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Author: Ligue pour la lecture de la Bible

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Description

LeGuide est un guide biblique quotidien pour adultes proposant chaque jour un texte biblique accompagné d'un commentaire.
Ce guide biblique est proposé par la Ligue pour la lecture de la Bible.
1166 Episodes
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À cause de la puissance de l’habitude, la plupart des règles qui régissent la pratique du culte (personnel ou communautaire) que nous cherchons à rendre à Dieu risquent très facilement de se transformer en rites. Si, par exemple, le baptême et la cène deviennent des rites, ils perdent une grande partie de leur sens et se limitent à des actes magiques, auxquels on peut finir par ajouter des significations qui « nous arrangent », mais qui sont purement imaginaires. Allons-nous nous livrer à un culte, faussement humble, des anges (18) ou d’autres intermédiaires, parce que nous n’aurions ni le courage ni la confiance de nous adresser exclusivement à notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ ? C’est en Christ, et en Christ seul, que toutes les manifestations de notre foi prennent tout leur sens. N’a-t-il pas remporté la victoire sur le péché, sur la mort même ? Nos cérémonies les plus belles ne sauraient ni ajouter à ce fait (18), ni nous rendre plus acceptables aux yeux de Dieu. (...)
Dans un esprit plein de reconnaissance (7), Paul nous appelle à dépendre toujours plus de Christ, à lui soumettre toute notre vie, pour porter des fruits conformes aux enseignements qu’il nous a laissés. Lorsqu’il était encore en présence de ses disciples, Jésus a affirmé : « Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Restons-nous vraiment conscients de notre dépendance à l’égard de Christ ? Aujourd’hui plus que jamais auparavant, notre liberté peut nous pousser à refuser toute forme d’attachement à qui ou à quoi que ce soit. Elle nous permet de choisir : - toutes sortes de chemins qui nous mènent à des impasses (une sagesse trompeuse et illusoire, la satisfaction de nos aspirations immédiates, l’envie d’être « seul maître à bord »…) - ou LE CHEMIN que nous propose Jésus. Si nous accordons notre confiance à Jésus, c’est à Dieu lui-même que nous l’accordons (9). (...)
Paul serait-il présomptueux ? Manquerait-il quelque chose à l’œuvre rédemptrice du Christ sur la croix ? L’apôtre compléterait-il la rédemption de Jésus par ses propres souffrances ? Pas du tout ! Paul évoque ici les souffrances dues à l’hostilité, à l’opposition, voire aux humiliations liées à son annonce de l’Évangile. Au lieu de percevoir l’emprisonnement et la persécution comme une honte ou un sujet de tristesse, l’apôtre les envisage, au contraire, comme un sujet de fierté, une manière d’être plus uni à son Sauveur. C’est pour les Colossiens et pour l’Église entière (1.24) qu’il souffre et se fait serviteur. Eux qui étaient « étrangers et ennemis de Dieu » sont bel et bien « réconciliés par la mort (de Jésus) dans son corps de chair » (1.21-22). Pour qu’ils restent « fondés et inébranlables dans la foi » (1.23), l’apôtre a pour mission de les fortifier et de les amener vers la maturité (1.28), un service joyeux qu’il opère à distance depuis sa prison (4.3). (...)
PRIÈRE // Psaume 5

PRIÈRE // Psaume 5

2025-10-12--:--

La prière, dit-on, c’est parler à Dieu. Dans notre humanité, nous prêtons à Dieu les mêmes distractions que nous : se pourrait-il que nous lui parlions et qu’il ne nous entende pas ? Serait-il trop occupé ou indifférent ? Il ne se vexe pas de nos recommandations : écoute-moi, prête l’oreille, sois attentif (2) ! Or, la prière de David couvre un éventail plus large : des paroles, oui, mais encore des gémissements ou des cris. Et quand aucun son ne sort plus de sa bouche, parce qu’il attend, il guette, il espère une réponse, une intervention de Dieu, c’est encore la prière. L’attente mentionnée au v. (...)
Lorsque nous devenons croyants en Jésus, nous sommes transportés des ténèbres dans le royaume du Fils bien-aimé (13). Jésus porte un nom d’homme. Il s’est inscrit dans notre histoire humaine : il a souffert sous Ponce Pilate. Il est l’image du Dieu invisible. Homme, il est venu pour que, par lui, nous puissions entrevoir Dieu. (...)
L’Église de Colosses se développe sur un fondement sain : la foi en Jésus, un amour fraternel vivant animé par l’Esprit de Dieu, une espérance enracinée dans les promesses de la Parole (4-5). Paul se réjouit de cette situation, il loue Dieu à ce sujet, mais, en plus, il ne cesse de prier pour ces croyants (9). De quoi ont-ils donc encore besoin ? Paul demande à Dieu que cette communauté soit remplie de la connaissance de la volonté de Dieu. Aujourd’hui, les membres d’une Église locale ont une multitude de besoins différents et ils ont la possibilité d’engagements variés. Il importe de se soucier des membres eux-mêmes, des chrétiens jeunes dans la foi, des familles et des célibataires, des jeunes et des aînés. (...)
Paul écrit une lettre à une communauté fondée par un de ses collaborateurs, Épaphras (7). Ces croyants n’ont pas encore vu le visage de l’apôtre. Dans la suite de la lecture, nous découvrirons que Paul veut les mettre en garde contre des « influenceurs » qui pourraient pervertir leur foi, par des arguments philosophiques ou religieux. Mais dans cette entrée en matière, il souligne ce qui va bien, les saines fondations de leur vie chrétienne. Paul adresse un bel éloge à ces croyants : leur vie, leurs actes produisent une gerbe de reconnaissance dans la prière de Paul et de son équipe (3). (...)
De nombreux commentateurs soulignent que la popularité du livre d’Esther est liée à la fête qu’il institue. La fête de Pourim est célébrée tous les ans « les quatorzième et quinzième jours du mois nommé Adar. » (9.21). C’est même un commandement de célébrer cette fête ! Le nom de la fête de Pourim est le pluriel du mot hébreu pour qui signifie « sort » ou « destin » : Haman a tiré au sort pour déterminer le jour où il voulait exterminer les Juifs (3.7), mais grâce à l’intervention d’Esther et de Mardochée, le complot d’Haman a échoué. Le chapitre 10 ne compte que trois versets, mais il emmène le lecteur plus loin dans l’histoire. Il sert en quelque sorte de conclusion à la gloire de Mardochée et de Xerxès. (...)
Les Juifs « traitèrent selon leur bon plaisir ceux qui les détestaient […] Ce fut une tuerie et un massacre. » (5) Pourtant, malgré le sang versé, Esther n’est pas satisfaite. Elle demande un deuxième jour de massacre (13). Comment la jeune femme du chapitre 2 est-elle devenue – comme l’évoque son prénom dérivé d’Ishtar – la déesse de l’amour et de la guerre ? Si le chapitre 9 marque la fin d’un sanglant affrontement entre Haman, Esther et Mardochée, ce texte marque aussi la fin du conflit ancestral entre Saül et Agag, l’ennemi juré des Juifs. Pourquoi le texte spécifie-t-il trois fois que les Juifs ne se livrèrent à aucun pillage (10, 15, 16) alors que le décret leur en donnait le droit ? Cela pourrait être mis en lien avec le conflit initial, en 1 Samuel 15. (...)
Esther demande l’annulation du cruel décret ordonnant d’exterminer, massacrer et supprimer tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes et procéder au pillage de leurs biens (3.13). Cependant, dans cet empire dément, un décret du roi ne peut être révoqué (8). Le contre-décret promulgué par Mardochée est écrit en miroir. Il vise à permettre la défense des Juifs en exterminant, massacrant et supprimant tous les groupes armés d’un peuple ou d’une province qui les attaqueraient, y compris les petits enfants et les femmes et à procéder au pillage de leurs biens (8.11). (...)
Le Psaume 104 exalte la gloire du Dieu créateur. Dieu est présent dans tous les aspects de l’univers : il règne ! L’ensemble de sa création est passée en revue : les cieux, la terre, les plantes, les animaux, l’eau douce, la lune, le soleil et la mer ! Le tout forme une harmonie et est en bénédiction à l’ensemble. Quel est le lien entre Genèse 1 et le Psaume 104 ? Waltner suggère à juste titre que si le livre de la Genèse décrit l’œuvre de Dieu, le Psaume 104 se concentre sur le « pourquoi » et sur le « comment le Seigneur » crée. (...)
Les premiers seront les derniers. Le deuxième banquet d’Esther ressemble beaucoup à la première invitation au chapitre 5. Pourtant, les parallèles avec le chapitre 1 sont aussi nombreux : lorsque le roi apprend qu’Haman a orchestré l’ordre de massacrer les Juifs, il entre dans une violente colère. Esther le sait bien, la rage du roi Xerxès peut se révéler à double tranchant. (...)
La question de l’absence ou de la présence de Dieu se pose dans tout le livre d’Esther, mais elle est encore plus brûlante au cœur de l’histoire. Alors que les Juifs sont en danger, une avalanche de coïncidences provoquent un retournement de situation. Comme par hasard, après le banquet organisé par Esther, le roi n’arrive pas à dormir. Pour l’aider à s’endormir, le roi demande qu’on lui lise les annales. (...)
Esther est prête au sacrifice : en s’approchant de Xerxès sans y être conviée, elle est prête à laisser sa vie pour le salut de son peuple, comme l’a fait Jésus. Elle se drape de royauté (1) et entre dans l’immense cour intérieure du palais, pour rencontrer Xerxès. Le roi la reconnaît comme un vis-à-vis. Dès le verset 2, celle qui était jusque-là simplement appelée Esther, s’appelle « reine Esther », ce qui marque un tournant dans le récit. Le rapport au temps joue un rôle déterminant dans ce chapitre. (...)
L’heure est grave. Le décret royal du génocide se propage à grande vitesse et la tension augmente. Mardochée exprime son deuil de manière visible et audible. D’autres juifs l’accompagnent dans ce temps de manifestation typique de l’Ancien Testament. (...)
À l’origine, comme bien souvent, le conflit éclate entre deux personnes : Mardochée et Haman. Les causes sont données : Haman est en colère, parce que Mardochée refuse de s’agenouiller devant lui. Il veut se venger, mais cela ne lui suffit pas de se venger sur Mardochée. Il décide de généraliser le conflit et d’éditer un ordre royal contre tout le peuple juif. (...)
L’histoire d’Esther est parfois racontée comme un conte de fées : une orpheline qui devient reine, cela fait rêver. Pourtant, Esther fait face à de terribles réalités. Une fois la reine Vasthi écartée, le roi ordonne un raid dans tout le pays pour sélectionner les plus belles jeunes filles vierges. Elles sont ensuite préparées comme des morceaux de viande, testées sexuellement par le roi et condamnées à vivre toute leur vie entre quatre murs. (...)
Peut-on être en sécurité dans les moments de crise ? Le psaume 46 utilise la force des images pour affirmer une confiance radicale au milieu de menaces écrasantes. Dieu est plus grand que la nature déchaînée (1-3), sa victoire est plus éclatante que celles des nations enragées de l’histoire (4-7) et il assure le point final de l’histoire en établissant son Royaume de paix (8-11). Au fil des siècles, le peuple de Dieu a chanté la présence infaillible de Dieu dans un monde vacillant (1, 5, 7, 10). À travers les tempêtes qui s’abattent sur le monde, Dieu a été cette forteresse pour de nombreux chrétiens et il l’est encore pour nous aujourd’hui. La présence de Dieu dans la cité et la relation qu'il entretient avec son peuple garantissent la stabilité. (...)
Cette histoire propulse les lecteurs au sein de l’Empire perse : dans la cour du roi Xerxès (ou Assuérus, de son nom grec, 1). À la lecture de ce chapitre, on peut se demander ce que ce livre vient faire dans la Bible. Un monde apparemment sans Dieu et sans croyants juifs. A priori, la scène décrite ressemble davantage à un épisode de la série « Game of Thrones » qu’à un chapitre de la Bible. (...)
L’heure de la difficile restauration de Jérusalem et des institutions d’Israël nécessite une mise au normes minutieuse sur certains points délicats. Ces observances aux relents quelque peu légalistes devaient compenser une fragilité de ce peuple, revenu diminué de son exil. Cette insistance sur le sabbat n’est pas fortuite. En effet le jour du repos (qu’on le pratique le samedi ou le dimanche) est la marque par excellence de l’union entre l’amour premier envers notre Créateur et l’amour second envers notre prochain. (...)
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