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Les rendez-vous de l'auditorium du Mémorial de la Shoah
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Les rendez-vous de l'auditorium du Mémorial de la Shoah

Author: Mémorial de la Shoah

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Description

Les Rendez-vous de l’auditorium du Mémorial de la Shoah : une série de conférences, témoignages, rencontres dédiées à la Shoah et aux autres génocides du 20e siècle
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45 Episodes
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Dans le cadre du cycle " L'histoire au présent: 1943 "  Les arrestations et déportations de Marseille en janvier 1943 ont une importance considérable dans l’histoire de l’Occupation. Un faisceau de motifs mène à ces  opérations : persécution des Juifs, sécurité des troupes allemandes à la suite d’attentats communistes, et projet d’assainissement urbain avec la destruction du quartier du Vieux-Port. Les 782 Juifs arrêtés à Marseille seront déportés à Sobibór par les convois 52 et 53. Aucun ne reviendra. Ces événements témoignent une nouvelle fois de la collaboration d’État du régime de Vichy sans l’aide duquel la plus grande rafle de l’année 1943 en France n’aurait pas été possible. En présence de Tal Bruttmann, historien, et de Karen Taieb, responsable du service archives au Mémorial de la Shoah. Animée par Chloé Leprince, historienne et journaliste à France Culture. En partenariat avec France Culture  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’occasion de la nouvelle édition de Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus de Ivan Jablonka, Seuil, 2023. Basés sur des faits avérés et empruntant à la fiction, les récits de filiation apparaissent dans les années 1980 avec des écrivains comme Annie Ernaux et Pierre Michon. Depuis, ce genre littéraire, mettant en scène un narrateur qui partage avec le lecteur le cheminement de son enquête, s’étend au-delà de la littérature et intéresse aussi les historiens. Dans le sillage des Disparus de Daniel Mendelsohn, l’enquête d’Ivan Jablonka sur ses grands-parents assassinés à Auschwitz, travail d’histoire fondé sur des archives, est l’un des ouvrages emblématiques de ces récits qui renouvellent notre regard sur la Shoah. En présence de l’auteur, d’Aurélie Barjonet, maîtresse de conférences en littérature comparée, université de Versailles- Saint-Quentin-en-Yvelines, et de Dominique Viart, professeur à l’université Paris Nanterre, membre de l’Institut universitaire de France. Animée par Valérie Lehoux, rédactrice en chef à Télérama.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06. DES PHOTOS ASSASSINES

06. DES PHOTOS ASSASSINES

2023-06-0201:31:48

À l’occasion de la parution de Un album d’Auschwitz. Comment les nazis ont photographié leurs crimes, de Tal Bruttmann, Stefan Hördler et Christoph Kreutzmüller, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Seuil, 2023. Le corpus de photographies illustrant l’arrivée de centaines de milliers de Juifs de Hongrie, au printemps-été 1944, à Auschwitz-Birkenau, est devenu l’un des emblèmes de la Shoah. Il a servi de preuves dans différents procès, a fait l’objet de plusieurs éditions et constitue un leitmotiv récurrent des films documentaires. Ces images iconiques restent pourtant méconnues et difficilement interprétables. Fruit de cinq années de recherches, l’ouvrage restitue pour la première fois les multiples dimensions de ce reportage photographique, propose une analyse fine et détaillée des clichés et une réflexion originale sur les usages des images en histoire. En présence des auteurs. Animée par Annette Wieviorka, historienne, directrice de recherches honoraire au CNRS. Avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’occasion de la parution de Ce pays qu’on appelle vivre d’Ariane Bois, Plon, 2023 ; et de Deux étés 44 de François Heilbronn, Stock, 2023. Dans son nouveau roman, Ariane Bois dresse le portrait de deux héros au courage prodigieux : Leonard Stein, caricaturiste de presse juif allemand, réfugié sur la Côte d’Azur, évadé du camp des Milles, et Margot Keller, volontaire d’un réseau de sauvetage marseillais. À l’été 1942, le jeune couple décide de sauver les enfants juifs de la déportation et de rejoindre la résistance.  François Heilbronn signe un roman familial doublé d’une minutieuse enquête historique qui relate à deux cents ans de distance les balbutiements du destin d’une famille de Français juifs. À l’été 1744, Louis XV, mourant, est sauvé in extremis par Isaïe Cerf Oulman, médecin de la communauté juive de Metz. À l’été 1944, ses descendants sont arrêtés à Paris et transférés à Drancy, tandis que d’autres combattent dans les commandos de la France libre. En présence des auteurs. Lecture d’extraits par Gilles Cohen (sous réserve), comédien. Animée par Eduardo Castillo, journaliste.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04. FEMINICIDE ET GENOCIDE

04. FEMINICIDE ET GENOCIDE

2023-06-0202:16:12

À l’occasion de la parution de Féminicides. Une histoire mondiale dirigé par Christelle Taraud, La Découverte, 2022. Penser les génocides à l’aune des concepts de genres et de féminicides permet d’en affiner notre compréhension, étant donné qu’un des objectifs des génocidaires est de détruire les forces de reproduction et la cohérence identitaire du groupe visé. Cela passe par la destruction des corps des femmes, précisément parce qu’elles sont des femmes. En partant de l’ouvrage collectif dirigé par Christelle Taraud, trois chercheuses discuteront des violences extrêmes faites aux femmes durant les génocides des Arméniens, des Juifs et des Tutsi. En présence de la directrice d’ouvrage, de Violaine Baraduc, anthropologue et documentariste, Mireille Bardakdjian, doctorante en histoire (EHESS), et Marta Havryshko, URIS Fellow, Basel University. Animé par Caroline François, chargée des expositions au Mémorial de la Shoah.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’occasion de la parution de La Synagogue de Joann Sfar, Dargaud, 2022. Il a fallu que Joann Sfar se trouve sur un lit d’hôpital, en 2021, pour qu’il ose enfin raconter ses aventures d’adolescence. Une génération qui se sent coupable d’être née après Hitler et de ne pouvoir le combattre. Des gosses poings serrés qui se disent que les fils de bourgeois déguisés en skinheads qui croisent leur route ne seront pas des ennemis à la hauteur de leur chagrin. Joann Sfar pose dans cet ouvrage cette question : « Pourquoi je ne dessine pas Auschwitz ? ». Cet héritage irrigue pourtant ses interrogations de jeune homme et détermine la responsabilité qu’il souhaite prendre face à cette histoire et face à la résurgence et la permanence de l’antisémitisme. En présence de l’auteur. En conversation avec Victor Macé de Lepinay, journaliste.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je pense donc je ris

Je pense donc je ris

2023-05-2534:09

Dans le cadre de la semaine d'éducation et d’actions contre le racisme et l'antisémitisme, le Mémorial de la Shoah propose une émission inédite pour dénoncer les discriminations sous le signe de l’hmour : « Je pense donc je ris ».  Aux côtés de Julie Mamou-Mani (@Mamouz) et d'Anne Depétrini, le Mémorial a réuni des humoristes et stand-uppeurs dans l’auditorium du Mémorial pour rire ensemble et... réfléchir.  Avec Az, Alexis Tramoni, David Azria, Lisa Raduszynski, Nadège 100 gène et Philippe Cavriviere !  Dans le prolongement de son émission « Vers une mémoire 2.0 », le Mémorial de la Shoah fait à nouveau bouger les lignes pour mieux sensibiliser les publics jeunes et adolescents.  L'émission a été enregistrée en présence d'un public le lundi 20 mars 2023. #tousuniscontrelahaine #luttonscontrelahaineHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de la rentrée littéraire  Traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti, Éditions de l’Olivier, 2022. Dans son dernier roman traduit en français, Aharon Appelfeld (1932-2018) conte l’histoire d’Irina, personnage fictif qui fait écho au parcours de l’auteur durant la guerre. Cette jeune villageoise ukrainienne, maltraitée par son mari, assiste au lent calvaire de ses voisins juifs, la famille Katz, jusqu’à leur exécution. Traumatisée par ce crime et par son incapacité à l’empêcher, Irina quitte son village et s’en va sur les chemins pour rappeler que le Christ était Juif et qu’il faut protéger ses descendants. Un conte féministe, empreint de luminosité et d’espoir, malgré la dimension tragique de l’histoire. En présence de Valérie Zenatti, écrivaine, scénariste et traductrice. En conversation avec Norbert Czarny, écrivain et critique pour le journal en ligne En attendant Nadeau. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de la rentrée littéraire,  À l’été 2021, l’écrivaine Lola Lafon passe une nuit au musée Anne Frank à Amsterdam, lieu de l’Annexe, appartement exigu où la famille Frank et des amis se cachèrent pendant presque deux ans, avant d’être arrêtés le 2 août 1944 par la Gestapo et déportés. Au-delà de son journal l’érigeant en personnage iconique de la Shoah, que sait-on d’Anne Frank ? À qui appartient-elle ? Ces questions essentielles guident l’auteure qui, le temps d’une nuit presque blanche, se remémore également sa propre adolescence dans une famille juive dans la Roumanie de Ceausescu. En présence de l’auteure. En conversation avec Minh Tran Huy, écrivaine et journaliste.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’occasion de la parution de Amour, mariage, sexualité. Une histoire intime du nazisme (1930‐1950) d’Elissa Mailänder, Seuil, 2021. Comment expliquer l’adhésion au nazisme de dizaines de millions d’Allemands et d’Autrichiens, femmes et hommes « ordinaires » ? Si les motifs de cet engagement sont multiples, l’historienne Elissa Mailänder examine un terrain original en pointant le rôle joué par la sexualité et la quête d’épanouissement personnel, favorisées par le régime nazi, pour consolider son emprise sur les populations et concrétiser sa politique raciste et meurtrière. En présence de l’auteure, de Christian Ingrao, directeur de recherche au CNRS, et Sylvie Steinberg, directrice d’études à l’EHESS. Animée par Elisa Goudin‐Steinmann, maîtresse de conférences en études germaniques à l’université Sorbonne Nouvelle.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de la 80e commémoration de la rafle du Vel d’Hiv  Arlette Testyler Arlette Reiman est née en 1933 à Paris. Sa sœur Madeleine est née en 1931. Ses parents sont fourreurs. Le père d’Arlette est pris lors de la rafle du billet vert le 14 mai 1941 et interné au camp de Pithiviers, d’où il est déporté un an plus tard. Le 16 juillet 1942, Malka et ses deux filles sont arrêtées et transférées au camp de Beaune-la-Rolande. L’atelier de fourrure des Reiman, aryanisé, a été réquisitionné pour fabriquer des vêtements destinés aux soldats de la Wehrmacht. Malka ment en affirmant avoir caché des machines et promet de les livrer si on la laisse sortir. Libérées, elles s’enfuient et se cachent en Touraine. Rachel Jedinak Rachel Psankiewicz est née en 1934, à Paris, dans une famille juive d’origine polonaise. Sa sœur aînée, Louise, est née en 1929. Menuisier employé, son père est arrêté lors de la rafle du billet vert le 14 mai 1941, interné à Pithiviers et déporté en juin 1942. Lors de la grande rafle, Chana Psankiewicz est prise avec ses deux filles. Mais celles-ci parviennent à rejoindre leurs grands-parents, non arrêtables. Leur mère est déportée le 29 juillet 1942. Le 10 février 1943, Rachel et Louise sont arrêtées avec leurs grands-parents et menés au commissariat du XXe arrondissement, d’où tous les quatre parviennent par miracle à sortir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de la 80e commémoration de la rafle du Vel d’Hiv.  En conversation avec Annette Wieviorka, historienne, directrice de recherche au CNRS Hommage à Sarah Montard Sarah Lichtsztejn est née à Dantzig en 1928. Son père Moïse est un homme de lettres. Sa mère Maria est couturière. La famille s’installe à Paris en 1930. Son père est arrêté en 1941 et envoyé au camp de Pithiviers, dont il s’évade. Sarah est arrêtée avec sa mère le 16 juillet 1942 lors de la rafle du Vel d’Hiv. Les deux femmes parviennent à s’échapper des lieux et se cachent à Paris sous de fausses identités. Arrêtées une nouvelle fois le 24 mai 1944, elles sont déportées le 30 mai à Auschwitz-Birkenau. Sarah Montard nous a quittés le 21 février 2022. Joseph Weismann Joseph Weismann est né en 1931 à Paris. Ses parents sont originaires de Pologne. Il a deux sœurs, Charlotte et Rachel. Arrêtés le 16 juillet 1942, ils sont enfermés au Vélodrome d’Hiver avant d’être emmenés au camp de Beaune-la-Rolande. Très vite séparé de ses parents et de ses deux sœurs, Joseph, âgé de 11 ans, fait la connaissance d’un autre garçon, Jo. Ils s’échappent du camp et rejoignent Paris. Les parents de Joseph, Schmoul et Sura, et sa sœur Charlotte, sont déportés de Pithiviers à Auschwitz le 7 août 1942. Rachel, 10 ans, est déportée de Drancy à Auschwitz le 21 août 1942. Annette Krajcer Annette Krajcer est née en 1932 à Paris. Ses parents sont originaires de Pologne et Russie. Simon, son père, est transféré, fin 1941, dans un groupe de travailleurs étrangers dans les Ardennes. Le 16 juillet 1942, Annette, sa sœur aînée Léa et leur mère, Sophie, sont arrêtées, transférées au Vélodrome d’Hiver puis à Pithiviers. Le 2 août 1942, Sophie est séparée de ses filles et déportée à Auschwitz. Léa et Annette sont envoyées à Drancy. Elles parviennent à être libérées, grâce à une cousine qui travaille dans l’administration du camp, et à être protégées par l’Ugif, où travaille leur tante, en tant qu’enfants de travailleurs juifs étrangers, puis se cachent.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de la 80e commémoration de la rafle du Vel d’Hiv En conversation avec Léa Veinstein, écrivaine. Rachel Jaeglé Rachel Jaeglé est née en 1933 à Paris, dans une famille juive d’origine polonaise. Elle a une petite sœur, Francine. Sa mère est couturière et son père travaille sur les marchés. Il est arrêté en mai 1941, interné au camp de Beaune-la-Rolande puis déporté en 1942. Sa mère refuse de se laisser emmener avec ses filles lors de la rafle du Vel d’hiv. Elles parviennent à se cacher dans plusieurs familles en région parisienne puis à Lussant, en Charente-Maritime, avec la complicité du directeur de l’école, du maire et de l’ensemble du village. Alice Mendelson Alice Mendelson est née en 1925 à Paris. Elle est fille unique de parents juifs polonais. Son père, coiffeur, est arrêté à la suite d’une dénonciation en 1941 (il continuait à officier dans sa boutique mise sous administration provisoire) et déporté en 1942. Alice et sa mère échappent à la rafle du Vel d’Hiv en restant enfermées plusieurs jours de suite et sans répondre aux coups à la porte des policiers. Elles fuient en zone libre et se cachent à côté de Limoges. Alice trouve du travail et survit avec sa mère. Françoise Mandelbaum Reiner Françoise Mandelbaum est née en 1935 à Paris de parents juifs polonais tailleur et couturière. Son père est détenu un an à Beaune-la-Rolande suite à l’arrestation massive par convocation de mai 1941, puis trois ans à Auschwitz, dont il reviendra. Du printemps à fin 1942 Françoise est cachée avec l'aide du Comité Amelot dans une première famille, chez Monsieur et Madame Perrin qui ont joué un rôle capital dans la vie de Françoise et sa mère au moment des grandes rafles du 16 et 17 juillet. À partir de 1943, elle réside chez Maurice et Elvire Pouget, qui lui donnent leur nom.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de l’exposition « À la grâce de Dieu », les Églises et la Shoah  Dans le contexte de l’intensification de la collaboration du régime de Vichy avec l’occupant, l’été 1942 constitue un tournant majeur dans l’attitude des Églises à l’encontre des politiques antisémites, des persécutions et des déportations. Face aux grandes rafles de l’été 1942, les réactions des Églises chrétiennes, hommes d’Église et fidèles, ont été multiples, entre silence et protestation, diplomatie et entraide, résistance spirituelle et secours. En présence de Nina Valbousquet, historienne, membre de l’École française de Rome, d’Eliot Nidam‐Orvieto, historien, chercheur associé à Yad Vashem et à l’université de Tel-Avivv, et d'André Encrevé, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris-Est Créteil. Animée par Tal Bruttmann, historien.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de l’exposition « À la grâce de Dieu », les Églises et la Shoah Comment l’extermination des Juifs a-t-elle pu se dérouler dans une Europe chrétienne ? Comment les Églises (catholique, protestante et orthodoxe) ont-elles réagi face aux persécutions antisémites et aux déportations ? Nous partagerons quelques clés de compréhension pour décrypter la persistance de préjugés antijuifs traditionnels chrétiens, les controverses mémorielles et les avancées historiographiques concernant l’attitude des Églises et du pape face à la Shoah, les protestations ou les silences des dirigeants religieux, la résistance de chrétiens et chrétiennes et les réseaux d’entraide interconfessionnels. En présence de Nina Valbousquet, historienne, membre de l’École française de Rome, commissaire de l’exposition « À la grâce de Dieu », les Églises et la Shoah.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l’occasion de la parution du n°62 d’Histoire urbaine, « Persécution des juifs et espace urbain. Paris 1940‐1946 », dossier coordonné par Isabelle Backouche, Sarah Gensburger et Éric Le Bourhis, Société française d’histoire urbaine, 2021. Paris fut une ville sans ghetto. Durant toute la période de l’Occupation, la persécution des Juifs, de la spoliation à l’arrestation, a touché l’intégralité de l’espace parisien, alors inclus dans le département de la Seine. Les Juifs parisiens étaient locataires pour l’essentiel. S’interroger sur le devenir des appartements et de leurs occupants permet de poser de nouvelles questions sur la persécution et la survie, comme sur les rapports avec la population non juive parisienne. En présence des directeurs du numéro de la revue. Animée par Perrine Kervran, productrice à France Culture.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de la 28e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda Actualité des procès après le TPIR : constat, enjeux et perspectives Le génocide et les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. En 1995 est créé le Tribunal pénal international chargé de juger les auteurs des crimes contre l’humanité commis au Rwanda. Aujourd’hui, les pays membres de l’ONU ont commencé à juger les auteurs du génocide des Tutsi présents sur leur territoire. Il faut pour ce faire identifier les suspects, les localiser, et réunir les preuves à leur encontre. À ce jour, cette partie essentielle à l’action de la justice est assumée par les organisations de la société civile. Quels sont les procès qui ont été conduits en France ? Quels sont ceux en préparation ? L’obligation de réprimer n’a pas pour seul but de punir. Son objectif est de réparer la destruction que l’on n’a pas été capable d’empêcher : réparer l’infraction à la loi, réparer les dommages causés aux individus ou aux communautés victimes de l’infraction. Les auteurs du génocide détruisent les vies et les sources. Peut-on, sur la base des sources judiciaires, appréhender les processus génocidaires, identifier les acteurs et la manière dont ils se sont organisés pour dérouler le plan d’extermination d’une partie de leurs administrés ou de leurs compatriotes ? En présence d’Ornella Rovetta, enseignante-chercheuse à l’Université Saint-Louis et à l’Université libre de Bruxelles, et de Timothée Brunet‐Lefèvre, doctorant au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (Cespra) et à l’EHESS. Animée par Stéphane Audoin‐ Rouzeau, directeur d'études de l'EHESS, directeur du Cespra En partenariat avec Ibuka France Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le cadre de la 28e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda Actualité des procès après le TPIR : constat, enjeux et perspectives Le génocide et les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. En 1995 est créé le Tribunal pénal international chargé de juger les auteurs des crimes contre l’humanité commis au Rwanda. Aujourd’hui, les pays membres de l’ONU ont commencé à juger les auteurs du génocide des Tutsi présents sur leur territoire. Il faut pour ce faire identifier les suspects, les localiser, et réunir les preuves à leur encontre. À ce jour, cette partie essentielle à l’action de la justice est assumée par les organisations de la société civile. Quels sont les procès qui ont été conduits en France ? Quels sont ceux en préparation ? Les engagements politiques, l’implication des juges d’instruction et des gendarmes enquêteurs permettent que se tiennent aujourd’hui plusieurs procès, tandis que de nombreuses procédures judiciaires sont également à l’instruction. Le premier bilan du travail de la justice en France fait apparaître le rôle considérable de la société civile pour identifier les suspects, convaincre le tribunal de l’importance des dossiers et de l’obligation d’instruire, mais également identifier les témoins, acteurs clef dans les procès pour génocide, et les convaincre de témoigner. En présence de Dafroza Mukarumongi‐Gauthier, cofondatrice du CPCR (Collectif des parties civiles pour le Rwanda), d’Alain Gauthier, président du CPCR, et d’Alexandre Kiabski, avocat pour le CPCR. Animée par Marcel Kabanda, historien. En partenariat avec Ibuka France Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En conversation avec Nadine Vasseur, journaliste et écrivaine. Esther Sénot Esther Dzik est née en Pologne en 1928, cinquième de six enfants. Seul le petit dernier, Achille, né en 1931 à Paris, est français. L’un des frères, 19 ans, est arrêté le 14 mai 1941 et déporté en 1942 à Auschwitz. Un autre, 24 ans, est arrêté lors de la rafle du 20 août 1941 et interné à Drancy. Le 16 juillet 1942, les enfants se cachent tandis que les parents Dzik restent avec Achille à leur domicile. Ils sont arrêtés et déportés. Esther retrouve son frère aîné en zone libre, puis revient à Paris. Sa sœur Fanny, 16 ans, est arrêtée en novembre 1942. Esther est arrêtée en août 1943 et déportée à Auschwitz. Jenny Plocki Jenny Plocki est née en France en 1925. Elle vit à Vincennes avec ses parents d’origine polonaise, et son frère Maurice, né en 1928. Marchand de bas au marché, son père voit son petit emplacement mis sous administration provisoire en 1940. Le 16 juillet 1942, la famille est arrêtée et amenée au « centre primaire » de Vincennes. Française, âgée de plus de 16 ans, Jenny est libérable. Ses parents l’incitent à sortir avec son petit frère. Les deux adolescents rentrent chez eux, retournent à l’école. Puis se cachent et échappent aux traques. Leurs parents déportés depuis Drancy à Auschwitz ne sont pas revenus. Joseph Schwartz Joseph Schwartz est né en 1927 à Paris, de parents polonais naturalisés en 1938. Son père est marchand de métaux. Averti de la grande rafle, il se cache et met son fils aîné, Joseph, à l’abri. Il n’imagine pas que les femmes et les enfants soient en danger. Le 16 juillet 1942, Mme Schwartz et le petit frère de Joseph, Paul, 11 ans, sont pris. Désespéré, M. Schwartz se rend. Joseph est également arrêté et conduit au « centre primaire » du XIIIe arrondissement. Il parvient à en sortir et à rejoindre sa grand-mère à Belleville, puis à fuir en zone sud, où il vit sous un faux nom. Ses parents, son petit frère et sa grand-mère sont déportés à Auschwitz.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le racisme et les discriminations envers les minorités, comme les femmes et les personnes LGBTQIA+, touchent et traversent tous les milieux et domaines de la société. Ces manifestations sont souvent pensées et analysées comme des formes de domination et d'exclusion distinctes, ignorant par là que certaines personnes subissent plusieurs formes de discrimination. Par leurs engagements en tant que militante, autrice ou réalisatrice, les invités de cette table ronde agissent contre ces discriminations plurielles qui peuvent s'auto-entretenir. Elles dialoguent sur leurs actions propres et sur le poids encore persistant de ces nombreux stéréotypes. En présence de Jessica Gérondal Mwiza, militante afroféministe et militante de la mémoire, d'Elise Goldfarb et de Julia Layani, co-fondatrices d'Elise&Julia, agence de conseil pour les marques et les médias. Animée par Julie Mamou-Mani, journaliste et productrice. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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