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Commune Conversion
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Commune Conversion

Author: RCF

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Description

Commune conversion, c'est le récit d'une conversion écologique et de ses conséquences: une femme, un homme, un couple, un groupe, une famille témoigne de sa prise de conscience, soudaine ou progressive, de l'urgence écologique et de la façon dont cela a changé sa vie. Ces témoignages, à la croisée de la lucidité sur l'état du monde et de l'espérance enracinée dans une mise en mouvement, dessinent le monde de demain.


28 Episodes
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Juriste en droit de l’environnement, spécialiste de l’eau, Florence Denier-Pasquier milite au sein de France Nature Environnement (FNE) depuis 25 ans. C’est dans l’émerveillement face à la nature et en particulier face à sa voisine la Loire, qu’elle puise la force pour son engagement, soutenue aussi par les liens de fraternité tissés au sein du monde associatif. Et avec l’appui de sa foi chrétienne et de la figure inspirante de saint François d’Assise. Emerveillement et joie n’empêchent pas la colère qui l’habite aujourd’hui face à l’immobilisme. Alors elle résiste et propose une autre relation avec la nature, faite de familiarité et de proximité.
Référente à l'écologie intégrale du diocèse de St Flour, Cécile Vacher s'engage pour la protection de l'environnement depuis toujours. En 2005, elle a compris que cet engagement comportait une dimension spirituelle et avait à voir avec sa foi chrétienne. Et en 2015, l'encyclique Laudato Si est venu valider cette conviction que protéger la création était une affaire de foi.
A 27 ans, Stacy Algrain est journaliste : elle a fondé le media La Corneille, dédié à la connaissance du vivant. La clé de son engagement se trouve dans son enfance, au bord de l'étang de Berre, un bel endroit pourtant pollué en raison de la présence d'usines. C'est à cette pollution qu'elle attribue aujourd'hui la maladie chronique qu'elle a déclaré à 18 ans. Elle se sent trahie par les pouvoirs publics qui ne les ont pas protégés, elle et toutes les personnes dont la santé est altérée pour les mêmes raisons.
Enseignant et chercheur en sciences politiques et militant écologiste, Bruno Villalba s’engage et se passionne pour l’écologie politique, un courant qui émerge dans les années 60-70 et pour lequel la politique ne se construit pas simplement dans son rapport avec l’homme mais à partir des conditions environnementales qui rendent possibles ce rapport à l’Homme. Si le registre dominant dans le champ des sciences sociales considère comme l’affirmait Cioran « quil n’y a pas de politique en dehors des hommes », Bruno Villalba répond : « si, Il y a une politique en dehors des hommes : elle s’appelle la nature, elle s’appelle le vivant, elle s’appelle l’éléphant, elle s’appelle le chien etc. »
Boris Tavernier croit que l’alimentation est un puissant vecteur de changement. Depuis 20 ans il s’emploie à le prouver, notamment à travers l’association VRAC (Vers un réseau d'achat en commun) qu’il a fondée en 2013 et qui qui permet aux habitants des quartiers populaires de s'inscrire dans un mode de consommation durable et responsable.
amuel a 21 ans. Plus tard, il rêve de vivre dans une petite maison, entouré de ses copains, avec quelques hectares à cultiver. Avant il veut voyager à la voile, pour s’enrichir de la rencontre avec des personnes qui ont une vie radicalement différente de la sienne. Mais quand il témoigne de ce qui l'anime, il emploie le mot « lutte » presque à chaque phrase. La lutte dit-il, ça donne « une forme de puissance intérieure » et de la joie. C’est une manière d’avoir prise sur un monde qui s’effrite. Pour lui, l'engagement a commencé à 11 ans, à Notre-Dame-des-Landes avec sa famille. Plus récemment, il y a eu Sainte-Soline : un vrai traumatisme pour Samuel.
Infirmière en soins palliatifs, Christelle Colas s'engage pour le soin de la création depuis qu'elle a vécu une prise de conscience lors d'un festival de permaculture. Pour elle, prendre soin des personnes en fin de vie et préserver la création participe d'un meême mouvement, dans lequel elle s'engage avec joie, en dépit de l'ampleur du défi et des obstacles.
Engagé bénévolement dans l'action humanitaire, le Brestois Jacques Serba a rencontré la pire violence : celle de voir un enfant mourir de faim dans ses bras. Traumatisé par cette expérience, il n'a pourtant pas baissé les bras. Il raconte son engagement humanitaire à hauteur d'homme. Un récit qui sonne comme une invitation à habiter le monde autrement.
A 44 ans, après une enfance en Lozère et la première partie de sa vie d'adulte à Lyon, Justine Lefèvre, informière, s'installe à Romans-sur-Isère dans la Drôme, pour vivre un projet d'habitat partagé. Une manière pour elle de s'engager en prenant soin des autres et de la terre, de façon concrète et quotidienne.
A trente ans, Alexandre Poidatz fait partie de cette génération de militants lucides et engagés qui croient encore en un avenir possible sur une planète dévastée. Converti au christianisme il y a quelques années, il trouve dans la foi une double dimension, spirituelle et communautaire, qui lui donne de la force pour agir et un équilibre de vie.
Mathieu Yon est maraîcher bio, sur un hectare à Dieulefit dans la Drôme. Il a étudié la philosophie et son parcours spirituel est marqué par l'ermite frère Antoine. Aujourd'hui, il souhaite contribuer à l'unité du monde agricole qui, selon lui, est le seul chemin possible pour que ce monde ne meure pas. Il expérimente aussi une forme de "sécurité sociale alimentaire" visant à rendre les bons produits locaux accessibles à tous.
Pasteur protestant et miitant écologiste, Stéphane Lavignotte invite à interroger l'arrière-plan théologique, qui sous-tend nos conceptions de l'humain, du vivant et du rapport entre les deux. A la Maison ouverte à Montreuil, il promeut une écologie sensible, ancrée dans la réalité sociale.
Quand elle était enfant, Louise Ras voulait devenir "poète-plongeur". Aujourd'hui elle partage sa passion pour l'océan avec le grand public, pour le sensibiliser à la nécessité de protéger cet immense espace fragile, clé de l'avenir de l'humanité sur terre.
Xavier de Bénazé est délégué « Laudato SI – écologie » de la Province jésuite d’Europe occidentale francophone. Il vit au centre spirituel jésuite du Chatelard dont il est chargé d’imaginer la possible transformation en un écocentre spirituel. Si aujourd’hui, une grande partie de sa vie est dédiée à l’écologie, le lien à la création a toujours été pour lui important. Et toujours en lien avec sa foi chrétienne.
Avec le Réseau Eco Habitat, Franck Billeau met en lien des familles qui vivent dans des passoires énergétiques, des entrepreneurs et les pouvoirs publics qui financent la rénovation énergétique.
A 23 ans, Jean Roman termine des études d’ingénieur en sciences du climat à Centrale Nantes, avec pour projet de participer par son métier et sa manière de vivre à la réponse au défi écologique. Son itinéraire est marqué par le scoutisme (les Scoutts et Guides de France), où il a grandi dès l'âge de 8 ans et où il est encore engagé.
Depuis l'enfance, Fanny Viry est touchée par l'injustice et la précarité. Au fil des années, il a été pour elle évident de s'engager pour un monde plus juste. Aujourd'hui, elle accompagne d'autres pour les aider à devenir acteurs de la transition écologique et solidaire.
A 86 ans, Jean Gaillard poursuit inlassablement l'oeuvre de toute sa vie: sensibiliser les chrétiens à la cause animale. Car pour lui, les animaux sont "nos humbles frères" et le salut apporté par le Christ s'étend à toute la création.
Et si en mangeant nous pouvions contribuer à changer le monde? C'est le pari d'Anne Moreau, diététicienne et psychonutritionniste, auteure de "Ma petite cuisine Laudato Si".
Gabrielle Pollet est depuis quelques mois "ResponsableTransition écologique" des jésuites. Pour elle, l'écologie c'est prendre soin de la nature pour prendre soin de nous les humains. Et cela embrasse tous les aspects de la vie.
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