût arrivée de voler de ses propres ailes, l'oiseau était déjà un albatros prêt à avaler de l'asphalte comme personne. D'abord provocateur, en quête de sa propre identité musicale, puis plus apaisé avec l'expérience mais toujours "énervé", Forest est un personnage terriblement attachant et talentueux. Lorsque nous avons travaillé sur les prémices de l'album de Sapiens, son nom était une évidence. Il devait forcément être du projet. Le problème c'est que cette évidence était tellement présente, que le plus dur était de trouver LE morceau qui lui collerait sans tomber dans la facilité. Car oui, cet homme peut tout chanter. Mettez le derrière un micro, ou pas d'ailleurs, laissez le prendre ses marques et sa guitare usée, vous ouvrir son sourire et la magie opèrera dans la seconde et vous emmènera loin, très loin. Son univers est à l'image de son mode de vie, simple, généreux et profondément ancré dans le partage. J'ai rencontré Forest, aux prémices de sa carrière solo, presqu'en même temps que ses grands frères dont je ne connaissais finalement que le nom et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'a pas été le coup de foudre! Mais son talent était tel, que j'y suis retourné... plusieurs fois... Jusqu'à ce jour où j'ai découvert qui il était vraiment et où nous sommes devenus potes. Depuis, il fait presque parti de la famille LDDSM, grâce à nos différentes collaborations et je sais déjà, que l'avenir nous en réserve d'autres, car ce mec est trop bon, trop cool, trop sympa, trop drôle, pour que je n'en profite pas plus... et vous aussi! Do It Yourself, c'est le cinquième épisode de Sapiens le Podcast, consacré au génialissime Forest Pooky. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La vie d'un musicien Rock indépendant n'est de loin pas toujours facile. Les galères font parties du quotidien et percer dans la musique relève bien souvent de l'exploit. Il arrive cependant des cas, où un musicien arrive à atteindre cet Eldorado et cas encore encore plus rare, à plusieurs reprises. Cela requiert une volonté de fer (et de faire), un travail acharné, de bonnes rencontres, un peu de chance (toujours), du talent et bien souvent... un pilier à ses côtés. Ce pilier, il peut être une compagne ou un compagnon, un ou une amie, une mère, un père, une sœur ou encore... un frère. Qui a-t-il de plus beau que de découvrir, puis développer et enfin professionnaliser sa passion, avec son frère? A mes yeux, peu de choses. Toutefois, il arrive que la vie soit extrêmement cruelle et injuste et amène des frères à se séparer dans la pire des circonstances. "J'ai perdu une jambe", voilà comment Math explique la perte de son compagnon de scène de toujours, Julien. J'ai rencontré les frères Dottel, au début de la carrière de Bukowski, alors que nous partagions une scène et j'ai tout de suite compris que la complicité et l'amour entre ces deux hommes allait bien au-delà de la prestation musicale galvanisante que j'avais sous les yeux. Ils n'étaient qu'une seule et même personne. Le ying et le yang. Mathieu a vécu des choses aussi formidables que tragiques avec son frère mais il n'a jamais rien pris pour acquis, ni baissé les bras. C'est encore plus remonté que jamais qu'il a décidé de reprendre sa guitare et son micro et de continuer à donner vie à Buko, et même plus encore et d'imposer définitivement le respect qu'il mérite. En l'honneur du sang, de la sueur et des larmes. "Brother in arms", c'est le 4ème épisode de Sapiens, le Podcast. Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
S'il y a un bien, une voix, un visage, un regard, une icone, que dis-je un parrain du Metal français c'est bien lui: Reuno de Lofofora. A ces 3 mots, toute la scène sait très exactement de qui on parle. Cela va faire plus de 25 ans que je l'écoute me gueuler dessus dans les oreilles dans la langue de Molière et que j'adore ça! Reuno est pour moi le front man ultime, le leader d'un groupe qui a gardé son identité et son intégrité depuis sa première répétition en 1989 jusqu'à aujourd'hui. A la manière d'un AC/DC, Lofo avait trouvé sa formule dès son premier album et l'a toujours tenue fièrement: un mélange de Punk, de Rock, de Rap et de chansons françaises. Reuno aime les mots, jouer avec eux et ainsi, jouer avec nous. Il nous provoque, il nous buscule, il nous émeu, il nous amuse. Les textes de Reuno ont accompagné ma vie, de mon adolescence jusqu'à ma vie de père. Il a souvent réussi à mettre des mots sur mes pensées confuses, sur des sujets parfois difficiles ou très personnels. C'est toute la magie et le talent de ce personnage unique, de cet homme entier et charismatique. J'ai rencontré Reuno pour la première fois après un concert où je suis venu lui demander timidement s'il voudrait bien un jour faire un featuring pour mon groupe qui venait de naître... Un certain LDDSM... Ce featuring n'a jamais eu lieu, mais depuis, nous avons partagé la scène plusieurs fois ensemble, composé une chanson pour Sapiens, repris 2 classiques de la chanson française et surtout, nous sommes devenus potes. Et être pote avec le Parrain, c'est plutôt cool quand même. On dit toujours qu'il ne faut jamais rencontrer ses idoles et bien des fois si. Car certaines idoles sont avant tout des gens biens. Des gens, comme toi et moi. "Le Parrain à l'âme Punk", c'est le troisième épisode de Sapiens, le podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Julien Pras c'est avant tout une voix mais aussi une sensibilité, un univers, fait d'assemblage d'images issue de son imagination, de ses rêves, de ses lectures, parfois confuses, parfois irrationnelles et pourtant toujours cohérentes à la fin. Un monde atypique, singulier et qui pourtant peut parfois nous toucher en plein cœur. Le travail de Julien est plein de créativité et de sincérité. Il ne triche pas, il ne cherche pas à suivre les tendances, il est vrai et honnête. J'ai rencontré Julien à Paris pour la première fois, sur un festival de Stoner français et je suis tombé amoureux de Mars Red Sky à la première seconde où je les ai vu jouer. Sa voix d'ange, ses lignes de chant mystiques, son son de guitare fuzz incroyablement puissant et sa fragilité m'ont touché de plein fouet. J'ai ensuite appris à connaître la personne incroyable derrière cette grosse guitare verte un peu cheap et cette vieille pédale Big Muff, pour découvrir un artiste comme on en fait peu: exigeant, perfectionniste mais aussi terriblement sensible, généreux, humble et humain. J'ai un immense respect pour cet homme et son travail et j'ai voulu modestement lui offrir cette fenêtre d'expression pour vous le faire découvrir, car il ne laisse personne insensible. "Le colleur d'images", c'est le deuxième épisode de Sapiens le Podcast, partie 2. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Julien Pras c'est avant tout une voix mais aussi une sensibilité, un univers, fait d'assemblage d'images issue de son imagination, de ses rêves, de ses lectures, parfois confuses, parfois irrationnelles et pourtant toujours cohérentes à la fin. Un monde atypique, singulier et qui pourtant peut parfois nous toucher en plein cœur. Le travail de Julien est plein de créativité et de sincérité. Il ne triche pas, il ne cherche pas à suivre les tendances, il est vrai et honnête. J'ai rencontré Julien à Paris pour la première fois, sur un festival de Stoner français et je suis tombé amoureux de Mars Red Sky à la première seconde où je les ai vu jouer. Sa voix d'ange, ses lignes de chant mystiques, son son de guitare fuzz incroyablement puissant et sa fragilité m'ont touché de plein fouet. J'ai ensuite appris à connaître la personne incroyable derrière cette grosse guitare verte un peu cheap et cette vieille pédale Big Muff, pour découvrir un artiste comme on en fait peu: exigeant, perfectionniste mais aussi terriblement sensible, généreux, humble et humain. J'ai un immense respect pour cet homme et son travail et j'ai voulu modestement lui offrir cette fenêtre d'expression pour vous le faire découvrir, car il ne laisse personne insensible. "Le colleur d'images", c'est le deuxième épisode de Sapiens le Podcast, partie 1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Poun est une bête de scène. C'est un fait. Indéniable. Indiscutable. Et Poun est un monument du Metal français. De part son approche vocale aussi viscérale que mélodique, il a su créer son propre univers et imposer sa signature au Hardcore hexagonal. Nous nous sommes rencontré il y a presque 10 ans par un simple selfie ensemble alors que nous partagions une scène avec nos groupes respectifs. J'étais à l'époque ce qu'on appelle un fan boy qui était déjà heureux de passer quelques minutes avec l'un des chanteurs français à l'avoir le plus influencé à ses débuts. Human Bomb fait parti de ces albums qui ont changé ma vision de la musique, qui ont marqué une véritable étape dans ma vie de musicien.Aujourd'hui, Poun est un ami, avec qui je créé de la musique et c'est un grand honneur pour moi.J'ai voulu en savoir plus sur sa vie et vous faire découvrir la formidable personne qui se cache derrière la bête. De petit chanteur de chorale catholique à front man ultime de Metal, voici le premier épisode de Sapiens, le podcast. Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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