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ENFANT DE LA SHOAH
ENFANT DE LA SHOAH
Author: catherine benmaor
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© catherine benmaor
Description
Ils ont 6 ans, 10 ans, 13 ans… ils s’appellent Ginette, Simon, Marcel, Rosa, Jeannette, Albert… ils sont juifs, car leurs parents sont juifs… ni un choix, ni une décision… juste un fait, qui aurait pu n’avoir de conséquence que celle de respecter (ou pas) les rites d’une tradition millénaire, si seulement… si seulement Hitler n’avait pas accédé au pouvoir et dirigé une armée Nazie meurtrière contre eux.
Ne pas dire qu’ils sont juifs. Jamais. Se taire, affronter la peur, la solitude, le danger…
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Ces enfants ont grandi, ils ont 80, 90 ans et plus…ils font partie des « chanceux » enfants juifs survivants - en France, 11000 enfants ne sont pas revenus des centres de mise à mort -
Ces enfants sont la mémoire de la guerre. Ils sont les « Enfants de la Shoah » et ils replongent pour nous dans leurs souvenirs d’enfant, pour nous raconter avec courage, dignité et une émotion intacte, leur quotidien de "petit enfant juif en temps de guerre"
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Alors que les derniers témoins de cette période tragique de notre histoire s’éteignent, il devient plus crucial que jamais de préserver et de transmettre leurs récits. Ces témoignages sont des trésors inestimables, des fragments de mémoire qui éclairent le présent et construisent l’avenir. Je vous invite à partager ces histoires avec vos proches : envoyez-leur les liens du podcast, encouragez-les à s’abonner pour ne manquer aucun épisode. Chaque écoute, chaque partage est une pierre supplémentaire à l’édifice de la mémoire collective.
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🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics.
Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie.
✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…
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❤️ ❤️❤️Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoah (https://www.allodons.fr/enfantdelashoah)
Chaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraie
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
43 Episodes
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Son père, juif roumain né en 1893, arrive en France en 1923.Sa mère juive roumaine elle aussi, née 11 ans plus tard, en 1904, a grandi en Palestine avant de venir en France, vers 1906.Ils se rencontrent à Paris, et de cette union naît Jacques, le 16 mars 1928La famille s’installe d’abord à Bagnolet, puis dans le 12e. Le père de Jacques est tailleur.La vie est simple, paisible. Jusqu’en 1937. Cette année-là, son père meurt d’un cancer. Jacques n’a que neuf ans.La même année, un second événement va bouleverser sa vie, mais dans le bon sens cette fois-ci. Il va même la sauver.Sa mère l’inscrit aux Éclaireurs neutres, un groupe de scouts laïcs. Le début d’une passion qui deviendra essentielle dans la vie de jacques.Désormais seuls, Jacques et sa mère s’installent dans une toute petite pièce, proche de la famille maternelle. En juin 1940, tout bascule.Les Allemands avancent, l’armée recule.Voici le témoignage de Jacques, 12 ans, Enfant de la Shoah---------.🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande pour son aide précieuse ❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----Suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Léon a six ans quand la guerre éclate. Son père, engagé volontaire dans l’armée française, est fait prisonnier. Avec sa mère et son frère Max, tout d'abord protégé par la convention de Geneve, Léon sera finalement déporté au camp de Bergen-Belsen. Non en tant que juif, mais en tant que fils de prisonnier de guerre. Un camp sans chambre à gaz, mais ravagé par la faim, le typhus, l’abandon…Un récit bouleversant d’un enfant sauvé de l’extermination… mais plongé dans l’horreurVoici le témoignage de Léon, 7 ans, Enfant de la Shoah---------.🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse ❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----Suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
🎙️ « Ils m’ont fait sortir dans un cercueil. »Marcel a 11 ans lorsqu’il échappe à la rafle du Vel’ d’Hiv. Hospitalisé à l'hôpital Rothschild, il est sauvé par des membres du personnel qui organisent une évasion insensée : pour le protéger des nazis, ils le font sortir... dans un cercueil.Pendant que sa mère, son père et sa petite sœur sont raflés puis déportés, Marcel entre dans la clandestinité. Il ne les reverra pas.Marcel raconte ici son enfance brisée, les planques, la peur, l’absence… mais aussi les gestes de courage qui ont sauvé sa vie, Malgré tout, Marcel reste porté par une joie de vivre et un optimisme qui force l'admiration…🎙️Un témoignage rare, bouleversant, à écouter et à transmettre.🙏🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse ❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----Suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Renée est née le 4 octobre 1937 à Strasbourg, dans une famille juive aux origines mêlées : roumaines, bessarabes, ukrainiennes. Son père, originaire de Tchernowicz, a dû quitter l’Ukraine pour venir faire ses études d’ingÉnieur en France, chassé par les quotas qui limitaient l’accès des Juifs à l’université. Sa mère, petite femme discrète, avait perdu la sienne à l’âge de deux ans, et fut élevée par la seconde puis la troisième femme de son père.Comme chez beaucoup de familles juives de l’époque, la religion n’occupait pas une place centrale, mais le respect, la culture, les racines, étaient là, bien vivants.C’est donc au sein d’une famille laïque, mais attachée aux traditions que grandit Renée. Une famille comme tant d’autres, qui rêvait d’un avenir en France…Renée était une toute petite fille pendant la guerre ; à peine deux ans au moment des événements qu’elle évoque. Ce qu’elle nous raconte aujourd’hui est un mélange de souvenirs flous, de sensations d’enfance, et surtout de récits transmis par ses proches au fil des années.Il ne s’agit pas d’un témoignage factuel à la minute près, mais d’une parole précieuse : celle d’une enfant juive qui a grandi dans l’ombre de la guerre et de la disparition.Ce récit témoigne d’une mémoire familiale, d’un ressenti, d’une émotion … Voici le témoignage de renée, 2 ans petit enfant de la shoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse ❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoah----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
📍Cet été, j’ai décidé de rediffuser certains épisodes marquants du podcast Enfant de la Shoah.Parce que certains récits vous marquent pour toujours. Celui de Marcel en fait partie.🎧 Marcel Lieberman avait 9 ans lorsque son père, Paul, a été arrêté puis fusillé comme otage au Mont Valérien.Avant de mourir, Paul a écrit une dernière lettre à sa femme. Des mots d’amour, de courage, et de transmission.« Parle souvent de moi à notre fils Marcel »👉 Un témoignage bouleversant à écouter ou à redécouvrir.Marcel nous a quittés il y a quelques mois. Il avait accepté, avec pudeur et émotion, de revenir sur son histoire.Son témoignage est un cadeau précieux.Merci Marcel ❤️ -------🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien.Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics.Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie.❤️ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…Suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
📍Cet été, j’ai décidé de rediffuser certains épisodes marquants du podcast Enfant de la Shoah.Des voix fortes. Des histoires qui nous bousculent. Des mémoires qu’on ne doit pas laisser s’effacer.🎧 Aujourd’hui, c’est l’histoire de Marcel.Il avait 4 ans lors de la rafle du billet vert, le 14 mai 1941.À la fin de la guerre, il n’a plus ni père, ni mère, ni frère. Mais personne ne lui dit rien.Il devine. Il attend. Il grandit dans le silence.Un récit bouleversant, une parole rare, un témoignage à faire écouter autour de vous.Merci Marcel. Pour la force. Pour la transmission.À partir de 1941, les polices françaises et allemandes organiseront des vagues d’arrestation de juifs, qu’on appellera rafles. la première d'entre elles est la rafle du 14 mai 1941, ou rafle du billet vert.. par l'intermédiaire d'une convocation de couleur verte , plus de 6000 hommes juifs , principalement polonais ou tchèques, habitant paris et la région parisienne, seront sommés de se rendre dans divers lieux de rassemblement, sous un faux prétexte de controle d'identité, ils seront près de 4000 à obéir, se croyant en sécurité, mais seront immédiatement faits prisonniers.Certains d'entre eux réussiront à s’échapper, mais La très grande majorité de ces hommes sera déportée là Auschwitz lors des premiers convoi de juin et juillet 1942 puis assassinéeLe papa de Marcel sera l'un d'entre euxMarcel est né le 9 mars 1937 à Paris, de parents polonais, ayant fui les pogroms. Il a un frère ainé, né en 1934.Nous sommes le 14 mai 1941. Voici l'histoire de Marcel, 4 ans, ENFANT DE LA SHOAH.-----------🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
📍Cet été, j’ai décidé de rediffuser certains épisodes marquants du podcast Enfant de la Shoah.Parce que ces voix doivent continuer d’être entendues.Parce que ces récits sont nécessaires.🎧 Aujourd’hui, l’histoire de Lucienne, 15 ans pendant la guerre.Une parole rare, directe, bouleversante.Lucienne raconte la fuite, la peur, mais aussi la vie qui résiste.👉 Un épisode à écouter ou à redécouvrir.Pour ne pas oublier.Lucienne nait à Paris le 29 décembre 1926, de parents polonais, arrivés en France en 1921, pour fuir comme tant d’autres les pogroms et l'antisémitisme. La famille s’installe dans le 20è arrondissement de Paris. Lucienne a deux frères ainés, un de 6 ans de plus qu’elle, né en Pologne, et un de 15 mois de plus, né à Paris, comme elle, mais pas exactement au même endroit, car Lucienne est née "dans un taxi", comme elle dit en souriant « j'étais déjà un peu turbulente ». Lucienne a aujourd'hui 96 ans. Voici les souvenirs de Lucienne, 15 ans, Enfant de la Shoah…NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…-------🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien.Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics.Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie.❤️ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…Suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Originaire de Pologne, Abraham, le père d’Arlette, avait choisi la France pour y construire sa vie. « Le pays des droits de l’homme », disait-il avec conviction. Mais en mai 1941, il est arrêté lors de la rafle du billet vert. Quelques mois plus tard, il est déporté vers Auschwitz. Il n’en reviendra jamais.Arlette n’a alors que neuf ans.Le 16 juillet 1942, elle est arrêtée avec sa mère et sa sœur lors de la rafle du Vélodrome d’Hiver. Après plusieurs jours d’enfermement, elles sont transférées à la gare d’Austerlitz. Un train les attend : un wagon à bestiaux, direction le camp de Beaune-la-Rolande.Elles y resteront un temps, jusqu’à ce que la mère d’Arlette réussisse à s’enfuir grâce à un mensonge audacieux : elle affirme aux gardiens que son mari possède des usines utiles aux Allemands, ce qui est vrai, et qu’on les attend à Paris, ce qui l’est moins. La supercherie fonctionne. Profitant d’un relâchement dans la surveillance du train, elle s’échappe avec ses deux filles. Elles marcheront de longues heures pour regagner Paris.D’abord réfugiées chez une voisine, elles entrent alors dans un réseau de solidarité un circuit comme celui bien connu de l’OSE, discrets, clandestin qui sauve des enfants juifs en les plaçant à la campagne. Ce circuit, la maman d’Arlette l’appelle « la filière des facteurs »Voici le quatrième et dernier épisode du témoignage d’Arlette, 10 ans, enfant de la Shoah.🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoah----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Originaire de Pologne, Abraham, le papa d’Arlette avait choisi la France, « le pays des droits de l’homme », pour y construire sa vie. Mais en mai 1941, il est arrêté lors de la rafle du billet vert.Quelques mois plus tard, il est déporté vers Auschwitz.Arlette n’a que neuf ans. Avec sa mère et sa sœur, elle est arrêtée lors de la rafle du Vel’ d’Hiv en juillet 1942.Elles passent plusieurs jours enfermées dans le Vélodrome d’Hiver, puis sont transférées à la gare d’Austerlitz.Là, un convoi les attend : un wagon à bestiaux, direction Beaune-la-Rolande.Mais la bas, un miracle va se produire…Dans cet épisode, Arlette nous raconte l’incroyable autorité naturelle, audace et ingéniosité de sa mère, qui réussira à les faire libérer du camp.Voici le 3è épisode du témoignage d’Arlette, 9 ans, Enfant de la Shoah.NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoah----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Arrivé tout jeune de Pologne, Abraham avait foi en la France des droits de l'homme, le pays de Voltaire et de Rousseau. En 1939, par conviction, il s'engage comme volontaire dans l'armée française. Sa fille Arlette naît le 30 mars 1933 dans le 12e arrondissement et grandit dans cette confiance paternelle, bercée par une enfance douce et joyeuse dans les rues de Paris, loin de tout soupçon des drames à venir.En mai 1941, Abraham reçoit le fameux billet vert. Convoqué au commissariat, il s'y rend "la fleur au fusil", persuadé que sa nationalité française le protège. Il sera interné à Pithiviers le 9 mai 1941, puis déporté vers Auschwitz dans le convoi n°4 du 25 juin 1942, a l’age de 37 ans. Arlette et sa maman croient qu'il travaille quelque part dans un camp en Allemagne.Un an plus tard, le 16 juillet 1942, c'est au tour d'Arlette, de sa sœur et de sa mère. On vient les chercher à domicile pour les emmener au Vélodrome d'Hiver. C'est la rafle du Vel' d'Hiv'.Dans cet épisode, Arlette nous plonge dans l'horreur de ces journées enfermée dans le Vélodrome d'Hiver. À neuf ans, elle découvre l'insoutenable : la soif, la faim, les pleurs, la promiscuité, l'odeur. Elle nous raconte ces conditions de vie inhumaines que sa mémoire d'enfant a gravées à jamais.Voici le 2è épisode du témoignage d’Arlette, 9 ans, Enfant de la Shoah.NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"J'étais plus un chien, j'étais plus rien" Arlette a 8 ans quand le gardien de square, qu'elle connait bien, la met face à la pancarte "interdit aux juifs et aux chiens" et l'empêche d'entrer dans le parc…Croyant profondément aux valeurs de sa terre d'accueil, pays des droits de l'homme, de Voltaire, Rousseau, de Zola.… Abraham n'a pas encore vingt ans quand il quitte la Pologne pour la FranceEn 1939, fidèle à ses convictions, il s'engage comme volontaire dans l'armée française.Arlette naît le 30 mars 1933 dans le 12e arrondissement de Paris. Elle grandit dans une famille aimante, bercée par cet amour paternel pour la France et ses idéaux. une enfance de douceur, de légèreté, l’enfance joyeuse d’une petite fille parisienne insouciante.Mais en mai 1941, tout bascule. Abraham, comme des milliers d'hommes juifs, reçoit un billet vert le convoquant au commissariat. Confiant, il s'y rend.Dans ce premier épisode, Arlette nous raconte cette enfance heureuse brutalement interrompue, l'arrivée de la guerre, et le traumatisme du port de l'étoile jaune qui vient marquer sa différence sur son petit manteau d'enfant. À huit ans, Arlette découvre que la France de son père peut aussi trahir ses plus belles promesses.Voici le premier épisode du témoignage d’Arlette, 8 ans, enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE pour son précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Merci à Alexandre Bande et à Néo Verriest pour leur aide précieuse❤️Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Frania naît en 1926 à Tarnów, en Pologne, dans une famille de musiciens. Son enfance insouciante bascule en 1939 avec l'invasion allemande. Les persécutions antisémites se multiplient : son père fuit, ses frères sont arrêtés, et elle se cache avec sa mère. En 1941, la création du ghetto de Tarnów transforme la ville en un lieu de terreur où règnent la faim, les violences et les déportations. Lors de la liquidation du ghetto en 1943, Frania perd sa mère et ne la reverra plus. Déportée avec son grand frère au camp de Płaszów, elle endure pendant huit mois des conditions de vie inhumaines : promiscuité, maladies, travail harassant. À l'été 1944, alors que les troupes soviétiques approchent, les nazis évacuent le camp. Frania, alors âgée de 18 ans, est transférée à Auschwitz, sans savoir réellement ce qui l’attend. Elle entend dire : « On entre par la porte et on ressort par la cheminée », mais ne comprend pas la signification. À son arrivée à Birkenau, elle découvre l’horreur : la fumée âcre, les crématoires, et les hommes en tenue rayée. Sélectionnée pour travailler dans un atelier de raccommodage, elle répare les vêtements des victimes pour les envoyer à la population allemande. En novembre 1944, face à l’avancée des troupes soviétiques, les SS évacuent Auschwitz et effacent les preuves de leurs crimes. 65000 détenus sont transférés vers des camps situés à l’intérieur du reich allemand. Frania, toujours animée par une volonté de survie malgré l’horreur est transférée au camp de FlossenbürgVoici le dernier épisode de frania, 18 ans, enfant de la shoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Frania naît en 1926 à Tarnów, en Pologne, dans une famille de musiciens. Son enfance insouciante bascule en 1939 avec l'invasion allemande. Les persécutions antisémites se multiplient : son père fuit, ses frères sont arrêtés, et elle se cache avec sa mère. En 1941, la création du ghetto de Tarnów transforme la ville en un lieu de terreur où règnent la faim, les violences et les déportations. Lors de la liquidation du ghetto en 1943, Frania perd sa mère et ne la reverra plus. Déportée avec son grand frère au camp de Plaszow, elle endure pendant huit mois des conditions de vie inhumaines : promiscuité, maladies, travail harassant. À l'été 1944, face à l'avancée de l'Armée rouge, les nazis évacuent Plaszow. Frania et d'autres prisonniers, entassés dans un wagon à bestiaux, sont déportés vers une destination inconnue. Elle entend parler d'Auschwitz, mais ne sait pas réellement de quoi il s'agit. Certains chuchotent : « On entre par la porte et on ressort par la cheminée », mais personne ne comprend vraiment ce que cela signifie. Le voyage semble interminable, malgré la courte distance à parcourir.À l'arrivée, les prisonniers sont extirpés du train à coups de matraque, sous les cris de « Schnell, schnell » et les aboiements des chiens. Pour la première fois, Frania aperçoit des hommes vêtus de costumes rayés. FRANIA comprend alors qu'elle est à Auschwitz.On les met en rang, et elle est sélectionnée pour aller à Birkenau, Auschwitz n°2, là où se trouvent les chambres à gaz et les crématoires. Envahie par la fumée âcre et l'odeur de chair brûlée, frania réalise l'horreur du lieu.VOICI la 3ÈME des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la Shoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Frania naît en 1926 à Tarnów, une ville polonaise où la communauté juive représente près de la moitié de la population. Issue d'une famille de musiciens, elle grandit dans une atmosphère joyeuse et insouciante. Mais en 1939, tout bascule : la guerre éclate, et Tarnów est frappée de plein fouet par les bombardements allemands.Les persécutions antisémites s'intensifient rapidement. Son père fuit, ses frères sont arrêtés pour des travaux forcés, et Frania se retrouve seule avec sa mère. Pour échapper aux rafles, elles vivent dans la clandestinité, se cachant de cave en grenier. En 1941, le ghetto de Tarnów est créé, et la ville devient un lieu de terreur permanente : exécutions publiques, déportations, vie dans la faim et la peur.En septembre 1943, alors que le ghetto est liquidé, après un trajet éprouvant dans des wagons plombés, Frania est déportée avec son frère ainé au camp de Płaszów, au sud de la Pologne, à coté de Cracovie. Un camp ou l’espérance de vie ne dépasse pas quelques semaines, un camp dirigé par le terrifiant Amon Goeth, qui chaque matin, de son balcon, tire au hasard avec sa carabine.Frania y restera 8 mois dans des conditions de vie inhumaines : pas d’hygiène, pas de lumière, des maladies contagieuses et des poux corporels gigantesques. Frania tombera malade à plusieurs reprises, mais travaillera malgré tout sans faillir, tout d’abord dans une carrière à entasser des pierres dans des wagonnets, puis dans un atelier de confection d’uniformes pour officiers allemands. VOICI la 2ème partie du témoignage de Frania 17 ans, Enfant de la Shoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… Suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahFrania was born in 1926 in Tarnów, a Polish city where the Jewish community made up nearly half of the population.Born into a family of musicians, she grew up in a joyful, carefree atmosphere.But in 1939, everything changed: war broke out, and Tarnów was hit hard by German bombings.Antisemitic persecutions escalated rapidly. Her father fled, her brothers were arrested for forced labor, and Frania was left alone with her mother.To escape the roundups, they lived in hiding, moving from attic to basement.In 1941, the Tarnów ghetto was created, turning the city into a place of constant terror: public executions, deportations, life marked by hunger and fear.In September 1943, as the ghetto was liquidated, after a grueling journey crammed into sealed wagons, Frania was deported with her older brother to the Płaszów camp, in southern Poland, near Kraków.A camp where life expectancy barely exceeded a few weeks, a camp ruled by the terrifying Amon Goeth, who every morning, from his balcony, would shoot randomly with his rifle.Frania would stay there for 8 months under inhumane conditions: no hygiene, no light, contagious diseases, and giant body lice.She fell ill several times but kept working relentlessly — first in a quarry, loading stones into carts, then in a workshop sewing uniforms for German officers.HERE is the 2nd part of Frania’s testimony, age 17, Child of the Shoah.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d’environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C’est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d’une famille juive laïque, dans un univers d’insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d’un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d’origine polonaise, chassés d’Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l’horloge de la chambre marquait minuit pile. S’ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l’armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d’un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d’exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mireille est née le 19 mai 1931, à Paris, dans une famille aux origines mêlées. Son père, Maurice, est juif, militant communiste devenu socialiste. Sa mère, Geneviève, est catholique.Lorsque la guerre éclate, Maurice est mobilisé dès les premiers jours. Geneviève doit alors subvenir seule aux besoins de la famille. Elle travaille sans relâche, de jour comme de nuit, et envoie Mireille se réfugier chez une famille en province. Ensemble, ils prendront la route de l’exode pendant trente jours dans des conditions terribles — terribles pour tous, mais particulièrement pour une petite fille de neuf ans. Mireille en gardera un traumatisme profond, elle se souvient avec douleur avoir dû enjamber des corps sans vie le long de la route.Après l’exode, sa mère vient la chercher. Elles rentrent en région parisienne et ne se quitteront plus. Mais c’est à présent le début des persécutions pour les Juifs : déchéance de nationalité, arrestations, rafles…Voici la deuxième et dernière partie du témoignage de Mireille, 11 ans, enfant de la Shoah.------🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"j'ai vu des femmes qui hurlaient parce que leur enfant était mort à côté d'elles et peut-être pire, des enfants qui hurlaient parce que leur mère était morte à côté d'eux"Les grands-parents paternels de Mireille étaient brocanteurs et antiquaires. En 1905, ils fuient la Russie, les soldats du tsar, et l’antisémitisme. Ils s’installent en banlieue parisienne. C’est là que naît Maurice, le père de Mireille. Maurice épouse Geneviève, catholique. De leur union naît Mireille, à Paris, le 19 mai 1931.Quand la guerre éclate, Mireille a 8 ans. Elle vit avec ses parents en région parisienne. Dès septembre 1939, son père est mobilisé. Sa mère, se retrouve seule avec elle, doit travailler dur pour subvenir à leurs besoins, alors que Paris et sa banlieue sont sous les bombes.Comme des millions de Français, Mireille va vivre un événement qui la marquera pour toujours : L'EXODE.En 1940, des familles entières fuient, au hasard, dans la peur. Pour Mireille, c’est le début d’un long chemin de souffrance. Un souvenir gravé, l’un des plus marquants de toute la guerre.Ce témoignage a une résonance particulière, car depuis que j’ai enregistré sa voix, Mireille nous a quittés. Elle est décédée en octobre dernier, à l’âge de 93 ans.Je suis très émue de vous partager son histoire. Je dédie évidemment cet épisode à sa mémoire.Voici le premier des deux volets consacrés à Mireille, 9 ans, Enfant de la Shoah.------NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. 🎙️ Le témoignage, au-delà des faits qu’il aborde et qui permettent de lier la « petite » et la « grande histoire », associe mémoire et histoire. Les témoignages ici mis en ligne ne prétendent pas à l’exhaustivité ni à la parfaite exactitude historique, pour autant, à un moment où les derniers survivants de la période disparaissent, leur volonté de transmettre, l’incroyable force de caractère et la force des récits qu’ils proposent en font des outils d’une importance majeure pour la compréhension de ce qu’il s’est produit en Europe et tout particulièrement en France il y a un peu plus de 80 ans.Un grand merci à Alexandre Bande pour son expertise et sa validation des contenus historiques de ces témoignagesNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alain est né le 4 septembre 1939, au moment même où la guerre éclata en France. Son père, roumain avait le rêve de devenir médecin. Cependant, à cette époque, il était impossible pour les Juifs en Roumanie d'accéder aux études de médecine. Ce qui le poussa ainsi à émigrer en France, terre de liberté. C'est là qu'il rencontra celle qui deviendra sa femme, la future maman d'Alain.Mobilisé en tant que jeune médecin au début de la guerre, il fut rapidement privé de sa nationalité en raison des mesures de dénaturalisation engagées par le régime de Vichy Pour mettre Alain et sa sœur un peu plus en sécurité, la famille quitta Paris pour la zone non occupée, et s'installa dans la région de Pau.Aujourd'hui, 80 ans plus tard, Alain a peu de souvenirs de cette période, mais les résonances de ces années troublées sont toujours assez puissantes pour émouvoir profondément son cœur.NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraie🎙️ Le témoignage au-delà des faits qu’il aborde et qui permettent de lier la « petite » et la « grande histoire », associe mémoire et histoire. Les témoignages ici mis en ligne ne prétendent pas à l’exhaustivité ni à la parfaite exactitude historique, pour autant, à un moment où les derniers survivants de la période disparaissent, leur volonté de transmettre, leur incroyable force de caractère et la force des récits qu’ils proposent en font des outils d’une importance majeure pour la compréhension de ce qu’il s’est produit en Europe et tout particulièrement en France il y a un peu plus de 80 ans.Un grand merci à Alexandre Bande pour son expertise et sa validation des contenus historiques de ces témoignagesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le premier épisode, Lisette est revenue sur l’un des moments les plus sombres de son histoire : la rafle du Veld'Hiv, en juillet 1942, au cours de laquelle elle fut arrêtée avec sa maman, sa sœur, sa tante et ses cousins. Elle parviendra pourtant à s’échapper grâce à une varicelle, qui la mènera à l’hôpital Rothschild. Lisette fera ainsi partie des 26 enfants sauvés par l’hopital Rotschild lors de cette rafle.Sa maman, sa demi-sœur, sa tante et ses cousins, eux, n’auront pas cette chance. Transférés de Drancy à Beaune-la-Rolande, les adultes seront rapidement déportés vers Auschwitz. Restés seuls dans le camp, Marcel, et sa petite sœur tenteront un ultime appel au secours : une lettre poignante adressée à une voisine, Madame Louise. Mais,tout comme celle envoyée quelques semaines plus tôt par leur maman, elle restera sans réponse. Les deux enfants connaîtront le même destin tragique que le reste de la famile : l’internement à AuschwitzVoici la suite et fin du témoignage de Lisette. 7 ans, enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. 🎙️ Le témoignage, au-delà des faits qu’il aborde et qui permettent de lier la « petite » et la « grande histoire », associe mémoire et histoire. Les témoignages ici mis en ligne ne prétendent pas à l’exhaustivité ni à la parfaite exactitude historique, pour autant, à un moment où les derniers survivants de la période disparaissent, leur volonté de transmettre, l’incroyable force de caractère et la force des récits qu’ils proposent en font des outils d’une importance majeure pour la compréhension de ce qu’il s’est produit en Europe et tout particulièrement en France il y a un peu plus de 80 ans.Un grand merci à Alexandre Bande pour son expertise et sa validation des contenus historiques de ces témoignages🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraie #Enfant #Shoah #War #Témoignage #Holocaust #Genocide #NeverAgainIsNow #WW2 #JuifHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« On monte dans les bus…moi je suis toute contente, je vais me promener. Mais je ne comprends pas pourquoi ma mère en face de moi pleure… et on arrive au Veld’Hiv »Lisette nait en octobre 1935 à Paris et vit avec ses parents et sa soeur dans un petit appartement au pied de la Butte Montmartre. Son père, tailleur de métier, y a installé tout près un atelier où il travaille sans relâche pour subvenir aux besoins de sa famille. Mais pour comprendre son histoire, il faut remonter bien plus loin, en Pologne, où tout a commencé.Le père de Lisette, né en 1898, quitte sa terre natale pour s’installer à Hanovre, en Allemagne. C’est là qu’il se marie et devient père d’une petite fille, Margot. Mais en 1933, avec l’ascension du nazisme, sa vie bascule. Veuf et sans avenir en Allemagne, il fuit avec sa fille vers Paris, espérant y trouver refuge.De son côté, Rachel, née elle aussi en Pologne, quitte sa terre natale avec sa maman et ses sœurs Frida et Anna. Leur père ayant été tué par des cosaques durant la Première Guerre mondiale. Elles arrivent en France dans l’espoir d’une vie meilleure. Là, Rachel rencontre le père de Lisette et ils fondent une famille.Ensemble, ils vivent une vie paisible, jusqu’à ce que la guerre vienne briser leur quotidien en 1939. Voici le témoignage de Lisette, 7 ans, enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. 🎙️ Le témoignage, au-delà des faits qu’il aborde et qui permettent de lier la « petite » et la « grande histoire », associe mémoire et histoire. Les témoignages ici mis en ligne ne prétendent pas à l’exhaustivité ni à la parfaite exactitude historique, pour autant, à un moment où les derniers survivants de la période disparaissent, leur volonté de transmettre, l’incroyable force de caractère et la force des récits qu’ils proposent en font des outils d’une importance majeure pour la compréhension de ce qu’il s’est produit en Europe et tout particulièrement en France il y a un peu plus de 80 ans.Un grand merci à Alexandre Bande pour son expertise et sa validation des contenus historiques de ces témoignages🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraie #Enfant #Shoah #War #Témoignage #Holocaust #Genocide #NeverAgainIsNow #WW2 #JuifHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.























