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Croissants Sans Frontières
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Croissants Sans Frontières

Author: Camille Lopes

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Bonjour à tous et bienvenus sur Croissants Sans Frontières, le podcast dédié aux Français expatriés. Je m’appelle Camille et ici je vous présenterai des profils inspirants et insolites ayant fait le choix vertigineux de quitter la France pour amorcer un nouveau chapitre. Mon but? Vulgariser l’expérience rocambolesque de l’expatriation et retracer sans filtres des parcours ponctués de joies mais aussi souvent semés d’embûches…
Alors, ready to go ?

Pour en savoir plus, je vous invite à rejoindre le compte instagram des Croissants: https://www.instagram.com/croissantssansfrontieres/
25 Episodes
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#25 Abu Dhabi Baby

#25 Abu Dhabi Baby

2024-04-2301:13:35

Si je vous dis Émirats Arabe Unis, vous me répondez ? Dubaï ? Oui mais pas que. Dans l’ombre de sa concurrente la clinquante Dubaï, Abu Dhabi la discrète est pourtant bel et bien la capitale des Émirats. Parfois sous-cotée, souvent oubliée, elle attire moins l’attention que sa voisine. Abu Dhabi gagne pourtant en prospérité au fil des années, en mettant l’accent sur les arts et la préservation du patrimoine, avec notamment le célèbre musée du Louvre, ouvert la bas il y a peu. Véritable trait d’union entre l’Orient et L’Occident, ce musée offre une nouvelle perspective contemporaine de l’art au travers des siècles et des civilisations. Notre invitée Clarisse s’est envolée pour ce pays lors de sa première expérience professionnelle dans l’aviation, en tant qu’hôtesse de l’air d’abord, ou elle a fait ses premiers pas à Dubaï, pour ensuite monter les échelons et atterrir à Abu Dhabi, où elle habite depuis déjà une dizaine d’années. Et c’est cette dernière qui a conquis son cœur, et où elle a finalement décidé de poser ses valises. Au travers de ses mots naturels et sincères, Clarisse revient sur les réalités difficiles du métier, démystifie les stéréotypes glamours et les clichés du tour du monde en 24h, avec petit déjeuner à Paris, déjeuner à New York et dîner à São Paulo. Mais alors, comment garder les pieds sur terre lorsqu’on a passé tant de temps dans les airs ? Comment s’intégrer et s’imprégner d’une ville quand notre métier nous pousse au déplacement perpétuel? Comment construire une famille différemment, lorsque les choses ne se passent pas comme prévu et que nos repères se voient chamboulés ? Clarisse nous ouvres les portes hermétiques de cette ville méconnue, nous prend par la main pour nous faire visiter ses lieux iconiques. Avec ses plages dorées, parcs aquatiques et virées dans le désert, l’émirat est désormais bien établi en tant que destination touristique a part entière. Mais au delà d’une histoire d’expatriation, le récit de Clarisse nous transporte aussi vers une aventure humaine touchante. Elle nous ouvre une petite fenêtre sur l’intimité d’un couple, en nous racontant l’histoire incroyable de l’adoption de leur fille Lily, qu’ils sont allés cherche au Sierra Leone. Finalement, l’expatriation peut donner des ailes pour nous faire toucher les étoiles. Comme un nouveau voyage vers une parentalité sans frontières. So, let’s go to Abu Dhabi ?
#24 La Muse de Dubaï

#24 La Muse de Dubaï

2024-04-0901:18:20

Aujourd’hui, nous nous envolons pour LA ville expat friendly. Celle où le nombre d’expats l’emporte largement sur la population locale, représentée seulement à environ 10 %. J’ai nommé Dubaï. Ou New York dans le désert. Entre attirance et répulsion, on est tous un peu intrigués par Dubaï, à cheval entre le fantasme et la critique. La ville des hyperboles, la ville de la démesure, la ville de la controverse. Cette porte d’entrée vers le Moyen Orient s’est ouverte à Adeline, expatriée la bas depuis presque 3 ans. Très vite exposée à la folie des grandeurs propre à celle qu’on surnomme « la ville de l’or noir », Adeline s’y sent vite chez elle tant la population y est accueillante et la vie facile au quotidien. Elle y développe son projet entrepreneurial, The Musettes, déjà bien amorcé lors de sa première expérience à l’étranger au Pays Bas. Ce projet ambitieux et féministe rassemble les femmes expat’preneurs partout dans le monde, celles qui, pour certaines, ont suivi leur conjoint par défaut, quittant leur ancien poste de salariée et arrivant dans l’inconnu à tâtons, sans vraiment réussir à trouver leur place. Mais aussi celles qui sont parties avec enthousiasme, pleine d’espoir, avides de nouvelles expériences. Elles se retrouvent alors propulsées dans l’entreprenariat, parfois malgré elles. Ces femmes fortes, débrouillardes, courageuses forment la substantifique moelle de cette marque fondée par Adeline, toujours plus nourrie par ces héroïnes du quotidien. Comment amadouer une ville parfois tant décriée et dont la réputation laisse parfois à désirer ? Comment reconstruire son réseau dans une nouvelle ville ? Comment exporter un projet entrepreneurial et le faire grandir ailleurs ? Adeline nous montre au travers de son récit, que la force des expats français réside en cette capacité à se rassembler et à construire une communauté solide partout où les vents nous portent. Son expérience nous prouve deux choses : la première est que les femmes ont cette capacité incroyable et inépuisable à se réinventer et à s’adapter à des environnements radicalement différents. La deuxième est qu’un projet entrepreneurial peut être délocalisé et prospérer ailleurs, à force de patience, de travail et d’ouverture d’esprit. Dubaï est finalement une toile de fond idéale pour les entrepreneurs piqués par le virus de l’expatriation. Son cadre offre une combinaison unique de modernité, de luxe, de divertissement et de culture et beaucoup d’industries y sont florissantes. Alors, qu’est ce qui vous retient a faire le plein de vitamine D franchement ? So, let’s go to Dubai ?
Un puits sans fond d’histoire. Le berceau des civilisations. Voilà comment illustrer en deux phrases la saga tentaculaire et millénaire de l’Egypte, où nous nous plongerons aujourd’hui bordés par ce fameux Nil…Carrefour entre l’Afrique et le Moyen Orient, l’Egypte se nourrit de l’un et s’enrichie de l’autre. Notre invitée Alice, journaliste de formation et de vocation, nous raconte le Caire où elle réside depuis deux ans. Piquée d’histoire, passionnée par les mots et animée par cette actualité régionale bouillonnante et une soif d’apprendre intarissable, vous boirez sans doute comme moi ses paroles, baignés dans une ambiance ensoleillée, charmante et un chouia bordèlique. Tel un mini cour d’histoire sans prétention, cet épisode vous fera aussi voyager dans le temps. L’Egypte Antique, l’époque ottomane, et le moment des occupations européennes font autre entre partie des nombreuses raisons qui poussent les férus d’Histoire à se rendre au Caire. Etrangement pourtant, cette ville désintéresse souvent, rebute même parfois. On la pense trop ancienne, désuète, presque poussiéreuse. On la cantonne à un public cible d’archéologue, d’intellos et de touristes mordus d’histoire et amateurs de pyramides. Pourquoi toujours s’expatrier là où on vous attend ? Et si une expatriation surprenait, sortait des chemins balisés. Et si le Caire était en fait sous-coté ? Le Caire n’est pas seulement une vieille ville, démodée et obsolète. Elle se veut aussi contemporaine et dynamique. Une scène artistique et culturelle s’y déploie avec envergure, et le célèbre festival international du film y a lieu chaque année. Mais on y trouve aussi des évènements ponctuels plus confidentiels, où le bouche à oreille peut mener à de belles découvertes. Sa population y est charmante, accueillante, vivant quelque peu en décalage avec notre rapport au temps, comme nous l’explique Alice. Elle s’y fait rapidement pourtant, et apprend vite à laisser place à la spontanéité et à l’improvisation des évènements et des rencontres, sans trop de planification en amont. Comme un regard neuf pour savourer l’instant présent. Forte d’une richesse historique incomparable, celle qu’on surnomme « la ville aux mille mosquées’’ se hisse donc parmi les plus grands, et ce depuis la nuit des temps. Elle héberge d’ailleurs en son sein, la grande pyramide de Kheops, une des 7 merveilles du monde. So let’s go to Cairo?
#22 Viva Tel Aviv !

#22 Viva Tel Aviv !

2024-03-0501:33:18

Carpe Diem en latin se traduit par « cueille le jour ». L’expression renvoie à la philosophie épicurienne un peu galvaudée qui encourage à profiter pleinement de chaque instant, sans penser au lendemain. Nous allons faire un petit saut du latin à l’hébreu, en nous rendant en Israël, dans la vibrante Tel Aviv, là où cet état d’esprit fait loi pour fuir un quotidien exigeant parfois même éprouvant. Notre invitée Perrine a décidé d’accepter une mobilité interne pour s’expatrier en Israël. Terre promise pour la communauté juive, paradis de la fête pour les touristes, il est pourtant dur d’y trouver sa place en tant que franco française non juive. Malgré des challenges évidents d’intégrations dans un pays où la plupart des nouveaux arrivant s’y installent pour des questions religieuses ou identitaires, Perrine fait preuve d’ouverture d’esprit et de curiosité intellectuelle pour embrasser toutes les richesses de celle que l’on surnomme « la ville blanche » ou « la ville qui ne dort jamais ». Mais les difficultés ne s’arrêtent pas la. Nous le savons tous, l’actualité n’a jamais vraiment été rose à Tel Aviv depuis la création d’Israël, et chaque nouvelle journée nous réserve son lot de mauvaises surprises, a fortiori depuis le 7 octobre 2023, où la guerre a officiellement refait surface. Mais que faire lorsque notre expatriation devient risquée voire dangereuse ? Pourquoi rester ? Qu’est ce qui nous retient ? C’est justement dans cette ambiance chargée que la philosophie du carpe diem s’insère le plus justement : la plupart des israéliens vivent au jour le jour, profitent de chaque instant lorsqu’en toile de fond la menace est pesante et le danger omniprésent. Perrine nous explique à quel point cet état d’esprit les protège et leur évite de tomber dans la peur constante. C’est cette impressionnante résilience qui leur octroie cette envie incroyable de croquer la vie à pleines dents. Ne pas trop regarder en arrière. Ne pas trop regarder devant soi. S’expatrier en Israël, c’est quelque part remettre tout en cause et rabattre toutes ses cartes. Se poser les questions qui dérangent, celles qui nous bousculent. Mais aussi remettre les choses en perspective, profiter des bonheurs du quotidien et apprécier la chance que l’on a de pas connaître la guerre dans notre pays. So, let’s go to Tel Aviv ? Disclaimer: petit aparté pour vous prévenir que nous aborderons des sujets graves et sensibles dans cet épisode ou nous mentionnerons la guerre ayant actuellement lieu en Israël. Je tiens a préciser que cet épisode a été enregistré il y a déjà deux mois et que les choses ont bien sur évolués depuis. Enfin, nos propos n’engagent que nous et que ce témoignage n’est qu’une lecture des événements parmi tant d’autres. Bonne écoute !
L’expatriation nous offre une aventure hors du commun, magnifique, parfois même extra ordinaire, mais elle détient aussi son lot d’obstacles, d’épreuves et d’embûches. Et si je vous disais que certains expatriés avaient tant ce goût du challenge et du dépassement de soi, qu’ils décidaient daller encore plus loin en goûtant à l’expérience de l’entreprenariat à l’étranger ? Comment franchir le pas et foncer tête baissée dans l’entreprenariat dans un environnement nouveau et inconnu ? Comment devient on expat’preneur ? Dans ce nouvel épisode hors série, Camille nous raconte son histoire et comment l’entreprenariat s’est imposé à elle comme une évidence au bout d’à peine deux ans d’expatriation en Chine. Force est de constater qu’il y a chez les entrepreneurs à l’étranger une force particulière du fait d’être loin de tout. Une force née de la vie loin de soin. D’ailleurs, Camille nous décrit un environnement favorable où plus qu’ailleurs on s’entre aide et on se serre les coudes pour surmonter les difficultés qui se dressent sur notre passage. Malgré des freins et challenges évidents, son attitude positive, son courage, sa résilience et la foi en son projet la décide à lancer sa marque de joaillerie du doux nom de Zoaje. Le concept derrière sa marque ? Des bijoux fins faits main avec beaucoup d’amour, de créativité et de patience, en or gold filled 14 carats... Vous en saurez plus sur cette success story qui donnerait presque envie de tout quitter pour suivre son coeur, vivre de sa passion et monter son projet. L’expatriation s’impose ici comme pierre angulaire de l’entreprenariat. Pour comme Camille, avoir l’audace d’essayer. Oser Zoaje. So let’s become expat’preneurs ?
#20 Là-bas, à Yokohama

#20 Là-bas, à Yokohama

2024-01-3001:10:17

On connaît le Japon comme ce pays à l’histoire ancestral, à l’art de vivre raffiné, au design épuré, à la gastronomie délicate et à la culture prolifique. Finalement cette description nous évoquerait presque la France, non ? Nous verrons qu’il y a en effet de nombreux parallèles à faire entre les deux pays et qu’on a finalement pas mal de choses en commun ! Lorsque Mani nous fait découvrir sa ville d'accueil Yokohama, nous réalisons très vite l'ampleur de l'offre culturelle du Japon, empreinte d'une grandeur manifeste. C’est une évidence, elle rayonne à l’international. La preuve en est que nombreux d’entre nous connaissent l’art de l’origami, la simplicité élégante de l’ikebana, ou encore le romantisme à la sauce kawaii ! Mais le pays du soleil levant a beau en fasciner plus d’un, il érige aussi un modèle de société particulière dont il faut savoir décrypter les codes. Comment assimiler des règles et coutumes radicalement différents de celles auxquelles on était habitué ? Et comment prendre ses marques et démarrer un nouveau rythme accompagné d’une famille nombreuse ? C’est par curiosité, intérêt voire même fascination, que Mani prend le pli et s’adapte à ce nouvel environnement. Nous nous efforcerons d’aller plus loin et de mettre en lumière non seulement le savoir-faire singulier du Japon, mais aussi son savoir vivre et art de vivre unique en Asie. Un modèle de société très structurée, une organisation millimétrée par ses habitants pointilleux qui fissent par la convaincre de la justesse de ce nouveau paradigme. So, let’s go to Yokohama ?
#19 "Shanghai Village"

#19 "Shanghai Village"

2024-01-1654:05

Enthousiaste à l’idée de vivre sa toute première expatriation, Liana débarque dans une ville vertigineuse de 28M d’habitants. Shanghai ouvre ses portes hermétiques à cette Bordelaise d’origine, partie à la poursuite de ses rêves, là où le champ des possibles est sans limites. De dépaysements en chocs culturels, Liana fait son nid dans cette mégapole aux multiples facettes. L’expatriation n’est pourtant pas toujours synonyme de paillettes ou de tapis rouge. Liana nous raconte les hauts et les bas, revient sur l’épisode traumatique du confinement, sur cette sensation d’emprisonnement pendant les années Covid, et sur cette menace sous-jacente d’un régime totalitaire de plus en plus pesant. L’insouciance intrinsèque à la bulle d’expatriation laisse alors place au doute, à la remise en question, à la peur même parfois. Mais alors, peut on vivre dans un pays pour lequel les valeurs nous sont incompatibles ? Comment s’épanouir dans cette ville pleine de charmes, mais pourtant marquée au fer rouge par la censure et parfois même l’hostilité ? Nous verrons pourquoi Liana a finalement décidé de rester vivre dans son « Shanghai Village » comme elle l’appelle. Comment son quotidien l’émerveille toujours autant par son exotisme ambiant. Je vous embarque avec moi dans cette atmosphère unique, comme une parenthèse enchantée de vacances prolongées. So let’s go to Shanghai ?
#18 Partons pour Saigon?

#18 Partons pour Saigon?

2024-01-0301:08:00

Saigon la bruyante, Saigon la géante, Saigon la bouillonnante. Saigon, pour les intimes, s'appelle aussi officiellement Ho Chi Minh. Première mégalopole du pays, on la compare souvent à Hanoï, sa rivale, et elle arborait jadis le statut de capitale du sud du Vietnam. Forte d’une histoire centenaire et truffée de rebondissements, Ho Chi Minh attire, intrigue, fascine. Mathilde nous plonge dans cette ambiance unique, chaotique pour certains, magique pour les autres. En vraie experte de sa ville d’accueil, Mathilde s’y épanouit depuis déjà une dizaine d’années. D’abord arrivée là un peu par hasard pour un suivi de conjoint, Mathilde se laisse vite portée par les opportunités qui se profilent à l'horizon, navigue d’un petit job à l'autre, pour finalement trouver sa vocation dans le secteur de la petite enfance. Comment créer sa chance lorsqu’on se lance dans l’inconnu ? Et comment trouver sa voie quand on est contrainte de suivre son partenaire ? Animée par un enthousiasme et une motivation sans faille, Mathilde nous prouve que l’on peut se réinventer par l’expatriation et que lenchamp des possibles est sans limites tant que l’on croit en soi et que l’on y va aussi un peu au culot ! Alors, partons pour Saigon? So let’s go to Ho Chi Minh ?
#17 Kuala Oulala!

#17 Kuala Oulala!

2023-12-1901:18:39

De son petit surnom KL presque sexy, Kuala Lumpur signifie en fait « confluent vaseux »… Mais on ne va tout de même pas s’arrêter à cette description peu valorisante ! Arrachée à la jungle, la Capitale de la Malaisie est souvent décrite comme une ville verte mais polluée, tranquille mais bouillonnante, ordonnée mais bordélique. Ces contradictions reflètent aussi la mosaïque culturelle que représente cette ville où vit Caroline, installée là-bas depuis bientôt deux ans. Melting pot de couleurs, de saveurs, de langues et de cultures, il y en a décidément pour tous les goûts à KL. Baignée dans la culture asiatique depuis 17 ans avec une première longue escale de 15 à Shanghai, Caroline semble atteinte d’un tropisme asiatique. Cette soif de savoir et cette curiosité insatiable qui l’animent font de cet épisode le parfait guide audio pour découvrir un Kuala Lumpur qui fait rêver ! Comment parvenir à s’intégrer dans une ville aussi multi ethnique et diverse ? Comment trouver sa place en tant que femme occidentale dans un pays musulman ? Et quelle est la valeur ajoutée d’une Française blanche à Kuala ? Ce que Caroline savoure est une vie plus posée après la démesure shanghaienne, cette ferveur religieuse qui crée une ambiance magique et grisante, cette faune et cette flore qui érige la ville comme une jungle luxuriante. Elle nous décrit aussi l’authenticité d’une métropole encore peu gangrenée par le tourisme ainsi qu’un désir profond de ses habitants de se tourner vers leur passé et de construire leur histoire.  So, let’s go to Kuala Lumpur ?
Comme le souligne la formule de Robert Stevenson « L’important ce n’est pas la destination, c’est le voyage »… et on aurait parfois tendance à l’oublier. C’est une rencontre assez singulière que vous allez faire aujourd’hui avec un personnage pas comme les autres : Josué a 24 ans, il incarne la jeunesse, l’innocence, l’idéalisme aussi. Il a décidé de profiter de ses jeunes années d’une autre façon en dessinant un projet original et ambitieux : celui de faire un tour du monde en auto stop ! Et si on repenser la définition du voyage ? Comment concilier tour du monde et écologie ?Et si on tentait de connaître le monde autrement ? Exit l’injonction implicite aux selfies dans les spots les plus instagrammables, ici on veut s’ancrer dans la réalité, parler de la vraie vie en fait. Pouce levé, sac sur le dos, pieds à terre, l’objectif de Josué est de remettre en cause le concept du voyage et tout ce que cette notion englobe : le consumérisme, le tourisme de masse, des moyens de transport polluant, et j’en passe. À contre courant d’une époque où voyager en avion se fait en aller retour sur la journée, Josué sort des sentiers battus et défend plus qu’une idée, il tente d’incarner un art de vivre, une philosophie du green ou l’écologie règne en maîtresse. À revenir vers des bonheurs simples, le voyage ne représente plus seulement des cases à cocher avec un itinéraire déjà tracé où la spontanéité n’a pas sa place, mais devient une recherche de sens, un dépaysement total et une rencontre avec soi même. L’aventure avec un grand A. Et comme dirait un certain Freddie Mercury, « Dont Stop Me Now »… So, let’s go hitch hiking around the world ? Retrouvez Josué sur son compte instagram (il est très actif!) pour suivre tous ses périples : @josue_maechling Et n’hésitez pas à suivre @Croissantssansfrontieres sur Instagram pour plus d’infos et de rubriques intéressantes !
#15 Montreal'ity

#15 Montreal'ity

2023-11-2101:03:17

Et si je vous disais qu’on pouvait se rendre au bout du monde tout en parlant la langue de Molière ? Tiphaine nous transporte aujourd’hui à Montreal, cette ville francophone nichée au coeur du Grand Nord Blanc si lointain… Située sur les rives du majestueux fleuve Saint-Laurent, elle est dominée par le Mont-Royal, cette montagne ou colline emblématique qui s’impose tel le rempart de la ville. Chaleureuse, cosmopolite, sécuritaire, verte, vibrante… Les adjectifs ne manquent pas pour décrire la cité des milles lumières. Pourtant, Tiphaine a mis du temps à s’y épanouir et à s’y sentir vraiment bien. Malgré la fluidité des échanges avec les Québecois, on s’habitue difficilement au froid ambiant, aux hivers interminables, et les différences culturelles peuvent nous éloigner et creuser un écart tangible. Est ce plus facile de s’intégrer dans une ville francophone à l’étranger? Est ce que le français nous donne des ailes pour batifoler librement à Montréal ? Nous verrons dans cet épisode qu’une langue commune ne suffit pas toujours à une bonne intégration et à la création de liens solides avec les locaux . Montréal a beau être une ville francophone, elle s’impose aussi et avant tout comme une ville canadienne où la mentalité nord américaine fait loi et où le fossé culturel est palpable. L’accent curieux mais charmant et la sympathie indéniable des Quebecois vont pourtant l’emporter sur les petits obstacles d’un début un peu chaotique et arriveront finalement à conquérir le cœur de Tiphaine qui attend bientôt de recevoir la nationalité Canadienne… Rien que ça ! So let’s go to Montreal ?
Live the American dream, cap ou pas cap? C’est en immersion à San Francisco avec Valentin que nous allons tenter de le vivre par procuration… Pas forcement destiné à la tech au vue son parcours académique, Valentin tente sa chance à SF, le berceau de cette industrie. Contre vents et marées, Valentin cumule les expériences, prend des risques et essuie quelques échecs. Mais tout est possible dans le pays de l’Oncle Sam, et en particulier dans la Silicon Valley. C’est avec peu de visibilité et dans la brume ambiante de SF que Valentin parvient tant bien que mal  à tisser des liens professionnels forts, propulsé vers le haut par la crème de la crème du réseau français. Il était une fois, un Français qui tente sa chance aux US. Un Parisien ex Marseillais à la poursuite de ses rêves, cherchant à batir sa success story. Un tech aficionado, Un entrepreneur dans l’âme, un travailleur forcené. Autrement dit, LA recette gagnante pour briller et vivre sa best life à SF ! So, let’s go to San Francisco !
#13 Toronto-nade

#13 Toronto-nade

2023-10-3149:59

Et c’est parti pour une promenade à Toronto… et c’est parti pour une Toronto-nade ! La recette du bonheur réside pour certains dans un retour aux sources. Las de la grisaille parisienne et fatigués des micros agressions du quotidien, Tiphany et Steph ont en eux ce profond désir d’évasion. Leur rêve le plus fou? Tourner une page et amorcer un nouveau chapitre dans un cadre idyllique et verdoyant où la nature règne en maîtresse. Quoi de mieux que de tenter leur chance au Canada, à Toronto, et ainsi bâtir un projet professionnel où la maîtrise de l’anglais est centrale, et le fantasme d’escapades sauvages devient réalité. Le grand départ est alors synonyme de grand bol d’air frais…. Et si l’expatriation pouvait aussi rimer avec départ à l’aventure ? Comment concilier les aspirations professionnelles et les désirs personnels au travers de cette expérience unique? C’est par un raccourci, comme un pas de coté, que ce couple français parvient à atteindre son objectif de vie. Ils sont alors tous deux sélectionnés pour un PVT, ce visa vacances travail de 2 ans, qui incarne le Graal de tout expat wanna be. Le Grand Nord Blanc les accueille alors les bras ouverts et leur propose un nouveau cadre de vie rythmé par des hivers rudes mais féeriques, accompagnés par des Canadiens calmes mais accueillants avec en toile de fond des paysages époustouflants et une nature dominante et omniprésente. Plongés dans une ambiance éclectique et cosmopolite, le couple Français s’intègre tout en douceur dans le pays du sirop d’érable, porté et épaulé par la communauté francophone qui représente pas moins de 2 % de la population de la ville. Nous voila donc satisfaits et rassurés ! So let’s go to Toronto ?
#12 My New York Time

#12 My New York Time

2023-10-2401:06:53

Comment ne pas succomber aux charmes envoûtants de la capitale du monde ? Je vous embarque aujourd’hui à New York, cette ville sensationnelle qui met tout le monde d’accord. L’histoire d’Antoine commence avec des noix de coco, se poursuit dans la grosse pomme et se termine par des pêches. Ça vous laisse pantois hein ? Cette métaphore haute en couleurs et en saveurs sert en fait de référencer aux types de personnalités rencontrés lors de ces différentes expériences à l’étranger: en Angleterre d’abord, dont les habitants sont semblables aux noix de cocos, dures à l’extérieure mais tendres à l’intérieur, aux États Unis ensuite avec des Américains qui ressemblent à des pêches, doux à l’extérieur mais au noyau dur quand on creuse un peu plus. Ce cocktail fruité ne souligne pas simplement le sens de l’humour d’Antoine mais aussi le fil rouge de son expatriation, ayant toujours vécu dans des pays anglo-saxons. Et si l’expatriation représentait un tremplin pour sa carrière ? Et si le rêve américain pouvait servir a la fois l’épanouissement personnel mais aussi la réussite professionnelle ? Propulsé à New York il y a un an par une mobilité en interne, Antoine se voit très vite charmé, fasciné, émerveillé par la capitale américaine. Le dynamisme d’une vie à 100 à l’heure, des quartiers cosmopolites qui regorgent d’ethnies diverses et variées, et les sourires chaleureux des gens croisés dans la rue séduisent très vite Antoine, et ce malgré un coût de la vie délirant et un rythme effréné au quotidien. So, XOXO, let’s go to New York ?
Repatriation. Derrière ce vilain mot se cache une réalité souvent difficile. Le retour aux sources, le retour au pays, le retour en France. C’est avec Marion que nous allons revenir sur cette expérience particulière, semblable à un parcours du combattant. Après quasi une décennie passée en Asie, Marion décide de revenir en France profiter de ses proches et apprécier la douceur de vivre. L’euphorie des retrouvailles passées, et les joies et bonheurs simples des premiers temps laissent vite place aux questionnements, aux doutes, à la solitude aussi. Un tourbillon de sentiments contradictoires va alors s’emparer d’elle ; le regret d’être partie, la tristesse d’être revenue. Un sentiment de déracinement profond et un décalage face a ce nouvel environnement, comme une expatriation a l’envers. Comment affronter l’épreuve de la repatriation ? Et si le retour s’avérait en fait plus difficile que le départ ? Marion est une battante et ne s’arrête pas à la première difficulté. Elle décide alors de changer de perspective pour enjoliver son quotidien et vivre la France comme une découverte. En conservant ses lunettes de voyageur, elle est en quête insatiable d’évasions et d’aventures, et ne peut qu’admirer et apprécier les beautés de notre pays. Avec l’état d’esprit d’un éternel touriste, elle se nourrit de tout ce que Paris à offrir. Et soyez-en sûr, Paris est une fête! So let’s go back to France ?
#10 London Calling

#10 London Calling

2023-09-2501:09:10

On a longtemps cité Londres comme la 6eme plus grande ville de France tant la communauté française bouillonne la bas. De passage dans cette ville, vous avez sans doute observé que l’on parle Français un peu à tous les coins de rue. On s’attendrait alors naturellement à ce que nos concitoyens nous accueillent les bras ouverts, que les rassemblements entre ‘froggies” pullulent et que des groupes de solidarité se multiplient. Par le témoignage de Chloé, vous allez vite vous rendre compte que cette réalité n’est pourtant tout à fait exacte. Après 8 années passées en Chine, Chloé a décidé de suivre son conjoint pour une nouvelle aventure dans cette ville éclectique, cosmopolite et avouons le parfois un pluvieuse qu’est la capitale Brisith! Mais alors, comment gérer la transition d’une expatriation a une autre ? Comment recréer son nid dans une ville inconnue ? Chloé lève le voile sur ses premières difficultés d’intégration dans cette ville dense et éclatée, son “choc culturel” d’un retour en Europe pas si bien anticipée après une expérience pourtant dépaysante en Chine. Emportée par le tourbillon Londonien d’une vie a 100 l’heure mais aussi conquise par son peuple chaleureux, sa culture riche et une qualité de vie indéniable, Chloé nous prend par la main dans son quotidien parfois un peu gris a cause de cette foutue météo mais toujours avec un fond joyeux et optimiste. So, let’s go to London city?
On caresse tous des rêves d’enfants, et parfois ces derniers viennent ensuite orienter nos choix et décisions a l’age adulte. C’est le cas de Thomas, expatrié à Stockholm depuis 9 ans, qui a voulu partir à la poursuite de ses rêves les plus fous. En parfaite symbiose avec l’art de vivre suédois qui rythme son année, Thomas alterne entre étés magiques aux nuits éternelles, profitant des températures douces en extérieur sous fond d’aurores boréales et hivers interminables calfeutres chez lui dans une ambiance cocooning, un délicieux chocolat chaud à la main sous le clair obscur des bougies qui parsèment son intérieur. Est il possible de vivre une expatriation sans obstacles et sans embûches ? Comme attaché viscéralement à cette capitale scandinave, il semble avoir toujours mené la belle vie a Stockholm. C’est une légerté déconcertante et un naturel passionné, décomplexé que Thomas insuffle à travers ce témoignage. Comme capturé par la Venise du Nord tant ses charmes sont envoûtants, on pourrait presque dire qu’il a été victime du syndrome de Stockholm non ? Thomasn nous prouve ici que l’adaptation à une autre culture peut aussi être une évidence. Que « intégration » peut finalement rimer avec « fusion ». So, let’s go to Stockhlom ?
#8 Prague, La Bohême

#8 Prague, La Bohême

2023-09-1150:16

Il était une fois, une vie rêvée dans une ville féerique au cœur de la Bohême. Aujourd’hui je vous emmène en Europe de l’est dans une ville magique en compagnie de Nina, installée la bas depuis un peu plus de deux ans. Arrivée au cœur de la pandémie, Nina découvre à tâtons une ville aux multiples facettes. Comment s’expatrier dans une ville totalement étrangère, où on a jamais même mis les pieds? L’audacité et le goût du risque seront les armes de Nina pour aller à la conquête de Prague. C’est avec un naturel déconcertant et une certaine nonchalance qu’on adore que Nina nous peint le portait alléchant de cette ville slave finalement assez méconnue. La capitale Tchèque se voit vite associée à des week-ends festifs et arrosés où la bière coule à flot. Et à vrai dire, cet imaginaire collectif n’est pas tout à fait faux puisque Nina nous confirmera à maintes reprises à quel point la bière est primordiale à la ville de Prague et que cette boisson fait partie du patrimoine nationale ! Mais ne n’est pas tout… Depuis plusieurs siècles, Prague a surtout su s’imposer comme un berceau culturel et artistique en Europe. Comme en atteste Nina, rien de mieux que de flâner dans cette ville mystérieuse aux peintures et fresques murales multiples et où les espaces verts pullulent pour le plus grand bonheur de nos amis poilus ! Emportée par ce tourbillon artistique, je vous invite à découvrir Prague la Bohême, dans les pas de Mucha et de Kundera et avec les mots simples de Nina. So, let’s go to Prague ?
***Disclaimer : Toutes mes excuses, j’ai eu un problème technique de mon côté et vous verrez que le son n’est pas optimal sur certains passages :( *** Qui n'a pas rêvé de se dorer la pilule sur la plage avant de rejoindre ses potes pour siroter un verre à l'heure de l’apéro en pleine semaine!? A Barcelone, ce fantasme peut devenir réalité et c’est la vie qu’a décidé de mener Mélina. Elle a accepté de nous partager son expérience d’expatriation dans cette ville catalane ou l’équation métro, boulot, dodo n’a pas sa place et ou le train-train quotidien prend très vite des airs de vacances… Pourtant, Mélina n’est pas toute suite tombée sous le charme de cette ville carte postale. Baisse de salaire, petite ville dont on a vite fait le tour,des touristes bruyants à tous les coins de rue, les proches qui nous manquent, et enfin la baguette au goût un peu trop douteux sont des obstacles qui se sont vite dressés sur son chemin. Est-il donc possible de s’expatrier sans avoir le coup de foudre pour la ville? Mélina a pourtant pris son mal en patience et a décidé de tenter le coup, après tout, elle est jeune et n’a pas grand chose à perdre. Au-delà d’une amourette passagère, un crush de vacances, Barcelone s’est alors révélé être une relation long terme, peut être même un amour pour la vie. L’incarnation d’un bonheur simple et d’une vie douce. Aller, j’arrête de vous mettre trop l’eau à la bouche.. let’s go to Barcelona.  
« Tu connais cette maladie fiévreuse qui s’empare de nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays qu’on ignore, cette angoisse de la curiosité ? »* Comme le soulignait Baudelaire avant nous, le goût de l’aventure, c’est grisant et contagieux. Aujourd’hui, je vous embarque avec moi pour ce premier épisode hors série dans lequel nous irons a la rencontre de Camille qui collectionne les expériences d’expatriation. Avec plus de 10 pays a son actif, cette serial expat n’a finalement passe que 4 ans dans l’hexagone, et pourtant vous le verrez, Camille est bel et bien Française et fière de l’être. Est ce qu’un ancrage géographique suffit a définir qui on est? Quelle importance accordée a nos racines? Qu’est ce qui nous rend vraiment Français ? Par le biais de cet entretien avec Camille, nous essaierons de comprendre la complexité des questions identitaires, du poids des origines et finalement de la force de la culture Française qui nous façonne et nous rassemble jusqu’aux quatre coins du monde. Paradoxalement, l’éloignement peut parfois mener a une prise de recul pour mieux apprécier notre fondement et notre essence française. Et finalement, qu’on se le dise, qu’est ce qu’on a de la chance d’être Français ! En vraie Citoyenne du monde, Camille nous transportera avec elle dans cette évasion long terme. Un témoignage qui brosse un bel éloge de l’expatriation, comme un voyage intérieur et une rencontre avec nous mêmes. Alors, prêts a voyager d’un pays a l’autre ? *L’invitation au voyage, Petits poèmes en prose, Baudelaire
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