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Périphérie | Radiola
Périphérie | Radiola
Author: Radiola
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© SCAM/SACD/Creative Commons 4.0
Description
Compositions électro-acoustiques, ambiances, field recording, polyphonies et paysages sonores : des sons expérimentaux, riches et variés, à découvrir peu importe la langue que vous parliez !
Electroacoustic compositions, ambiences, field recordings, polyphonies and soundscapes: rich and varied experimental sounds to discover no matter what language you speak !
36 Episodes
Reverse
Plombier pyromane, Raymond Clamart prétend être entré dans son circuit de chauffage pour des raisons affectives. Il aurait ainsi visité sa chaudière où ne manquent surtout pas les fuites, se dilatant dans ses réseaux d'induction jusqu'au serpentin distillateur où, par les tuyères propulsives, il serait revenu au monde, poli, huilé et surtout irradiant de chaleur.
"La vie en bleu" est une immersion intime dans deux réalités dont l'élément principal est la mer. La mer qui nettoie, qui purifie, qui représente une forme de catharsis parce qu'on peut s'y immerger et oublier ce qui reste à l'extérieur. Naviguant entre Marseille et Naples, l'une est la ville où je suis née, l'autre est celle qui m'a adoptée, la mer filtre la réalité, et c'est aussi ce que fait l'eau dans cette pièce radiophonique. La perspective intime devient un voyage aquatique.
Enregistrements de terrain et enregistrements hydrophoniques se mêlent dans une composition sonore où le bleu est la couleur dominante.
Bleu comme la mer, bleu comme les couleurs des équipes de football de Naples et de Marseille... / Réalisation: Anna Raimondo / Montage: Anna Raimondo / Prise de son: Anna Raimondo / Production: kunstradio / radiokunst
Lorsqu'ils se font la cour, les hérissons poussent des reniflements rythmiques. C'est surtout la femelle qui halète bruyamment par les narines, puis il s'en suit une sorte de ronde où généralement elle piétine sur place en pivotant, tandis que le mâle décrit des arcs de cercle d'environ un mètre de diamètre autour d'elle. Cette danse, qui peut durer plusieurs heures, se termine ou non par la copulation. / Réalisation: Henri Morelle
De jeux en places
Que l'espace du dehors soit celui du jeu, de l'enfant en transe et de ses règles éphémères. Que l'on passe de place en place comme une comptine te mène de mot en mot, c'est comme ça que l'envie est née.
Cabiria Chomel a alors lancé un appel aux amis des ondes, à ceux qui ont toujours un enregistreur dans la poche, pour rassembler ces sons d'enfants qui jouent dans l'espace public.
Elle a reçu avec générosité de la délicatesse et de l'énergie brute, des instantanés, beaucoup de cris et de rires.
Il a ensuite fallu tisser l'ensemble doucement et soigneusement, pour que ces terrains de jeux aux quatre coins de la planète, entrent en résonance.
Une pièce réalisée dans le cadre de la revue Jef Klak #Ch'val de course. / Réalisation: Cabiria Chomel / Mixage: Corinne Dubien / Production: Jef Klak
De l’aube à l’aube, 2 millions d’habitants, de coqs et de chiens déambulent sur des trottoirs invisibles, livrés à eux-mêmes pour effacer les dernières traces du séisme du 12 janvier 2010. Voici les chants de ceux qui, chaque jour, cherchent à apaiser la terre qui gronde ou à crier plus fort qu'elle.
Cette création a été realisée en parallèle du documentaire audio de Caroline Berliner "Jusqu'à ce qu'il fasse jour" (52 min) consacré à trois artistes de Port-au-Prince lors du festival de théâtre Quatre Chemins, à découvrir par ici. / Réalisation: Félix Blume Caroline Berliner / Prise de son: Félix Blume / Mixage: Samuel Hirsch / Production: ARTE Radio Le Bruit et la fureur Brouillon auto / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - la FOKAL - Wallonie-Bruxelles International -
Archive offerte par Benoît à SilenceRadio en 2006 - Camp de réfugiés palestiniens d’Al Am’ari, Ramallah, Cisjordanie, territoires occupés. Comme chaque matin, les muezzins appellent à la prière. Comme chaque matin, les coqs chantent. Comme chaque matin, quelqu’un sort ses poubelles. Comme chaque matin, il y a des travaux. Comme chaque matin, les enfants sont dans la rue. Comme chaque matin… / Réalisation: Benoît Thuault
Une création sonore sur base d’improvisations réalisées dans le cadre de l’émission martiensgohome sur Radio Campus Bruxelles. / Réalisation: martiensgohome / Production: Mandai distribution / Avec le soutien de Radio Campus Bruxelles -
English below
THE_CITY Battery (a neurological evaluation of THE_CITY) est une série radiophonique qui utilise la radiodiffusion comme un outil pour effectuer cinq expériences et enquêtes psychologiques sur les auditeurs de votre ville.Ce premier épisode de la série écrite par Erik Belgum récourt à une variété de formats radiophoniques pour aborder les thèmes du déjà vu et du jamais vu, tout en réalisant la même expérience que celle à laquelle répondent les interviewés sur l’esprit des auditeurs.
Quiconque a participé à une enquête neurologique ou psychologique moderne peut témoigner de la qualité mystérieuse et théâtrale de cette expérience. Dans sa conception, les motivations cachées derrière les demandes étranges, l’aspect répétitif de l’enquête, donnent à ces moments prétendument objectifs et rationnels de la médecine moderne un côté hermétique et confus.
« THE_CITY » est une variable qui doit être remplacée par le nom de la ville de diffusion.
Le premier épisode a été enregistré à Saint Erme, en France.
(EN) THE_CITY Battery (a neurological evaluation of THE_CITY) is a radio series that uses broadcasting as a tool to conduct five psychological experiments and surveys on listeners in your city. This first episode of the series, written by Erik Belgum, uses a variety of radio formats to tackle the themes of déjà vu and the unseen, while conducting the same experiment that the interviewees are conducting on the minds of the listeners.
Anyone who has taken part in a modern neurological or psychological survey can testify to the mysterious and theatrical quality of this experience. In its conception, the hidden motivations behind the strange requests, the repetitive aspect of the investigation, give these supposedly objective and rational moments of modern medicine a hermetic and confused side.
« THE_CITY » is a variable that must be replaced by the name of the broadcasting city.
The first episode was recorded in Saint Erme, France. / Réalisation: Diana Duta Julia E. Dyck / Production: Jambes
Otos, petit village de la région de Valencia en Espagne, devait être un endroit de passage, avant de s’installer en ville, une zone tampon entre l’ancienne et la nouvelle vie.
« On y reste quelques semaines max! », c’était le projet initial.
Puis le temps passe, les rencontres se font, les liens se créent, avec les gens, la montagne, la maison. Comme d’habitude j’enregistre tout ce que je peux. Ce qui m’anime à ce moment là, c’est l’idée de patrimoine sonore.
Je viens de lire Raymond Murray Schafer, « Soundscape », et ça résonne en moi.
Á la recherche d’une dimension plus engagée dans mon travail de création, des réponses se présentent. L’abstrait s’ouvre et les liens se font. Écologie sonore, j’aime bien. Je vais enregistrer le village. Un voyage intime mais propre au lieu et à mon expérience.
Un carte postale ? Peut-être. Au dernier étage de la maison, l’atelier, le temps s’écoule lentement, la musique vient se poser sur les sons. Le printemps arrive, passe, laisse place à l’été qui nous voit partir, revenir en Belgique. / Réalisation: François Van Kerrebroeck
L’exploration nocturne du quartier du Midi, à Bruxelles, permet d’en mettre à jour les sons habituellement noyés dans les trafics et les populations diurnes, d’en grossir des détails, et de pénétrer les recoins protégés par les logos sécuritaires, où continuent de se dépenser des électricités insoupçonnables. La prise de son revêt alors des allures de science-fiction. / Réalisation: Pali Meursault / Mixage: Pali Meursault
À la sauvette, le marchand de sons ambulant ouvre sa valise en carton bourrée d’essences et de breloques.
C’est un tel fatras qu’avec grand fracas, les deux battants s’écroulent et font soudain sonner parisienne l’heure madrilène.
Cette pastille intégrait l’édition spéciale de Soundscape Forever (automne 2008) en collaboration avec Kunstradio:
Soundscape forever est un regard tourné vers Raymond Murray Schafer qui développa le concept de paysage sonore dans les années soixante. C’est aussi et surtout la mise en question aujourd’hui de cette notion, ambiguë en même temps qu’hyper sollicitée, qui occupe toujours une place centrale dans la création sonore et musicale.
Les paysages n’existent que dans la mesure où des êtres vivants, humains ou animaux, les créent par leurs activités, leurs relations, leurs perceptions.
Nous habitons les sons.
Cette pièce est un projet radiophonique qui s’inscrit dans la tradition du Hörspiel. Le cœur du sujet est la vie acoustique de Bruxelles. L’objectif est de peindre un paysage sonore contemporain sensible et musical de la ville à travers la problématique du bruit. Ce paysage sera nourri par des voix (prises à partir d’interview de bruxellois). La composition cherchera également à faire vivre dans un contexte différent de leur cadre d’origine les sons et bruits rythmant la vie quotidienne à Bruxelles. / Réalisation: Miriane Rouillard / Mixage: Miriane Rouillard / Montage: Miriane Rouillard / Prise de son: Miriane Rouillard / Production: ACSR
Quelque part dans le centre-ville, un musicien de l’Armée du Salut joue d’un orgue de barbarie en fin de vie. On l’accompagne doucement jusqu’à son dernier souffle. À l’instant ultime, seul le VU-mètre peut encore le percevoir. / Réalisation: Anthony Carcone / Mixage: Jean-Baptiste Favory / Production: ACSR
À l’étrangeté de l’inouï, répond l’innocence bienveillante de l’écoute. Mais quand l’inconnu est trop fort, vaut-il mieux prendre ses jambes à son cou ou risquer d’y laisser ses oreilles ?
Le flux radiophonique des informations incessantes et des bavardages futiles, ce bruit blanc, le « bruit des Blancs », ne masque-t-il pas le paysage sonore aborigène, celui qui préexistait, celui qui subsiste encore mais peine à se faire entendre ?/ Production: ACSR
C’est une pièce musicale à partir d’une captation nocturne d’insectes. Même la nuit on entend le ronflement des moteurs de voitures, comment les faire disparaître ?
Et si par une approche artificielle et technologique on pouvait sublimer la nature et désintégrer temporairement, le temps de l’art, la civilisation des machines ? / Réalisation: Vincent Matyn
Monté aux 2000 mètres d’Udagamandalam, bourgade fréquentée pour sa fraîcheur reposante par beaucoup de jeunes mariés indiens, on est surpris par la pluie. Le temps s’arrête. Et l’air s’emplit d’une nuée romantique.
Ooty (version courte d’Udhagamandalam) est une ville de montagne des Ghâts occidentaux, dans l’État du Tamil Nadu (Coimbatore), en Inde du Sud. Sa fraîcheur, ses forêts denses aux flagrances d’eucalyptus et ses fameuses plantations de thé en font la station la plus populaire des montagnes bleues Nilgiri. / Prise de son: Aaron Ximm
C’est une marche traversant des espaces sonores Belges. Namur, Eupen, St-amands, Malines, Binche… Des sons récoltés sur une période de trois ans.
Les temps et les espaces se superposent, l’auditeur est invité à les traverser.
La vie se déroule et chante, trépigne, longe des canaux, frappe et martèle le sol. Il y a de grands espaces, des tours, des rivières, mais aussi des pièces fermées, des chambres et des escaliers qui communiquent avec le dehors. Cette composition est également un rappel de l’importance des sons du quotidien face à l’uniformisation commerciale.
Oeuvre inspirée par les textes de Jacques Darras et nos traversée de la Belgique. / Réalisation: Vincent Matyn
Des gestes d’amitié entre hommes, surpris par l’attention d’une femme, font naître une pulsation d’énergie vitale, virile et virale, d’où se déploient intuitivement de multiples courants chauds.
HO où j’ai passé quelques semaines à marcher, et à marcher, en Islande, la terre y éjecte sa matière, et sa matière est de l’eau, et sa matière est de l’air, et sa matière est du feu et de la terre. Les plaques (tectoniques) croissent et on croise une multitude de petits geysers, des fumerolles provenant des entrailles de la terre. HO est à la fois un documentaire animalier sur la disparition des dinosaures islandais, un docu-fiction d’expédition volcanique, une fiction sur l’histoire de l’univers et l’apparition de la matière selon les quantas.
C’est une histoire d’attirances, de forces, de répulsions, d’agencements, de chocs. D’amour et de haine. Voici ce que pourrait proposer cette abstraction. Ils sont mignons comme des petits lézards, dangereux comme un T-rex, et pourtant, ne sont que de l’eau et du vent. Parfois, un peu de terre, bleue. Ou rouge.
Et tout cela fait se rapprocher l’auditeur de sa radio, car il pense qu’un nouveau pulsar interfère avec les fréquences radios de son poste radio.
thomasturine.wordpress.com / Réalisation: Thomas Turine / Mixage: Yvan Hanon / Production: ACSR Brouillon auto Brouillon auto

















