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Le grand invité international
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Le grand invité international

Author: RFI

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Description

Du lundi au jeudi, Arnaud Pontus,  le vendredi et le samedi, Julien Coquelle-Roëhm, reçoivent une actrice ou un acteur de la scène politique, culturelle, sportive, économique, sociale pour réagir à l’actualité internationale. Émission préparée par Camille Nerant. 

Diffusion : du lundi au samedi à 8h20, heure de Paris, (6h20 TU).

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Le Conseil de l'ONU a annoncé un vote sur une résolution américaine, qui aura lieu dans l'après-midi du lundi 17 novembre. Le texte prévoit notamment d'autoriser le déploiement d'une force de stabilisation internationale à Gaza : une source d'inquiétude pour Francesca Albanese, chercheuse italienne en droit international et rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, autrice du livre Quand le Monde Dort (Mémoire d’encrier) et d'un rapport intitulé « Le génocide à Gaza : un crime collectif ». RFI : Le Conseil de l'ONU a annoncé, il y a quelques heures, un vote, lundi 17 novembre, sur une résolution américaine. Le texte prévoit notamment d'autoriser le déploiement d'une force de stabilisation internationale à Gaza. Ça ne fait pas partie de vos recommandations : vous n'en parlez pas, vous ne l’évoquez pas dans votre rapport. Est-ce que c'est une mauvaise idée selon vous ? Francesca Albanese : Disons que ce qui m'inquiète beaucoup en ce moment, c'est le manque de clarté et le manque d'engagement sur le respect du droit international. Parce que, vous voyez, on parle d'un déploiement d'une force internationale, pas dans un contexte de règlement, de ce qu'Israël a fait à Gaza ces deux dernières années, mais de contrôle de Gaza. Israël contrôle encore plus de 50% du territoire à Gaza. On ne parle pas de rendre compte des crimes qui ont été commis. On ne parle pas d'ouverture de Gaza. On a entendu ces derniers mois, dans des discours sur le cessez-le-feu, plusieurs références à un contrôle qui serait exercé sur la bande de Gaza par les États-Unis et d'autres pays, au niveau international - ils devraient être des garants, disons. Mais finalement, qu'est-ce qui se passe pour la population de Gaza ? Ce n'est pas vraiment le souci principal pour les politiciens. Aujourd'hui, à l’heure où on se parle, presque deux millions de personnes à Gaza sont hors de leurs maisons qui ont été détruites. Elles sont dans des tentes qui sont dans l'eau, elles ont les pieds dans l'eau, leurs matelas sont dans l'eau... Le niveau de toxicité du terrain est énorme, et on n'en parle pas. Quel est le futur des Palestiniens ? La paix sans la justice, c'est de l'injustice. On va revenir à ce que vous écrivez, dans ce rapport. Vous analysez, Francesca Albanese, la responsabilité de 63 États, dont la France, dans les violations israéliennes. Pour vous, ces pays sont-ils complices ? Ils sont absolument responsables de la situation qui a amené l'état d’apartheid d'Israël, qui a évolué en un État génocidaire.  Il faut rappeler que la Cour de justice internationale a déjà, il y a plus de 20 ans, déclaré que les actions, comme la construction d'un mur de la part d'Israël sur les territoires occupés, viole le droit à l'autodétermination, et a dit, il y a un an et demi, que l'occupation est illégale et doit être démantelée. Depuis 1967, Israël commet des crimes de guerre. L’installation des colonies dans les territoires occupés est un crime de guerre. La colonisation est responsable du dépeuplement forcé de centaines de milliers de Palestiniens. C'est un crime de guerre qui peut être aussi qualifié de crime contre l'humanité dans certaines situations. Et surtout, ces deux dernières années, Israël a commis des crimes obscènes. Et aucun État n’a fait assez pour empêcher que tout cela arrive. Au contraire, je trouve, et j'en ai fourni les preuves, que les États, tous ensemble, ont apporté un soutien diplomatique, commercial, économique, financier et militaire à Israël. Ce qui viole fondamentalement les obligations des États à ne pas soutenir un État qui commet des crimes. Vous faites aussi dix recommandations dans votre rapport. Vous appelez notamment à acheminer de l'aide humanitaire par voie maritime ou terrestre, à l'organiser. Mais comment l’organiser si on sait que de toute façon, Israël va bloquer ses convois ? Israël est puissant parce qu'on lui donne les moyens de l’être et d'exercer sa puissance. En fait, en détruisant le Moyen-Orient, Israël aujourd'hui est en train de le mettre à genoux avec le soutien des États-Unis. Le manque de vision, le manque de stratégie, le manque de principe de l'Europe vis-à-vis de tout cela me choque. Israël doit être arrêté. Ce n'est pas le premier État qui commet des crimes. Mais, c'est le premier État qui commet des crimes abominables — on est à plus de deux ans, plus de 750 jours de génocide — et qu'on le laisse faire. Les États ont la capacité d’intervenir, d'envoyer des navires pour apporter de l'aide véritable à Gaza, pour mettre fin au blocus. C'est ce qu'il faut faire. Mais de forcer un peu le passage alors ? Tout à fait. Les États européens n'ont pas de problème pour forcer la main, ce sont plutôt à eux qu'on la force. Je ne pense pas que c'est correct aujourd'hui d'imaginer qu'Israël a le soutien des États-Unis. Israël fait partie d'un dessin impérialiste que les États-Unis sont en train de réaliser au Moyen-Orient. Et Israël est un point stratégique dans ce plan. Vous faites aussi surtout des recommandations juridiques comme suspendre Israël des Nations unies, suspendre toute relation avec Israël, coopérer pleinement avec les organes de justice internationaux, la CPI, la CIJ. Mais il y a déjà eu quand même des manœuvres diplomatiques et juridiques. La reconnaissance de la Palestine par une dizaine de pays à l'Assemblée de l'ONU en septembre, plusieurs pays ont rompu leurs liens. Et est-ce que ça a servi à quelque chose ? Apparemment non, parce qu'en fait, ça a servi à quoi reconnaissance de l'État palestinien ? Donc c'est bien que sur le plan de la diplomatie, ça n'avance pas ? La diplomatie semble complètement détachée de ce qui se passe sur le terrain, et je trouve que c’est très grave.  Surtout, parce que je crois beaucoup en la diplomatie en tant qu'espace pour assurer la prévention de la paix. C’est quelque chose qui a complètement échoué ces dernières années. Mais, le génocide à Gaza, c'est beaucoup plus qu’un échec, parce que c'est quelque chose qui a quand même éveillé les consciences. Et il y a un « effet Palestine » que ceux au pouvoir continuent à vouloir nier. Mais ça se passe dans les rues, ça se passe dans le milieu du travail, ça se passe dans les universités. Même s’il y a des contextes, où même les ministres osent annuler des colloques académiques. Ce que je veux dire, c'est qu’on ne peut pas parler de paix avec ce qui se passe en Palestine. Regardez ce qui se passe, aujourd'hui, tous les jours, en Cisjordanie, où des colons armés attaquent des Palestiniens, des civils complètement sans défense et sans protection et en brûlant leurs maisons, leurs voitures, leurs animaux, leurs terres, en les frappant. Et personne n'intervient. On voit ce qu’Israël est en train de faire. Alors la reconnaissance de l'État, qu'est-ce que ça a changé ? Rien. Ça a contribué à distraire de la nécessité d'intervenir pour bloquer les crimes qu'Israël continue de commettre contre les Palestiniens. Vous racontez aussi dans votre livre votre rencontre à votre arrivée à Jérusalem en 2010, avec un homme qui deviendra votre ami, Abu Hassan. Vous vous apprêtez à passer un entretien pour l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens à l'époque, et, à votre grande surprise, il parle de « vautours des Nations unies ». Il vous dit, « c'était mieux avant, quand vous n'étiez pas là. Votre présence ne change rien ». Ça vous marque aujourd'hui encore ce qu'il a dit.  Pensez-vous qu'aujourd'hui Abu Hassan dirait la même chose ? Ah non ! Il n’aurait même pas besoin de se demander à quoi servent les Nations unies. Parce que c'est clair, aujourd'hui, on voit l'échec des Nations unies du point de vue légal. Pendant deux ans, les Nations unies ont été le forum où on parlait du droit à l'autodéfense d'Israël. Je ne dis pas qu'Israël n'avait pas le droit de se protéger. Il l’avait, il l’a, il l’aura, mais pas en occupant et en brutalisant un peuple entier. Il a fallu plus d’un an pour arriver à discuter d'un cessez-le-feu qui n'a jamais été opérationnel. Et même le droit humanitaire a complètement échoué à Gaza. Donc ce à quoi servent les Nations unies, c’est difficile à dire.
Alors qu'Ariane 6 vient de réussir son 4e lancement, David Cavaillolès, président exécutif d’Arianespace, est l'invité de RFI. Il évoque la course à l'espace et assure que l'Europe peut tenir face à la concurrence.   À lire aussi«Escapade»: ce qui se trame derrière le prochain vol de New Glenn, lanceur spatial de Bezos
Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, l'ancien procureur de la République de Paris, François Molins, est l'invité de RFI. Il se souvient de cette soirée, de sa sidération face aux attaques terroristes. Il explique aussi que la menace terroriste est toujours présente, mais que la France est mieux armée pour y faire face. RFI : Nous voici dix ans après les attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis, les attaques contre le Stade de France, les terrasses, le Bataclan. Quel souvenir gardez-vous de ce 13 novembre 2015 ? François Molins : J'ai des souvenirs très forts, très précis. Je me souviens très exactement, en réalité, de tout le déroulement de la soirée. Peut-être pas à la minute près, mais les dix ans passés n'ont absolument pas gommé la mémoire de tout cela, ni d'ailleurs apaisé l'émotion que je peux ressentir toujours. Rien n'est effacé de cette soirée ? Non. Ce 13 novembre 2015 au soir, comment apprenez-vous ce qui se passe au Stade de France puis à Paris ? Je suis chez moi. À 9 h 25, je reçois un appel du directeur de la police pour l'agglomération parisienne qui m'avise qu'un attentat par explosif a été commis Porte T au Stade de France et qu'a priori, il y a un mort. Je fais ce que je fais chaque fois dans ces cas-là, j'essaie de croiser l'information avec la chef de la section antiterroriste, le directeur général de la sécurité intérieure, Patrick Calvar, qui n'en savent pas beaucoup plus que moi. Au bout de quelques minutes, je pense, cela doit être 21 h 35 à peu près, j'allume mon téléviseur, une chaîne d'information continue. J'ai vu apparaître des bandeaux au bas de l'écran, annonçant des fusillades multiples, avec de nombreux morts, sur les terrasses de café du 11e arrondissement. Là, ça m'a paru évident, je me suis dit : « On y est. Paris est la cible de multi-attentats terroristes. » Cela, vous le comprenez immédiatement ? Oui, parce que depuis des mois et des mois, les services de renseignement, que l'on voyait régulièrement, nous avaient avisé de la création d'une cellule des opérations extérieures du groupe de l'EI, qui visait à commettre des attentats dans les pays extérieurs à la Syrie. Ces services nous disaient que la menace d'attentat était vraiment extrêmement élevée. Donc scènes de fusillades contre les cafés et les restaurants et les terrasses. Vous allez vous rendre d'abord sur les terrasses. Pourquoi y aller ? J'aurais pu rester chez moi à attendre l'information. Mais l'information, cela a une importance stratégique. Il faut l'avoir le plus vite possible et de la manière la plus précise et complète possible. J'ai estimé que la meilleure façon de me rendre compte de ce que de ce qui se passait, c'était de partir sur la scène de crime. Vous êtes sur place, sur les terrasses. Que ressentez-vous à ce moment ? Je suis dans la sidération, qui va aller crescendo, parce que je ne sais pas encore à ce moment ce qui se passe au Bataclan et quelle est l'ampleur des dégâts, le nombre de victimes. Donc, je suis dans la sidération devant tous ces cadavres fauchés sur les terrasses de café, tous ces blessés. La sidération et c'est alors que vous êtes sur les terrasses que vous apprenez ce qui se passe au Bataclan ? En allant sur les terrasses, j'apprends qu'il y a aussi une prise d'otages en cours au Bataclan. Mais je n'imagine pas l'ampleur du désastre. Une fois passé l'assaut, une heure après, vous entrez dans le Bataclan. Là aussi, avec la même idée que lorsque vous vous rendez sur les terrasses, voir la scène de crime ? C'est encore autre chose. Parce que je n'imaginais pas l'ampleur des dégâts et jamais je n'aurais imaginé qu'il y avait 90 morts dans la fosse de cette salle de spectacle. Jamais je n'aurais imaginé cela. C'est encore de la sidération, mais à la puissance dix. Je n'arrive pas à croire à ce que je vois, en réalité. Vous avez raconté être entré à trois reprises dans le Bataclan. Vous êtes entré, puis ressorti, puis re-rentré. Je pense que je n'arrive pas à croire ce que je vois. Je suis dans une forme de déni. Je pense que cela explique effectivement que j'y sois rentré à trois reprises. Vous gardez une image précise de tout cela comme de toute la soirée ? Oui. Des corps emmêlés les uns aux autres. L'image de cette dame à la coupe au carré, les cheveux un peu cendrés, dont la tête reposait sur sac à main dans lequel il y avait un téléphone portable qui sonnait, qui sonnait, qui sonnait. Je pense que c'est un élément commun à des tas de situations ce soir-là. Qui renvoie à l'immense inquiétude des gens qui avaient des proches là-bas. Qui cherchaient à avoir des nouvelles. Qui cherchaient à savoir où ils étaient et à les joindre. Au moment de ces événements, il y a évidemment le professionnel – vous nous décrivez ce que vous faites. Mais comment vous personnellement, humainement, traversez-vous ces moments ? Dans ce type de situation, je prends toujours quelques minutes sur ce genre de scène pour me recueillir, avoir une pensée pour les victimes et leurs familles. Vous marquez un temps de pause, en quelque sorte. Oui, où je sors de ma sphère professionnelle. Je m'accorde quelques instants de recueillement. Et après, je reviens à mon office professionnel parce que j'ai des missions à remplir. J'ai un office professionnel qu'il faut que je respecte, bien sûr. Voilà. Des regrets ? Oui, ces premières heures, la nuit du vendredi au samedi, je pense qu'on aurait pu, dû faire beaucoup mieux en termes de prise en charge des victimes. Puisqu'on a eu des familles qui ont erré des heures et des heures dans Paris à la recherche de proches. C'était le chaos, c'est ce que vous expliquez. On a fait ce qu'on a pu et personne ne s'attendait, il faut dire les choses, à une attaque terroriste de cette ampleur. Il faut imaginer dix sites d'attentats, trois sur le Stade de France, six sur les terrasses et une au Bataclan. Je ne connais pas, dans l'histoire du terrorisme, un attentat qui ait une telle ampleur. Avez-vous des regrets sur la façon dont les choses ont été gérées lors de cette soirée du 13 novembre 2015 ? Comme je dis toujours, quand on travaille sur le contre-terrorisme, tout attentat est un constat d'échec. Il y a toujours ce sentiment face à un attentat qui a été commis. Peut-être encore plus avec celui-là, même si c'était d'autant plus difficile que les terroristes n'étaient pas chez nous, ayant leur base arrière en Belgique avec toute leur logistique. Vous diriez que dix ans après, la France est mieux armée pour lutter contre le terrorisme ? Certainement. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elle est à l'abri. Parce que, comme je dis toujours, le risque zéro en matière de terrorisme n'existe pas. La menace est toujours là. À quoi ressemble-t-elle, cette menace, aujourd'hui ? Je pense que c'est avant tout une menace inspirée, comme on dit. Avec le risque de voir passer à l'acte, sur un mode individuel ou collectif, des gens qui ont l'esprit infesté et pollué par l'idéologie mortifère du groupe de l'EI et qui, pour certains, sont endurcis. Le danger vient quand même beaucoup des nouveaux radicalisés qui se sont radicalisés à vitesse grand V. Qui ne sont pas forcément suivis par les services de renseignement, donc sont un peu sous les radars et qu'il faut détecter. C'est cela, l'enjeu pour les services, arriver à les détecter avant qu'ils puissent passer à l'acte. Mais il faut croire dans la compétence et dans l'engagement de tous les services qui travaillent là-dessus. Vous êtes aujourd'hui retraité depuis deux ans, mais vous suivez encore avec beaucoup d'attention toute cette matière, si je puis dire. Oui, bien-sûr. Et je donne des cours sur le contre-terrorisme, des cours de droit aujourd'hui. Je suis tout cela avec beaucoup d'attention. Aujourd'hui, comment vous préparez-vous aux commémorations, aux cérémonies d'hommage qui vont se succéder ce jeudi ? Il y a beaucoup d'émotion, je le disais au début de cet entretien. Il y a beaucoup d'émotion et elle est toujours là. À lire aussiAttentats du 13 novembre 2015: paroles d’impactés
Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, est l'invité de RFI. Il évoque la situation au Soudan après la prise d'El-Fasher par les paramilitaires, « un cataclysme pour la population ». Après la mise en place du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, Volker Türk insiste sur l'accès humanitaire et la protection des civils.   À lire aussiGuerre au Soudan: des vidéos des paramilitaires veulent montrer un retour à la vie à El-Fasher
Constantin Sigov est philosophe, directeur du Centre d’études européennes à l’université Mohyla de Kyiv et auteur de Musiques en résistance, Arvo Pärt et Valentin Silvestrov publié aux éditions À l'est de Brest-Litovsk. Alors que les Ukrainiens se préparent à entrer dans leur quatrième hiver en guerre, Constantin Sigov rappelle que « le sort de l'Europe est en jeu en Ukraine ». Musiques en résistance, Arvo Pärt et Valentin Silvestrov de Constantin Sigov aux éditions À l'est de Brest-Litovsk, 164 pages, 2025. À lire aussiUkraine: à Kharkiv, la vie au rythme des coupures de courant dues aux frappes russes
Arthur Dénouveaux, président de l’association Life for Paris, auteur de Vivre après le Bataclan (Éditions du Cerf) est l'invité de RFI ce 10 novembre. Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, il raconte comment il a survécu aux attentats du 13 novembre 2015. Arthur Dénouveaux espère un « moment d'unité nationale » à l'occasion des dix ans des attentats. 
C'est la région du monde où on exécute le plus : l'Asie, où 948 nouvelles condamnations à mort avaient été prononcées l'année dernière, selon les chiffres disponibles, et ils sont encore très parcellaires. Au total, une vingtaine de pays, du continent, de l'Iran à la Chine en passant par les Maldives, continuent d'appliquer la peine capitale. C'est dans ce contexte que s'est ouvert vendredi à Tokyo, le cinquième Congrès régional sur la peine de mort, à l'initiative du collectif Ensemble contre la peine de mort. Son directeur, Raphaël Chenuil-Hazan, est, ce matin, notre grand invité international. 
Sana, jeune française victime de l'État islamique, et Gaële Joly, journaliste, sont les invitées de RFI ce 7 novembre 2025. Elles co-signent En Quête de liberté : Comment je me suis sortie de l’enfer de Daesh (Ed. Vuibert). Sana raconte dans un roman graphique son histoire, neuf années en enfer. Emmenée en Syrie par sa famille à l'âge de 15 ans, mariée de force, victime de l'État islamique avant d'être rapatriée en France.
Féris Barkat, cofondateur de l'association Banlieues Climat, enseignant à la Sorbonne, est l'invité de RFI ce 6 novembre. À l'heure de la COP30 à Belém, il dit les attentes des militants écolos des quartiers. Avec son association, il se rend au Brésil pour l'occasion.
Après la sortie de prison en Iran des Français Cécile Kohler et Jacques Paris, l'une des avocates de la famille, Chirinne Ardakani est l'invitée de RFI ce 5 novembre. Après 1277 jours de détention, « c'est la première fois que les familles entrevoient le bout du tunnel », dit-elle. Pour l'heure, les ex-otages sont « en sécurité » à l'ambassade de France à Téhéran. À lire aussiIran: les Français Cécile Kohler et Jacques Paris ont été libérés
Eddy Harris, essayiste et documentariste américain, auteur de Confession américaine (éditions Liana Levi), est l'invité de RFI ce 5 novembre. Un an après l'élection de Donald Trump à la présidence, il se désole de la situation dans son pays. Installé en France, Eddy Harris pointe les dégâts produits par la politique du 47ème président des États-Unis. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump assume les méthodes brutales des opérations anti-immigration
Benjamin Brière a été détenu en Iran pendant trois ans, de 2020 à 2023. Simple touriste français, il a été arrêté et condamné pour espionnage. Dans le livre Azadi - 1079 jours otage en République islamique d'Iran, aux éditions Robert Laffont, il raconte sa détention et milite pour la reconnaissance d'un statut d'otage d'État.
L'ancienne ministre équatorienne des Affaires étrangères et de la Défense Maria Fernanda Espinosa est l'invitée de RFI lundi 3 novembre. À l'occasion des 80 ans de l'ONU, la diplomate appelle à une réforme en profondeur de l'Organisation des Nations unies. L'ancienne présidente de l'Assemblée générale de l'ONU (2018-2019) et directrice de GWL Voices plaide pour une ONU plus performante, plus responsable et plus en phase avec l'époque. À lire aussiL'ONU reste-t-elle indispensable?
En Égypte, après plus de 20 ans de travaux et un chantier à 1 milliard de dollars, le Grand Musée du Caire va être inauguré aujourd'hui sur le site millénaire des pyramides de Gizeh, sur 50 000 m² d'exposition. Des sarcophages, des statues, des bijoux, soit une mine d'artéfacts retraçant 5 000 ans d'histoire. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi recevra pour cette cérémonie, en fin d'après-midi, environ une trentaine de chefs d'État et de gouvernement. Pour en parler, Chloé Ragazzoli, égyptologue, présidente de la société française d’égyptologie et directrice d’études à l’EHESS est samedi 1er novembre, la grande invitée internationale de RFI. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
C'était le 30 et 29 octobre, le Forum pour la Paix de Paris, huitième édition de ce rendez-vous international qui a permis notamment d'évoquer la question climatique avec des dirigeants, des représentants de nombreux pays, des personnalités publiques, mais aussi des militants, des activistes venus faire entendre leur voix. L'un d'entre eux profite de ce passage à Paris pour nous parler ce matin sur RFI. Yero Sarr, militant pour la justice climatique et co-fondateur de Friday for future au Sénégal est notre grand invité international.
André Corréa do Lago, président de la COP30 au Brésil, est l'invité de RFI ce 30 octobre. À une semaine du coup d'envoi de la Conférence des Nations unies pour le Climat, à Belém au Brésil, le président de la COP30 fait le point sur les dossiers prioritaires et le contexte international. Entretien avec le diplomate brésilien, à l'occasion de son passage à Paris.
Bachir Ben Barka, fils aîné de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka, est l'invité de RFI ce 29 octobre. Il y a 60 ans, le 29 octobre 1965, le leader de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka est enlevé en plein Paris. On ne l'a jamais revu. Soixante ans après, sa famille espère toujours obtenir la vérité sur sa disparition et son assassinat.
Éléonore Caroit, ministre française chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger, est l'invitée de RFI ce 28 octobre. Après les réélections annoncées de Paul Biya au Cameroun et Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, la France n'a pas encore officiellement réagi. Éléonore Caroit insiste sur « l'attachement de la France aux élections démocratiques ».
Philippe Aghion, professeur au Collège de France et à Insead, prix Nobel d’économie en 2025, est l'invité de RFI lundi 27 octobre. Alors que les députés débattent du budget 2026, Philippe Aghion s'inquiète d'un risque de paralysie. Il dit son opposition à la taxe Zucman et au contre-projet de budget du Rassemblement national, tout en insistant sur l'importance de la révolution de l'intelligence artificielle. À lire aussiL'innovation, un principe fondamental pour Philippe Aghion, nouveau Prix Nobel d'économie
La Cour internationale de Justice, CIJ, ordonne à Israël d’autoriser l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, suite à l'appel de plus de 40 ONG au respect du droit international et à l'observation de l'accord du cessez-le-feu découlant du plan de paix de Donald Trump. Appel qui essuie des refus arbitraires de la part des autorités israéliennes. Une centaine de demandes d'entrée de cargaisons humanitaires ont été refusées depuis le 10 octobre selon ces ONG, alors que la situation sanitaire et humanitaire est catastrophique sur le terrain. Que peut-encore le droit international face à Israël ? Pour en parler, Johann Soufi, avocat spécialisé en droit international, ancien directeur juridique de l’Unrwa est ce samedi 25 octobre, le grand invité international de RFI. À lire aussiIsraël doit faciliter l'aide à Gaza et subvenir aux besoins des Palestiniens, martèle la CIJ   À lire aussiGaza: le PAM appelle Israël à ouvrir tous les accès à l'aide humanitaire notamment dans le Nord
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