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Objectif : bac français !

Objectif : bac français !
Author: www.aufonddelaclasse.com
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© Arthur Haushalter
Description
Ce podcast du site (http://www.aufonddelaclasse.com) propose une série de cours pour bien comprendre les méthodes et bien connaître les œuvres au programme de l’écrit et de l’oral de français du bac. Des outils pour travailler avec intelligence, plaisir et efficacité : dissertation, commentaire, explication linéaire, grammaire, Molière, Rimbaud, Marivaux, l'Abbé Prévost, Lagarce, Colette, Balzac, Rabelais, La Bruyère, Olympe de Gouges...
Crédit: Running (ft Elske) par Jens East
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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120 Episodes
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http://www.aufonddelaclasse.comLa seconde partie de l'épreuve orale est un entretien avec l'examinateur-trice autour d'une œuvre que vous aurez choisie parmi votre liste. On y évaluera votre implication personnelle dans votre manière de rendre compte et de faire partager vos réflexions sur cette expérience de lecture. Comment choisir le bon libre ? Qu'attend-on réellement de vous ? Comment s'y préparer concrètement ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comLa grammaire, ce n'est pas toujours ce qu'on préfère du cours de français...! Pour votre oral, deux minutes y seront consacrées, et cela comptera pour 2 points sur les 20 au total. La question portera sur une phrase du même texte donné pour l'explication linéaire. Pour s'y préparer, il faut donc non seulement connaître les notions de grammaire du programme (qui ne sont pas nombreuses et pas très difficiles !), mais aussi s'entraîner (à l'oral de préférence) à analyser des phrases en lien avec ces notions, en particulier des phrases des textes de sa liste pour l'oral...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comL'exercice effraie souvent les candidats... Deux minutes sont prévues pour cela durant votre oral, et cela comptera pour 2 points sur les 20 au total. À quoi sert cet exercice et sur quel critère est-il évalué ? C'est très simple : d'abord, la qualité et la fluidité de votre lecture à haute voix ; ensuite, votre capacité à interpréter le texte. Les deux choses ne sont pas si simples, mais en s'y préparant on progresse très vite, on devient de plus en plus à l'aise et on y prend même un certain plaisir ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comL'exercice ressemble dans son esprit et ses objectifs au commentaire de l'épreuve écrite : il s'agit de rendre compte de l'originalité et de l'intérêt d'un texte en expliquant ses effets sur le lecteur. Mais le format en est bien différent : il faut suivre l'ordre du texte ("linéaire") en identifiant différentes parties. Il faut aussi se donner des priorités en proposant un "projet de lecture" cohérent, car le temps est limité ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
https://www.aufonddelaclasse.com/Dans cet épisode, je vous donne le conseil qui va vous faire passer un cap et faire une énorme différence pour votre dissertation du bac...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
https://www.aufonddelaclasse.com/Le but d’un commentaire est d’interpréter un texte inconnu, c’est-à-dire de rendre compte de l’originalité de ce texte, en expliquant ses effets prévisibles sur les lecteurs (émotions, réflexions…) par une analyse précise de ce texte. La présentation globale est semblable à celle de la dissertation.Cet exercice nécessite des qualités de lecture, c'est-à-dire une certaine habitude à lire des textes et des livres littéraires : cela veut dire à la fois de la culture et de la sensibilité.Comme pour le reste du programme de français, il est très utile de raisonner par "objets d'étude", pour savoir à quoi s'attendre et pour placer le texte inconnu dans des catégories que l'on maîtrise déjà.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.aufonddelaclasse.comCe septième épisode analyse le mensonge comme moyen d'ascension et d'intégration sociale dans Le Menteur de Corneille, révélant les mécanismes de mobilité sociale dans la France du XVIIe siècle. L'œuvre offre un témoignage précieux sur une société en mutation où les apparences peuvent transformer le statut social.L'épisode commence par examiner la transformation sociale par le récit. Dorante, simple étudiant provincial arrivé à Paris, utilise ses mensonges pour se construire une identité plus prestigieuse. Ses récits d'exploits militaires et de conquêtes amoureuses lui permettent de rivaliser avec l'aristocratie parisienne et de masquer ses origines bourgeoises. Cette métamorphose narrative révèle l'importance du discours dans la construction de l'identité sociale.La deuxième partie analyse les codes de reconnaissance sociale que Dorante maîtrise parfaitement. Ses mensonges portent sur les signes extérieurs de noblesse : exploits guerriers, générosité fastueuse, galanterie raffinée. En adoptant ces marqueurs aristocratiques, il démontre sa connaissance des codes sociaux et sa capacité à les reproduire, condition essentielle de l'intégration dans les milieux mondains.La troisième partie explore la fonction intégratrice du mensonge dans les salons parisiens. Les récits de Dorante répondent aux attentes d'un public friand d'histoires extraordinaires et de nouvelles romanesques. En se présentant comme héros de ses propres récits, il se rend indispensable dans une société de loisir où le divertissement constitue une valeur centrale.Enfin, l'épisode examine les limites et dangers de cette stratégie d'ascension. Les mensonges de Dorante finissent par créer un échafaudage fragile qui menace de s'effondrer à tout moment. Cette fragilité révèle les risques de la mobilité sociale basée sur l'apparence et questionne la solidité des nouvelles hiérarchies sociales.L'épisode conclut en soulignant la modernité de cette analyse sociale. Corneille anticipe les transformations de la société française vers plus de fluidité sociale, tout en révélant les tensions entre mérite réel et performance sociale. Cette réflexion prépare l'étude des débats sur civilité et bienséance, objet du prochain épisode qui approfondira la dimension morale et sociale de l'œuvre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.aufonddelaclasse.comCe sixième épisode ouvre la deuxième partie de l'analyse en explorant comment le mensonge révèle les codes de séduction amoureuse dans la société du XVIIe siècle. Le Menteur de Corneille offre un miroir fascinant des pratiques galantes de l'époque, où l'art de plaire repose largement sur l'artifice et la représentation.L'épisode commence par analyser la galanterie comme art du paraître dans la société mondaine parisienne. Dorante incarne parfaitement ce nouveau modèle de l'honnête homme qui doit briller en société par sa conversation, ses manières et sa capacité à créer l'admiration. Ses mensonges s'inscrivent dans cette logique de séduction où il s'agit moins d'être que de paraître, révélant les codes implicites d'une société où l'apparence prime sur l'authenticité.La deuxième partie examine la surenchère dans les exploits amoureux, caractéristique de la culture galante. Les récits de Dorante sur ses conquêtes féminines répondent aux attentes d'un public habitué aux romans précieux où les héros accumulent les aventures romanesques. Cette inflation narrative révèle une société obsédée par la performance amoureuse et la réputation galante.La troisième partie analyse l'art de la conversation comme outil de séduction. La virtuosité verbale de Dorante, sa capacité à improviser des récits captivants, correspondent aux critères de l'époque où savoir parler constitue la première qualité de l'homme de cour. Ses mensonges deviennent des performances oratoires qui témoignent de l'importance accordée à l'éloquence dans la conquête amoureuse.Enfin, l'épisode explore les stratégies féminines de séduction à travers les personnages de Clarice et Lucrèce, qui usent elles aussi de dissimulation et d'artifice. Leurs stratagèmes révèlent comment les femmes de l'époque naviguent dans un système de séduction codifié, utilisant les règles du jeu galant à leur avantage.L'épisode conclut en soulignant comment Corneille dresse un portrait lucide et parfois critique de ces codes amoureux. En montrant les excès et les artifices de la galanterie, l'auteur révèle les tensions entre sincérité et performance dans l'amour mondain. Cette analyse prépare l'étude du mensonge comme moyen d'ascension sociale, thème du prochain épisode qui approfondira la dimension sociologique de l'œuvre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.aufonddelaclasse.comCe cinquième épisode explore la complicité particulière qui s'établit entre le spectateur et Dorante dans Le Menteur de Corneille, phénomène théâtral fascinant qui transforme le public en complice du menteur. L'analyse s'articule autour de trois mécanismes principaux qui créent cette connivence inhabituelle.L'épisode commence par analyser l'information privilégiée du spectateur qui, contrairement aux autres personnages, connaît la véritable nature de Dorante dès les premières scènes. Cette supériorité informationnelle crée une forme d'intimité entre le public et le protagoniste, transformant chaque nouveau mensonge en moment de complicité partagée où le spectateur anticipe et savoure l'audace des inventions.La deuxième partie examine l'admiration paradoxale que suscite la virtuosité du menteur. Malgré la condamnation morale évidente du mensonge, le spectateur ne peut qu'admirer l'inventivité, la rapidité d'esprit et l'éloquence de Dorante. Ses récits imaginaires, comme celui de la fête sur l'eau, révèlent une créativité si brillante qu'elle force le respect, créant une tension fascinante entre jugement moral et plaisir esthétique.La troisième partie analyse le plaisir de la transgression qui naît de cette complicité. En s'identifiant temporairement à Dorante, le spectateur éprouve une forme de jouissance libératrice à voir transgresser les règles sociales et morales. Cette identification permet d'explorer sans risque les plaisirs interdits de la tromperie et de l'invention, dans l'espace protégé du théâtre.L'épisode conclut en soulignant l'originalité de Corneille dans la création de ce personnage ambivalent. En refusant de faire de Dorante un simple faire-valoir ridicule, l'auteur transforme le spectateur en complice actif de la fiction théâtrale. Cette complicité révèle une vérité profonde sur la nature humaine : notre fascination secrète pour ceux qui osent transgresser les normes que nous respectons. L'épisode annonce que la suite explorera comment le mensonge reflète la société de l'époque, ouvrant ainsi la deuxième partie du parcours analytique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.aufonddelclasse.comCe quatrième épisode analyse les situations comiques engendrées par les mensonges dans Le Menteur de Corneille, explorant comment la tromperie devient un formidable générateur de comique théâtral. L'épisode s'articule autour de quatre types de situations comiques qui naissent directement de l'accumulation des mensonges et des quiproquos.L'épisode commence par étudier les quiproquos issus de l'identité des jeunes femmes. La confusion initiale entre Clarice et Lucrèce, aggravée par les mensonges de Dorante, crée une série de malentendus cascades où chaque personnage croit parler d'une personne alors qu'il s'agit d'une autre. Cette méprise fondamentale génère des dialogues savoureux où les personnages parlent constamment à côté, créant un effet comique d'incompréhension mutuelle qui va crescendo.La deuxième partie examine les confrontations entre mensonges et réalité, particulièrement visibles dans l'épisode du faux duel avec Alcippe. Quand Dorante raconte avec force détails comment il a tué son rival en duel, puis qu'Alcippe apparaît bien vivant sur scène, l'effet comique naît du contraste saisissant entre le récit dramatique et la réalité triviale. Ces moments de vérification créent des situations d'une cocasserie irrésistible.La troisième partie analyse l'accumulation et l'empilement des mensonges qui finissent par former un échafaudage de plus en plus instable et absurde. Chaque nouveau mensonge de Dorante doit s'accommoder des précédents, créant des constructions narratives de plus en plus alambiquées et fragiles. L'invention de la grossesse de sa prétendue épouse pour justifier son mariage secret exemplifie cette escalade dans l'absurde.Enfin, la dernière partie explore les apartés et commentaires de Cliton qui, par sa lucidité, soulignent l'absurdité des situations et guident le rire du spectateur. Ses réflexions désabusées sur les exploits imaginaires de son maître créent un effet de distanciation comique, permettant au public de prendre conscience de l'énormité des mensonges tout en s'en amusant.L'épisode conclut en soulignant la maîtrise technique de Corneille dans l'art du comique de situation. En orchestrant minutieusement l'accumulation des mensonges et leurs conséquences, l'auteur crée une mécanique comique d'une redoutable efficacité. Cette analyse révèle comment le mensonge, loin d'être simplement un défaut moral, devient ici un ressort dramaturgique qui permet d'explorer toutes les potentialités comiques du théâtre. L'animateur annonce que le prochain épisode étudiera la complicité du spectateur avec le menteur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.aufonddelaclasse.comCe troisième épisode analyse les mensonges des autres personnages dans Le Menteur de Corneille, démontrant que Dorante n'est pas le seul à recourir à la dissimulation. L'analyse se structure en quatre parties qui explorent comment presque tous les personnages pratiquent diverses formes de tromperie, créant un véritable système généralisé du mensonge.L'épisode commence par examiner les faux-semblants de Clarice qui, dès le début de la pièce, feint de trébucher pour attirer l'attention de Dorante et provoquer une rencontre apparemment fortuite mais en réalité calculée. Ce petit mensonge par l'action s'inscrit parfaitement dans les codes de séduction de l'époque et révèle d'emblée que le mensonge constitue un mode de relation sociale partagé par tous.La deuxième partie analyse le stratagème élaboré conjointement par Clarice et Lucrèce, qui consiste pour Clarice à se faire passer pour son amie afin de rencontrer Dorante sans éveiller la jalousie d'Alcippe. Ce "mensonge collectif" ajoute une couche supplémentaire à la comédie des apparences et crée une mise en abyme du mensonge : Dorante ment sur son passé tandis que Clarice ment sur son identité même, engendrant une confusion générale.La troisième partie se penche sur les dissimulations de Sabine, suivante de Lucrèce, qui joue un double jeu tout au long de la pièce, notamment lorsqu'elle prétend que sa maîtresse a déchiré la lettre de Dorante. Ses petits mensonges représentent une forme plus pragmatique et intéressée de la tromperie, plus proche de la ruse traditionnelle des servantes de comédie.Enfin, la quatrième partie explore comment Cliton, valet de Dorante, finit par jouer le jeu du mensonge malgré ses réticences initiales. Sa position intermédiaire en fait un commentateur lucide des mensonges qui l'entourent, représentant en quelque sorte la conscience morale de la pièce tout en cédant parfois lui-même à la tentation du mensonge.L'épisode conclut sur l'idée que ce système généralisé du mensonge permet à Corneille de créer une réflexion profonde sur la nature de la vérité et de l'apparence dans les relations sociales. En montrant que le mensonge n'est pas l'apanage du seul Dorante, Corneille suggère qu'il est peut-être inhérent à la vie sociale, particulièrement dans le monde de la galanterie parisienne où les apparences jouent un rôle si important. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.aufonddelaclasse.comCe deuxième épisode se concentre sur les mensonges extravagants de Dorante, protagoniste du "Menteur" de Corneille. Le podcast commence par rappeler que le mensonge constitue le trait de caractère dominant du personnage principal et l'élément moteur de toute l'intrigue. L'analyse s'articule autour de quatre caractéristiques principales des mensonges de Dorante.D'abord, l'épisode explore la gratuité de ces mensonges : contrairement aux menteurs traditionnels de la comédie qui mentent par nécessité, Dorante ment par plaisir, par jeu, par goût de l'invention. Ce trait est illustré par ses récits imaginaires comme celui de la fête somptueuse sur l'eau ou ses exploits militaires inventés, qui ne répondent à aucune contrainte extérieure mais proviennent d'un besoin intérieur de création.Ensuite, le podcast analyse l'extravagance et la démesure des mensonges de Dorante, qui se caractérisent par leur ampleur romanesque. Ses récits, comme celui du mariage secret à Poitiers avec l'enlèvement nocturne, tiennent plus du roman que de la réalité, révélant ainsi son imagination débordante et son goût pour le spectaculaire.Le troisième point aborde la virtuosité verbale de Dorante, dont l'éloquence exceptionnelle lui permet d'improviser des récits complexes et cohérents. Cette maîtrise du langage est présentée comme un art véritable, une forme de création qui force l'admiration malgré sa nature moralement condamnable.Enfin, l'épisode examine l'engrenage fatal des mensonges: chaque nouvelle invention oblige Dorante à mentir davantage pour maintenir la cohérence de ses histoires. Cette escalade mécanique crée des situations de plus en plus compliquées, où le menteur devient prisonnier de ses propres inventions.L'épisode conclut en soulignant l'originalité de ce personnage dans l'histoire du théâtre. Contrairement aux menteurs traditionnels, Dorante n'est pas simplement ridicule ou odieux, mais possède une dimension créatrice qui le rapproche de l'artiste. Cette ambivalence fait toute la richesse du personnage et la modernité de la pièce de Corneille, qui va au-delà d'une simple condamnation morale pour offrir une réflexion plus complexe sur l'imagination et la création. Le podcast annonce que le prochain épisode sera consacré aux mensonges des autres personnages, complétant ainsi l'analyse du mensonge comme moteur du comique dans l'œuvre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
www.aufonddelaclasse.comCet épisode inaugural présente Le Menteur de Corneille et le parcours "Mensonge et comédie" au programme du bac de français. Le podcast commence par situer l'œuvre dans le contexte de la production cornélienne, rappelant que l'auteur, connu pour ses tragédies comme "Le Cid", a aussi excellé dans la comédie. "Le Menteur" (1644) révèle un Corneille différent, créateur d'une comédie raffinée qui a renouvelé le genre. L'épisode présente ensuite l'intrigue de la pièce : Dorante, jeune homme fraîchement arrivé à Paris après ses études de droit à Poitiers, ment non par nécessité mais par plaisir, entraînant une série de quiproquos lorsqu'il confond Clarice et Lucrèce.On détaille ensuite l'approche qui sera suivie tout au long de la série, structurée selon le parcours "Mensonge et comédie" en trois grandes parties. La première partie analysera le mensonge comme moteur du comique à travers les inventions extravagantes de Dorante, les mensonges des autres personnages, les situations comiques qui en découlent et le rire complice du spectateur. La deuxième partie explorera le mensonge comme miroir de la société et des mœurs, révélant les codes de séduction amoureuse, servant de moyen d'ascension sociale et reflétant les débats sur la civilité dans la société mondaine. La troisième partie étudiera le mensonge comme éloge de la comédie et de la générosité, fonctionnant comme métaphore de la création théâtrale, vecteur de vérité paradoxale et célébration de l'imagination.L'épisode replace ensuite "Le Menteur" dans son contexte historique et esthétique, soulignant l'originalité de cette comédie qui s'inscrit dans l'esthétique baroque avec son goût pour le trompe-l'œil et les jeux entre être et paraître. Corneille innove en situant sa pièce dans des lieux parisiens identifiables (Place Royale, Tuileries), ancrant ainsi son œuvre dans la réalité contemporaine de son public et reflétant l'émergence d'une nouvelle sociabilité mondaine.L'épisode se termine en évoquant le triple rapport entre mensonge et comédie dans l'œuvre : le mensonge comme thème central, comme principe structurel et comme questionnement sur la nature même de la fiction théâtrale, interrogeant la frontière entre mentir et créer une fiction. En promettant d'explorer tous ces aspects dans les dix épisodes suivants, l'animateur donne rendez-vous aux auditeurs pour une analyse approfondie qui les aidera à préparer l'épreuve du bac de français.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comPour les auteurs du XIXe siècle, la poésie repose sur une histoire de la civilisation occidentale, dont voici les trois âges : d’abord la beauté païenne, native, originelle, de l'Antiquité ; puis la beauté chrétienne, du mal, de la honte, du péché originel, de la mélancolie ; enfin une troisième beauté, que le XIXe siècle doit trouver pour surmonter la dysharmonie chrétienne. Pour Arthur Rimbaud, dans "Soleil et chair", il faut remplacer le christianisme actuel par une religion nouvelle, une religion de l'humanité. Cette religion est fondée sur l'amour, la liberté et le bonheur, une religion de la force dont le dieu serait l'Homme. La solution de Rimbaud, contrairement à ses prédécesseurs, est orientée vers le nouveau absolu. Banville veut ressusciter l’antique, Baudelaire réconcilier deux modèles. Il faut sans doute relier cette idée à son projet politique de constitution communiste, connue par le témoignage de son ami Ernest Delahaye.Cette vision de l’histoire et de l’avenir est à mettre en rapport avec les héros des poèmes d’Arthur Rimbaud, et en particulier, les « héros » du seul poème des Cahiers de Douai qu’il ne reniera pas ensuite : « Les Effarés ». Ce poème met en valeur l’Homme dans ce qu’il a de plus pur, et en même temps moderne et beau. C’est le regard particulier que le poète porte sur eux qui révèle leur rôle historique : ces « petits pauvres » sont pour Arthur l’avenir du monde.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comDans les poèmes des Cahiers de Douai, les choix d’écriture d'Arthur Rimbaud sont anticonformistes, parfois transgressifs, toujours irrévérencieux. Ils marquent les débuts d’une certaine libération poétique. Plus tard, en mai 1871, dans une lettre dite « du Voyant », le poète formule l’ambition d’une poésie « en avant », car « les inventions d’inconnu réclament des formes nouvelles ». Pour répondre à ces aspirations, il fera alors le projet de « trouver une langue ».Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comLe groupe des sonnets de la seconde livraison des Cahiers de Douai, pour leur forme et leur contenu, semble devoir être rattaché à la deuxième fugue de Rimbaud en Belgique, en octobre. À tort ou à raison, ils sont liés dans l’imaginaire collectif à l'authenticité de cette fugue et aux expériences de Rimbaud sur les routes. Sans langage compliqué ni pompeux, les vers sont simples et légers, comme dans "La Maline", "Au Cabaret-Vert" ou "Ma Bohême". Quand Arthur rentre à Charleville, il confie à Georges Izambard son désir de fuguer à nouveau, car il adore « la liberté libre », un pléonasme qui semble exprimer la liberté totale, absolue.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comRimbaud se range ouvertement du côté de ceux qui luttent contre le despotisme et pour la liberté, depuis 1789 et jusqu’alors. C’est son camp, celui de 1792-1793 et de la culture populaire républicaine au XIXe s. Le jeune poète s'émancipe de l’éducation conformiste qu’il a reçue et s’engage du côté des marginaux, des rejetés, des exclus. On retrouve souvent dans ces textes les figures de l’orphelin, de l’enfant abandonné (« Les Effarés »), du vagabond sans famille (« Ma Bohème », « Rêvé pour l’hiver »), des hommes et femmes du peuple (« Le forgeron »). Ces personnages apparaissent comme autant de misérables libres, qui auraient échappé aux carcans d’une société aliénante et productiviste. Le poète prend ainsi fait et cause pour « le Peuple » et pour "la Canaille" !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comOn sait qu’Arthur Rimbaud a beaucoup étudié le latin, et en particulier la poésie de Virgile, et les Bucoliques. Dans ce genre (l’idylle, la pastorale, la bucolique), la nature apparait comme un lieu bienfaisant où la vie est légère, comme un paradis originel. Dans l’antiquité, ce lieu est l’Arcadie (en Grèce) ou la Sicile. Dans plusieurs poèmes des Cahiers de Douai, la guerre met fin à l'ordre du monde qui est incarné par la nature, c’est-à-dire une harmonie, belle et bienfaisante pour les Hommes. On le voit dans "Le dormeur du val" et dans "Le Mal".Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comSelon Rimbaud, la poésie est indissociable de l'action politique. Son ennemi, c'est la guerre et Napoléon III. Et pour le mettre en scène, il s'inspire des caricatures de l'époque, qu'il transpose dans ses poèmes. Arthur est un lecteur assidu de la presse et de la littérature satirique anti-bonapartiste de son époque. Il a lu La Lanterne de Boquillon, un grand succès dont le narrateur est un soldat nommé Boquillon sans éducation, pris dans la violence et l’absurdité de la guerre. La presse, c’est La Charge ou encore Le Charivari qui publie des dessins comiques dont les personnages se nomment Dumanet et Pitou, types du soldat naïf, crédule et ridicule de l'époque.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
http://www.aufonddelaclasse.comLa satire - ou le ton satirique - consiste à utiliser le rire et la moquerie pour critiquer quelqu’un ou, plus souvent, un groupe de la société. Dans ces poèmes, le jeune Arthur s’attaque en particulier à la bourgeoisie de son temps en la mettant en scène de manière ridicule. Il s’en prend surtout aux bourgeois de Charleville, sa ville natale, comme dans « À la musique ».Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.