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Les Racines du présent
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Les Racines du présent

Author: RCF

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L’actualité s’enracine dans notre histoire. Chaque événement peut être relié au passé pour trouver des clés de compréhension. Relire l’histoire, c’est mieux connaître et comprendre le présent. Chaque semaine, Frédéric Mounier, auteur du blog Les Racines du présent, invite des historiens à croiser leurs regards sur un sujet contemporain pour mieux appréhender notre présent et envisager l’avenir.

182 Episodes
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Invités :- Christophe PRIME, historien au Mémorial de Caen : « L’Amérique en guerre, 1933-1946 » Perrin- Hélène HARTER, professeur des universités histoire contemporaine de l’Amérique du Nord à l’Univ Paris I Panthéon Sorbonne ; « Eisenhower le chef de guerre président » (Tallandier)- Emmanuel THIEBOT, directeur du Mémorial de Falaise : « 50 arrêts sur image, du Débarquement à la Libération » (Armand Colin)
Invité(s) :Jean-François COLOSIMO, essayiste et éditeur : "Occident, ennemi mondial n°1 ; Russie, Turquie, Iran, Inde, Chine, pourquoi tant de haine ?" (Albin Michel)
Invité :Général François Lecointre, ancien chef d'état-major des Armées : "Entre guerres" (Gallimard)
Hugo CONIEZ : "La mort de la III ème République" (Perrin)
Il y a 70 ans, le 8 mai 1954, l’armée française était défaite à Diên Biên Phu, au nord Viêt Nam par les troupes du Viet Minh menées par le général Giap. Cette défaite, qui a marqué la fin de la présence française en Indochine, a été vécue comme un traumatisme national, 14 ans seulement après la défaite de 1940. Que s’est-il passé à Diên Biên Phu ? Quelles leçons peut-on en tirer ? Frédéric Mounier reçoit Pierre Servent, officier de réserve, journaliste, ancien conseiller ministériel et porte-parole du ministère de la Défense et enseignant à l’École de guerre. Il publie "Diên Biên Phu, les leçons d'une défaite - Connaître hier pour comprendre aujourd’hui" (éd. Perrin, 2024).  
Invité(s) :Philippe Hourcade, professeur honoraire à l'Université de Limoges, président de la Société Saint-Simon , spécialiste de la littérature française des XVIIe et XVIIIe sièclesGeneviève Haroche-Bouzinac, professeur émérite à l'Université d'Orléans, spécialiste des correspondances : "Madame de Sévigné" (Flammarion)
Gérard ARAUD, ambassadeur de France, préfacier de "Ma tragique ambassade (Vatican, 27 mai-1er novembre 1940" par Wladimir d'Ormesson (Tallandier)Philippe CHENAUX, historien, professeur d'histoire de l'Église moderne et contemporaine à l'université du Latran à Rome
Invité(s) :Frédéric Le maitre, correspondant du "Monde" à Pékin
Il y a trente ans, les mystères du génocide rwandaisInvités :Annette Becker, historienne. Laurent Larcher, journaliste : "Sous la direction de Stéphane Audouin-Rouzeau, Annette Becker, Samuel Kuhn, Jean-Philippe Schreiber, Le choc. Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi" (Gallimard)
Jérôme Cordelier : "Ces chrétiens qui ont reconstruit la France et l'Europe" (Calmann Lévy")
Invité :Christophe Barbier "Peuple de colères" (Fayard)
Invité : Monique Cottret
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, on retrace deux destins féminins. Marie-Antoinette et Louise Michel sont deux figures féminines rarement associées. Mais l’une et l’autre ont dû se construire face aux hommes dans un contexte de guerre civile. Elles ont connu toutes deux la captivité. Une reine et une anarchiste qui ont été chacune à leur manière deux symboles. Que disent-elles de notre histoire ? Frédéric Mounier reçoit Marie-Hélène Baylac, historienne, auteure de "Louise Michel" (éd. Perrin, 2024) et Charles-Éloi Vial, archiviste paléographe, conservateur à la Bibliothèque nationale de France (BNF) et auteur de la biographie "Marie-Antoinette" (éd. Perrin, 2024).  
Jean-Noël Jeanneney et Maurice Sartre : "Vers un pays lointain" (Flammarion)
Jusqu'à quel point sommes-nous , aujourd'hui, les héritiers de la Révolution, puis de l'Empire ?Invités: Bart Van Loo : "Napoléon, l'ombre de la Révolution" (Flammarion)Loris Chavanette : "Le 14 juillet de Mirabeau, la revanche du prisonnier" (Tallandier)
Invité :Charles Serfaty : "Histoire économique de la France"(Passés Composés)
Dans la seconde moitié des années 1790, la France et les Etats-Unis, deux puissances pourtant alliées, entrent ouvertement en conflit.Bien que la guerre ne soit jamais officiellement déclarée, Français et Américains s’opposent lors de combats navals de part et d’autre de l’Atlantique et multiplient les captures de bâtiments, provoquant plusieurs milliers de morts et de blessés. Cet épisode, passé à la postérité sous le nom de Quasi-Guerre, naît de contentieux commerciaux et diplomatiques entre les deux pays. Il vient aussi, et peut-être surtout, d’un sentiment de trahison ressenti par la France quand les États-Unis semblent se rapprocher de leur ancien ennemi commun : la Grande-Bretagne.Les historiens américains ont accordé une grande attention à ce moment singulier car il s’agit du premier conflit de leur pays depuis son indépendance avec une grande puissance européenne.Pour apaiser les relations, le nouveau président américain, John Adams, dépêche trois émissaires à Paris.Approchés par plusieurs agents doubles, ils sont l’objet d’étranges manigances. Entre demandes de pots-de-vin et menaces de rétorsion, ils découvrent la face cachée d’un ministre vénal et ambitieux : Talleyrand.À la croisée de la machination politique, du complot diplomatique et de la tentative d’extorsion, l’affaire XYZ provoque un gigantesque scandale et déclenche le seul conflit armé entre la France et les États-Unis.Invités :Eric SCHNAKENBOURG : "La quasi Guerre" (Tallandier)Guillaume DEBRE : "L'affaire XYZ" (Fayard)
invités :Jean-Jacques BAVOUX ; "Une brève histoire de la géographie, d'Ulysse à Christophe Colomb" (Armand Colin)Christian GRATALOUP : "Géohistoire, une autre histoire des humains sur la terre" (Les Arènes)
"De la cruauté en politique de l’Antiquité aux Khmers rouges" Sous la direction de Stéphane Courtois (Perrin)Du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente, la cruauté renvoie au sang qui coule et à la mise à mort. Le terme exprime aussi une inclination à faire souffrir, à voir souffrir et à y prendredu plaisir. Actes de cruauté et personnages cruels jalonnent de fait l’histoire politique. Déjà, lors de la guerre de Troie, Agamemnon n’hésita pas à offrir aux dieux sa fille Iphigénie en sacrifice humain afin qu’ils favorisent les Grecs. Depuis ce sacrifice initial, les assassinats pour raison politique se sont multipliés, à commencer par ceux des chefs dont la mort visait à modifier radicalement la donne du pouvoir : César, Henri IV, Lincoln, Alexandre II, François-Ferdi-nand, Trotski ou Kennedy...Ils ont souvent été maquillés en procès religieux et/ou politiques, de Jeanne d’Arc à Nicolas Boukharine en passant par Charles Ier ou Louis XVI.Sans oublier les massacreurs mondialement connus comme Attila, Gengis Khan ou Timour – « l’homme d’acier » en turco-mongol, qui en russe deviendra « Staline » –, Vlad l’Empaleur ou Ivan le Terrible,en attendant que les régimes totalitaires du xxe siècle instaurent une cruauté à grande échelle qui visait des dizaines de millions de personnes et établissait la terreur de masse comme moyen ordi-naire de gouvernement.A travers 24 chapitres qui traversent toutes les époques, ce livrepose la question cruciale du rôle de la cruauté en politique.
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