En route pour les 24 Heures du Mans

La course des 24 Heures du Mans revient les 15 et 16 juin 2024 sur le circuit de la Sarthe. Une édition qui s’annonce exceptionnelle avec pas moins de 9 constructeurs en hypercar et autant dans la nouvelle catégorie GT3. Avant le grand départ, Sweet FM, Le Maine Libre et Ouest France vous proposent une nouvelle émission de 45 minutes animée par trois journalistes spécialistes des courses automobiles. Jonathan Lateur, Mark Moreau et Guillaume Nedelec reviennent sur l’actualité du championnat du monde d’endurance (WEC) et des 24 Heures du Mans avec, à chaque épisode, une personnalité qui participe d’une manière ou d’une autre à la course. Leur premier invité est Julien Canal qui a participé quatorze fois aux 24 Heures du Mans et à plusieurs saisons de WEC et d’ELMS (European Le Mans Series).

Nombreux sont les pilotes sarthois à avoir brillé aux 24 Heures du Mans : Fernand Tavano, Jean Rondeau, Yves Courage, Lionel Robert ou encore Julien Canal se sont illustrés sur leur circuit maison. Sébastien Bourdais figure également dans cette liste. Le Manceau de 44 ans, trois fois deuxième, revient cette année avec Cadillac. Et il a la ferme intention de jouer la gagne.  

Pilote en endurance depuis 2018, après avoir tenté de percer en monoplace, Gabriel Aubry sera cette année encore au départ des 24 Heures du Mans. Ce grand passionné passé par Ferrari en GT revient cette fois en prototype. L'occasion de partager son expérience. Le Francilien répond aux questions que l'on se pose tous en observant en bord de piste les voitures des 24 Heures du Mans. Bonne écoute !

Il connait tous les rouages de l’immense machine que sont les 24 Heures du Mans. Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest depuis plus de 10 ans détaille dans ce podcast son rôle, ses craintes, ses ambitions... Et répond à des questions très simples : Comment gérer l’afflux de plus de 250 000 personnes ? A-t-il le temps de regarder la course pendant le week-end ? Et l’organisateur se livre, aussi, sur ce moment partagé avec Brad Pitt... Un podcast de Sweet FM proposé par Jonathan Lateur.Bonne écoute.

François Gaillard a 25 ans en 1970 lorsqu’il se lance comme photographe professionnel, fait quelques plateaux de cinéma à Boulogne-Billancourt, et propose à l’agence Associated Press et le magazine "Salut les copains !" de suivre le tournage du film “Le Mans” de Steve McQueen qui commence avec la courses des 24 Heures du Mans des 13 et 14 juin et se poursuivra ensuite durant trois mois. Ce Manceau d’origine, passionné de voitures, ira à deux reprises sur le tournage photographier “Mister Cool”, entre les accidents et le magnétisme du héros de Bullitt. Une belle carte de visite pour celui qui deviendra photographe d’acteurs, chanteurs et autres people.Un podcast de Ronan Le Monnier.Bonne écoute.Archives : extrait film “Le Mans”, 1971

Grâce aux plus de 1 500 journalistes accrédités, on parle des 24 Heures du Mans dans le monde entier. La course rassemble pas moins de 110 millions de téléspectateurs dans 190 pays différents. Mais comment raconter au mieux cet évènement qui dépasse largement le cadre sportif ? Jonathan Lateur donne la parole à Laurent Mercier, rédacteur en chef du média spécialisé "Endurance Info" et à Gildas Corouge, photographe pour le Conseil départemental de la Sarthe.Bonne écoute.Un podcast proposé par Sweet Fm.

Ancienne pilote et co-pilote, Lucette Péan est depuis 1990 commissaire de course sur les circuits automobiles. Première femme à occuper ce poste, en France et passionnée des 24 Heures automoibile. "Le circuit, j'y suis pratiquement tous les jours." La bénévole ne compte pas ses heures, fidèle, à chaque édition des 24 Heures du Mans, au poste 3, celui de la sortie des stands, drapeau bleu en main. Et à 74 ans, pas question de porter un casque pour se protéger des vombrissements des moteurs : "moi, j'aime le bruit. Une voiture (de course), c'est fait pour ça, faire du bruit." Un podcast de Ronan Le Monnier.Crédits : ACO roulage; Cam onboard Hyperpole, Porsche 935, Porsche 911 RSR, BMW 3.0 CSLMusique : Parasite Inc., “The pulse of the dead”; Canned Heat, “Going up to the country”; DEgITx, “Robotic cycles”; Meydn “Synthwave vibe”; SNCF Jingle

Aux 24 Heures du Mans, les années 90 furent incontestablement les années Dalmas. Quatre victoires au volant de quatre voitures différentes, engagées par autant de constructeurs. Retour sur le parcours de ce héros si modeste dans ce podcast avec des archives d’époque, des illustrations sonores et le témoignage de Yannick Dalmas lui-même.Un récit de Philippe Joubin.Bonne écoute.Réalisation : Pierre Fossé, Ronan Coquelin Lion et Marius SortMusiques : Universal Music Production

Depuis trente-cinq ans, Denis Lambert, photographe reporter au Maine Libre, arpente les 13,6 km de circuit des 24 Heures du Mans, édition après édition. En 2011, il se place dans les virages qui suivent la ligne droite des stands où s'élancent les voitures.Après trois quarts d'heure de course, un accrochage entre une Ferrari et une Audi prototype envoie cette dernière dans le mur de protection. Denis suit en rafale le crash et obtiendra une photo unique de l'Audi disloquée façon puzzle, qui fera le tour du monde. Un podcast de Ronan Le Monnier.Bonne écoute.Crédits : EuroSport; ACO; 24 Heures du MansMusique : Luke Hall, “Dystopia”

Depuis sa création en 1923, 65 femmes ont pris le départ des 24 Heures du Mans. Dans ce podcast, Anny-Charlotte Verney, Doriane Pin et Lilou Wadoux reviennent sur leur parcours respectif et leur histoire avec la classique mancelle. Trois témoignages, deux époques mais une passion commune : la course automobile. Un podcast réalisé par Ouest-France et Sweet Fm.Bonne écoute.

En 1980, Jean Rondeau pilote et constructeur français signe sa première et seule victoire aux 24 Heures du Mans. Une aventure en équipe réduite, constituée de passionnés. Jean-Claude Thibault en faisait partie. Lui, sa spécialité, c'était de construire les châssis, qu'ils soient suffisamment rigides pour la meilleure tenue de route possible et souples pour encaisser les déformations. Une aventure qu'il juge impossible mener aujourd'hui : pensez, "nous étions sept... c'est inimaginable de nos jours."Un podcast de Ronan Le Monnier.Archives : Gulf Historic, En course avec la Rondeau M382 des Heures du Mans; Le Mans Classic 2018 Groupe C Soleil Ayari Rondeau M382; INAMusique : Luke Hall, “Dystopia”

Mécanicien au sein de l’écurie Matra Sports en 1969, Guy Prat participera au développement des voitures du constructeur français qui seront victorieuses aux 24 Heures du Mans en 1972, 1973 et 1974. Il se souvient de la première victoire, “on n’y pensait pas et heureusement car autrement on aurait certainement fait des bêtises”. Mais les gestes avaient été “tellement répétés”. Et dans le stand, ce week-end, un certain Jean-Luc Lagardère, alors directeur général de Matra, les ravitaille. “C’était quelque chose...” Tout comme la réception à l’Elysée quelques jours plus tard, avec Georges Pompidou, “un vrai passionné de voitures”.Un podcast de Ronan Le Monnier.Bonne écoute.Archives : ACO Le Mans 1972; INA.

Dany est jeune diplômée d’anglais et d’interprétariat lorsque cet été 1970 Steve McQueen vient au Mans tourner son film du même nom. La maison familiale est à 500 mètres du circuit, elle répond avec son père à la demande de figurants. Et est rappelée pour être l’assistante de l’acteur américain sur le week-end de courses. Elle poursuivra ensuite auprès du chef accessoiriste durant les trois mois de tournage. Elle nous raconte ses meilleures anecdotes.Un podcast de Ronan Le Monnier.Bonne écoute. Archives : INA; extrait film “Le Mans”, 1971; film “L’affaire Thomas Crown”, 1968Musique : Jaunter, “Reset”

Ancien journaliste du Maine Libre, Manceau et passionné des 24 Heures du Mans, Bruno Palmet raconte comment le jeudi 23 avril 2009 il rencontre Patrick Dempsey, alors inconnu du milieu automobile mais bien connu sur le petit écran dans la série à succès Grey's anatomy, sur la piste du Bugatti au Mans, confirmant se présence au volant d’une Ferrari sur l’édition de cette même année.La star américaine reviendra en 2013, 2014 et 2015, concentrant les regards d’un large public. Puis en 2018 comme patron d’écurie. Une star américaine “réellement passionnée des 24 Heures”.Un podcast de Ronan Le Monnier.Archives : extrait épisode “Grey’s anatomy”; video Le Maine LibreMusiques : Générique Grey’s Anatomy (Psapp, “Cosy in the rocket”); Luke Hall “Dystopia”

En 2016, Toyota s’incline à... un tour de la fin. Les 24 Heures du Mans n’ont jamais vécu un tel final. Au micro, le speaker officiel Bruno Vandestick fait vivre en direct ces 10 minutes incroyables. « Que se passe-t-il » lance le speaker au micro, «plusieurs fois, j’avoue en jouant un tout petit peu, pour faire naitre une émotion... Parce que si la Toyota perd, on vit un moment historique ». Et ce sera le cas.La numéro 5 « s’arrête au pied du module sportif... C’est incroyable: ils perdent la course au denier tour ! »Archives : extraits Eurosport; ACOMusique : Meydn, "Synthwave Vibe"

Ancien journaliste du Maine Libre, Patrick Hoft a aussi été l’un des speakers officiels des 24 Heures du Mans en arpentant les stands des équipes automobiles pendant plus de 25 ans.Il revient sur ce samedi 11 juin 1988 où WM Peugeot franchit la barre des 400 km/h dans la ligne droite des Hunaudières, établissant un record à 407 km/ (homologué 405... comme le futur modèle de la Peugeot à venir), depuis inégalé. Deux ans plus tard, deux chicanes seront installées sur cette portion de 6km, interdisant jusqu’à ce jour de dépasser ce record.Bonne écoute.Un podcast de Ronan Le Monnier, journaliste Le Maine Libre.Archives : MotorsportMusique : Luke Hall, “Dystopia”

Jacques Hayet est un ancien journaliste du Maine Libre. Le jeune homme de 28 ans était au service des Sports en 1955. Il a couvert le terrible accident faisant 82 morts et 120 blessés, le 11 juin de cette année là. Il raconte la scène d’effroi sur la piste, les secours, la course qui continue...Une édition qui le hantera “pendant très très longtemps”. Après ce drame, des travaux seront menés sur la piste qui était alors, pourtant, considérée jusqu’alors “comme l’un des plus sûre”, rapporte ce témoin direct.Bonne écoute.

C’est en 1966 qu’Henri Pescarolo, alors l’un des pilotes français les plus prometteurs de sa génération, débutait sur le circuit du Mans. Des débuts au volant d’une petite Matra bleue de France, dans une arène survoltée où les gladiateurs aux volants de surpuissantes Ford et Ferrai s’écharpaient pour la suprématie au terme de la plus prestigieuse épreuve mondiale.Mis à part en 1969, conséquence d’un effroyable accident en essais, jamais le grand Henri ne rata ensuite une édition de la classique mancelle jusqu’en 1999. Il y forgea sa légende tout en contribuant à construire toujours un peu plus celle de la course.C’est cette légende que nous vous proposons de retrouver dans ce podcast, Henri Pescarolo lui-même ajoutant sa verve et ses anecdotes à ce récit consacré à ses plus grandes émotions de pilote. Un récit augmenté d’archives et de sons d’ambiance.Bonne écoute.Réalisation : Pierrre Fosse, Marius Sort, Ronan Coquelin LionMusiques : Universal Music Production

A l’occasion du centenaire des 24 Heures du Mans qui se déroulera les 10 et 11 juin prochain, le Mur des Podcasts de Ouest-France vous présente sa nouvelle série : 24 Heures du Mans ; les 100 ans ! Produite par Ouest-France, Le Maine Libre et Sweet FM cette série de podcasts composée de témoignages, reportages, récits historiques et interviews permettra de vous immerger dans le mythe Le Mans, d’en rencontrer les acteurs, d’en revivre les grandes heures, d’en partager la passion et d’en comprendre les coulisses.